Dans cette vidéo, Mo Malø (alias Frédéric Mars pour l'état civil), nous présente son dernier thriller prenant pour cadre le Groenland : 'Summit' (Editions de la Martinière). Des terres encore largement méconnues dans nos contrées, qui pourraient bien peser lourd très prochainement dans l'équation écologique et géopolitique.
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Sur l'écran du salon, le journal continu de BFMTV creusait jusqu'à la nausée ce qui, en quelques heures seulement, était devenu le "scandale Bako Jackson".
A les entendre, il s'agissait presque d'une affaire d'Etat. Les habituels chroniqueurs politiques parlaient au mieux d'un mensonge par omission gravissime, au pire d'un motif pur et simple de démission. Etrangement aucun ne parut surpris de la coincidence malheureuse - opportune pour les adversaires de Jackson - entre l'annonce de sa candidature et la révélation de cette affaire. Sans doute avaient-ils été briefés avant leur entrée en plateau, afin que personne derrière son écran ne soupçonne Fabienne Muller et BFMTV de collusion avec les ennemis du président.
Je SUIS un consommateur, je ne peux y échapper, pas plus que vous.
Tout ce que je veux, c'est ne plus être un Playmobil aux prises avec le marketing, cet "instrument du contrôle social" comme disait Deleuze.
Je veux être capable de définir ce que sont mes désirs à MOI, en dehors de ceux que les objets de consommation cherchent à me mettre de force en tête, comme autant de dealers de bonheur artificiel et éphémère.
(extrait du prologue)
Là je suis à quatorze heures... À ton avis, à quelle heure il faut que j'arrive pour te les arracher ? Seize ? Dix-sept ? Un tour complet ?
Je peux le dire sans trop de forfanterie, lecteur, si un jour tu le tiens dans tes mains, ce roman tu vas le dévorer, te l'arracher à toi-même, t'en faire des insomnies et t'y brûler les yeux.
Mon livre, c'est le grand consensus, la grande réconciliation. Que tu lises d'ordinaire du Lévy naze ou du Levinas, ou les deux, tu en auras pour ton compte. Crois-moi. Mon livre réconciliait l'inconciliable, juifs et musulmans l'adoraient. De Gaza à Tel Aviv on n'avait jamais rien lu d'aussi juste sur la guerre, sur la paix, sur la vie, merde, quoi. Mon livre faisait rire en cœur le pédé et le curé, se gondoler la pute et vibrer les cardinaux dans un dernier spasme parkinsonien. On a vu des matons le refiler avec un sourire ému aux détenus enragés.
Pas un chef d'état du dernier G8 qui n'aura eu son exemplaire, offert par José Bové, avec ses compliments.
D'une manière générale, je déteste les surprises. C'est comme les cadeaux de Noël, ça fait beaucoup plus plaisir à celui qui les fait qu'à celui qui les reçoit.
L'effet dépend toujours de celui qui lit. Je crois que le lecteur apporte au moins 50 % de ce qu'il y a dans le texte. A moi, en tant qu'auteur, de savoir trouver des lecteurs talentueux.
Tuer est l'acte fondateur dans lequel chacun révèle à lui-même son propre pouvoir.
Ira-t-on bientôt jusqu'à demander des comptes aux romanciers pour les victimes qu'ils ont sacrifiées sur le papier ?
Quand tout vous échappe, se raccrocher à des dates apparaît comme un ancrage rassurant. Un port abrité, comme il en existe encore dans certaines îles de la baie de Boston, où vos pensées peuvent mouiller en toute quiétude. Rien ne peut venir contredire la vérité qu'énonce un calendrier. C'est un havre sûr.
" L'essentiel, c'est de se tenir à bonne distance."En toutes choses. Juste la bonne distance. C'est ce que se répète tous les matins John Atwood, en quittant son appartement de la 16e Rue Est