Bigoudis et petites enquêtes, tome 4 : Panique sous le sapin

Quatrième aventure de Léopoldine, coiffeuse en Alsace et enquêtrice à ses heures perdues (ou volées, à son salon, à ses enfants , etc...).

On avait quitté Léo et Quentin ( le lieutenant de gendarmerie), fachés, les voilà sensiblement rapprochés pour le temps de l'enquête, mais c'est pas gagné entre ces deux-là ! Léo ne pardonne pas facilement et son attirance pour le beau Quentin ( qui ne comprend rien), ne faiblit pas dans ce tome.
Mais pour l'heure , deux meurtres : le premier est le père Noël du village d'à côté, (et aussi meilleur ami du père de notre coiffeuse préférée ) et le deuxième est une vieille dame très radine. Rien de commun, et pourtant ! Heureusement qu'il y a Léo pour ouvrir les yeux de toute cette équipe de bras cassés à la gendarmerie... Pour une fois, le gang des Connasses ne sera pas frappé par un éclair de génie, et Léo fera tout le taf'.

C'est une série sympathique, entre le boulot de Mademoiselle Courtecuisse, sa mère, sa soeur, ses enfants, ses copines, ses clientes, la gendarmerie au complet.
. Je ne suis pas très sensible à l'humour de l'autrice ; mais j'aime bien le côté grouillant de vies, mère de famille débordée par ses ados et petite classe moyenne....
L' Alsace est un personnage aussi ..
il me fallait une lecture légère pour contrebalancer une biographie "sex, drogs & rock n' roll", ce bouquin a fait le taf, il est joyeux et Miss Courtecuisse est vraiment sympathique comme héroine.

Dans cette quatrième enquête de la série, nous allons assister à deux meurtres qui seront loin d'être simples à résoudre.
Léopoldine Courtecuisse, notre coiffeuse détective va évidemment vouloir aider les gendarmes à résoudre cette affaire, mais cette fois-ci, son aide ne sera pas considérée avec autant de gratitude que les fois précédentes, car ses rapports avec le jeune gendarme Quentin ne sont pas au beau fixe.
En effet, depuis le mariage catastrophique de la soeur de Léopoldine, ces deux là ne se parlent plus du tout.
Du coup, les deux morts qui endeuillent la commune vont être un excellent prétexte pour tenter de rabibocher ces deux têtes de lard.
J'ai beaucoup aimé retrouver Léopoldine, une coiffeuse qui élève ses deux ados, bien entourée par une brochette d'amies et qui a un sacré caractère.
J'ai souvent souri car ses méthodes pour enquêter sont loin d'être subtiles et cette bécasse se met souvent en danger.
Les relations avec Quentin sont assez drôles, c'est à qui sera le plus fier et le plus bête !
Une enquête distrayante, qui se passe pendant les préparatifs des fêtes de fin d'année en Alsace et en prime, nous avons plein de recettes de biscuits à la fin du roman.

Léopoldine Courtecuisse est coiffeuse, dans une petite ville alsacienne où tout le monde se connaît. Elle aime les ragots et, grâce à son métier, elle est au coeur des confidences. Elle est mère de deux adolescents. Elle est séparée : leur père l'a quittée pour sa soeur cadette, avec qui il s'est marié dans le tome précédent. Malgré tous ses déboires, Léopoldine reste optimiste.

Pendant des années, elle s'est abreuvée de séries policières, vivant son rêve à travers le petit écran : elle aurait aimé être enquêtrice. Depuis que, par hasard, elle a découvert un corps, elle a participé à plusieurs enquêtes ; elle s'est surtout imposée dans les investigations. Elle a alors prouvé ses talents, sa perspicacité et ses compétences pour obtenir des confessions. Malgré ses premières réticences, le lieutenant Quentin Delval, reconnaît qu'elle est d'une aide précieuse. Sauf que tous les deux sont en froid…

De plus, la brigade de gendarmerie a été renforcée par de nouvelles recrues. Lorsque deux meurtres simultanés sont perpétrés, Quentin indique, sans délicatesse, qu'il n'a plus besoin de Léopoldine. Or, il semble avoir oublié la détermination de cette dernière à s'impliquer dans les affaires et la vie de la bourgade. le premier défunt, le maire de Westheim, était un grand ami du père de la coiffeuse. En pleine préparation du marché de Noël, il a été étranglé avec une guirlande électrique. le même soir, une femme a été renversée par un chauffard. Cela fait beaucoup de morts pour ces localités calmes. Quentin doit aussi gérer l'agacement de son équipe : la famille Courtecuisse, au complet, s'implique dans les procédures. Il va devenir fou !

Dans Panique sous le sapin, une fois encore, Quentin et Léopoldine ne collaborent pas. Leur fierté surpasse l'intérêt général. L'un veut démontrer qu'il n'a pas besoin de l'aide de l'autre, la seconde espère prouver qu'elle est meilleure que les gendarmes. Leur complicité est endormie. Quentin excelle dans l'art de battre froid, il est, parfois, exaspérant. Hélas, leur manque de communication a des répercussions dangereuses.

Dans ce tome, même si l'humour tient toujours une grande place, il a reculé au profit de la tendresse. Léopoldine cache moins ses failles sous des piques. Elle exprime ses sentiments et ressentiments avec plus de sincérité… même si elle s'adresse surtout à elle-même. Elle tente de s'effacer, mais sa personnalité exubérante, généreuse et solaire, ne lui permet pas de le faire complètement. Elle ne peut s'opposer à sa vraie nature. Je suis très attachée à elle, car elle est authentique et fidèle.

J'ai adoré Panique sous le sapin ! J'ai hâte de lire le tome suivant, car je suis toujours accro à cette série.

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Retrouvons Léopoldine Courtecuisse dans cette série de cosy mystery absolument divine.

« Panique sous le sapin » est le quatrième volet des aventures de Léopoldine Courtecuisse, notre coiffeuse alsacienne. Même si l'enquête est totalement indépendante, il vaut mieux lire les précédents romans, pour la bonne compréhension des relations entre les différents personnages.

Dans cet opus, il y a de l'électricité dans l'air entre Léopoldine et Quentin, notre lieutenant. En effet, suite au mariage de Constance, la soeur de Léo, et au comportement de goujat de Quentin à la noce, l'amitié n'est plus du tout d'actualité.

Lorsque deux meurtres se produisent (oui, deux !! Ca ne rigole plus !) en pleins préparatifs du marché de Noël, nos deux comparses vont-ils refaire équipe ? Ou bien, chacun va-t-il tenter de retrouver le ou les meurtriers chacun dans son coin, à l'instar du tome 3 ? le Gang des Connasses va-t-il péricliter, avec la défection d'Audrey ? N'essayez pas de me corrompre, je ne vous dirai rien !

Ce qui est certain, c'est que Quentin ne mâche pas ses mots pour signaler à Léo qu'elle n'a rien à faire à la brigade de gendarmerie.

« – Il y a un temps où nous étions en sous-effectif et où nous acceptions n'importe quelle aide, peu importe qui nous la fournissait. Toi ou le clodo du coin, cela n'aurait pas fait grande différence. Ce n'est désormais plus le cas, puisque notre brigade a été renforcée. Alors tu es priée de t'occuper de tes bigoudis et de tes permanentes, et de nous laisser travailler en paix. »

Vous pensez vraiment que Léopoldine va retourner dans son salon de coiffure et laisser l'enquête aux mains des gendarmes ? Non, on est bien d'accord ! le pauvre Quentin va en faire les frais…Léopoldine tient aussi bien sur l'enquête qu'une coloration sur les cheveux. Impossible de s'en défaire. Les choses sont un peu différentes cette fois, car c'est carrément toute la famille qui s'incruste, le père, la mère, la soeur. On est presque dans un jeu des sept familles. Il faut préciser que l'une des victime est un proche de la famille. Et croyez-moi, quand toute la famille Courtecuisse débarque à la brigade, ça vaut le détour !

« -Papa, je ne suis ni le capitaine Coste, ni Franck Sharko et encore moins Martin Servaz. Désolée, mais la situation est un peu plus compliquée. »

Ce quatrième volet tient toutes ses promesses quant à l'humour, décapant et savoureux. L'ambiance de Noël est là, on déguste des Bredele à chaque page, ou presque. Naëlle nous propose ses recettes de cuisine en fin d'ouvrage, le petit plus qui fait plaisir, on va pouvoir se mettre aux fourneaux ! Je suis originaire de Lorraine, j'adore les Spritz. N'en trouvant pas dans ma région d'adoption, j'en fait chaque Noël. Trouver ces Spritz dans le roman de Naëlle a été ma madeleine de Proust lol.

Léopoldine s'expatrie un peu, puisqu'elle pousse l'enquête jusqu'au marché de Noël de Strasbourg. La magie de Noël comme seul les alsaciens sont capables de le faire.

La plume de Naëlle est toujours aussi vive et fluide. Elle nous brosse ses personnages avec régal, ça se sent à la lecture. Les passages avec Tom, le fils de Léopoldine et Foufoune, le chat de la famille, sont toujours autant savoureux.

Même si ce volet n'a pas été mon préféré, j'ai néanmoins passé de belles heures de lecture et j'ai pris plaisir à suivre cette enquête mêlant deux meurtres. Naëlle arrive à parsemer chaque nouveau récit de nouveauté et de fantaisie. Elle se renouvelle, innove coté histoire, ne reste pas sur ses acquis, et ça, c'est quelque chose qui me plaît.

La mayonnaise a pris, Naëlle fait en sorte qu'elle ne tourne pas. Enfin, je dirai plutôt, la colo a pris, Naëlle fait en sorte qu'elle ne vire pas. Je suis passée chez la coiffeuse pendant ma lecture, j'avoue que tout le long, j'imaginais me faire coiffer par Léopoldine, lol.

La suite est déjà sur les rails, inutile de vous préciser que je serai au rendez-vous ! Si vous avez envie d'un moment de détente et si vous aimez Noël, n'hésitez pas, découvrez les aventures de Léopoldine.

Je remercie les Editions Archipoche pour cette lecture.

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Voici déjà le quatrième tome des aventures déjantées de Léopoldine Courtecuisse. Les choses ont bien changé depuis Panique à Wahlbourg ! C'est d'ailleurs ce que se répète plusieurs fois la coiffeuse lorsqu'elle constate à quel point certaines relations se sont compliquées et qu'elle aimerait revenir à des temps plus calmes. Les choses ont bien changé mais ce qui reste immuable, c'est le sourire qui s'affiche sur notre visage à la lecture.

Le livre s'ouvre sur un récapitulatif des personnages d'environ 8 pages. Si j'ai commencé à le parcourir avec intérêt, je vous avoue ne pas être allée au bout ! On peut, de toute manière, très bien s'y référer en cours de lecture si besoin. On replonge ensuite dans le vif de l'histoire, alors que Léopoldine part en vacances d'été avec sa famille sans que sa relation avec Quentin ne soit apaisée. Plusieurs chapitres retracent les évènement survenus depuis le mariage de Constance et Olivier, détaillant particulièrement les regrets de Léo quant au comportement du policier et ses propres réactions, qui ont signé la fin de leur amitié. Si la coiffeuse a tant de mal à digérer et à passer à autre chose, c'est qu'elle tient toujours à Delval malgré sa désillusion. de plus, il est bien connu que la jalousie ne pousse pas aux meilleures décisions.

Bref, Naëlle Charles s'attarde donc sur les conduites respectives des anciens membres de l'équipe de choc, aussi entêté l'un que l'autre. Les mois passent, Léo et Quentin évoluant chacun de leur côté. le décompte avant Noël est lancé et ce n'est qu'à ce moment que l'enquête policière est lancée avec la découverte de deux corps. le renforcement des effectifs au sein du commissariat est donc bienvenu, même si les forces de l'ordre peuvent également compter sur l'aide de la famille Courtecuisse, presque au complet.

On retrouve dans ce quatrième volet ce qui avait pu nous plaire dans les précédents : l'héroïne haute en couleur en dépit de sa simplicité et du réalisme que lui confère l'autrice, elle ne parvient pas toujours à trouver sa place, notamment au sein de sa propre famille; de l'humour, que ce soit à travers les dialogues ou les situations, le récit est drôle, les pics et jeux de mots légion; une enquête plutôt bien ficelée qui permet de mettre en évidence les capacités hors normes de Léopoldine; Tom qui reste mon personnage coup de coeur. le jeune-homme, fils de la coiffeuse, est absolument adorable, attentif et tordant; il a toujours le bon mot ou l'idée lumineuse. Son chat, Foufoune, qu'il traine partout, rajoute encore de la mignonitude au personnage. Vraiment, je suis fan !

On retrouve également un semblant de romance entre Léo et Quentin. Si ils sont en froid, les partenaires sont tenus de garder une relation professionnelle et se côtoient donc pour le bien des enquêtes. Cependant, ils n'arrivent pas à communiquer, ce qui ne fait qu'envenimer leurs rapports. En son fort intérieur, Léopoldine reconnait ressentir plus que de l'amitié pour le Lieutenant, par ce contre, celui-ci continue de se voiler la face. Malgré leur ressentiment, ils sont capables de reconnaitre les qualités de l'autre. C'est d'ailleurs tout mignon de les voir mutuellement prendre leur défense face à leur entourage.

Naëlle Charles réussit à maintenant intact notre intérêt pour la série avec adresse, jouant avec ses personnages. La marche arrière qu'elle a fait faire, dans tome précédent, à la relation Quentin/Léo permet d'entretenir la flamme, de laisser trépigner le lecteur ; de plus, l'alternance de leurs points de vue nous révèle qu'ils sont tous deux aussi déroutés que bornés. On a parfois envie de leur donner des claques, particulièrement au Lieutenant Delval qui réagit souvent par péché d'orgueil.

Cerise sur le gâteau, en plus de nous annoncer un cinquième tome, qui se déroulera durant au salon littéraire, Naëlle Charles nous partage ses meilleures recettes de bredele à la fin du roman !
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