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Critiques de Mikhaïl Bakounine (12)
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Dieu et l'Etat

Dans cet ouvrage posthume, Mikhaïl Bakounine défend l’abolition de l’État comme condition d’émergence d’une société libre et le refus de toute transcendance, métaphysique ou religieuse comme condition première de la liberté.

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Dieu et l'Etat

Ouvrage d'un des grands théoriciens de l'anarchisme, assez concis. Un peu trop même parfois, j'ai eu de temps en temps l'impression d'être face à des arguments d'autorité, sans justification particulière, mais je suppose que c'est un défaut inhérent aux livres courts.



Bakounine expose que l'idée de la divinité s'arrache progressivement du monde matériel pour rejoindre un monde idéalisé, emportant avec elle toutes les qualités, et en ne laissant aux hommes que les vices. L'auteur constate que même chez les gens qui se détachent de la religion officielle, cette idée que les «bonnes choses» ne peuvent venir que du monde de l'esprit, tandis que les mauvaises ne viennent que du monde matériel persiste. Pour se réapproprier les vertus, Bakounine propose de se baser sur la logique et la science, et de rejeter toutes les sources d'autorité absolue, y compris d'ailleurs celle venant des savants.



Certains morceaux de l'essai parlent de thèmes que je ne maîtrise pas du tout, et la concision laisse parfois un goût de trop peu, mais dans l'ensemble, la lecture a été agréable et instructive.
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Dieu et l'Etat

Mikhaïl BAKOUNINE (1814 – 1876) a eu une vie plus que trépidante et pour le moins qu’on puisse dire cosmopolite. Jeune Russe promis à une carrière militaire, il s’y refuse et se tourne vers les études, qu’il se paiera en réalisant des traductions de Philosophes allemands (notamment Hegel). Par la suite, l’émergence de ses positions révolutionnaires à l’encontre du tsar russe lui imposeront : l’exil un peu partout en Europe, une condamnation par contumace à la déportation en Sibérie ou encore la prison… Sans oublier le hasard des rencontres : Proudhon, Marx et Engels pour ne citer que les plus connus. Comme Bakounine semble le dire lui-même, sa vie n’est que fragments, dont nous avons un morceau entre les mains, par l’intermédiaire de ce « Dieu Et L’Etat », qui fût publié à titre posthume en 1882.



Le texte incisif élabore une profonde critique des religions, notamment le Christianisme, par le prisme de la domination. Une analyse Philosophique et Historique menée en parallèle permettent de faire émerger le caractère profondément obscurantiste et abrutissant des croyances religieuses. SI la critique est rude, Bakounine développe abondamment le sujet et montre, en décrivant l’établissement du pouvoir chrétien en Europe et sa complicité avec les élites dirigeantes à toutes époques, que les religions ont toujours servis à canaliser le peuple en se faisant son précepteur moral tout en emprisonnant son émancipation dans le dogmatisme le plus étroit. « Le peuple, malheureusement, est encore très ignorant, et maintenu dans cette ignorance par tous les efforts systématiques de tous les gouvernants, qui la considèrent, non sans beaucoup de raison, comme l’une des conditions essentielles à leur propres puissance ».

Malgré un ton parfois à la limite du blasphème, l’argumentaire se tient bien dans l’ensemble – exception faite du prisme occidento-centré sur quelques aspects anthropologiques – et décortique avec une profonde acuité les dynamiques de domination intrinsèques à la notion de « Dieu », qu’il prend d’ailleurs bien soin de définir pour mieux critiquer l’utilisation qu’en fonts les théologiens ou les métaphysiciens. L’Etat et la Religion sont en permanence évoqués tour à tour de façon à ce qu’on en distingue bien les traits communs, oppositions et interactions. Ceci a pour effet de mettre en exergue les structures autour desquelles s’organisent la soumission des masses.

Ouvertement Matérialiste, Bakounine s’inscrit en opposition frontale avec les Idéalistes dont il déconstruit la logique « du haut vers le bas » en s’appuyant toujours sur l’analyse de l’Etat et de la Religion. Il préconise à l’inverse une organisation sociale basée sur la Liberté et l’Egalité ainsi que la Science dans son acception la plus pure. Toutefois, et même si sa dialectique matérialiste s’inscrit dans un mouvement humaniste de « progrès » qui n’est pas sans rappeler la « Loi des trois états » d’Auguste COMTE, il critique vertement le Positivisme de ce dernier et l’organisation sociale construite sur l’autorité des Scientifiques, selon lui bien trop prompts à faire fi de la vie réelle (matérialisme) par excès d’idéalisation (idéalisme). Pour Bakounine, la Science est toujours considérée sous l’angle de ses plus nobles vertus mais il est conscient de ses limites. Il envisage que celle-ci soit le plus abondamment dispensée au peuple dans son ensemble, jeunes enfants aussi bien qu’adultes, afin que celui-ci soit en mesure de s’épanouir et de s’émanciper, favorisant l’autonomie de chacun au sein d’un environnement socialiste, seule voie possible vers la Liberté. Ce faisant il prend bien soin de détailler sa vision de l’Education et n’oublie pas d’aborder la notion « d’autorité », à laquelle les Anarchistes sont si sensibles, pour expliquer la distinction nécessaire entre une autorité dogmatique et coercitive, en opposition à une autorité intellectuelle (par exemple) librement consentie.



Cet ouvrage de Bakounine, dense tout en étant principalement centré sur une critique de la Religion et de l’Etat, fait office en sous-texte de plaidoyer pour l’Anarchisme. Bien que Bakounine ait le propos acerbe, il n’est pas désagréable à lire, même plus d’un siècle et demi après sa rédaction. A mon sens, la contextualisation historique est nécessaires pour appréhender les idées développées eu égard à l’époque. Si on peut critiquer certaines approximations anthropologiques, une logique globalement dichotomique et manquant donc parfois de nuance, les thèses de Bakounine restent solidement étayées, d’autant plus qu’il prend les devants de ses nombreux détracteurs en étant force de proposition et en explicitant le nécessaire.



Le livre est intéressant pour le témoignage historique qu’il représente ainsi que pour une incursion dans la pensée de Bakounine mais, s’agissant d’un court texte (100 p.) à tendance majoritairement anticlérical, il vaut sans doute mieux le garder sous la main pour approfondir et se reporter à l’ouvrage de Philippe et Michel PARRAIRE pour y découvrir le penseur russe avec un regard plus complet et général.
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Dieu et l'Etat

Mes excuses pour la forme, mais il n y a pas d accentuation sur ce clavier etranger...





Bakounine fait partie de ces penseurs (et agitateurs) politiques tres puissants. Une pensee radicale, peut etre meme encore plus pour nous aujourd hui que pour ses contemporains. Refractaire a toute autorite, il constate et conteste toutes les formes nuisibles a l etre humain libre. «Dieu et l Etat» est un essai indispensable pour quiconque s interesse au fait politique. Il a constitue un formidable bond en avant dans l identification des mecanismes de coercition de l etre humain et la maniere de les combattre.





Neanmoins, Bakounine est un homme de son temps... toute sa radicalite et son progressisme n effaceront pas des paroles que l on pourrait qualifier aujourd hui de racistes. Malgre le peu de clairvoyance de cet homme sur certaines questions, il ne faut pas pour autant occulter tout le genie politique de celui qui su allier la theorie politique et l action politique, comme en temoignent les nombreuses insurrections auquel il a participe. Ou qu il a organise...
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Dieu et l'Etat

Excellente synthèse, très facile à lire, de la pensée de ce premier grand théoricien de l'anti-autoritarisme. (Anarchie)



Si la société anti-autoritaire idéale semble difficile à atteindre en l'état culturel actuel, les grands principes présentés ici, tant négatifs (décortiquage et critique de l'instauration du pouvoir sur la base d'un élément transcendant, récapitulatif historique de la prise de pouvoir des intérêts bourgeois lors de la révolution prétendument populaire de 1789 et le système ploutocratique vers lequel cela ène - ô combien actuel ! -, etc.) que positifs (diffusion de la culture et de la science comme biens communs non-marchandise) méritent d'être abordés par tous, à l'heure où le Grand Marché (le nouvel élément transcendant qui intronise l'instauration du pouvoir tyranique des intérêts égoïstes d'un petit nombre d'individus) nous fait croire à une liberté "libérale" absolument fictive...

"Le plus grand stratagème du Diable fut de faire croire qu'il n'existait pas."



Dans la guerre de tous contre tous (G.Châtelet), le Grand Marché est l'élément de croyance mis en avant, par ceux qui y ont intérêt, comme l'horizon nécessaire et indépassable.



Plus : concis, percutant, éloquent, actuel.

Moins : court. Mais il n'y a qu'à lire le reste ! ... et Stirner.
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Ecrits libertaires

Sa vie est un roman. Mais qui est-il et que veut-il.? Michael Bakounine est un fomenteur de révolutions jusqu'au bout des ongles, de la première génération russe. C'est lui qui va donner le ton, en Russie, aux diverses sociétés secrètes anarchistes et concourir de manière unifiée à la révolution. Il disparaîtra au moment où il ne sent plus la chose balayée par des courants hostiles et nuisibles à la cause prolétarienne et paysanne, en un mot à la cause du peuple. 1905 sera effroyable de ce point de vue.

Il veut quoi, tout en ayant repris à son compte, les théories des penseurs français, allemands, suisses, anglais, faire la révolution russe, la destruction de la civilisation occidentale, avec ses vieilles formules, ses vieux préjugés ; la reconstruction de la société et de l'Etat sur des bases et d'après des principes modernes, plus conformes à l'égalité, à la liberté, à la justice. En gros et en bref, il veut abolir son embourgeoisement (civilisation occidentale) né après la révolution française. Sa nouvelle constitution de l'Etat reposait sur la fédération libre des communes indépendantes et productives.. et pour cela lever le peuple.. On voit là les germes des idées éparses de Lénine et de Trotski.. bien que Bakounine en verra les effets pervers avant, notamment la tentative de prise en main par l'Etat des structures révolutionnaires ..



J'entends le message de Bakounine, même si je ne puis le suivre sur l'idée de raser gratis qu'il assortit néanmoins de l'adapter chemin faisant, ce qu'il fera d'ailleurs. Raser gratis voulant dire ériger un monde athée débarrassé du poids de l'histoire à la place de .. J'entends l'aspect "historique" de son combat qui sera ensuite travesti objectivement à partir des années 1870.



On peut tenter une petite comparaison avec le mouvement des Gilets jaunes en France qui s'est fourvoyé après la première année des ronds points. On a vu la réaction s'organiser par Macron, sa police, les médias, et surtout le manque cruel d'un esprit fort capable de canaliser le mouvement et l'éviter de partir en vrille ; mais ce qui est sûr c'est qu'à un moment donné le pouvoir officiel a tremblé ..
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La révolution libertaire : Proudhon, Bakounin..

Une lecture très agréable que ce recueil de textes des pionniers de l'Anarchisme.



Philippe et Michaël PARRAIRE, dans un souci de contextualisation, débute l'ouvrage par la biographie de chacun des trois protagonistes, respectivement : Proudhon, Bakounine et Kropotkine.

Ces penseurs, aux premières loges de la répression politique à différentes périodes de l'Histoire en réponse à leur militantisme – par la plume ou par le fait – ont tous en commun la force de leur conviction et un certain romantisme dans l'abnégation que représente la lutte pour les idéaux libertaires, descendants en droite ligne de la Révolution Française : Liberté, Egalité et Fraternité entre les Hommes – bien connus en Hexagone pour figurer sur les frontons des mairies, n'y faisant concrètement qu'office de voeux pieux…

Ce n'est toutefois pas leur seule qualité et il serait injuste de ne pas mentionner la puissance de leur rationalisme, moteur infatigable de remises en question diverses : de leur critique de la doxa libérale héritée des premiers penseurs économiques à l'anticléricalisme le plus radical (au sens étymologique comme figuré) ; toujours dans la recherche de l'émancipation de l'Homme, pourfendant l'obscurantisme.

On est donc, en réalité, bien loin des préjugés largement et volontier répandus de désordre ou d'utopisme, arguments fallacieux qui ont été, sont et seront certainement toujours, les armes des esprits inconsistants les moins éclairés, d'une critique vide (et donc stérile) à l'encontre de la pensée Anarchiste.



Une fois les présentations faites – Enchanté, au passage – les auteurs PARRAIRE nous plonge, par extraits savamment choisis, dans la pensée de ces figures de la révolution libertaire.

Chaque chapitre traite d'un thème particulier (Religion, Liberté, Etat, Capitalisme, Education, Programmes Anarchistes…) et s'ouvre sur une présentation – magistrale de pertinence et de perspicacité – des différents groupements de textes qui y seront exposés ; eux-mêmes centrés autour d'un sous-thème plus spécifique.

Chacun de ces groupements sera également précédé d'un « abstract », généralement d'une demi-page, de manière à mettre en évidence la cohérence chronologique/historique des évolutions de la pensée libertaire entre les trois auteurs : on retrouvera donc toujours dans le même ordre pour chaque thème : les textes de Proudhon, puis Bakounine, puis Kropotkine.

D'ailleurs ces textes, extraits de correspondances ou d'ouvrages publiés, sont presque tous excellents – à titre purement subjectif, j'en retiens plus de 120 sur 140 – et il y a bien sûr quelques perles que vous ne manquerez pas de voir citées dans d'autres écrits sur l'Anarchie (notamment dans « L'Ordre Moins le Pouvoir » de l'ami Baillargeon).



Que ce soit pour la qualité de leur plume ou de leur argumentaire, on regrette que l'hégémonie culturelle hiérarchisante ait réussi à contraindre au silence (tout du moins aux yeux du « grand-public » citoyen) ce courant de pensée lamentablement caricaturé qui, même si on n'y adhère pas pour quelque raison (ou croyance) que ce soit, offre un regard à la fois alternatif, inspiré – critique mais bien souvent plein d'espoir – sur la société.

Malgré des écrits pour la plupart datés du XIXème siècle – début XXème, ils n'en sont pas moins actuels en ce qu'ils exposent et analysent les mécanismes qui structurent et maintiennent l'ordre établi, par l'ignorance des masses/la propagande et un pouvoir centralisé et coercitif qui n'a de cesse de révéler son illégitimité, pour peu qu'on accepte de la voir.



Tout en étant une excellente introduction à la pensée libertaire, cet ouvrage fait également office d'appel à la critique rationnelle de la « chose publique », lui conférant un intérêt indiscutable.

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Dieu et l'Etat

Un condensé d'attaques contre la religion chrétienne, avec les éléments représentatifs de l'anti-cléricalisme du XIXème siècle : mauvaise connaissance de la Bible, incompréhension de la doctrine chrétienne, ultra-rationalisme fier (fier de se limiter aux frontières de la raison au point de se priver de tout ce qui la dépasse) et mépris teinté d'orgueil pour tout ce qui relève de la croyance (la confondant ainsi avec la crédulité et l'ignorance populaire, dénotant ainsi le mépris qu'il a pour le peuple que Bakounine prétend défendre).



Il présente classiquement la religion comme l'opium du peuple, soupape de sécurité et alliance des bourgeois et des hommes d'Église pour asservir le peuple, et multiplie les affirmations fausses concernant le christianisme, démontrant par là-même sa propre méconnaissance du sujet.



Évidemment, l'homme étant un animal de croyance avant tout, Bakounine qui ne peut plus mettre sa foi dans une doctrine métaphysique se plonge dans la science, la qualifiant carrément la science de "nouveau Christ" ou de "Boussole de la vie" !



Il croit dur comme fer au progrès, persuadé que les idées sont d'autant plus obscurantistes qu'elles ont de l'âge, exhortant de manière quasi-mystique à regarder devant car "en avant sont notre soleil et notre salut".



Ce livre est donc très informatif sur les thèses et arguments de l'athéisme du XIXème siècle, nous renseigne avantageusement sur la situation sociale de l'époque et les courants de pensées qui s'y affrontaient. Il permet de comprendre la situation actuelle de dépendance de l'homme vis-à-vis de la technique, d'adoration du progrès supposé et de catastrophe écologique causée par cette foi aveugle dans la technique.
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Dieu et l'Etat

A la fois livre d'histoire et essai politique toujours d'actualité, il ne faut jamais avoir peur de relire Bakounine !
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Catéchisme révolutionnaire

Ce court texte (50 pages environ), daté de 1865, est une bonne introduction à l'esprit de l'anarchisme révolutionnaire.

Bakounine fustige d'abord l'hydre à trois têtes qui sont Dieu, l'Etat et la Propriété (au sens du Capital). Il est opposé à une religion officielle et subventionnée mis il accorde la "faculté illimitée d'élever autant de temples qu'il plaira à chacun". La religion ne doit pas se mêler de l'enseignement qui doit inculquer avant tout l'amour de la liberté. L'anarchisme n'est pas absence d'ordre mais le refus d'un pouvoir imposé d'en haut. Hommes et femmes doivent s'organiser d'abord en communes et ériger leurs lois, puis se fédérer par provinces, éventuellement par nations jusqu'à un plan international. L'organisation de cette pyramide est un peu complexe car une commune, pour être affiliée à une province, doit en respecter les règles.

On comprend que ce projet politique, opposé au marxisme au sein de la 1ère Internationale, ait été difficile à mettre en œuvre.

Ce texte a le mérite pour moi de rendre cette doctrine plus lisible. On y apprend que le travail, n'en déplaise aux détracteurs sans nuance des mouvements révolutionnaires, en est une valeur cardinale. Seulement, il doit être exercé, hors de toute servitude, dans le respect de chacun, sans opposer ni séparer l'intellect du manuel.

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La révolution libertaire : Proudhon, Bakounin..

C4EST UN TR2S BON OUVRAGE
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Dieu et l'Etat

Un ouvrage classique qui traînait dans ma bibliothèque depuis des années, récupéré en boîte à livres. Je m'y suis plongée après avoir appris dans "Louis II de Bavière, le trône et la folie" que Wagner était dans sa jeunesse, un grand ami de Bakounine, un comble quand on sait comment le génie de Bayreuth a aimé vivre luxueusement et profiter des deniers royaux ! "Dieu et l'état" est un texte court, incomplet, un essai sous forme de compilations d'analyses économiques et sociales. Bakounine y confronte les différentes formes de religions sociales, y compris la science, et les dangers que cette dernière confisque tous les moyens d'apprentissage à son profit. Je retiens du livre une écriture qui n'épargne pas ses coups, qui frappe sur le pouvoir, la hiérarchie sociale, la religion, mais aussi tous les "sachants" méprisant le peuple. Une façon simple d'aborder les idées de ce théoricien anarchiste de la révolution permanente.
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