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Critiques de Miles Hyman (141)
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Le coup de Prague

Après la vie secrète des écrivains (adapté de Musso) et une romance anglaise (scénario de Fromental) je continue d'explorer les séries que Miles Hyman a illustrées et faut avouer qu'il excelle dans les histoires d'espionnage. Son dessin correspond bien à ce récit d'espionnage mêlant ambiance d'après seconde guerre mondiale et de début de la guerre froide. Les illustrations sont magnifiques. 



Le scénario de Fromental est quant à lui inspiré de personnages ayant réellement existé selon le dossier de fin d'album. Un récit qui s'étale sur une nonantaine de pages dans lesquelles l'intrigue est consistante et s'avère passionnante ! 



Bref j'ai adoré !

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Le coup de Prague

En tout écrivain, il y a un espion qui sommeille.

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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Sa parution initiale date de 2017. Il a été réalisé par Jean-Luc Fromental pour le scénario et par Miles Hyman pour les dessins et les couleurs. Il comprend quatre-vingt-douze pages de bande dessinée. Il se termine avec un dossier de onze pages intitulé Dossier Greene, écrit par le scénariste, structuré en plusieurs parties : Graham Green l’ennemi intérieur, Elizabeth Montagu l’honorable rebelle, Le troisième homme, Quatre dans une Jeep.



Au début de l’année 1948, Elizabeth Montagu arrive en voiture à l’aéroport de Vienne. Elle n’était plus une gamine quand tout ceci est arrivé, mais elle avait gardé le romantisme, l’esprit d’aventure de la débutante que la guerre avait détournée d’un avenir doré écrit d’avance. Un peu actrice, un peu espionne, elle avait mis, depuis le retour de la paix, ses talents au service de la London Films, la compagnie de Sir Alexander Korda. Hiver 1948. Le plus froid de l’après-guerre. Un front sibérien ensevelissait Vienne sous un tombeau de glace. Sir Alex l’avait chargée d’accueillir G. à son arrivée de Londres. Son rôle était de le guider dans la capitale sous occupation des Quatre Puissances et de l’assister dans ses recherches pour l’écriture du film que Korda, Carol Reed et lui projetaient d’y tourner. G. et elle s’étaient croisés aux studios de Shepperton. Grande admiratrice de son œuvre, elle se réjouissait de ma mission. Une chose l’avait troublée. Dans un câble expédié de Brighton le jeudi précédent, G. annonçait un contretemps et lui demandait de télégraphier à sa femme : Bien arrivé – baisers – Graham. Il n’en fallait pas plus pour enflammer l’imagination d’une jeune femme romanesque. En l’attendant, ce soir glacial de février, elle se demande ce qu’il avait pu faire de son week-end volé.



Dans l’aéroport, Elizabeth Montagu fait un grand geste de la main en direction de Graham Green pour attirer son attention. Il vient vers elle, lui serre la main, en s’excusant de l’avoir obligée à braver le blizzard. Un photographe aux lunettes de myope s’est approché, et prend rapidement un cliché de l’écrivain, puis il leur tourne brusquement le dos et s’en va sans mot dire. Au retour de Wien-Schwehat, le silence de Green emplit l’habitacle de la voiture et Montagu n’ose pas proférer un son. Le spectacle des ruines accapare l’écrivain. Elle sait qu’il avait vécu le Blitz, dont les hasards de la guerre l’avaient protégé. Peut-être compare-t-il les blessures de Londres à celles infligées par l’ennemi. Elle lui avait déniché une chambre à l’hôtel Sacher, un exploit dans cette ville pleine de snobs en uniforme. Ils pénètrent dans le hall de l’hôtel, et un groom prend le sac de voyage de Green pour le porter et l’amener jusqu’à sa chambre. Elle lui demande comment il trouve la chambre. Elle lui semble un peu fraîche, mais il sort une bouteille scotch de son sac : le réconfort du pèlerin. Ils trinquent, en oubliant les officiels qui attendaient Greene au Blaue Bar. Ceux-ci échangent entre eux, se demandant ce que Greene vient faire à Vienne.



En fonction de sa familiarité avec l’écrivain Graham Greene (1904-1991), son histoire personnelle, son œuvre, le lecteur peut aborder cette bande dessinée avec différents niveaux de lecture. Le premier niveau correspond à un roman d’espionnage au début de la guerre froide, une opposition entre les pays du bloc de l’Ouest et ceux de l’Est, incarnée par les États-Unis d’un côté et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) de l’autre côté. Un écrivain est en repérage à Vienne afin de trouver des idées réalistes pour son scénario, en particulier l’activité criminelle à laquelle doit se livrer un personnage, et des lieux remarquables pour l’action, comme une discussion à haut risque et une course-poursuite. Le lecteur n’a pas accès en direct aux pensées de l’écrivain ; il se retrouve à supputer à partir des observations que fait Elizabeth Montagu, et des suppositions qu’elle-même fait. Il se retrouve à participer à cette dimension ludique, échafaudant hypothèses. Le scénariste dose admirablement bien ses ingrédients : de temps à autre, le lecteur sent qu’il perd pied faute de l’apparition d’un nouvel intrigant dans l’histoire ; tout de suite après les commentaires de Montagu ou les remarques sporadiques de Greene ou d’un autre interlocuteur viennent lui apporter une information qui lui permet de reprendre le fil de l’intrigue.



La narration visuelle s’avère douce à l’œil : des contours discrètement arrondis, peu de traits secs, aucun cassant. Des couleurs elles aussi douces et souvent chaudes, un éclairage sans agressivité avec de temps à autre comme l’impression d’un projecteur bien orienté sur un visage par exemple, évoquant une mise en lumière telle qu’elle peut se pratiquer au cinéma. Pour un peu, un feuilletage rapide donne l’impression de dessins tout public, desquels toute agressivité a été gommée, jusqu’à aboutir à une apparence inoffensive. Pour autant, dès la première page, le lecteur ressent bien une représentation de la réalité très adulte. En l’occurrence, l’artiste fait œuvre d’une reconstitution historique très minutieuse, descriptive et dense. Sur ce premier dessine en pleine page, c’est le bon modèle d’avion, de voiture, de camion, d’uniforme militaire. La simplicité de la forme des deux bâtiments correspond pour autant à leur forme globale. Avec la troisième planche, le lecteur peut prendre la mesure de l’investissement de l’artiste dans la description des lieux : il ne manque par un montant, un chambranle, un luminaire aux pièces de l’aéroport. Il en va de même pour la chambre de Greene à Vienne, les mansardes sous les combles à Prague, les murs avec boiserie des cafés de Vienne, les tentures du club l’Oriental toujours à Vienne, les décorations sculptées des balcons de l’opéra Theater an des Wien, les cordages et décors dans les coulisses dudit opéra, les piliers et l’architecture intérieure de l’église Saint-Nicolas de Prague (Malá Strana), etc.



Le lecteur ouvre également grand les yeux lors des séquences en extérieur : les ruines de bâtiments bombardés à Vienne, une allée du cimetière Zentralfriedhof où reposent Beethoven et Salieri, une collision évitée de peu entre un tramway et une voiture, une course-poursuite à pied dans des ruelles pavées de nuit, une descente dans les larges égouts de la ville, un petit tour dans la grande roue du Prater, les rues de Prague envahies par la foule, la vue de la mer depuis Anacapri, le Capitol de Washington le temps d’une case… D’un côté, ces environnements correspondent aux repérages de localisations pour tournage ; de l’autre côté, Graham Green et Elizabeth Montagu (1909-2002) s’y déplacent ou les traversent pour se rendre à leurs rendez-vous, de manière tout à fait organique. Ils séjournent à Vienne, à cette époque, elle servant de guide en fonction des endroits qu’elle connaît, lui ajoutant quelques destinations en fonction de ses contacts. Ces déplacements et ces lieux engendrent une dynamique dans la narration. Il s’agit bien d’un récit d’espionnage, dont les deux principaux protagonistes ne sont pas armés, ne servent pas d’armes. Ils se retrouvent à deux reprises mêlés à une agression physique, dont un meurtre, pour autant ce n’est pas un récit d’action, plutôt une enquête dans laquelle le rôle et les motivations de l’écrivain sont à découvrir. D’ailleurs celui-ci fait observer à Montagu que : En tout écrivain, il y a un espion qui sommeille.



Le récit sera plus parlant pour un lecteur ayant une idée même vague de la carrière de Graham Greene, et ayant déjà entendu parler, ou vu, le film Le troisième homme réalisé par Carol Reed sur un scénario de Graham Greene, tourné en 1948 à Vienne, sorti en 1949. La bande dessinée se lit alors aussi bien comme un hommage à l’auteur, qu’au film. Le lecteur retrouve des éléments biographiques de sa vie, comme sa liaison avec Catherine Walston (1916–1978) ou son véritable passé d’espion au service du MI6 pendant la seconde guerre mondiale, et sa relation avec Kim Philby (1912-1988, Harold Adrian Russell Philby), officier du renseignement britannique. Il relève également les éléments du repérage de Greene à Vienne qui seront intégrés dans son scénario et figureront dans le film Le troisième homme, comme la grande roue ou les égouts de Vienne. Le scénariste se montre fin connaisseur de la vie et du film : dans le dossier en fin d’ouvrage, il fait référence à deux biographies de l’auteur, celle officielle établie par Norman Sherry avec l’aide de Greene, celle officieuse de Michael Shelden jetant un regard derrière la légende. En s’appuyant sur le premier niveau de lecture (une intrigue d’espionnage) et le second (la biographie et les repérages du film), les auteurs développent un troisième niveau de lecture : une analyse sur l’intention du scénario du film, s’avérant des plus convaincantes.



Une très belle couverture attire l’œil du lecteur, par son élégance, et sa composition en plusieurs plans appelant différentes interprétations. Les auteurs retracent un moment très précis dans la vie du romancier Graham Greene : son exploration de Vienne en 1948 pour nourrir le scénario du film Le troisième Homme (1949). La narration visuelle séduit le lecteur par son élégance sophistiquée et la rare consistance de sa reconstitution historique. L’intrigue s’avère tout aussi sophistiquée, mêlant espionnage, découverte de différentes facettes de Vienne, et intention plus ou moins consciente de l’auteur. Élégant.
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La nuit de la louve

Dans "La nuit de la louve", nous avons retrouvé Gleipnir, la louve solitaire de "L'appel de la louve". Mais s'il s'agit bien de la même louve, les deux livres peuvent totalement se lire indépendamment l'un de l'autre, puisqu'ils n'ont strictement aucun lien.



Ici, ce n'est pas avec un chien de berger que Gleipnir va se lier d'amitié, mais avec une humaine. Gleipnir a quitté l'Est et a longuement cheminé avant de se terrer près d'une ferme abandonnée dans l'Ardèche. Le gibier ne manque pas, le climat est agréable et surtout les hommes ne l'ont pas repérée. Pas encore tout du moins, car Magali occupe désormais la ferme. Journaliste de profession, elle s'est mis à dos un trafiquant de drogue qui a juré de se venger. Or, il vient de sortir de prison et c'est la raison pour laquelle elle se cache à la ferme.



D'un côté, nous suivrons l'évolution de la relation entre la louve et la femme. Et de l'autre, à la traque d'Angelo, déterminé à retrouver la journaliste responsable de son arrestation. Le roman étant très court, les deux intrigues ont tôt fait de se rejoindre et de se mélanger, tout comme on devine assez tôt comment le méchant de l'histoire se fera prendre.



Mais l'histoire n'en est pas moins entraînante. Il n'y a pas de temps mort. La relation qui s'installe entre Magali et Gleipnir est plutôt touchante. Les notions de liberté et de respect envers l'animal sauvage sont joliment abordées (malgré les battues de sangliers organisées). Si tout se déroule bien trop vite à mon goût, mon fiston, quant à lui, a vite été embarqué et ne s'est pas ennuyé. Il a préféré "L'appel de la louve" qui met davantage en exergue la vie sauvage et les animaux. Ici, il faut bien reconnaître que les humains prennent beaucoup de place dans l'intrigue, ce qui lui a quelque peu déplu.



Mais comme le roman est très court (moins de 80 pages), illustré de nombreux dessins (superbes par ailleurs), que tout est dans l'action et également très bien écrit, la lecture se veut facile, rapide et terminée en moins de deux.



Globalement, nous avons bien aimé, même si nous avons tous les deux préféré "L'appel de la louve".

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La Loterie

Récit glaçant !



On ouvre les premières pages et on découvre de grandes illustrations travaillées délicatement comme des peintures d’Edward Hopper, dans un ton plus rural, ou plutôt dans le style de Grant Wood dont tout le monde connait ce portrait de paysans américains, l’homme avec sa fourche et sa grande fille célibataire, raides, posant devant leur maison avec cette étrange fenêtre en ogive, ce fameux tableau intitulé American Gothic, symbole de cette Amérique rurale.



Ça ressemble à l’Amérique profonde, puritaine, qui ne fait pas de vagues, ce village est plutôt silencieux, les couleurs des illustrations sont feutrées, avec des tons naturels, un grain qui leur donne un aspect passé, usé. Les cadrages sont souvent au départ décalés, pas vraiment centrés comme dans les tableau d’Edward Hopper, une façon d’insister sur les matières, le bois, la lumière, l’impact du soleil sur les formes, puis quand le récit devient plus intense, au contraire, les portraits sont cadrés, posés avec rigueur et autorité, comme dans les tableaux de Grant Wood, se sont des gens, des familles.



La Loterie semble un rituel bien étrange, une tradition avec tout ce que ce mot comprend. Evidemment, la référence à Grant Wood, les décors avec ces maisons de bois, les noms des personnages, tout cela nous immerge dans l’Amérique profonde, et la suite du récit met mal à l’aise, quand on comprend de quoi il s’agit, la beauté et la douceur des illustrations nous propose un trompe l’oeil, mais il n’y a pas d’explication sur ce rituel. Nous avons le choix de l’interprétation, mais les choix graphiques de Miles Hyman nous aiguillonnent vers différentes options, une critique du puritanisme, des traditions, et des hypocrisies qu’elles sous-entendent, ou plus globalement sur la violence contenue d’une société, il y a une multitude d’interprétations possibles, mais toutes sont terribles. C’est une critique de la société, de la nature humaine, qui nous est jetée à la face de façon brutale et pourtant dans un silence pesant, un engourdissement lourd et oppressant.



Une lecture choc.
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La Loterie

Des dessins aux traits nets, travaillés, plus en angles qu’en courbes. Des couleurs chaudes et des planches qui s’enchaînent silencieuses, énigmatiques. Des images d’une Amérique rurale d’un autre temps. Une urne, des petits papiers dont un seul est marqué : une loterie.



Une ambiance lourde plane sur ces pages, les visages sont fermés, l’instant semble grave. La tension est palpable. Les premières paroles apparaissent mais l’atmosphère reste pesante, lourde d’un sens qui m’échappe. Tout le monde semble savoir. Le village sait mais moi je suis l’étrangère et le village n’a pas envie de parler aux étrangers de la loterie.



J’attends. Spectatrice impuissante et intriguée je cherche à comprendre mais le sens se dérobe tandis que le malaise s’intensifie. Chaque famille pioche son papier mais un seul est marqué. Le temps s’étire les discussions tournent autour de ces villages qui ont abandonné la loterie, ce qui semble être une folie. Pourquoi ? Quel est le but de cette loterie ? D’importantes choses semblent en dépendre.



Puis vient l’instant de vérité et apparaît le papier marqué. Et m…. ! je ne l’avais pas vu venir celle là !





Stephen KING dit de Shirley JACKSON qu’elle n’a jamais eu à hausser la voix. Effectivement elle exploite avec brio la vie quotidienne et le banal et elle nous laisse KO par forfait. Pas besoin d’invoquer les monstres du placard quand on a la nature humaine pour inspiration.



Cette nouvelle c’est du grand art. Le problème c’est que personne n’en a jamais su le sens « officiel » alors débrouillez vous avec ça et faites vous votre propre idée. Évidemment j’ai la mienne., évidemment je ne vous dirai rien.



Cette nouvelle a été censurée en Afrique du Sud, ce qui a rendu très fière Shirley, qui fut ravie de constater qu’il y avait enfin des gens qui avaient compris le sens de la nouvelle. Sacrée Shirley !
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La Loterie

Quelle nouvelle écrite d’une traite un beau

matin de juin 1948 fut l’objet de nombreuses controverses et de critiques au point d’être interdite en Afrique du Sud ? La Loterie, bien sûr !



La Loterie est une nouvelle de Shirley Jackson que je découvre à travers l’adaptation en bande dessinée éponyme de son petit-fils, Miles Hyman.



« Dans un village de la Nouvelle-Angleterre, chaque année, au mois de Juin, on organise la Loterie, un rituel immuable, où il est moins question de ce que l’on gagne… que de ce l’on risque de perdre à jamais. »



En ce qui concerne la BD, mon avis est partagé. En effet, si Miles Hyman nous offre de très belles planches restituant l’Amérique rurale et l’atmosphère qui s’y dégage avec des couleurs chaudes, des visages fermés, le silence saisissant dès les premières pages, on se rend vite compte que ce dernier laisse beaucoup de place aux illustrations. J’ai donc pris le temps de m’imprégner de chaque détail. Même si j’ai apprécié cette lecture visuelle, en parallèle j’ai trouvé que le scénario est malheureusement beaucoup trop minimaliste.



Il faut savoir que si la Loterie a reçu un tel succès aux Etats-Unis, c’est en raison de sa chute. En 1948, la publication de la nouvelle a suscité les passions car on y retrouve la banalité du quotidien et à la fois une illustration du Mal qui sommeille sous la surface de ce quotidien. Aujourd’hui, nous ne serions pas choqué d’un tel dénouement mais à l’époque nombreux de ces lecteurs pensaient que la nouvelle était inspirée de faits réels….à tel point que La Loterie fut interdite en Afrique du Sud.
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La Loterie

Glaçant

On ne sort pas indemne après cette BD. C’est pourquoi j’ai tout de suite eu besoin de lire la nouvelle et des articles écrits suite à sa publication. À sa publication en 1948, l’auteure a reçu une multitude de lettres d’indignation, d’insultes voire de menaces. Dix ans plus tôt l’histoire lui donnait pourtant raison sur « jusqu’où l’homme peut aller ». Pour ma part, je trouve que sa nouvelle vient juste nous rappeler que la nature humaine peut agir l’impensable… l’abominable …
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Le dahlia noir (BD)

Il n’est pas facile d’adapter en bande dessinée, un roman qui fait plus de 500 pages. N’ayant pas lu le roman d’Ellroy, je ne peux pas juger du résultat.



Hélas, si le scénario est excellent, si la plongée dans le Hollywood des années 40 est vertigineuse et loin des strass paillettes.



Normal, avec James Ellroy, c’est poisseux, c’est noir, sombre, écrit avec des gants de boxe que l’auteur t’envoie dans la tronche. Les romans noirs sont meilleurs lorsqu’ils sont servis frappés.



Hélas, les dessins, c’étaient une horreur. Oui, je ne sais pas dessiner et je suis incapable de faire un truc basique, mais dans cette bédé, les visages sont carrés et les têtes se ressemblent un peu trop, à tel point que je me suis souvent emmêlée les pinceaux entre différents personnages.



Si le récit met du temps avant d’arriver au cadavre découpé, c’est pour mieux nous permettre de faire connaissance avec les deux policiers qui vont, entre autre, enquêter sur ce crime crapuleux.



Dwight Bleichert et Leland Blanchard sont deux anciens boxeurs, devenu policiers. Nous en apprendrons plus sur eux, mais ils nous surprendront au fil des pages, qui sont très sombres, malgré les tons assez chaleureux.



Un roman graphique très sombre, violent, aux relents de putréfaction, de corruption, de magouilles, de sexe… Bref, tout ce qui fait Hollywood et la ville de Los Angeles. Pas de licornes, dans cette adaptation du roman noir d’Ellroy. D’ailleurs, il n’y en a jamais, dans ses romans.



Si j’ai détesté les dessins et que j’ai réussi à mélanger certains personnages à cause de leurs tronches semblables, de leurs visages carrés ou des mauvais plans qui ne laissaient pas voir les détails, j’ai apprécié le scénario, complexe, qui ne se livrera pas tout de suite, mais se déroulera et vous surprendra jusqu’au bout.



Cette bédé me donne juste envie de lire le roman original…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le dahlia noir (BD)

Le dahlia noir, de James Ellroy, fut aussi un vrai coup de poing dans l'estomac. L'histoire en elle-même, qui a quelque résonance avec l'histoire de l'auteur lui-même, le style, dans lequel on entre définitivement ou jamais, la violence des événements, des personnages, l'auteur aussi, avec ses excès, ses propos parfois polémiques, bref, je suis fan !

Et cette transcription du magnifique roman du maître en Bande dessiné est totalement incroyable. Elle reflète à la fois le texte et l'ambiance du polar et mieux elle les sublime.

Moi qui ne suis pas une spécialiste de la BD, j'avoue j'ai succombé à celle-ci


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le coup de Prague

Ressorti de ma bédéthèque après Une romance anglaise. Lu juste après mon adhésion à Babelio, il y a cinq ans. Je n'avais pas encore le réflexe automatique de parler de mes lectures.

Je répare cet impair en rendant justice à la première incursion du duo Hyman/Fromental dans l'histoire de l'espionnage anglo-saxon. Je vous renvoie à ma notice sur Une romance anglaise, valable ici également. La différence entre les deux albums : mon intérêt plus marqué pour l'écrivain espion que pour l'entremetteur énigmatique de l'affaire Profumo.

Et puis, il y a le troisième Homme en filigrane et la personnalité féconde de Graham Greene. Un dossier consistant en fin de volume, signé du scénariste, éclaire un pan d'histoire méconnu. Pareil addendum aurait été bienvenu dans Une romance anglaise. Rendez-vous dans un lustre, rythme de parution adopté par un tandem qui a capté mon regard deux fois sans que je fasse un lien immédiat entre Prague et Londres, à cinq ans d'intervalle.

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La Loterie

♫Dans une région de merde

Dans un pays de merde

Dans un groupe de merde

Avec une ambiance de merde

Bourre l'anus

Bourre l'anus

Bourre l'anus

Ouvre l'anus

Un point noir sur une feuille blanche

Tu regardes le point noir

Ou tout le blanc qu'il y a autour !? ♫

Philippe Katerine- 2019 -

----♪---♫---😟---🎰---😟---♫---♪----

Une Incantation méca-nique

Automnale voire à l'air-gicle

Une référence à les ghoriques

Ya vho l'O-caustique...

Mauvaise Nouvelle

Face à lire rationnel

l'Adaptation graphique

meilleure note critique

Que le Roman Originel...!!?







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La Loterie

Cet album est l'adaptation de la nouvelle éponyme écrite par la grand-mère de l'auteur, Shirley Jackson, publiée en 1948 et qui fit scandale. ● Au fin fond de des Etats-Unis ruraux, dans une petite ville de trois cents habitants, on assiste aux préparatifs minutieux pour la tenue d'une loterie dont on ignore l'enjeu. Cette loterie a lieu tous les ans le 27 juin, c'est un rituel pour tous les habitants. On sort l'urne, on prépare les petits papiers qu'il va falloir tirer, tous blancs sauf un sur lequel est dessiné un rond noir. ● Les dessins à la Norman Rockwell (en moins bien quand même, il faut le dire), saisissants de réalisme, sont très réussis. On est vraiment plongé dans cette petite communauté rurale. Les habitants vivent de l'agriculture ou du petit commerce. Les visages ne sont pas souriants. Les personnages sont plutôt statiques comme sur ces clichés datés où il fallait « faire sérieux », on a des cases où la famille entière semble poser devant l'objectif. le dessin de la charrue m'a émerveillé. Il y a peu de dialogues. ● L'histoire est lente, le scénario est très mince et ne vaut que par sa chute. ● Alors imaginez ma déception lorsque je me suis rendu compte que la version Kindle lue sur tablette ne comportait pas la fin ! Il manque sans doute une dizaine de pages. La dernière case que j'ai est celle où les bras se lèvent avec les papiers tenus en main. J'ai dû lire la nouvelle de Shirley Jackson pour la connaître ! ● Ce problème technique mis à part, je recommande cette bande dessinée – mais ne la prenez pas en version Kindle !

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La Loterie

Loterie en juin, abondance de grains

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Ce tome contient une histoire compète indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2016. Il s’agit de l’adaptation d’une nouvelle du même nom La loterie (1948) écrite par Shirley Jackson (1916-1965), et adaptée par son petit-fils Miles Hyman, pour le scénario, les dessins, les couleurs. La traduction a été réalisée par Juliette Hyman. Il commence avec une courte introduction de l’auteur remerciant les personnes grâce à qui ce projet a pu être mené à bien. Il se termine avec un trombinoscope des douze principaux personnages, un article comprenant sept illustrations pleine page, et un texte de huit pages, rédigé par Hyman, évoquant le seul souvenir qu’il reste à l’auteur de sa grand-mère, quelques éléments biographiques sur l’écrivaine et la description de la réception de sa nouvelle par le public, ainsi que sa postérité dans la culture américaine. Sans oublier la dédicace de Stephen King pour son roman Charlie (1980) : À la mémoire de Shirley Jackson qui n’a jamais eu à hausser la voix.



Dans un petit village du cœur des États-Unis, alors que la nuit tombe, une voiture aux phares allumés avance tranquillement dans la rue principale. Elle roule à vitesse réduite, passant devant les maisons aux fenêtres éteintes, et arrive devant le magasin vendant du charbon, dont les lumières sont encore allumées. Harry Graves coupe le moteur et éteint les phares. Il sort de son véhicule et reboutonne sa veste. Il va taper au carreau du magasin. Joe Summers lève la tête, va prendre les clés à côté de la photographie de son épouse, au pied du calendrier qui indique la date du 26 juin. Il ouvre la porte. Les deux hommes se saluent en se serrant la main, Harry ayant retiré son chapeau. Il le pose sur une table et il retire sa veste, puis il emboîte le pas à Joe qui entre dans la réserve et allume la lumière. Ils regardent tous les deux une boîte un peu usagée posée sur l’étagère la plus haute. Joe monte sur une chaise pour l’attraper, et Harry aide à la porter pour déposer cette urne sur la table, avec une ouverture ronde sur le dessus.



Joe et Harry vident un sac en papier sur la table : il contient des petits morceaux de papier blanc, tous de la même taille. Avec un air grave, ils les plient soigneusement en deux, avec application pour que chacun présente la même forme. Une fois cette tâche terminée, Joe en prend un qu’il place entre eux. Harry s’en saisit et noircit un cercle au milieu d’une des deux parties, avec un crayon noir. Il montre le résultat à Joe, et replie le papier de sorte que le cercle soit à l’intérieur. Tous les papiers sont remis dans l’urne. Joe met l’urne dans le coffre-fort, sous le regard d’Harry, et il verrouille le coffre-fort. Les deux hommes remettent leur veste et s’apprêtent à partir. Joe jette un coup d’œil à l’horloge : minuit dix. Il se tourne vers l’éphéméride et enlève la page du vingt-six pour faire apparaître celle du vingt-sept juin. Le lendemain matin, Tessie Hutchinson passe le balai et jette un coup d’œil par la fenêtre : son époux Bill est en train de couper du bois dehors. Ce matin est clair et ensoleillé.



Soit le lecteur connaît déjà la nouvelle et il s’attache à découvrir comment le petit-fils l’a adaptée, soit il découvre l’intrigue. Il commence par observer la très belle couverture avec cette urne qui va être déposée sur la table. Puis il découvre l’entrée du village à la nuit tombante, avec les maisons et la route qui semble encore en terre. Les couleurs sont foncées pour l’ambiance nocturne, de type pastel ou crayons de couleur, apportant une texture soutenue à chaque surface, ainsi que nuances qui transcrivent des surfaces présentant des irrégularités comme dans la réalité. Il prend le temps d’apprécier le paysage. L’artiste donne beaucoup de place aux illustrations : sur 136 pages de bande dessinée, il y a sept dessins en pleine page, huit dessins en double page. Le lecteur observe quarante-et-une pages muettes, sans aucun mot, et une dizaine de plus avec seulement un mot ou deux. Le lecteur constate que les pages se tournent rapidement : une narration à la fois dense, à la fois aérée, presque décompressée. De grandes cases, souvent de la largeur de la page, un maximum de quatre par page, plus souvent deux ou trois.



Le lecteur peut donc jeter un coup d’œil rapide à chaque case et tourner aussitôt la page pour lire à une vitesse soutenue afin de découvrir le fin mot de l’histoire. Il se rend vite compte que paradoxalement les grandes cases et la faible densité en mots l’incitent à prendre son temps, à profiter du paysage, à regarder les personnages. De fait, les couleurs viennent compléter les dessins, évitant que dans certaines cases, un élément ou deux paraissent un peu naïfs ou pas tout à fait assez consistant. Au contraire son regard est attiré par des éléments visuels : la façade d’une maison en planches de bois peintes en blanc, le commodo de la voiture avec le levier de changement de vitesse au volant, le modèle de pompe à essence attestant de l’époque à laquelle se déroule récit (dans les années 1930 ou 1940), les bretelles de Harry et leurs attaches caractéristiques, le bois de l’urne, le modèle de coffre-fort, une batte et un gant de baseball, les plants de maïs, un silo, une montre à gousset, une cafetière, les modèles de pantalon, de robe, etc. Il s’attarde sur le visage des personnages, souvent fermés ou peu expressifs. Il prend le temps de comparer la famille Overdyke et la famille Percy, représentées en vis-à-vis comme dans un portrait de face l’un en page 88 et l’autre en page 89. Il pense à la fois au tableau American Gothic (1930) de Grant Wood (1891-1942), à la fois à la représentation iconique de l’Amérique dans les tableaux de Norman Rockwell (1894-1978) mais sans la joie de vivre associée. L’artiste montre des individus sérieux, impliqués dans ce qu’ils font. Il éprouve à la fois la sensation d’une lecture facile et rapide, à la fois une satiété visuelle peu commune, le sérieux des personnages colorant l’histoire qui en devient elle aussi sérieuse.



S’il ne connaît pas le fin mot de l’intrigue, le lecteur se rend compte que cette narration essentiellement picturale a également pour conséquence de l’inciter à prêter attention à tous les détails, car il ne peut pas savoir lesquels seront signifiants pour le récit. L’urne ? Oui bien sûr. Les bretelles ? Peu probable. Tessie Hutchinson entrant dans la salle de bain et prenant un bain pour une séquence de quatre pages ? Sûrement, mais pour dire quoi… Il se produit alors un effet tout aussi étrange que pour la facilité de lecture de dessins : chaque événement, chaque accessoire relève de la banalité de la vie quotidienne, pourtant il est certain qu’ils apportent leur pierre à l’édifice, qu’ils ont un sens au regard de l’histoire. Le lecteur sent bien que sa lecture devient plus participative, qu’il s’interroge sur ce à quoi il doit accorder de l’importance, sur ce qui est signifiant, ce qui confère à cet album une dimension ludique pour assembler les pièces du puzzle, car un drame va survenir, c’est sûr. En fait, il assiste à un quasi-reportage en temps réel, sur une tradition collective, appelée la Loterie, à laquelle tous les habitants du village participent. En passant, il est question de villages qui auraient abandonné cette tradition, et de la bêtise que c’est.



Le dossier en fin d’ouvrage expose l’impact qu’eut cette nouvelle, l’avalanche de courriers reçus par l’autrice et son éditeur, soit de colère, soit d’incompréhension, soit de lecteurs ayant la conviction que l’histoire était basée sur des faits réels. En découvrant la scène finale, le lecteur prend conscience que Miles Hyman a joué franc jeu avec lui et qu’il a tout montré depuis le début, laissant présager la nature du dénouement. En fonction de son degré d’implication dans sa lecture, le lecteur dispose d’une vue globale sur ce qu’il vient de se dérouler, ou il peut revenir en début, feuilleter rapidement les pages et relever quelques phrases qui rétrospectivement en disent long. Il relève : À quoi bon changer les choses maintenant ? Ça n’aurait aucun sens. C’est le thème de la tradition séculaire, mais en même temps les pages 54 à 62 évoquent quelques évolutions dans cette pratique et se terminent sur la phrase : Mais avec le temps, cela avait aussi changé. L’autrice s’amuse à pointer du doigt que ce respect des traditions perpétue un rituel qui n’est en fait pas immuable. Plus loin, le vieux Warner évoque le fait que c’est sa soixante-dix-septième loterie et que : À écouter les jeunes, rien n’est assez bien pour eux. Bientôt ils voudront vivre dans des grottes, plus personne ne travaillera. Mais ils ne tiendront pas longtemps comme ça. Ou encore : Les gens ne sont plus ce qu’ils étaient. La tradition séculaire semble s’opposer au désir de changement de la jeunesse, mais en fait celle-ci participe de son plein gré à la loterie, sans velléité de la remettre en cause.



L’horreur du dénouement, de la raison d’être de la loterie atteint le lecteur de plein fouet, en particulier le comportement de la foule où tout le monde participe, sans état d’âme. Mais en y repensant, il se demande si la préparation par Joe & Harry, en toute connaissance de cause, n’est pas encore plus monstrueuse. Ou le fait qu’il existe des règles très précises pour le tirage au sort : que faire en cas de plusieurs familles habitant sous le même toit ? La loterie est institutionnalisée, codifiée par des règles connues et acceptées par l’ensemble de la communauté. Le conformisme des individus composant cette communauté est d’une uniformité terrifiante et sidérante : aussi bien de se soumettre de son plein gré à cette cérémonie, aussi bien d’en accepter l’issue quel que soit l’âge de l’individu tirant le papier avec le point, ou encore son acceptation par les jeunes générations dont l’élan naturel de changement ne va pas jusqu’à la remise en cause de cette pratique qui lie la communauté. Le récit se termine sur un dessin en double page : l’entrée de la ville depuis la route en terre, avec le même cadrage que le dessin en double page d’ouverture du récit, mais à midi au lieu d’être en fin de soirée. Le cycle est arrivé à son terme, et un autre cycle peut commencer à l’identique, la loterie se perpétuant d’une génération à l’autre, semblant immortelle pendant que les êtres humains vivent et meurent.



Cette adaptation d’une nouvelle est remarquable en tout point. La narration visuelle est incroyable, riche et dense, les cases étant rapidement assimilées par le lecteur ce qui l’amène paradoxalement à lire moins vite. L’intrigue est respectée à la lettre, tout en aboutissant à une véritable bande dessinée, et pas à un texte illustré tant bien que mal. La force du récit est intacte, et il reste tout autant dérangeant.
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La Loterie

Je n'ai pas (encore) lu le roman de Shirley Jackson, mais j'ai bien aimé cette BD, les dessins sont captivants, l'histoire intéressante. J'ai aimé aussi en savoir plus sur Shirley Jackson grâce à l'interview donnée par son petit fils, auteur de cette adaptation. Une jolie découverte.
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La Loterie

Nouvelle Angleterre. Un village rural. L’événement de l’année… La loterie. Une urne noire avec des petits papiers dedans tirés au sort par les chefs de famille. Un seul papier a un gros point noir dessus. Chaque membre de la famille dont le mâle a tiré ce papier-là a le droit de refaire un tirage, toujours un seul papier avec le point noir… pour arriver à élu de l’année… Un dessin très Hopper, une nouvelle de Shirley Jackson, une histoire sordide.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Le dahlia noir (BD)

D'un faits divers mystérieux, cette bédé propose sa version romancée, sous la forme de portraits multiples et en creux une introspection de Los Angeles des années 50. Un crime qui a fasciné la population et qui est longtemps demeuré un suspense entretenu par la presse.
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Le dahlia noir (BD)

On plonge dans cette intrigue avec deux enquêteurs auxquels on s'attache très vite, une époque et un milieu captivants avec diverses petites histoires parallèles qui ont une influence sur l'enquête et amènent des doutes, de l'inquiétude, des frayeurs, des tourments. ce roman se base sur une affaire réelle. Une affaire qui marqué les esprits aux Etats-Unis et a défrayé la presse. Bien sûr , James Ellroy s'en empare avec son style et son talent. Comme narrateur, il est l'un des meilleurs, malgré tout ce que j'ai lu sur babelio le concernant. Pour moi, "Le dahlia noir' est un de ses bons livres.
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Le dahlia noir (BD)

On poursuit le meurtrier d'une prostituée pendant tout le livre avec des pauses par ci par là, on fait venir des personnages de nul part . La cacophonie. J'ai eu énormément de mal a le finir et la fin n'est pas du tout satisfaisante. Heureusement que certains passages sont forts bien écrits car sinon je n'aurai pu terminer ce livre. Un livre écrit d'après une affaire réelle. Je n'ai pas vraiment accrochée.
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Le dahlia noir (BD)

On plonge dans cette intrigue avec deux enquêteurs auxquels on s'attache très vite, une époque et un milieu captivants avec diverses petites histoires parallèles qui ont une influence sur l'enquête et amènent des doutes, de l'inquiétude, des frayeurs, des tourments. Un bon roman noir auréolé de mystère avec une icône : le Dahlia Noir. James Ellroy a su créer toute une histoire captivante autour de ce fait divers qui a secoué les States et qui longtemps est demeuré un mystère.
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Le dahlia noir (BD)

Histoire tordue, beaucoup de personnages, ambiance glauque ... vengeance, rancune, l’amour qui souvent fait tourner la tête, le cœur, la déraison allant jusqu’à plusieurs meurtres.

Mais grâce au dessin, colorisation de Miles Hyman, ce roman graphique est magnifique, plein d’authenticité et met en valeur par ses traits le rythme effréné de cette enquête qui peine à être résolu !
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