Citations de Naëlle Charles (158)
Dans la mesure où Dom et moi n'avons plus de relations sexuelles depuis près de six ans, la probabilité d’être malgré tout enceinte est nulle et c'est aussi bien ainsi. Quel avenir pourrais je offrir à un enfant avec un père tel que mon mari? Si c'est pour qu'il finisse de la même manière, pas question !
La vie est une foutue garce, si tu veux mon avis. Karma is a bitch.
J'étais petit quand c'est arrivé, mais l'image qui m'a marqué le plus, c'est de voir ma mère pleurer comme une Madeleine et lui demander pourquoi il [mon père ] n'avait pas choisi une autre femme plutôt que sa propre soeur. Ce jour-là, j'ai détesté mon père. Je te jure, la vie d'oim, si j'avais pu, je l'aurais flingué avec un gun.
C'est triste, mais les temps sont durs et de plus en plus de gens, à l'instar de Léna, estiment que se faire couper les cheveux n'est pas vital et encore moins une priorité. Pour cette femme divorcée, mère de quatre fils, chaque centime est compté et son salaire de caissière ne lui permet pas la moindre extravagance, si tant est que se rendre chez le coiffeur puisse être considéré comme tel.
Impossible de ne pas désirer quand, dès qu'elle est près de moi, je suis systématiquement pris d'une érection dont la force ne cesse de m'impressionner. ça m'est arrivé dans l'ascenseur, puis au déjeuner, au diner, durant le slow, et à nouveau maintenant. C'est d'autant plus étonnant que je ne me rappelle pas avoir été dans cet état rien quand regardant une femme. Ma queue semble dotée d'une vie propre et a décidé que Marie était celle qui la réveillerait. J'ai envie d'elle. Je la veux et je l'aurait.
L'imagination est une qualité lorsqu'elle sert, mais un défaut si elle commande.
Plus l'explication est simple, plus elle est probable.
Agatha Christie
Tu sais , en Alsace, on a régulièrement changé de nationalité. Un coup français, un coup allemand, puis de nouveau français et encore allemand au moment de notre annexion en 1940. (...) Comme disaient certains d'entre eux, les Allemands et les Français vont et viennent , mais l'Alsace demeure.
Merdum, j'ai été démasquée ! En même temps, la tactique était tellement grossière que c'était couru d'avance. Il n'y a que dans Esprits criminels que ça fonctionne.
C’est tellement bon ! Je crois que je serais capable de tuer pour éprouver ce qu’il me fait ressentir. Lorsqu’il bouge ainsi en moi, clairement, je ne suis plus en mesure de réagir, ni même de réfléchir. Seuls son corps, son sexe, l’odeur de sa peau, son souffle qui s’accélère, et les grognements qu’il pousse à mon oreille m’importent. C’est comme si je perdais toute faculté de raisonner, de décider...
Il est révolu le temps où rien n’aurait été trop beau pour lui plaire et où je passais chaque matin des heures devant le miroir à me pomponner pour l’éblouir. Finis les cœurs roses où j’écrivais nos initiales entrelacées et le petit nuage sur lequel je sautais à pieds joints dès qu’il m’accordait trois secondes d’attention.
Chaque assassin est probablement le vieil ami de quelqu'un. Agatha Christie
Je voudrais tellement pouvoir le repousser, lui crier qu’il ne m’est rien, mais j’en suis incapable. J’aime trop ce qu’il fait à mes sens. Il est devenu ma drogue et je crois que jamais je ne me lasserai.
Il m’a fallu longtemps pour me décider parce que j’avais peur de l’inconnu, alors que la solution se trouvait là, sous mes yeux. C’est incroyable ! J’ai l’impression qu’on a enlevé des œillères de mes paupières, qu’enfin je suis capable de vivre pour moi. C’est une sensation grisante que de savoir que l’on reprend sa vie en mains.
Ah, en revanche, je t’ai pris un rendez-vous chez la gynécologue.
— Hein ? Mais ça ne va pas la tête ? Pas question !
Margaux, tu as seize ans. À ton âge, c’est important de consulter chaque année.
— Mais non ! Et puis d’abord, qu’est-ce qu’elle va me faire ? Il paraît qu’ils mettent des caméras là où je pense.
Ahurie, j’observe ma fille comme si elle était une extraterrestre. Mais d’où est-ce qu’elle tient une énormité pareille ?
— Eh l’autre ! s’exclame Tom avec un ricanement. N’importe quoi ! Tu crois quoi ? Que ta chatte, c’est Hollywood ?p131/132
C’est lamentable pour une maman de penser ainsi, mais je vous jure que je suis au bout du rouleau avec ces deux-là, après sept jours à les supporter. Trois de plus et j’aurais fait un véritable burn-out. Je préfère zapper cette idée, parce que dans le scénario qui me vient spontanément à l’esprit, il y a des marteaux, des tronçonneuses et des hachoirs. De quoi faire flipper n’importe qui, même moi.
Note pour moi-même :
1/ Ne plus regarder de films d’horreur, ça ne me réussit pas. Les polars, ça suffira bien.
2/ Ne jamais, jamais, imaginer des fictions qui impliquent mes mômes. Avoir envie de passer à l’acte est trop tentant.
3/ Trouver une activité autre pour le week-end que de ranger leur bazar. Ça m’évitera de fantasmer sur des histoires bien gores.
4/ Acheter du beurre, il n’y en a plus dans le frigo. OK, ce dernier point n’en est pas vraiment un, puisqu’il m’est facile de l’ajouter à la liste des courses.
Des cocues, on en croise à tous les coins de rue.
Je secoue la tête, consternée. Décidément, cet enfant est un cas désespéré. Essayer de lui faire entendre raison est aussi vain que vouloir faire une permanente à un chauve.
- Alors, comme ça, Luther King se prénommait Stephen ?
- J'ai confondu.
Il y a quinze ans, Raphaël m’aimait et moi aussi, plus que tout au monde. Mais nous étions adolescents et notre expérience de la vie était quasiment inexistante. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et quand je dis de l’eau, je devrais plutôt évoquer un fleuve pour ne pas dire l'océan indien. Surtout pour lui…
Un premier amour, quand il est déçu, est toujours difficile à encaisser, mais il n’est pas insurmontable de s’en remettre.