Mikhaïl Boulgakov : La Fuite ! Comédie fantastique en 8 songes par Macha Makeïeff (Théâtre et compagnie / France Culture). Diffusion sur France Culture le 14 février 2021. Photographie : Mikhaïl Boulgakov en 1928. D’après la mise en scène et l’adaptation radiophonique de Macha Makeïeff. À partir de la traduction de Jean-Louis Chavarot publiée aux éditions Gallimard. Conseiller littéraire : Guillaume Poix. Une réalisation radiophonique de Baptiste Guiton. Création sonore : Sébastien Trouvé. Accordéon : Maxime Perrin. Prise de son, montage, mixage : Julien Doumenc et Mathieu Touren. Assistante à la réalisation : Justine Dibling. Boulgakov, maître du comique et du fantastique, écrit dès 1928, pour le théâtre d’Art de Moscou, une comédie mystique, profonde, drôle, hallucinée. Très proche du "Maître et Marguerite", "La Fuite !", pièce alerte au style brillant et insolent, ne sera jamais jouée du vivant de son auteur, victime visionnaire de la censure et de l’arbitraire staliniens. En huit songes fantastiques, entre cauchemars et illuminations, Boulgakov transfigure le chaos d’une déroute. Dans cette situation d’urgence folle d’un monde ancien qui s’effondre se fait entendre une galerie de personnages étonnants : civils pourchassés, état-major vaincu, des êtres jetés hors de leur monde, déclassés, réprouvés, portés par une fièvre de vivre dans le pur style du théâtre satirique russe. S’enchaînent ainsi désir de revanche, désir de retour, folie du jeu, morphine et typhus, trahisons, espions drolatiques, amours déchirées, fatalisme malicieux dans une course irrésistible ! "La Fuite !" est un vaudeville frénétique sur l’exil et la défaite, sur les existences prises dans la folie de la révolution russe. Fil rouge du jeu et du destin. La débâcle et le chaos y sont magnifiés par la drôlerie et l’excentricité de personnages de haut-vol, Sérafima, Goloubkov, Tcharnota, Khloudov, Korzoukhine et la belle Liouska… De la grande littérature russe et une épopée de l’exil pleine de chants et de bruits, depuis la Crimée, Sébastopol, Constantinople et Paris. En montant "La Fuite !" Macha Makeïeff retrace son histoire familiale, sa rêverie d’enfance chez les Russes blancs et l’Histoire d’un exil qui résonne encore.
Avec Pascal Rénéric (Goloubkov), Vanessa Fonte (Sérafima), Vincent Winterhalter (Tcharnota), Hervé Lassïnce (Tikhi, Africanus, Le Grec), Karyll Elgrichi (Liouska, Wrangel), Geoffroy Rondeau (Khloudov, Païssos), Alain Fromager (Korzoukhine, Baïev), Pierre Hancisse (Arthur Arthurovitch, Skounski, Nikolaïevna), Sylvain Levitte (Krapiline, Le chef de gare), Samuel Glaumé (Brizard, Gourin), Caroline Espargilière (Golovan), et les voix de Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps.
« Médecin de l'armée blanche pendant la Guerre civile, Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) fut condamné à écrire pour son tiroir. Isolé, muselé, invectivé (traité de « bourgeois » pour avoir pris la défense de Pouchkine...), il travailla à se construire posthume. Les conditions étaient réunies pour que naisse un mythe : peu à peu (vingt-six ans après sa mort dans le cas du "Maître et Marguerite" !) sortirent de l'ombre des ouvrages – récits, romans, théâtre – dont la somme constitue un acte de foi dans les plus hautes valeurs humaines. Son œuvre est un chant né du silence. »
Éditions Gallimard
"La Fuite ! Comédie fantastique en 8 songes", est un spectacle de Macha Makeïeff créé à La Criée - Théâtre National de Marseille en octobre 2017, et réalisé en partenariat avec France Culture au 7bis, lieu de création de la Compagnie Deschamps et Makeieff, à Paris en octobre 2020. Remerciements chaleureux à Charles Mesnier.
Source : France Culture
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Présentation de sa nouvelle traduction du "Maître et Marguerite" aux éditions Inculte par André Markowicz (sortie le 16/09/2020)
Mikhaïl Boulgakov (1973 / France Culture). Par François Ruggieri. Réalisation : Alain Barroux. Avec Jorge Lavelli, Paul Kalinine, Georges Soria, Alexandre Petrovic, Jean Freustié et Matthieu Galey. Diffusion sur France Culture en deux épisodes, les 3 et 11 novembre 1973. Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov (en russe : Михаил Афанасьевич Булгаков), né le 3 mai 1891 (15 mai 1891 dans le calendrier grégorien) à Kiev et mort le 10 mars 1940 à Moscou, est un écrivain et médecin russe puis soviétique. Mikhaïl Boulgakov travaille d'abord comme médecin durant la Première Guerre mondiale, la Révolution russe et la guerre civile russe. À partir de 1920, il abandonne cette profession pour se consacrer au journalisme et à la littérature, où il est confronté, tout au long de sa carrière, aux difficultés de la censure soviétique.
Mort à seulement 48 ans, il a écrit pour le théâtre et l'opéra, mais il est surtout connu pour des œuvres de fiction comme les romans “La Garde blanche”, paru en 1925, et “Le Roman de monsieur de Molière”, achevé en 1933 (publié en URSS, de manière expurgée, en 1962 et de manière intégrale en 1989), ou la nouvelle “Cœur de chien” achevée en 1925, mais publié en URSS en 1987.
Son œuvre la plus connue est “Le Maître et Marguerite”, roman plusieurs fois réécrit et retravaillé entre 1928 et 1940, publié en URSS dans son intégralité pour la première fois en 1973, dans lequel il mêle habilement le fantastique et le réel, de telle sorte que le fantastique passe pour réel, et le réel pour fantastique, ainsi que les époques et les lieux, Jérusalem au Ier siècle, sous Ponce Pilate, et Moscou, dans les années 1930, sous la dictature stalinienne.
Présentation des Nuits de France Culture : « Mikhaïl Boulgakov. Qu'écrire durant les pires années de l'Union soviétique ? Écrire, évidemment, ce n'est pas le problème, c'est publier, c'est être joué sur scène qui semble impossible. Incompatibilité totale entre le pouvoir et le créateur. Et pourtant, l'auteur du “Maître et Marguerite” publiait : “La Garde blanche”, “Les Oeufs fatidiques”, Coeur de chien”, ou présentait au théâtre “Les Journées des Tourbine”. Quitter l'URSS, mais comment ? Staline ne voulait certes pas le laisser partir. Donc, écrire, continuer à écrire et accumuler les manuscrits ; lui dont les oeuvres naissaient achevées, selon l'un de ses admirateurs. Un chien qui devient un citoyen soviétique, une pièce (“Les Journées des Tourbine”) qui, selon Staline, servait la révolution à l'encontre de la volonté de son auteur. »
Textes lus par Jean Rochefort, Julien Guiomar et Maïa Simon.
0:00 : 1ère partie
54:46 : 2ème partie
Sources : France Culture et Wikipédia
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L'émission complète : https://www.web-tv-culture.com/emission/joseph-denize-
quand-on-parle-du-diable-51689.html
Voilà un auteur prometteur. Franco-italien de naissance, installé à Florence en Toscane, depuis plus de vingt ans,
Joseph Denize, après des études littéraires, s'est spécialisé dans l'écriture publicitaire et cinématographique. Mais l'envie du roman était là depuis longtemps. Et c'est dans le fantastique qu'il a choisi d'ancrer son premier livre, «
Quand on parle du diable ».
Nous voici donc à Paris, en 1917. Dans cette période charnière de la première guerre mondiale, nous allons suivre un jeune homme, Aimé Grandin, dont l'oncle, fantasque artiste peintre faussaire, est mort dans des conditions bien énigmatiques. Et notre jeune homme d'être embarqué dans un imbroglio où un tableau sème la mort, où les personnalités se dédoublent, où des sociétés secrètes cherchent à prendre le pouvoir quand les hommes meurent au front par milliers.
Allégorie de la guerre, ce roman à énigmes, foisonnant s'inscrit dans la tradition des grands feuilletonistes de la littérature tels
Edgar Alan Poe mais aussi
Oscar Wilde et son « Portrait de Dorian Gray »,
Balzac et sa « Peau de chagrin » ou
Boulgakov avec son oeuvre maitresse «
le maître et Marguerite » lu et relu par
Joseph Denize au fil des années.
Si je cite volontairement ces grands noms de la littérature, c'est, qu'au-delà de l'intrigue, des rebondissements, de la fantasmagorie imaginée par l'auteur, on est aussi enthousiasmé par sa plume. Une écriture soignée, riche, travaillée sans être ampoulée, ne s'interdisant pas quelques traits d'humour et ne cédant pas à la facilité des dialogues à outrance.
Dans ce Paris de 1917, parfaitement dépeint dans les moindres détails, les forces du mal mènent un combat à faire froid dans le dos. Sur les pas du jeune Aimé, du prestidigitateur Vikto Tombo et de la belle mais énigmatique Mérie, nous sommes embarqués avec délice dans une histoire cauchemardesque à souhait qui nous entrainera dans les entrailles de la Ville-lumière.
Amateurs de fantastique, voilà l'une des pépites de ce début d'année, «
Quand on parle du diable », le premier roman de
Joseph Denize, publié chez Julliard.
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"le Maître et Marguerite", de Mikhaïl Boulgakov (Alchimie d'un roman n°59)
librairie mollat
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Blanche Cerquiglini présente Le maître et Marguerite de Boulgakov
Le journaliste David Medioni recevait sur la scène des déblogueurs l'auteur
Thomas Guenole à l'occasion de la dixième édition du salon international du livre de poche Saint-Maur En Poche.
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La mondialisation malheureuse de
Thomas Guénolé aux éditions First
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Antisocial de
Thomas Guénolé aux éditions Plon
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Le Maître et Marguerite de
Mikhaïl Boulgakov aux éditions Robert Laffont
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