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Critiques de Mirion Malle (178)
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Adieu triste amour

A travers son héroïne en pleine mue, dont la création a été impulsée par « Portrait de la jeune fille en feu », de Céline Sciamma, elle revendique le droit de se retirer du monde pour mieux devenir soi-même. « J’étais tellement fatiguée », avoue Cléo. Comme nous toutes.
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C'est comme ça que je disparais

Clara traverse une longue période de dépression suite à un évènement tragique. Le livre traite de la solitude ressentie par la personne malgré la présence de son entourage qui essaye tant bien que mal de l’aider mais ne sait comment s’y prendre. Il décrit aussi l’oppression ressentie par la personne qui vit cette maladie.
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Adieu triste amour

J’ai éprouvé énormément de plaisir à lire cette BD. Je dirais même que je n’avais pas dutout envie de la refermer. J’en aurais pris encore !!!



Une Bd qui parle d’amour, de confiance, de doute, de remise en question, d’amitié, de choix, SE choisir, se reconstruire.



Tout cela, construit autour de personnages féminins forts et attachants avec qui on a envie d’échanger, de réfléchir et des images au ton plus que parfait et agréables pour les yeux.



Bref, une lecture qui fait du bien et qui fut un gros coup de ❤ pour moi





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Adieu triste amour

Adieu triste amour... Voilà une BD lumineuse qui a beaucoup raisonné en moi et m’a fait du bien !! C’est étrange d’écrire cela, car ce roman graphique aborde entre autres la question du harcèlement. On a malheureusement trop tendance à le banaliser, à se dire que s'il ne s’est rien passé de plus grave, c’est déjà ça... Pourtant ça l’est, grave, car une fois que l’on a ressenti cette peur, cela nous change.





Mirion Malle nous raconte donc, avec une extrême justesse, le cheminement de Cléo qui découvre un jour que son compagnon a été lourd avec une femme. Mais lourd comment ? Jusqu’où ? Tout change alors pour elle, son regard sur lui, sur les ami.e.s qui le défendent, sur elle aussi...



Après sa dernière BD C’est comme ça que je disparais, beaucoup plus âpre mais tout aussi réussie, l'autrice touche encore une fois au cœur avec sa capacité à provoquer questionnements et émotions.



Et puis il y a cette communauté de femmes, qui plus est lesbiennes, dans un petit coin de paradis, avec un beau jardin, la mer, les poules, la sororité, l’équilibre entre le collectif et le besoin de solitude. Est-ce que ça existe vraiment ce genre d'endroit ??? A chacun.e de trouver le chemin de sa reconstruction et de l’amour, mais joyeux cette fois !, et sous toutes ses formes, en commençant par celui pour soi.
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Adieu triste amour

Une BD douce, réconfortante, mais qui semble peiner à démontrer ses arguments. Des situations sont presque passées sous silence alors qu'elles comportent des enjeux forts, tandis que d'autres sont longuement explorées, au risque de provoquer un alanguissement... et surtout des interrogations.

J'imagine que c'était un parti-pris de la part de l'autrice, et l'ensemble est de toute façon assez sympathique, mais dommage que l'atmosphère feutrée de l'album édulcore la problématique du scénario, qui en pâtit un peu.
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Adieu triste amour

Un petit livre sympathique et doux.

Assez subtil dans son approche, il explore des pistes de découverte de soi qui peuvent être révélatrices pour une identité qui se cherche.

Il évoque aussi le processus créatif, ici pour la réalisation d'une bande dessinée, et l'importance du contexte, de l'environnement pour le mener à bien et la possibilité, de fait, d'en faire une véritable œuvre, à l'optimum.



A. Boistard (enseignante-documentaliste)
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C'est comme ça que je disparais

Une roman graphique qui aborde le sujet sensible qu'est la dépression.

L'auteure nous parle de ses expériences personnelles à travers le personnage principal, l'isolement dans lequel elle se plonge petit à petit et la solitude qui en découle.



Une bd qui aurait pu me plaire, malheureusement ça b'a pas été le cas.

Ni par les textes, ni par les dessins.



Peut-être parce qu'on vit tous la dépression différemment…
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La Ligue des super féministes

Un livre absolument pas destiné pour les enfants. J'ai pris cette BD par dépit, puisqu'il ne s'agissait pas de mon premier choix. Je suis extrêmement déçue. Le second degré est beaucoup trop subtile pour les enfants d'un tel âge. De plus, l'omniprésence de la critique de l'homme blanc privilégié, ce n'est pas comme ça qu'on affirme l'égalité et les différences, mais c'est plutôt créer une confusion chez les enfants qui n'a pas lieu d'être. La phrase à la fin du livre "je suis blanc et privilégié mais je ne l'ai pas choisi" j'ai trouvé ça bien plus que limite. Des arguments beaucoup trop extrémistes. Des questions pourtant qui nécessité d'être abordées, la théorie du genre, la question de l'égalité, l'handicape, le racisme. Mais des questions dont les réponses ne sont pas adaptées. Il est tellement important pour les enfants de pouvoir faire la part des choses.
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Adieu triste amour

Avec ce nouveau titre, l'autrice reste dans une veine similaire à son dernier album, un récit « tranche de vie » touchant, dans lequel nous allons suivre le parcours et l'évolution du personnage principal. Pourtant, cet ouvrage reste bien différent, notamment dans le ton. Même si le sujet est difficile, Cléo va pouvoir évoluer, aller vers du positif. Cléo vit avec son compagnon, et tout se passe bien pour elle. Pourtant, au fond d'elle, elle ressent des émotions contradictoires, elle ne se sent pas tout à fait à sa place. Et cela va s'accentuer, lorsqu'elle va faire la connaissance d'une jeune femme, dont le passé semble lié à son conjoint. Finalement, elle va suivre son intuition et faire le choix de se choisir, elle, de s'écouter. D'aller vers ce qu'elle a toujours souhaité sans se mettre de barrières. Se délivrer, pour se reconstruire. La mise en couleurs est très réussie, et apporte un plus à la BD.

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Les chats noirs meurent de chagrin

Je l'ai lu d'une traite durant un trajet en train. Le temps de sa lecture, les personnages des Chats noirs meurent de chagrin m'ont paru plus vibrants et palpables que les passagers autour de moi.



47 courts textes émaillent ce recueil, qui ne sont pas vraiment des nouvelles. On a plutôt affaire à des instants fugaces, des moments longs de vie ; et dans les interstices, la contemplation.



On est souvent enveloppé dans une atmosphère intime, à fleur de peau, qui se déchire parfois. Tout y est sensible, en textures. Bitume, lichen, peau, porcelaine et brume.

Chaque partie s'ouvre sur une illustration d'un·e artiste différent·e, apportant leur propre sensibilité à l’œuvre, et j'avoue avoir été particulièrement ébloui par celle de Sanoe (dont j'avais déjà adoré le trait dans La Grande Ourse, scénarisée justement par Elsa Bordier) et celle de mloyan.



On y trouve beaucoup de personnages féminins, de solitaires. Beaucoup de failles et de forces.

La petite Loup partait déjà gagnante avec un tel nom, mais j'ai tout aimé de cette histoire. La beauté des mots, la beauté des personnages, la beauté de leurs sentiments (qui n'ont parfois rien de beau). Elle s'est lovée au chaud, dans le creux de mon cœur. Je me plairai à la relire plus tard.



Il y a des portraits qui t'attachent, des phrases qui te cueillent.

Mais vient le moment de leur dire au revoir. Alors tu pleures et tu souris.
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Adieu triste amour

Sous le trait doux et épuré de Mirion Malle, "Adieu triste amour" aborde le sujet de l'amour, de la remise en question, du harcèlement et du courage de tout recommencer.



On s'attache à Cléo, qui nous questionne sur l'amour et sur l'acceptation, la toxicité. On est touché par son évolution, sa libération. C'est encore un beau roman graphique que nous offre Mirion Malle.
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Adieu triste amour

Beaucoup de blabla et de trétrapilectomie (pas seulement métaphorique !), mais surtout immensément d’amour et de gentillesse. [...] Grave et léger, inquiétant et joyeux, Adieu triste amour s’avère être une leçon de vie à la mode d’aujourd’hui des plus pertinentes.
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La Ligue des super féministes

Le consentement, les clichés sur la beauté, les privilèges, le genre, le racisme, le féminisme... Tant de sujets importants à traiter dès le plus jeune âge ! Cette BD est parfaite pour tout.s.tes les jeunes à partir de 12 ans pour découvrir ou approfondir tous ces différents thèmes.

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C'est comme ça que je disparais

Elle souffre. Elle pleure. Elle se sent vide. Des appels à l’aide. Des idéations suicidaires. Elle se perd, elle s’efface, elle disparaît peu à peu. Des amies qui ne comprennent pas, qui ne comprennent plus. Qui s’inquiètent. Clara a subi une agression sexuelle. Il y a 7 ans. Et depuis, elle ne s’en remet pas. Injustice, colère, rage, peine, incompréhension. Autant de sentiments qui l’habitent. Elle tente de se reconstruire, mais n’y arrive pas. Les journées sont longues, les nuits trop courtes. La fatigue. La dépression. Un sujet important d’aborder. Parce que trop de gens souffrent en silence. Gardent pour eux cette douleur. Mais il ne faut pas. Il faut s’ouvrir. Pleurer. Crier. Pour enfin sourire. La route n’est pas simple vers la guérison. Mais quand le soleil se mets à briller et que les yeux s’ouvrent enfin à la douceur, c’est juste merveilleux. Un roman graphique nécessaire. Qui a eu un impact évident sur moi. Et donc je vais me souvenir. Un merveilleux ouvrage.
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Commando culotte

La BD, ouvertement féministe, aborde avec pédagogie les questions du traitement du genre dans la pop-culture. A travers différents strips, Mirion Malle revient sur certains faits concernant l’importance de la représentation dans les médias pour une société plus ouverte, et illustre, par l’exemple de films et séries phares, les points positifs et négatifs de la représentation classique du genre. Elle interroge et déconstruit certains réflexes misogynes que l’on a intégrés, et met le doigt sur le soucis qu’il y a à perpétuer à l’infini les mêmes représentations genrées sur nos écrans.



On parle ainsi notamment de la question du machisme et du viol dans Game of Thrones. L’exemple étant d’ailleurs assez intéressant à lire, car le premier strip, issu de son blog, couvre les saisons 1 à 3, et se conclue sur une note assez optimiste… puis s’adjoint un strip tardif sur les saisons 4 et 5, nettement plus amer… et comme la BD date un peu, on n’aborde pas la fin de la série, alors qu’il y aurait encore un sacré paquet de trucs à dire sur le traitement du genre (vous en parlerez à Sansa qui nous explique dans la dernière saison que le viol l’a rendue forte, j’en saigne encore des oreilles xD). Bref, l’évolution du regard de l’autrice sur la série reste assez amusant à lire, et illustre à quel point, pour une analyse complète d’un développement de personnage, il vaut mieux avoir accès à sa trajectoire en entier.



Mais bien sûr, et encore heureux, on ne parle pas que de GOT dans la BD ^^ De Legally Blonde à Six Feet Under, en passant par Starship troopers et autres, la BD aborde plein de points qui permettent d’ouvrir les yeux sur la représentation du genre à l’écran. Le dessin peut paraître simple, mais l’important est tant dans le propos que le dessin paraît vite annexe. C’est pédagogique, même si parfois un peu lacunaire (forcément, le format BD reste un format introductif – d’autant que l’on est sur une reprise de publications de strips de blog, donc avec des redites et une linéarité pas forcément toujours évidente). Certaines nuances pourraient être apportées, mais dans l’ensemble, la BD est un bon outil pour se poser des questions sur le sujet, avec humour et légèreté.
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C'est comme ça que je disparais

Ce roman graphique aborde la dépression par le trait singulier et les mots justes de Mirion Malle.



En noir et blanc, les symptômes de cette maladie mentale subie par le personnage principal, une jeune femme, sont dépeints avec justesse. En tant que lecteur.ice nous assistons à l'installation de la dépression, le déclin du moral, ses répercussions directes sur la vie sociale et professionnelle. Le regard porté par l'entourage et le déni de la personne concernée sont également mis en perspective au fil de l'histoire.



Malgré la thématique abordée, j'ai passé un bon moment de lecture. C'est fluide, rapide à lire, touchant, et suffisamment bien abordé pour ne pas être plombant. L'autrice a selon moi parfaitement saisi et mis en lumière cette pathologie, jusqu'au soutien des proches.



À lire pour bien cerner la dépression et avoir une idée du type d'aide à apporter ou bien comme n'importe quel roman graphique.
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La Ligue des super féministes

J'adore le style Mirion Malle, son univers engagée, frais et intelligent. C'est un super roman graphique à mettre entre toutes les mains dès le collège. C'est rigolo, pédagogique et pas culpabilisateur. Les thèmes abordés sont justes et importants. Une vraie réussite. Un vrai guide pour comprendre les enjeux du féminisme intersectionnel et inclusif .
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La Ligue des super féministes

En règle générale, je lis peu de livres politiques ou « moraux ». En effet j’ai tendance à m’énerver et on ne peut pas débattre contre des objets inanimés. Pour le coup j’ai fait l’erreur de franchir le pas et de lire ce livre, un livre qui, pourtant s’adresse aux « d’jeuns ». Donc en somme un livre dont je suis sensé être le public.

Donc, « La ligue des super féministes » de Marion Malle est une espèce de BD et se présente sous la forme de divers chapitres évoquant l’amitié, l’amour la sexualité etc. En bref il n’y a pas d’histoires, l’autrice fait office de narratrice et rebondit sur ces différents chapitres grâce à différents personnages : il n’y a donc pas d’histoire ni de fil conducteur.

Sans vouloir tourner autour du pot plus longtemps je dirais que ce livre m’a fait ressentir un profond malaise, je ne vais donc pas critiquer le fond mais la forme, qui, elle, est clairement catastrophique. L’autrice nous abreuve de dessins bâclés et d’un langage familier. Les réflexions manichéennes et simplistes n’aident pas non plus, on peut parler de morale voire de politique à des adolescents sans les prendre pour des idiots : la compréhension : oui, l’infantilisation : non ! Ce livre, qui, à la base est destiné aux adolescents devraient plutôt voir son seuil abaissé à sept ans. C’est peut être une bonne entrée dans le domaine de l’éducation mais sans plus.
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C'est comme ça que je disparais

Une très belle découverte que cette BD. Elle permet de mieux comprendre ce qu'est réellement la dépression, par quoi passe une personne atteinte de cette maladie psychique parfois difficile à déceler et que, à tort, on peut avoir tendance à négliger. le trait de crayon est simple mais efficace. Je ressentais la souffrance de Clara à travers le dessin. Une BD à mettre entre toutes les mains.
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C'est comme ça que je disparais

Cette lecture m'a profondément marquée, à ne surtout pas prendre à la légère. J'ai adoré bien sûr, mais je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai manqué de pleurer. L’autrice a fait un véritable travail documentaire sur la dépression et le passage à vide. La difficulté a en parler à l’entourage, à mettre des mots sur ce que l’on ressent.

Au delà de la beauté de ce livre, car les illustrations sont magnifiques, je trouve que cette bd relève tout le courage et la force de l’héroïne qui tente de dépasser cette dépression du mieux qu’elle peut. Je ressent comme une porte ouverte au dialogue, une invitation à parler 🙏🏻.
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