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Citations de Mikhaïl Boulgakov (523)


C'est vrai. Je n'ai pas d'espoir. Dans l'angoisse brûlante des ténèbres, j'attends, mais en vain, que revienne le vieux r^ve de la pièce familière, des yeux rayonnant d'une lumière paisible. Rien de tout cela n'existe, rien ne sera jamais plus. p.81 (extrait de La couronne rouge)
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L'essentiel, cependant, était peut-être le fait, de plus en plus évident, qu'un énorme quiproquo était en train de se nouer. L'affiche où ma pièce était déjà inscrite surgit devant mes yeux, je sentis dans ma poche le froissement du dernier billet de dix roubles que j'avais touché - les autres étaient déjà mangés- et j'entendis Thomas Sttij affirmer que la pièce sortirait dans deux mois, - alors qu'il était désormais parfaitement clair qu'il n'y avait plus de pièce, qu'il fallait en récrire une du commencement jusqu'à la fin.
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Ma main droite était posée sur le stéthoscope comme un revolver.
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Elle est restée de longues années au mur de ma chambre à coucher à Mourino, ensuite elle m'a accompagné dans mes périples. En fin de compte elle s'est défraichie, elle s'est élimée, elle s'est trouée, et finalement elle a disparu comme s'effacent et disparaissent les souvenirs.
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En gros vous faisiez une expérience, professeur, et c'est vous qui avez crée le citoyen Bouboulov.
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... Bormentahl à demi vêtu, qui essayait pudiquement de dissimuler de la main son absence de cravate.
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Non, pas question, aucune liberté ne me fera partir d'ici, pourquoi se mentir, se dit-il en reniflant tristement, je suis déjà habitué. J'ai un maître, je suis une créature intellectuelle, j'ai goûté au meilleur de la vie. Et puis la liberté, qu'est-ce que c'est ? Rien. De la fumée, un mirage, une fiction ... Le délire de ces dangereux démocrates ...
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- Comment avez-vous réussi à amener jusqu'ici un chien aussi Nerveux, Filip Filippovitch? ...
...
- En le prenant par la douceur. C'est la seule méthode qui convient aux êtres vivants. La terreur n'a jamais rien donné avec les animaux, quel que soit leur degré d'évolution.
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Dans quelques heures les étoiles s’éteindront et au dessus de nous s’embrasera la sphère de feu. Et de nouveau nous crèverons, comme des scarabées embrochés sur des épingles
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" Pourquoi ne me réponds-tu pas, séducteur ? Tu m'as conquise par ta vaillance, mon serpent. Embrasse-moi, embrasse-moi vite pendant qu'il n'y a personne de la commission de contrôle. "
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[…] le cerveau de Bouboul, dans la période canine de sa vie, a accumulé une masse de concepts. Tous les vocables qu’il a commencés par utiliser sont des mots des rues, qu’il a entendus et rangés dans son cerveau. Maintenant, quand je marche dans la rue, je regarde avec une terreur cachée les chiens que je rencontre. Dieu sait ce qu’ils cachent dans leur cervelle.
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9 janvier.
Depuis ce matin, son vocabulaire s'enrichit (en moyenne) d'une nouvelle expression toutes les cinq minutes, et de phrases. On dirait qu'elles étaient gelées dans sa conscience, qu'elles fondent et ressortent. Depuis hier soir, le phono a noté "Pousse pas", "Salaud", "Descends du marchepied", "Je vais te faire la fête", "La méconnaissance par l'Amérique", "Le réchaud".
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Non, il n’est pas question de partir d’ici, si libre qu’on soit ailleurs. Il ne faut pas se raconter d’histoires, se lamentait le chien en reniflant. J’ai pris des habitudes. Je suis un chien de seigneur, un être intellectuel, j’ai goûté à la douceur de vivre. D’ailleurs, qu’est-ce que la liberté ? Rien du tout : fumée, mirage, fiction… Un délire de ces misérables démocrates…
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Bouboul était étendu sur le tapis, dans l’ombre, et ne pouvait détacher ses yeux d’un spectacle affreux. Dans un répugnant liquide, âcre et trouble, au fond d’un récipient de verre, flottait une cervelle humaine. Les mains de la divinité, manches remontées jusqu’aux coudes, étaient revêtues de gants de caoutchouc rougeâtres et les doigts obtus et glissants s’affairaient dans les replis. De temps en temps, la divinité s’armait d’un petit couteau étincelant et tranchait sans bruit la cervelle jaune et élastique.
-Jusqu’aux bords sacrés du Nil…
fredonnait tout bas la divinité, se mordant les lèvres et se rappelant les entrailles d’or du théâtre Bolchoï.
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Oh ! les yeux sont chose significative. Comme un baromètre. On y voit tout : qui a une grande sécheresse dans l’âme, qui, sans rime ni raison, peut vous allonger un coup de botte dans les côtes, qui, lui-même a peur de tout. C’est exactement à ce genre de larbin-là qu’on aime choper la cheville. Tu as peur, donc tu le mérites. Rrrr, ouah ouah !
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A savoir, quand le professeur lui a dit d'un ton de commandement "Ne jette pas les restes par terre", il lui a répondu de façon imprévue : "Ta gueule, fumier".
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11 janvier. Parfaitement réconcilié avec le pantalon. Prononcé une longue phrase d'un ton joyeux :
"File-moi donc une cibiche, toi qu'as des rayures à ton sac à miches."
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Pourquoi a-t-on ôté le tapis du grand escalier ? Est-ce que Karl Marx interdit de mettre des tapis dans les escaliers ?
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Le prince se retirait lentement de pièce en pièce, des fumées grisâtres progressaient à sa suite, et la salle de bal flambait de tous ses feux. Au revers des voilages, des spectre de feu jouaient et vacillaient capricieusement.
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Irrésistiblement, le jour investissait le poète.
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