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Critiques de N. K. Jemisin (336)
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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

Un très bon début de série, solide et qui donne vraiment envie de continuer l'histoire pour en savoir plus. Une réussite.



Dans un monde ou la terre tremble régulièrement et ou la géologie malmène les humains qui vivent à sa surface, une saison commence. Une saison est une époque sombre dans laquelle la vie n'est plus propice et qui rime souvent avec une extinction de masse du à la famine, l'eau polluée ou autres conséquences du à un changement climatique fort.



Nous suivons trois femmes aux prises avec les éléments. Toutes trois sont des orogènes, elles sont nées avec le pouvoir de soumettre la terre et d'utiliser son énergie.



Mais évidemment les gens ont peur de orogènes, car dans ce monde il suffit des fois d'un manque de contrôle ou d'une petite erreur pour que la catastrophe arrive. Les hommes pour se rassurer ont inventé un moyen de contrôler les orogènes : ils les ont déclarés non-humain, et par conséquent peuvent les élever comme du bétail avec des gardiens capable d'annuler leurs pouvoirs pour les surveiller. Ils utilisent leur pouvoir ainsi contrôlé pour réduire les risques et prospérer.



Essen est une orogène cachée, sauvage, une femme et une mère surtout, alors quand elle trouve son fils battu à mort par son mari et celui ci ayant fuit, elle est sous le choc. Le temps qu'elle réussisse à s'en sortir celui ci est déjà loin, et il a en plus pris sa fille avec lui. La voila parti dans une quête de vengeance, et aussi pour sauver sa fille, car si son mari à pu tuer un enfant de 5 ans parce qu'il était orogène, il n'hésitera surement pas à faire la même chose à sa fille quand il découvrira qu'elle l'est aussi ...

A se moment la l'apocalypse survient, et c'est le chaos sur les routes, rien n'est sur et l'avenir de l'homme incertain.

Damaya est une enfant, elle vient de découvrir ses pouvoirs et est rejeté par sa famille. Recueillie par un gardien elle va apprendre les dures lois de la vie pour les orogènes et savoir se soumettre pour survivre, malgré les coups.

Et finalement Syenite, elle habite au Fulcrum, le centre pour orogènes de la capitale. On vient de lui confier une mission, celle d'avoir un enfant d'un des seuls 10 anneaux du centre, un des plus puissant orogènes. Elle n'a bien entendu aucune envie d'avoir des enfants, encore moins avec un inconnu qui a été sélectionné pour elle. Pour facilité sa propre mission elle l'accompagne dans une mission hors centre et les voila parti sur les routes ...



Les vie des trois femmes est terrifiante pour moi, faite de coups durs, de soumission et de décisions difficiles. Qu'elles se cachent ou pas de toute façon elles le payeront.

Franchement ce monde fait froid dans le dos, il est définitivement vraiment cruel.



Je dois dire mon personnage préféré n'est pas une des femmes mais Albâtre, le compagnon forcé de Syenite. J'ai trouvé ce personnage fascinant. Il a une image blasée et défaitiste de la vie et j'ai trouvé ça très juste. Il est certes un peu fou mais dans le vrai en fait, bien plus que Syenite et les autres orogènes du centre qui subissent en se voilant la face, ne voulant surtout pas ouvrir les yeux sur leur vie d'esclavage.



J'ai bien aimé le coté à moitié contemporain avec la technologie à base de pétrole, l'électricité, la médecine, qui font que certains ont mis ce livre aussi en science-fiction. Mais en fait cette technologie n'a rien de fictionnelle pour moi, elle est juste basée sur la notre comme certains livres de fantasy sont basés sur le moyen age, une référence comme une autre. C'est pourquoi je ne l'ai classé personnellement qu'en Fantasy.



J'ai vraiment bien aimé ma lecture. C'est sur qu'on n'en est qu'à l'introduction du monde ça se sent. Ici on découvre la façon dont les humains agissent de façon inhumaine envers les orogènes et la façon qu'ont ceux ci de lutter. Mais en fait on comprend bien à la fin que tout ça n'est qu'une partie du problème et qu'il y a encore vraiment pas mal de points qu'on n'a fait qu'effleurer et qui restent très mystérieux (les mangeurs de pierre ...).

En fait en dehors de ces points qui restent à découvrir ce tome a vraiment une histoire qui se suffit limite à elle même. On n'a pas de cliffhanger ni rien qui nous pousse vraiment à lire la suite si ce n'est l'envie d'en savoir plus. Du coup c'est vraiment une base solide pour la suite que j'ai hâte de découvrir.



Un autre point qui m'a vraiment bien plu est la fluidité du texte. J'avais un peu peur avant de le commencer que vu le sujet il soit dense ou complexe, mais en fait pas du tout. Ça m'a totalement surprise sur le coup d'arriver si facilement à rentrer dans l'histoire. C'est un des gros points fort de ce livre pour moi.



Je dois avouer que j'avais deviné dés le tout début le coté temporalité de ce livre (il m'a tout de suite fait penser à un très célèbre roman, d'un des auteurs français les plus lu, qui est exactement sur le même principe et que j'ai lu dans l'année) et j'ai aussi vu venir au moins une 50ènes de pages avant qu'elle n'arrive l'autre grosse révélation finale. Du coup si j'ai aimé le livre ce n'est pas grâce à ces découvertes la.

C'est sans doute aussi pour ça que mon avis ne sera pas aussi dithyrambique qu'il ne l'est chez d'autres personnes. Oui c'est un très bon roman, et oui il est très solide, original et il a su me prendre dans ses filets mais il n'est pas non plus dans mes plus gros coups de cœur dans l'absolu.



Je reconnais ses qualités et je le recommande bien sur à tout ceux qui aiment la fantasy, les mondes dystopiques et qui cherchent autre chose que des histoires de chevaliers. Foncez, je ne pense pas qu'on puisse vraiment être déçu par ce livre, il mérite sa réputation et son prix Hugo, pas de doute la dessus.



17/20
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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

Je ne suis décidément pas gâté dans mes choix de livre en cette fin d’année. Après « Gagner la guerre », c’est à nouveau, un livre abandonné. Livre non sorti encore en France (j’ignore s’il le sera), il jouit d’une bonne côte outre atlantique. N’étant pas si familier avec les livres post apocalyptiques, j’ai décidé de tenter le coup.



Ce livre a pour moi 3 défauts majeurs : une noirceur et une violence crue très présentes, un lexique de mots à apprendre pour s’immerger dans l’histoire et un soucis de cohérence initiale.



Je n’ai pas lu la totalité de ce premier tome (env. 60%) mais déjà une grande part de la cruauté humaine y est : cruauté envers les enfants, infanticide, viol, meurtre de masse… et tout cela n’est pas forcément perpertré par les « méchants ». Je comprends que l’auteur ait voulu faire un parallèle avec l’humanité viciée et une Terre malade mais je n’adhère pas.



Le second point noir concerne le lexique. Je ne suis pas contre qu’un auteur utilise une série de néologismes pour créer un sentiment de dépaysement mais il y a plusieurs manières de les présenter. Soient ils sont suffisament transparents soit on en explique le sens (et pas forcément directement).

Dans ma version numérique de l’oeuvre, je n’avais pas vu qu’il y avait un lexique en fin d’oeuvre. J’ai donc du lire près d’une centaine de pages en attendant la définition de certains mots qui ne venait pas. Il aurait été plus facile d’utiliser une typo spécifique avec renvoi au lexique dès le début cela m’aurait facilité la lecture.



Pour le dernier point, je suis obligé d’expliquer un peu de contexte de l’histoire. Nous sommes sur une Terre à l’agonie. Les « seasons » sont en fait des périodes de cataclysmes détruisant les villes et les villages. Parmi la population humaine, certains ont muté et sont capables de manipuler les forces de la Terre (seisme, froid, volcanisme etc). Ces humains ne sont pas bien vu par les gens « normaux » et sont même ostracisés. Le livre commence par l’infanticide d’un père dont l’enfant de 2 ou 3 ans a révélé ses pouvoirs et à détruit un village. Ces pouvoirs sont en générals révélés lors d’un état de colère, de peur ou de stress. Comment dire, l’auteur a t elle déjà éduqué un enfant ? Si tous les enfants mutants à chaque contrariété font péter un village, je ne vois pas comment la société peut encore exister. S’il n’y avait que peu de mutants pourquoi pas mais ce n’est pas le cas, il y a même des écoles pour leur apprendre à gérer leur pouvoir !

Cette incohérence, je n’ai pas pu me la retirer de la tête, ce qui a en parti gâché ma lecture. Ajouté à cela la voilence ultra presente, je me suis résolu à abandonner ce livre.



Un dernier petit truc pour finir que j’ai trouvé un peu étrange. Il concerne le prologue. En effet, à travers quelques paragraphes, l’auteur nous livre le background de son monde tout d’un coup, son histoire, sa formation etc. C’est un peu indigeste et cela donne l’impression qu’elle ne savait pas comment le présenter aux lecteurs et qu’elle a mis ça la en bloque dans le prologue. C’est un choix que je jugerais de discutable.
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La trilogie de l'héritage, tome 3 : Le Royaum..

En Résumé : J'ai de nouveau passé un excellent moment avec ce troisième et dernier tome de cette trilogie. L'auteur nous offre de nouveau une intrigue complexe et soignée qui se révèle vraiment haletante et prenante, même si parfois quelques aspects sont traités avec simplicité. Les personnages sont toujours aussi attachants et passionnants et l'univers mis en place par l'auteur est toujours aussi dense, travaillé et surprenant surtout sur tout ce qui concerne les dieux. La plume de l'auteur est toujours aussi fluide et poétique et nous emporte dès les premières pages à la découverte de Sieh à l'esprit parfois légèrement chaotique ce qui se ressent un peu vu que l'auteur utilise l'écriture à la première personne.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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La trilogie de l'héritage, tome 1 : Les cent ..

Autant vous le dire tout de suite, j'ai adoré ce livre. J'ai accroché dès les premières pages et je ne pouvais plus me le sortir de la tête.



L'astuce absolument géniale de la part de l'auteur, est de faire de l'héroïne Yeine, la conteuse de l'histoire. C'est elle qui raconte, c'est elle que l'on suit et c'est elle qui nous fait découvrir ce monde de Ciel à travers ses yeux, ses doutes, ses incompréhensions, ses peurs et ses révoltes.

Le monde de Ciel est complexe et nous, lecteurs, y sommes un peu (voire même beaucoup) perdus surtout au début. Mais ce n'est pas grave, parce Yeine aussi est perdue et elle nous le dit. Du coup, on est en communion totale avec elle, car on ressent les mêmes choses qu'elle. Cela crée un attachement immédiat au personnage.



(Pour lire la suite cliquez sur l'adresse ci dessous)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

Impossible de parler de ce livre en détail sans spoiler, mais en gros si vous cherchez une histoire qui mélange à la perfection la science-fiction et la fantasy d’une manière unique et originale, alors foncez. Le début était un peu difficile (quoique personnellement j’ai trouvé la plume agréable et immersive) mais une fois qu’on comprend les enjeux et qu’on comprend où veut nous emmener l’autrice… C’est ne que pur plaisir, chaque chapitre est aussi intriguant que le précédent et on a juste hâte de voir comment le tout va se terminer.
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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

Je ne sais pas pourquoi j'avais si peur de le lire, c'est une vraie merveille. Un peu difficile d'entrer dedans au départ, avec un vocabulaire riche et spécifique, mais très vite, on est pris au jeu.



Ce qui fait la richesse de ce roman est principalement l'orogénie, un don ou une malédiction (c'est selon), qui peut apprendre à être contrôlée, mais qui est souvent synonyme de mort. L'orogénie permet à ses détenteurs de maîtriser la Terre, dans ce qu'elle a de concret : les plaques tectoniques, les pierres, les couches, les volcans, les points chauds, dans un univers où la Terre subit de nombreuses secousses sismiques terribles et des Saisons, période où un cataclysme volcanique plonge notre planète dans la cendre et la lave. Bon, je ne vais pas épiloguer dessus, car c'est dense et passionnant, il faut lire pour comprendre toutes les subtilités de l'orogénie !



Autre point d'importance, les personnages et la manière dont les chemins se croisent. Il y a un personnage que nous suivons, Essun, dans un texte écrit à la forme "vous" (ce qui est assez rare), puis deux personnages, Damaya et Syénite, que nous suivons dans un texte plus traditionnel à la troisième personne du singulier. La manière dont les intrigues s'imbriquent est originale et même si j'ai compris avant la fin, c'était subtil et bien amené.



Enfin, l'autrice met en avant des personnages complexes, dans un monde dangereux et violent, avec une belle représentation LGBT (personnages homosexuels ou bisexuels, relations ouvertes et/ou polyamoureuses, personnage trans...) et aborde évidemment le sujet de l'écologie et du climat, à travers cette Terre fracturée et souffrante, pleine de colère pour ce qu'on lui a fait.
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Les livres de la terre fracturée, tome 2 : La..

J'ai trouvé ce deuxième tome, vraiment en deçà du premier. C'est long, inutilement complexe et on est obligé d'attendre les cent dernières pages pour qu'il se passe quelque chose.



L'utilisation du "vous" n'est pas sans me rappeler les livres dont vous êtes le héros, les interactions en moins.



Pas certain de lire le tome 3.



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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

1 livre monde "de fin du monde" franchement insolite, en faire une critique s’avère d'ailleurs plus compliqué qu'à l'accoutumé.

De la SF (Science Fantasy) teintée de post apo, qui décrit un monde aux abois constamment menacé par des cataclysmes dévastateurs et cycliques ("les Saisons"), qui, à coup de séismes, de nuages de cendres ou de gaz toxiques, menacent une humanité recluse dans des "comm" ou dans quelques rares cités qui tiennent encore debout.



J'ai un sentiment quelque peu mitigé, néanmoins :

# La prouesse de l'auteure d'avoir réussi à créer et décrire un monde original "clé en main", étrange, intrigant, tout en étant cohérent et rigoureux. C'est du solide.

# Une "science magique" d'une originalité remarquable, à travers l'orogénie ou les sciences qui tournent autour (lithomnésie, géomestrie...). Un roman très tellurique en somme. C'est dépaysant.

# La variété/originalité des acteurs ou des institutions, les gêneurs, les gardiens, les hors-com...

# Le Fulcrum, l'académie qui forme les orogénes, bien rendu avec son public de grains de poussière (les disciples) et de porteur(euse)s d'anneaux.

# Les 3 personnages féminins qui constitue le cœur du récit: Essun, Damaya ou Syénite.

# Une fin qui vaut le détour, un vrai tour de main littéraire.



Cependant :

# Le récit est parfois ardu à suivre, ce n'est pas toujours simple, on se perd de temps à autre,

# J'ai eu beaucoup de mal avec les "mangeurs de pierre", pour moi c'est la touche fantasy en trop.

# Certains passages longs voire ennuyeux. Le récit est d'un intérêt inégal.

# C'est pas bien gai...



Pour moi, c'est un bon livre, déroutant voire déstabilisant, pas toujours simple, mais qui se rattrape bien à la fin.

Cependant je n'irai guère plus loin, me suffisant amplement de ce tome. Feux terrestres !
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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

Avant qu'une canicule pesante ne s'installe chez moi, et peut-être pour me préparer au pire, le dieu du random - celui du hasard et de la surprise (bonne ou mauvaise) - m'a envoyé sur la terre fracturée. Celui-là même qu'on invoque avec quelques jets de dés pour pas mal de raisons. Dans mon cas, choisir au pif un livre dans ma pile - section “à lire” - qui se remplit tout le temps, déborde, et me fait lâcher des soupirs exaspérés. Ma façon de rendre le choix plus ludique pour cet été ! Essayez, cela peut être autant surprenant qu'amusant.



Je dois dire que c'est bien tombé, car c'est une lecture que j'ai vraiment appréciée, et certainement la meilleure depuis le début de l'année. Pas sans raison vu la notoriété de cette trilogie, et les prix remportés plusieurs fois de suite. Je n'avais ni relu le synopsis, ni aucune information, me souvenant d'un univers vaguement post-apocalyptique, mais rien de vraiment précis. Or, ce premier tome traînait depuis très longtemps à prendre la poussière.



Je me suis donc laissée absorbée par la faille. Je me suis attachée aux personnages approfondis, et j'ai particulièrement été sensible à la construction astucieuse du roman ainsi que ses différentes chronologies jusqu'au point de convergence - sans omettre l'univers fouillé, réfléchi, impeccable - qui m'ont amené à ne pas lâcher le livre. La suite va bien vite rejoindre le reste de la pile même si je crains toujours une baisse de régime, ou des longueurs déjà perceptibles dès ce premier tome.
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Dreamblood, tome 1 : La Lune tueuse

A Gujaareh, la paix repose sur la magie des collecteurs qui s’introduisent la nuit dans les rêves de ceux qui menacent la société. Ehiru est l’un d’eux mais au dernier moment il renonce à tuer la femme qui était sa cible. Pour quelle raison? Que cache-t-elle? Et si c’était elle qui avait raison?



Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu un roman de fantasy aussi complexe. J’ai eu beaucoup de mal à saisir les enjeux de l’intrigue initiale. N.K Jemisin nous propulse en effet dans un univers de magie très dense sans vraiment nous en expliquer les bases. C’est au lecteur de se dépatouiller et de tenter de comprendre par lui-même les tenants et les aboutissants.



Il faut d’abord se frotter aux noms des nombreux personnages et à leur rôle dans cette société très codifiée. Il faut ensuite se plonger dans les méandres des conflits et complots politiques qui vont bien au-delà de la cité de Gujaareh. Je me suis surprise à apprécier ce roman complexe et dense cependant. Une fois assimilé les clefs du récit, j’ai aimé être immergée dans cet univers magique.



Inspiré de l’Égypte ancienne, son univers est riche. La magie repose sur le pouvoir des rêves et reste très original. Ehiru est un jeune apprenti qui achève son enseignement. C’est grâce à lui, qu’on comprend peu à peu comment fonctionne ce monde magique.



« Dreamblood » est un roman de fantasy adulte d’une originalité folle qu’il faut néanmoins apprivoiser . Il faut certes s’accrocher au début mais la lecture vaut le détour!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La trilogie de l'héritage, tome 1 : Les cent ..

Je ne me souviens plus à quelle occasion exactement Tachan m’a vivement recommandé cette fantasy. Faisant partie des personnes dont les goûts se rapprochent des miens, s’est les yeux fermés que je me suis laissé guider par sa recommandation qui sans être une totale réussite, n’en est pas moins un échec pour autant.



C’est donc partagé et confus que j’ai terminé ce premier volet à l’univers foisonnant et complexe, m’ayant demandé un certain investissement à lui seul. Il faut bien admettre que N. K. Jemisin met les petits plats dans les gras pour introduire un monde dans lequel rien est laissé au hasard. Des fondements de ce dernier, à ses différentes castes à la hiérarchie merveilleusement définie jusqu’à la prophétie dévoilée, tout est minutieusement construit pour offrir un résultat pertinent, convaincant et surtout passionnant à découvrir. En s’inspirant des mythes et légendes de notre ère, l’auteure revisite l’univers des dieux en lui apportant une dimension assez moderne et rafraîchissante. C’est pourquoi, j’ai fortement apprécié l’aperçu alléchant de son panthéon aux noms parfois assez scabreux et difficiles à retenir.

Mieux encore et comme je le disais, j’ai été fort sensible à la dimension manichéenne omniprésente de ce premier volet conférée par la hiérarchie de son œuvre. J’ai été captivé par le sentiment de dualité qui n’a cessé de transparaître au cours de ma lecture. Ainsi il est bien entendu question de bien et de mal, mais aussi d’amour et de haine où bien encore question de vie et de mort. Cette constante opposition apporte un dynamisme salutaire à l’impressionnante intrigue esquissé par l’auteure. Une intrigue qui se dévoile d’ailleurs à l’image de l’univers et qui demande également une véritable concentration si le lecteur ne veut pas être perdu en cours de route, ni manquer la moindre informations. Néanmoins et malgré un récit parfois alambiqué, la plume et le style de N. K. Jemisin se dévoilent à l’opposée et se lisent avec aisance et fluidité. Une fois les cartes en mains, j’ai suivi avec intérêt le devenir de Yeine, cette héroïne avec un grand H.



Dès les premières pages, je me suis senti très proche de ce protagoniste et de conter son histoire à la première personne renforce nettement ce sentiment fédérateur et attachant. D’autant plus qu’avec humour, cette dernière retrace son singulier et palpitant parcours au sein d’un univers que pensait connaître Yeine et aux enjeux qui ne cesseront de la dépasser au rythme du lecteur. Pour autant et derrière cette quête de vérité et d’identité assez ordinaire, Les cent mille Royaumes laisse entrevoir une complexe héroïne dont la rencontre avec d’autres lui conférera une évolution saisissante à la finalité bouleversante. Cette apothéose provient de la force des sentiments dépeint avec merveille par N. K. Jemisin. L’amour, la loyauté et tant d’autres émotions bercent ce roman jusqu’à la dernière page et c’est l’un des aspects qui m’a plus que séduit.



Finalement, ma rencontre avec les dieux ainsi que l’univers de N. K. Jemisin m’ont enchanté quand bien même l’investissement nécessaire de mon côté. C’est une singulière et captivante fantasy que j’ai découverte, sortant des sentiers battus par sa construction et sa minutieuse construction. Rien est laissé au hasard et c’est chamboulé que je referme cette œuvre.
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Far Sector

En plus de vous faire découvrir l'univers des Green Lantern (promis juré, je suis moi-même novice en la matière), l'excellent "Far Sector" vous fera voyager aux confins de la galaxie.



Lorsque nous rencontrons l'héroïne Jo Mullein, elle est une policière brisée suite à une opération qui a mal tourné. Dégoûtée par la société américaine, elle répond néanmoins à l'appel de l'anneau des Green Lanterns lorsqu'on l'approche afin d'endosser le costume.

La jeune femme a désormais un an pour faire ses preuves.



Et pour commencer, sa première mission l'envoie dans un coin parmi les plus reculés du cosmos pour résoudre une affaire de meurtre. Rien de spécial, me direz-vous, surtout pour une ancienne membre des forces de l'ordre.

Néanmoins, la planète sur laquelle se rend Jo n'a pas connu de crime depuis des siècles car sa population n'a pas (ou plus...) d'émotion. La terrienne aura du fil à retordre pour mener à bien sa mission, en particulier après que son principal suspect soit lui aussi retrouvé assassiné...



Ce one-shot est une réussite, autant sur le plan graphique où l'ensemble est époustouflant (le découpage, les jeux de texture, les couleurs, tout !) et permet une immersion totale dans cette civilisation étrange, que sur le plan narratif où nous sommes ni plus ni moins dans un polar cosmique mêlé de planet opera.



En effet, la science-fiction n'est qu'un habillage (et c'est là qu'on sait qu'un récit de SF est bien fait : lorsque le genre disparaît pour laisser place au reste) qui fait émerger rapidement un contexte socio-politique solide et complexe avec de lourds enjeux.



Une lecture idéale pour des vacances cosmiques que nous recommandons aux lecteurs de comics, de science-fiction et aux novices qui voudraient découvrir l'un, l'autre ou les deux.
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Mégapoles, tome 1 : Genèse de la cité

J’ai commencé Génèse de la cité très dubitative et perdue avant d’être finalement soufflée par le gigantisme de l’intrigue et le côté vertigineux et original de l’imaginaire de l’autrice. Inclusif, engagé, palpitant, c’est aussi un roman qui nous colle quelques claques bien senties et propose un palmarès de personnages furieusement bien écrits. J’ai adoré! J’en redemande. Sachez aussi que, bien que tome 1, il constitue à lui seul une forme d’histoire complète déjà satisfaisante en tant que telle.



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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

On frôle le coup de coeur avec le tome 1 des Livres de la terre fracturée. Sa narration atypique rend particulièrement bien avec la performance de Bénédicte Charton. J’ai adoré l’univers, la plume et les personnages et je trépigne d’impatience à l’idée de poursuivre l’exploration de ce monde dans la suite. Un roman captivant qui nous parle de liberté, de tolérance et offre une belle diversité.



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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

Livre pris un peu pas hasard, j'ai pris une claque magistrale. Impossible de décrocher un seul instant de ce livre. Tout est captivant, les personnages, l'univers, les mangeurs de pierre.

J'avoue m'être fait avoir comme une bleue sur un certain twist du scénario, alors que j'aurais dû le voir venir.

Je n'ai pas hésité longtemps avant de prendre le tome 2 tant la fin m'a donné envie de connaître la suite.
Lien : https://www.aucoindelatre.ch..
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Mégapoles, tome 1 : Genèse de la cité

Genèse de la cité est le premier tome de la trilogie intitulée Mégapoles de N. K. Jemisin. Ce premier tome vient de paraitre chez J’ai lu dans la collection Nouveaux Millénaires. L’autrice avait auparavant signé la série des Livres de la terre fracturée qui a obtenu trois fois d’affilée le prix Hugo du meilleur roman pour ses trois tomes en 2016, 2017 et 2018. Cette nouvelle trilogie s’annonce assez différente de la précédente, plus orientée vers un mélange de science-fiction et d’urban fantasy avec des monstres. Le prologue du roman reprend une nouvelle parue dans le recueil Lumières noires.



Tout commence de nos jours, à New York, où un jeune homme débarque à Penn Station et est soudainement pris d’une crise d’amnésie sévère. Il ne se rappelle plus ni son nom, ni son visage. Pourtant, une chose est sure pour lui, il est chez lui et doit se rendre à FDR Drive même s’il ignore pourquoi. Là il assiste à un étrange spectacle fait de tentacules pour le moins bizarres qu’il doit combattre. N. K. Jemisin nous plonge directement dans le vif du sujet avec cette lutte et ce personnage amnésique sujet à des visions où deux New York semblent se superposer. Il va bientôt se rendre compte que chacun des cinq arrondissements de la ville de New York s’est incarné dans un avatar humain et que lui représente Manhattan. Les cinq vont devoir se retrouver et s’associer pour préserver la ville d’une terrible menace qui prend la forme de tentacules blancs invisibles pour la majorité des gens, tout en les contaminant.



Une des grandes réussites du roman vient du fait que son histoire est avant tout centrée sur les personnages. Ces derniers sont particulièrement réussis et variés. Elle prend le temps de nous les faire connaitre en explorant leur vie, leur personnalité. On apprend à les apprécier, à voir toutes les nuances que chacun renferme et en quoi ils représentent une partie de la ville. On fait ainsi connaissance avec Bronca vivant dans le Bronx et travaillant dans une galerie d’art, Brooklyn, ancienne chanteuse devenue conseillère municipale, Staten Island,et le Queens, jeune étudiante en mathématiques.



Mais aussi de la Dame Blanche qui incarne leur ennemi et que j’imagine très bien en Dolores Ombrage. En effet, le roman a un côté militant assez marqué, avec des personnages de différentes origines et orientations sexuelles, de différents âges. Ils sont confrontés à un ennemi représenté par la couleur blanche et prônant des idéologies d’extrême droite. On pense clairement à tous les événements récents qui se sont produits aux États-Unis. D’autant plus que le roman cite de nombreuses fois Lovecraft et la fameuse nouvelle L’Horreur à Red Hook. Cependant, l’autrice ne s’attarde pas uniquement sur cet aspect de l’écrivain, et le roman a clairement une dimension lovecraftienne autant par ces différents clins d’œil que par d’autres aspects. Si ce dernier n’a pas aimé la ville de New York, on ne peut en dire autant de N. K. Jemisin qui offre avec ce roman une lettre d’amour à cette ville cosmopolite, à ses diverses cultures, à toutes ses diversités qui font sa richesse, à son histoire.



Genèse de la cité est ainsi un premier tome qui offre une histoire singulière et passionnante. Il développe de nombreux concepts qui seront certainement poursuivis dans le reste de la trilogie et on pourra peut-être découvrir d’autres mégalopoles. Les thématiques sont ancrées dans notre époque et le roman offre une belle galerie de personnages. Un roman hommage à New York que l’on dévore comme une délicieuse « grosse pomme ».
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

J’ai eu un peu de mal à m’habituer au style au début même si je ne saurais pas tellement dire pourquoi. La narration est un peu particulière puisqu’un des points de vue qu’on suit se fait à la deuxième personne, mais en fait ça ne m’a pas tellement gêné. Non, c’est vraiment la plume de l’autrice qu’il m’a fallu apprivoiser au fil des pages.



Par contre, l’univers m’a vraiment tout de suite emporté. Les personnages évoluent sur une planète dévastée (la nôtre ?) où des personnes aux pouvoirs très particuliers vivent (ou plutôt survivent) parmi les gens « normaux ». Difficile d’expliquer en quelques mots les pouvoirs des orogènes qui sont assez complexes mais ils sont en tout cas fortement liés à l’énergie sismique, ce qui les rend particulièrement effrayants aux yeux du commun des mortels.



Dans ce récit entre fantasy et science-fiction, on aborde beaucoup de thématiques difficiles et on retrouve pas mal de violence sous toutes ses formes. On n’est donc clairement pas sur un roman léger mais c’est aussi ce qui le rend aussi fort !



Ce premier tome reste assez introductif mais c’est indispensable pour mettre en place cet univers. Personnellement, je n’ai pas trouvé de longueurs et j’ai trouvé ce tome passionnant, mais je peux comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde. Il reste beaucoup de questions à la fin du tome mais on a déjà quelques grosses révélations (j’avais deviné la plus grosse assez tôt dans le roman donc j’avoue être assez fier de moi 😊).
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Les livres de la terre fracturée, tome 3 : Le..

Troisième et dernier tome de la trilogie de la terre fracturée, Les cieux pétrifiés achèvent la saga en beauté. Le récit est en totale continuité avec les deux tomes, et permet d’apporter un éclairage nouveau sur certains points des tomes précédents (notamment sur un gimmick d’écriture qui prend tout d’un coup tout son sens), tout en apportant une conclusions satisfaisantes à l’ensemble. L’univers, entre fantasy et science-fiction, est toujours aussi original et captivant, et petit à petit, on comprend certains questionnements et certaines ellipses qui s’éclairent, tout en concevant une part de mystère. Les parcours des personnages résonnent en nous, abordant des thématiques comme le racisme, l’endoctrinement, la famille, la destruction de l’environnement… Le tout donne une intrigue complexe, et cohérente.



Bref, une trilogie prenante et bien exécutée qui me laissera un bon souvenir. J’ai apprécié ma lecture, et rien que pour le mélange inventif entre SF et fantasy, je trouve que ça vaut le coup d’oeil.
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Lumières noires

Il est des écrivains qui vous plaisent sous tous les formats et d’autres non. Personnellement, j’aime beaucoup la poésie de Victor Hugo, mais je n’arrive pas à lire ses romans. Et quand j’ai tenté de lire la trilogie aux trois Hugo de N.K.Jemisin, Les livres de la Terre fracturée, j’ai lâché le premier tome, La cinquième saison, à mi-parcours bien qu’il soit largement cité comme Incontournable récent de la SFFF selon le bilan de Nevertwhere. Pourtant, un certain chroniqueur m’a convaincue de lui donner une seconde chance. C’est chose faite avec son recueil de nouvelles, Lumières noires qui contient de petits bijoux. Décidément, N.K.Jemisin novelliste me séduit nettement plus que N.K.Jemisin romancière. Et ce, qu’elle écrive dans le genre fantastique, dans différentes déclinaisons de la science-fiction ou de la fantasy pure.

Ce recueil compte vingt-deux nouvelles, toutes très différentes les unes des autres. Certaines m’ont laissé de marbre comme Avide de pierre (dans le même univers que sa trilogie) ou MétrO. D’autres semblent des mises en bouche qui laissent le lecteur sur sa faim, des galops d’essai. C’est le cas de Ceux qui restent et qui luttent, Grandeur naissante ou la Fille de Troie. L’alchimista, Le narcomancien, Cuisine des mémoires et Pécheurs, saints, spectres et dragons — la cité engloutie sous les eaux immobiles ont chacune à leur façon su me toucher par les émotions qu’elles dégagent. La dernière a visiblement été écrite à vif par l’autrice, qui semble y avoir mis beaucoup de sa propre expérience et de son ressenti, tout comme Major de promotion ou La sorcière de la terre rouge.

Le quatrième de couverture parle de « nouvelles sombres et engagées », et il est vrai que N.K.Jemisin est engagée dans son écriture : femme noire vivant aux États-Unis, nombre de ses nouvelles comme Épouses du ciel, Nuages Dragons ou Le moteur à effluents parmi d’autres (y compris des précédentes) parlent de féminisme, de race ou de problème de classe quand ce n’est pas tout à la fois. Mais, elle n’assène jamais de leçon de morale et se contente de proposer une histoire. Au lecteur de réfléchir après coup sur les émotions reçues et de se faire une opinion. En revanche, le qualificatif de nouvelles sombres n’est pas exact. Certes, certaines sont dures ou avec des fins tragiques comme Vigilambule, mais celles optimistes sont nettement plus nombreuses. Et quelques-unes sont franchement amusantes comme Le moteur à effluent. Que vous l’aimiez en romancière ou non, ou que vous vouliez avoir un bon aperçu de l’étendue de son talent, le recueil Lumières noires est un bon point de départ.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La..

Pffff, quel ennui. J'ai du mal à croire que ce livre ait été récompensé par un "Hugo". Il est vrai qu'en fonction de la production littéraire du moment, les Hugo se suivent et ne se ressemblent pas.

Plus globalement, quitte à être taxé de misogynie, je n'accroche pas à la SF au féminin. Plus poétique, sans doute, mais beaucoup moins efficace que celle de ses congénères masculins.

Que ce soit Ursula Le Guinn, Anne Mc Caffrey, Nancy Kress, toujours le même constat : ennui.

Seule Catherine L Moore arrive à me transporter et Connie Willis à me faire rire.

Pour en revenir aux "livres de la terre fracturée", je ne lira ipas la suite.
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