Minh Tran Huy

Entre Lise et Louis, c'est une évidence, un coup de foudre, une passion inexplicable tant ils sont différents. Mais comme souvent, la passion brûle les ailes de ceux qui s'y soumettent.

Mais attention : ce livre n'est pas qu'une histoire d'amour, ce serait trop simple !

Qui sont donc ces Inconsolés..?

Une petite fille, orpheline, élevée dans l'aigreur et la pauvreté ? Un homme qui pleurera toute sa vie un amour perdu ? Une grand-mère coupée de ses racines ? Une sœur qui se croira toujours insignifiante par rapport à sa cadette...ou bien l'inverse ? Une jeune fille qui devra toute sa vie lutter pour se faire accepter ? Se faire aimer de sa mère, se faire accepter par un milieu qui n'est pas le sien ?

Rien n'est simple dans ce roman et les apparences peuvent être trompeuses...

Porté par une belle écriture et une construction semant volontairement le doute et le mystère, le roman prend une tournure de plus en plus dense et intrigante dans une seconde partie machiavélique.

A découvrir !

Agréable à lire. Histoire à rebondissements. Il faut quand même rentrer dans l'écriture qui est "riche". La première époque est un peu longue mais quand l'histoire s'accélère on l'apprécie.

Et si la vie et l'amour n'étaient que légendes et contes faisant resurgir dans le monde des vivants les fantômes jamais disparus, dans ce roman entre thriller, conte et roman d'apprentissage.



Les Inconsolés est le roman à deux voix d'une passion amoureuse dévorante entre Lise, une des deux narratrices, et Louis. Nous ne connaîtrons la seconde voix, celle qui détient tous les secrets de cette histoire qu'à la fin. Lise et Louis ont 20 ans quand ils se rencontrent alors qu'ils sont deux brillants étudiants d'une grande école parisienne, Lise, suivant des études de lettres après un parcours d'excellence et Louis de gestion. A priori, ils n'ont rien en commun, comme Lise en a bien conscience. Lise se passionne pour l'art, la littérature, l'écriture, elle est discrète et croit en l'imaginaire. Louis au contraire se destine à une brillante carrière dans la finance, il est ambitieux, orgueilleux, aimant l'argent, le pouvoir et la réussite.

Même leur famille n'ont rien en commun. En effet, Lise appartient à une famille qui a réussi grâce aux études et au travail, incarnation de la méritocratie républicaine. Au contraire, Louis appartient à la haute bourgeoisie, son père étant propriétaire d'une société d'investissement. Par la voix de Lise, nous pénétrons dans les arcanes de ces familles aux caractéristiques sociales et culturelles antagonistes. le père de Lise, vietnamien, a fui son pays avec sa mère pour échapper à la répression du régime Khmer. Après de brillantes études scientifiques, il est devenu chercheur et voue sa vie à ses recherches. La mère de Lise, orpheline, a vécu une enfance difficile dans sa famille d'accueil. Grâce à son obstination et à son courage, elle a pu mener de brillantes études et devenue comme son époux chercheuse. le mérite mais aussi le sentiment d'être étranger, de ne pas être à sa place, de ne pas appartenir au monde des gens aisés, et aussi la crainte de tout perdre les réunissent. Ils ont transmis à Lise ce doute, cette incertitude de ne pas être à la hauteur et d'être différente des autres. Au contraire, Louis est confiant, fier et profite des avantages dus à sa classe.



La relation amoureuse, par la voix de l'Autre, la seconde narratrice, est auscultée de façon sociologique. L'Autre nous plonge dans cette histoire d'amour passionnée et compliquée. Elle décrit le fossé entre d'un côté la fierté de Lise de ses études, de ses connaissances artistiques, de son capital culturel et de ses valeurs humanistes et d'un autre côté les biens matériels de Louis qui se soucis plus de posséder que de connaître, suscitant le mépris de sa bien-aimée. La dimension sociologique de cette relation amoureuse est annoncée dès le début avec la référence à Edith Wharton qui annonce l'importance des conventions sociales dans toute relation.



Le roman est extrêmement riche et entremêle à la relation amoureuse la quête d'identité de Lise : la recherche des racines vietnamiennes de son père, l'interrogation sur l'enfance malheureuse de sa mère, la prégnance de contes cruels racontés par sa grand-mère, l'importance de cette langue venue d'ailleurs et dont la narratrice s'écarte pour devenir française.





De plus, le roman est nourri de références intertextuelles : Ann Radcliffe,Tristan et Yseult, la légende moyenâgeuse d'Etambel mais aussi le récit de contes classiques et asiatiques. Toutes ces références entourent le roman d'une atmosphère gothique et sombre. Les légendes racontées par la grand-mère de Lise, Bà, ainsi que la survivance des morts venus hantés les vivants teintent la réalité de fantastique et d'imaginaire. Ce roman aux multiples couches contient en son coeur un secret dont la révélation à la fin entraîne une relecture du premier chapitre qui est la véritable fin du texte.



C'est un roman envoûtant, à l'écriture travaillée tel un orfèvre, qui entremêle les époques, les lieux et où la littérature semblent gouverner la réalité.
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Roman magnifique et surprenant qui touche au plus profond.

Lise, brillante étudiante très cultivée, d'origine sociale modeste, métisse et Louis, fils d'une famille de la haute bourgeoisie, promis à un bel avenir tout tracé et sûr de lui, s'éprennent d'un amour fou. Mais petit à petit les différences sociales, culturelles, des projets de vie incompatibles créent des failles dans leur amour qui devient dès lors invivable parce que teinté de violence, de haine, de mépris. Ils se séparent dans la douleur mais cet amour est toujours là, aveugle au mal qu'il fait autour de lui, ce qui va conduire au drame.

Ce roman s'appuie sur les contes, détournés de leur fin fleur bleue, qui sont un vecteur narratif omniprésent ainsi que sur le fantastique tout en ancrant solidement l'histoire dans la vie réelle et le présent; c'est cette dichotomie réussie qui le rend si passionnant.

Peut-on se jouer des différences sociales et d'éducation, l'amour peut-il les vaincre, jusqu'où peut-on se renier par amour et pour combien de temps sont des questions très présentes sous la fiction. Le manque d'amour maternel, autre thème actuel, crée un besoin d'amour de remplacement viscéral, un manque de confiance en soi que rien ne comblera jamais vraiment et qui pourra même pervertir, de par les attentes impossibles à satisfaire, l'amour adulte. La transmission tacite des blessures familiales (ici l'exil ou la mort des parents) influe négativement sur les enfants en devenir.

Le thème central reste bien sûr l'amour, dont le besoin vital guide les actions de chaque personnage du roman, que ce soit vers le bien ou le mal selon que l'amour vienne naturellement à soi ou qu'il faille se battre pour l'obtenir par le mensonge, la cruauté mentale, l'hypocrisie.

Mêlée à cette réalité, les contes et le fantastique baignent le roman d'une atmosphère étrange mais très attirante. Les références sont nombreuses au Prince Charmant (Louis), à Cendrillon (mère de Lise qui préfère sa sœur et sœur jalouse), le vilain petit canard qui se transforme en cygne (Lise). A cela viennent s'ajouter les légendes vietnamiennes et celle du château d'Etambel où tout va se dénouer. Le monde des morts et celui des vivants sont étroitement liés avec les traditions vietnamiennes d'honorer les morts, le souvenir indélébile d'une femme aimée qui a péri dans un incendie qu'on continue à vénérer, la culpabilité qui rend la mort omniprésente et l'effacement volontaire du monde de Louis qui ne vit plus que dans le souvenir de son amour.

J'ai été totalement happée par ce roman dont le début ne peut qu’exciter notre curiosité avec un corps, apparemment de femme, déposé, "comme une offrande" dans l'eau d'un lac par un homme qui disparaît dans la brume. L'écriture est ciselée et poétique en particulier lorsque l'auteur décrit son retour au Vietnam, jamais nommé, et dans les très belles pages sur ce qu'apporte la lecture : ouverture sur le monde, connaissance de soi, échappatoire.

Même s'il est parfois difficile de suivre le fil narratif car l'auteur change brutalement d'espace temps et de narrateur et qu'il faut quelques lignes pour reprendre le cours du récit, ce roman est une vraie réussite et un vrai coup de cœur. Il me donne envie de découvrir les romans précédents de l'auteur qui vont venir s'ajouter à ma PAL.

Un petit livre qui permet de découvrir la naissance et la mentalité du Vietnam à travers des légendes toutes plus mystérieuses et enchanteresses les unes que les autres. C'est dépaysant, c'est agréable, c'est instructif, c'est plein de sagesse, et ne manque pas de poésie.

A lire.

Quelle merveilleuse histoire que tout amoureux du Vietnam ou amoureux de musique classique ou rêvant de l'amour pourra soiree

Si le parti pris de l'auteur de mettre en récit le processus de sa propre réflexion n'est pas toujours très convaincant, la somme de ses relectures suscite maintes pistes de réflexion pertinentes.
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Un très beau roman décrivant merveilleusement bien l'amour fou d'un homme à une femme, et son combat pour montrer au monde entier celle que lui voit tous les jours. Une écriture enivrante, subtile, délicate

D un séjour linguistique , une rencontre sur un ferry de deux adolescents.



Lan, jeune fille passionnée de littérature et de cinéma, française et de parents vietnamiens et puis Nam, boat People.



Un lien fort, se crée entre eux, malgré une vie totalement différente, l une dans un cocon familial, l autre dans un combat perpétuel pour trouver sa place.



Ce roman est rythmé par de l àmitie proche d un amour, de légendes, de la guerre et de l éparpillées de familles, de drames…



Mais surtout de la grandeur de l humanité et de soutien de ce peuple envers leurs semblables



Un conte d un genre nouveau entre légèreté et cinglant de la vie

Minh Tran Huy rend hommage à son père et à tous ceux qui ont disparu dans l'exode ou dans les camps. Tant de meurtres et d'assassinats dont il ne fallait parler qu'à demi- mots en évoquant des disparitions, des absences. Se taire devient un automatisme alors qu'il faudrait laisser des traces de toutes ces vies perdues, de tous ces voyages involontaires.

Si le lien entre les histoires d'Albert Dadas et de Samia de la première partie intitulée Allers et celle du père de Line n'est pas évident, il permet toutefois d'éviter de se focaliser sur une évocation classique et romanesque de l'histoire familiale en élargissant l'exil à d'autres sources, d'autres pays, d'autres voyages.

Inspiré d'un fait réel, ce récit joue avec les nerfs du lecteur et se termine avec un tel renversement de situation que rien pour ça il est à découvrir (en + il est très court !) Un bon moment de lecture

Line est à New-York, alors qu'elle visite un musée, elle découvre l'existence d'Albert Dadas. Au 19ème siècle, il est le premier cas de touriste pathologique. Il a ce besoin compulsif de courir les routes sans jamais se souvenir des lieux et ce qu'il a fait pendant ces longues absences. Line fait rapidement le lien avec d'autres voyageurs malgré eux tels que son oncle Thinh, un homme étrange qui peu à peu perdu l'esprit ; Hoai, cette cousine disparue ; et surtout son père, il a quitté son Vietnam natal pour parcourir la France et le monde grâce à son travail. En parallèle, son père se livre, il écrit son histoire à sa fille avant de perdre complètement la mémoire.



Je ressors assez mitigée de cette lecture. L'auteur navigue entre mémoire familiale et mémoire collective, elle nous livre un peu de sa vie, de son père, cet homme pudique et mystérieux. C'est aussi un roman qui instruit, finement, sans bourrage de crâne, les infos se sont faufilées dans mon esprit sans que je ne m'en rende compte. Et pourtant j'ai parfois eu l'impression que certains passages étaient inutiles, soit car pas assez approfondis, soit par manque de cohérence avec le reste du roman. J'ai aimé ce bel hommage aux expatriés de tous horizons, qui cachent une partie de leur vie pour ne pas devenir un fardeau pour celui qui écoute. Gros coup de coeur pour le personnage du père, qui est très attachant. Lecture mitigée mais positive quand même !
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Joli roman qui nous fait découvrir, grâce à Albert Dadas, une maladie originale, la dromomanie ou folie du fugueur. L'auteur se plaît à nous narrer de front le destin de cet homme ainsi que ceux de son oncle, d'une coureuse olympique et également celui de son père. Tant de personnages qui ont à cœur de parcourir le monde et/ou de fuir leur contrée d'origine, et ce de manière incessante.

Il est touchant de lire comment le destin d'Albert Dadas et celui du père de Minh Tran Huy se rejoindront dans un parallélisme touchant et émouvant en fin de roman.

Ce livre m'a donc plu mais j'espère, sincèrement, que Minh Tran Huy saura trouver une nouvelle source d'inspiration à l'avenir car la trame de ce livre-ci ressemblait déjà énormément à celle de "La Princesse et le Pêcheur".

À partir du cas historique d'Albert Dadas atteint de "dromomanie", ou "folie du fugueur" Minh Tran Huy mêle l'Histoire et l'intime pour interroger sur l'exil et le déracinement.


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"La plus grande pianiste vivante du monde dont personne n'a jamais entendu parler", c'est ainsi que les mélomanes avertis parlaient d'Anna Song, qui vient de mourir d'un cancer à l'âge de quarante-neuf ans. Elle laisse à ses fans et aux autres une discographie composée de 102 CD, tous enregistrés sous le label Piano Solo, que dirige Paul Desroches, son mari, qui l'a soutenue dans la réalisation de cette oeuvre magistrale alors que sa santé se dégradait. Des interviews et de nombreux articles dans des publications spécialisées reviennent sur la vie de cette pianiste qui fut une enfant prodige.

Puis, quelques voix discordantes se font entendre, accompagnant une rumeur : Certains disques d'Anna Song ne seraient que des reprises d'enregistrements effectués par un autre pianiste, après avoir été légèrement retravaillés électroniquement . Des experts se mettent alors au travail, analysant tous ses disques, tandis que la presse cherche à joindre Paul Desroches. Mais après avoir assuré l'authenticité des enregistrements, il demeure introuvable.



Si Paul Desroches se cache des médias, c'est pour réserver au lecteur de ce roman sa version des faits. Il raconte sa rencontre avec Anna, alors qu'ils étaient enfants tous les deux : Lui orphelin vivant avec sa grand-mère et elle, née de parents vietnamiens, ayant fui leur pays. Grâce à Anna, Paul découvre la musique et le Vietnam, que la fillette ne connait que par les récits de sa grand-mère. Plus tard, alors qu'Anna a suivi ses parents aux États-Unis, Paul reste fidèle à cette amitié d'enfance, alors que les années passent et qu'il ne reçoit plus aucune nouvelle. Et puis le destin les remet en présence et le lien se renoue, plus fort encore que dans le passé. Pour faire apprécier au monde entier le talent de pianiste d'Anna, Paul la convainc d'enregistrer en studio les oeuvres qu'elle lui a fait aimer. Mais la maladie d'Anna va bouleverser ses projets.



La forme de ce roman, qui alterne les articles de magazines et les explications de Paul, m'a passionnée. Paul, enfant solitaire, est subjugué par Anna et par ses dons de musicienne. Il s'imprègne de son univers et de son histoire familiale, remplaçant ainsi la sienne, disparue avec la mort de ses parents. Et lorsqu'il retrouve Anna, il consacre son existence à lui offrir le destin de star qu'elle mérite à ses yeux, prêt à tout pour la protéger des critiques.

J'ai trouvé dans ce livre de très belles pages sur la musique, sur le Vietnam, sur la solitude et la perte des illusions. Paul érige à sa manière un autel à son amour perdu, de la même façon qu'Anna honorait l'autel dédié à son grand-père. Une histoire de passions, très émouvante, où la folie n'est pas très loin !
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Écriture zéro mais +++ questionnement sur la création

Voilà un bon livre. L’histoire, inspirée de faits réels, débute par l’enfance d’Anna, jeune pianiste surdouée, et de son amitié naissante pour Paul Desroches, qui deviendra son époux et producteur dévoué. Fasciné par les capacités musicales de la fillette, le jeune garçon va suivre ses progrès, ses réussites, et ses échecs, en l’entourant de toute son affection puis de son amour.Tragique, l’épilogue est particulièrement réussi.



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Quelle belle surprise que ce roman ! J'ai tout de suite été séduite par l'écriture de Minh Tran Huy.

Dans ce roman, nous faisons d'abord connaissance avec Paul Desroches, un enfant durement touché par la vie avec la perte accidentelle de ses parents. Il a donc été recueilli par sa grand-mère. Cette dernière le met très vite en relation avec Anna Song, petite fille de son âge, également élevée par sa grand-mère vietnamienne. Une belle histoire d'amitié commence immédiatement. Paul est fasciné par 'Anna, jeune pianiste passionnée et promise à un bel avenir.

Malheureusement, Anna va émigrer aux Etats-Unis et Paul perd contact avec elle.

Le récit est alors enchevêtré d'articles de journaux racontant la "carrière" d'Anna Song et de flash-backs sur son enfance, son adolescence.



Je trouve qu'il n'est pas nécessaire d'en dire davantage. J'ai apprécié découvrir ce roman avec ses multiples rebondissements. J'ai vraiment aimé ce livre et vous le recommande.

Un magnifique chant d'amour dans l'univers de la musique.

Roman inspiré d'une histoire vraie.
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Anna Song, pianiste-concertiste, se meurt d'un cancer. Son mari, Paul Desroches, s'efforce de lui offrir la gloire qu'elle mérite en enregistrant et en produisant une centaine de CD qui font grand bruit dans le monde feutré de la musique classique. A la mort d'Anna, Paul est là pour entretenir la légende. Mais par la suite, le doute s'installe quant à l'authenticité des enregistrements. Le mystère prend forme : qui ment ? Qui a triché ? Est-ce Anna, la pianiste en mal de reconnaissance ? Ou bien Paul, le mari dévoué et admiratif ? Les médias, frivoles et versatiles, font-ils erreur en doutant de celle qu'ils avaient encensée ? Paul est le seul narrateur de son histoire et de sa relation avec Anna. Il évoque leur enfance, l'absence de leur parents, leur lien naissant et grandissant, jusqu'au départ d'Anna pour les Etats-Unis, avant leurs retrouvailles lors de la mort de la grand-mère de Paul. de belles pages sont aussi consacrées à l'évocation de la culture et des traditions vietnamiennes de la famille d'Anna. Ce récit est entrecoupé de coupures de presse, qui rendent compte d'une véritable « Anna-Mania », élogieuses dans un premier temps, puis de plus en plus suspicieuses et accusatrices. Ce roman d'amour et de musique n'a rien à envier aux meilleurs thrillers tant la psychologie y est importante et tant le dénouement stupéfie. A tel point qu'on a envie de le relire de suite pour tenter de recomposer les morceaux du puzzle.