AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Natasha Farrant (33)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La folle vie de Bluebell Gadsby

Blue revit avec l'arrivée d'un nouveau voisin. Son espièglerie et son esprit lui permette d'oublier le vide qui a déstabilisé sa famille lors du décès de sa soeur jumelle il y a bientôt trois ans. Depuis, son père et sa mère sont en permanence absents et laissent la gestion de la tribu d'enfants à un baby sitter. Mais avoir treize ans c'est aussi découvrir les premiers émois et Blue se cache souvent derrière sa caméra pour nous donner de nouvelles perspectives.



Un journal intime attachant où l'héroïne dévoile peu à peu sa fragilité. Le thème du deuil impossible se distille pour prendre au fur et à mesure du récit de l'ampleur. Les aventures souvent drôles auxquelles se trouvent confrontés le baby-sitter rajoute un ton humoristique au récit.
Lien : http://0z.fr/Ge15h
Commenter  J’apprécie          160
La folle traversée de l'épervier

A Great Barton, en 1915, Ben est un jeune orphelin recueilli et sauvé de l'orphelinat par le vieux Nathan Langton, en même temps qu’un autre orphelin, son grand frère de cœur, Sam et ils vivent tous les trois sur la péniche, L'Épervier. Malheureusement, Sam part à la guerre en France et il est porté disparu, Nathan part à sa recherche mais meurt dans le bombardement d'un hôpital à la fin de la guerre. A Great Barton aussi, Théophile et Isobel de Saint-Rémy meurent dans un accident d'avion et laissent leur petite fille, Lotti, riche mais orpheline. Lotti se retrouve sous le joug de ses tuteurs, Hubert Netherbury, le frère aîné d'Isobel, et sa femme Vera. Elle est envoyée dans un pensionnat pendant quatre années mais elle est finalement renvoyée et revient dans la demeure familiale de Barton Lacey à Great Barton.

En 1919, Ben vit donc seul sur l’Epervier avec sa chienne Elsie et son frère Sam ne revient pas de la guerre, il devra retourner à l’orphelinat car même sa voisine, Clara Primrose n’a pas envisagé de l’adopter pour lui éviter un si funeste destin. Lotti décide de libérer un petit chihuahua, Federico des mains du malfrat Malachy Campbell qui martyrise la pauvre bête. Le gendarme Albert Skinner recherche donc les deux enfants afin de faire respecter la loi. Ben et Lotti se rencontrent à cette occasion et décident de fuir ensemble : ils vont partir en France à bord de l'Épervier afin que Ben retrouve Sam et Lotti sa grand-mère paternelle… En chemin, il vont rencontrer les frères Franck et Jim à bord de l’Étourneau étourdi, la petite Molly mais aussi le capitaine Henri de Beauchesne…



“Natasha Farrant est aux trois quarts française et un peu néerlandaise. Elle vit à Londres avec ses deux filles adolescentes, qui inspirent sans cesse ses livres, et son chat, Amber, l'être avec qui elle parle le plus. Elle aimerait avoir un cheval, une grande maison ancienne remplie de cachettes secrètes, beaucoup de chiens et une vue sur la mer et les collines, mais, malheureusement, tout cela n'est pas compatible avec la vie en ville… Elle associe l'écriture à une carrière dans l'édition jeunesse. Elle a écrit plusieurs livres pour la jeunesse dont La Folle Vie de Bluebell Gadsby [chez] Hachette Jeunesse et a été nommée pour des prix, dont la prestigieuse Carnegie Medal” - source : Gallimard jeunesse -.



En France, elle publie La folle vie de Bluebell Gadsby chez Hachette en 2013 - La famille de Bluebell est tout sauf banale, entre les cadets qui jouent avec leurs rats domestiques, la sœur aînée fan des colorations, la mère toujours en voyages d'affaires et le père passionné par le Moyen Age. Mais pour Bluebell, qui filme la vie de sa famille avec une caméra, tout est différent depuis la mort de sa sœur jumelle. Sa vie va être bouleversée par l'arrivée de Zoran et de Joss. -, L'aventure de Castle Rock chez Gallimard jeunesse en 2019 - Dans un pensionnat isolé au cœur de l'Ecosse, les élèves attendent la grande épreuve d'orientation durant laquelle ils seront laissés libres quelques jours. Accompagnée de ses amis Jesse et Fergus, Alice espère en profiter pour découvrir un obscur château caché sur une île. - et aujourd’hui La folle traversée de l'Epervier.



Ce roman a obtenu le Costa Book Award, l'un des prix littéraires les plus prestigieux en Angleterre.



Natasha Farrant rend un hommage appuyé à Charles Dickens dans ce roman La folle traversée de l’Épervier et nous ne pouvons rester insensibles à cette magnifique inspiration. Elle reprend avec un talent exceptionnel tous les codes du genre : le jeune orphelin pauvre, débrouillard, courageux au grand cœur, la jeune orpheline dépossédée de sa fortune par un oncle froid, calculateur et cupide et une grande aventure, ici, la formidable épopée du voyage en péniche de deux enfants et deux chiens jusqu’en France. Leur trésor ? Pour l’un, il s’agit de retrouver son frère de cœur disparu pendant la grande guerre, pour l’autre, de retrouver sa grand-mère qui possède la clé de la fortune et du bonheur de la petite fille. L’aventure est délicieusement rocambolesque : durant tout leur périple en péniche le long de la Tamise puis à travers la mer, les deux enfants sont aidés par des personnages diablement romanesques - Clara, l’amoureuse transie et timorée, les frères Franck et Jim qui n’ont pas eu le courage d’aller chercher leur petit frère Jack sur le front, la jeune Molly prête à tout pour empêcher le gendarme de retrouver la trace des deux fugitifs mais aussi les héros français, le garde-côte, l’hôtelière, les sœurs du couvent de Buisseau et évidemment le fougueux capitaine Henri de Beauchesne. Le rythme est immédiatement installé par la menace du gendarme, Albert Skinner qui poursuit les deux enfants avec une ténacité terrible. Natasha Farrant célèbre dans ce roman l’enfance, son ingéniosité, sa ténacité, ses valeurs mais avant tout la force de l’amour. La complicité des deux enfants, leur courage dans les épreuves de la vie, leur malice face au monde des adultes, leur fidélité à leurs proches tant aimés, leur humour flegmatique même dans les situations les plus désespérées, Natasha Farrant partage avec nous des valeurs universelles. Ce roman offre une grande émotion de lecture.



Coup de cœur.

Commenter  J’apprécie          130
La fille qui parlait aux arbres

« La fille qui parlait aux arbres » m'a fait de l'oeil à la médiathèque. Ni une ni deux, je l'ai sans hésiter emprunté. Un joli roman jeunesse format rigide, comment résister ?



Et vraiment, quelle beauté. Les illustrations à chaque page (oui, oui !) m'ont totalement charmées. Le récit - teinté de fantastique - peut-être un peu moins dans sa forme, c'est répétitif... 7 histoires pour 7 arbres, la jeune fille ayant fait la promesse de tous les protéger : le chêne, le tilleul, l'aulne, le platane, le pommier sauvage, le tulipier, les buis ; chacun leur tour ils vont lui parler, et ces récits auront selon moi l'effet de contes. Personnellement, même si la lecture fût dans l'ensemble agréable, le tout m'a semblé banal, malgré le très beau message de préserver la nature. Peut-être est-ce trop axé jeunesse à mes yeux - car à force de lire, j'en attends davantage - cela reste néanmoins un superbe ouvrage pour les enfants (ou pas) que je suis ravie d'avoir découvert. En plus des jolies illustrations, nous avons le droit à quelques informations sur chaque arbre au début des chapitres.



Un bouquin qui se picore et se savoure ; à lire et relire.

Une très chouette idée cadeau !



« Chaque arbre est précieux. Et chacun est différent. Exactement comme les humains. » (citation du livre)
Commenter  J’apprécie          102
Les amants de Samaroux

Un petit village du Sud de la France au début de 1944. Luc revient dans son village natal avec ses secrets. Arianne cherche à percer le mystère. Mais ils vont tous les deux être pris dans le tourbillon des événements dramatiques de cette fin de guerre. Entre sentiments, trahisons et résistance, le récit nous amène peu à peu dans l'horreur de la guerre.Il n'y a pas vraiment de héros mais l'histoire de gens ordinaires pris dans un engrenage.



Un bon livre qui mêle histoire et amour.


Lien : http://0z.fr/rh_FK
Commenter  J’apprécie          90
Les amants de Samaroux

Entre le titre et le résumé, j’étais plus que tentée par ce roman. De part son genre YA, je m’attendais à un livre léger plus axé sur la romance que sur le thème de la guerre, et même si c’est le cas de part certains aspects, j’ai été ravie de découvrir un sujet bien traité et une histoire prenante et très intéressante.



Arianne est une jeune fille qui vit dans un village français tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ce qui l’est moins c’est que nous sommes en 1944, que les Allemands ont envahi la France et qu’un ami d’enfance revient au village, un ami qui ne la laisse pas du tout indifférente. Alors que sa vie se déroule plus ou moins sans accrocs, ses retrouvailles avec Luc vont chambouler son avenir et ses sentiments. Le jeune homme ne la laissera pas indifférente, mais un secret et des opinions politiques pourraient bien leur coûter leur amour et leur belle vie sans histoires…



Le livre commence de manière douce et lente, on en oublierait presque que c’est la guerre et que la France est occupée. On découvre qu’Ari n’est pas très au clair quant à ce qui se passe autour d’elle et aux évènements qui se déroulent ainsi qu’à leur gravité. Elle est plus intéressée par ses amies, sa famille, les garçons, que par les dangers qui rôdent autour d’elle. Elle est très innocente vu ce qui l’entoure.



Luc quant à lui, est son parfait opposé. Dégoûté par l’histoire de son grand-père, il supporte de moins en moins la présence des Allemands en France et aimerait déjà être adulte et combattre. Il se renseigne sur les faits de guerre, la résistance, côtoie des gens qu’il ne devrait pas, qui le mettent en danger. Son amour pour Ari est fort et sincère, il touche le lecteur et l’emporte, mais à la différence d’elle qui vit dans sa bulle de bonheur sans se soucier du reste, il s’inquiète et veut apporter sa contribution au combat, même s’il ne se rend pas vraiment compte non plus de ce que cela implique réellement.



J’ai été particulièrement touchée par Luc, par sa force de caractère, par son besoin d’aider, de bouger, de ne pas accepter l’inacceptable. Bien sûr, il n’anticipe pas l’impact réel que ses actes peuvent avoir, ni du danger qu’il fait courir à ses proches, mais le voir actif et pas soumis m’a touchée. Ari manque encore un peu de maturité pour bien comprendre son point de vue, mais c’est ce côté-là qui la rend attachante et encore plus proche du lecteur quand elle réalisera enfin toute l’horreur de la situation.



L’auteur met en scène un village comme un autre, avec son lot de passifs, de juifs, de résistants et de collaborateurs. Chacun y a sa place, essaie de survivre du mieux qu’il peut. Beaucoup pleurent des proches morts ou partis au front sans nouvelles d’eux. Tous essaient de continuer leur chemin, malgré les complications.



Certains cachent leur identité, d’autres en profite pour se faire de l’argent sur leur dos, tous ont des secrets. Un village tout ce qu’il y a de plus normal en somme. Le lecteur s’attache à chaque personne, les découvre, s’énerve face au comportement de certains, tremble en sentant les évènements qui se préparent.



Le rythme lent et plutôt contemplatif du début du récit, fait rapidement place à des rebondissements durs et cruels pour certains. Tout s’accélère une fois la moitié du roman passée pour nous emporter dans une danse effrénée qui nous rapproche d’un dénouement que l’on craint, que l’on devine, mais dont l’horreur nous échappe jusqu’au chapitre qui précède. L’histoire se termine en apothéose, une apothéose qui laisse un goût amer et qui une fois de plus, nous met face aux atrocités commises durant cette guerre.



J’ai aimé ce livre du début à la fin, malgré son début un peu trop gentillet et son récit manquant un peu de profondeur et de développement. Le livre est court, les pages se tournent trop vite et certains aspects sont survolés alors qu’ils mériteraient d’être approfondis pour rendre l’histoire encore plus forte. Pourtant, malgré ces défauts, j’ai plongé avec facilité dans cette histoire et rejoint sans difficulté les villageois de Samaroux dans leur périple.



Ce livre montre une fois de plus une page de l’histoire que certains préféreraient oublier, une page qu’il faut connaître, une page que vous devez découvrir. Que ce soit pour un devoir de mémoire ou juste par curiosité, je ne peux que vous conseiller ce roman poignant qui m’a chamboulée de bien des manières.
Commenter  J’apprécie          80
L'aventure de Castle Rock

Les descriptions ont rarement la cote chez les enfants. Je n'en suis plus un, mais, en habitué de la littérature jeunesse, j'ai vite compris qu’avec L'aventure de Castle Rock, je découvrais une auteure au pouvoir d'évocation particulier. Les premières pages du livre décrivent la maison d'enfance d'Alice, la Cerisaie – cette maison a un nom – et les derniers moments que la famille y vit. Il y a quelque chose de magique dans ces premières pages. Une douce mélancolie, où tristesse de partir et mal de vivre côtoient la folie de l'imagination, l'amour entre un père et sa fille, la tendresse d'une tante pour sa nièce. Et on constate surtout l'impuissance d'Alice, prisonnière des souvenirs de sa mère que lui rappelle constamment la Cerisaie, qui ne réussit à s'échapper que par ses histoires fictives qu'elle écrit.



« La maison pleure, dit [Barney]. »



Fin de la Cerisaie.



Départ à reculons.



Un nouvel essai.



En route vers le soleil de minuit d'Écosse, Alice fait rapidement des rencontres marquantes. Il y a Jesse, un pro de l'orientation et de la structure. Ce trait de caractère l'amène à être gentil et réservé – ce qui plait à Alice –, mais aussi parfois à prioriser les règlements aux amis. D'ailleurs, sa propension à respecter l'ordre lui vaut le surnom de Capitaine Poltron. Il y a aussi Fergus, un des garçons les plus intelligents qui soit, mais qui, comme Alice et Jesse, n'arrive pas à s'épanouir. Affligé, Fergus se crée des problèmes et des ennemis. Quand il découvre une Alice qui s'égare par ses bêtises, on comprend mieux pourquoi le garçon commence à s'y intéresser.



Vraiment, ce trio éclectique – qui se révèle, finalement, pas si éclectique! – constitue une grande force du roman. Ce mélange amène de fortes situations de tensions dans lesquelles leur amitié naissante s'écrasera ou rebondira. Si les autres enfants n'occupent qu'une place de figurants dans le récit, plusieurs adultes tiennent un rôle secondaire d'importance. En premier lieu vient le directeur de l'école, le général Fortescue. Cette imposante figure guide les enfants avec autant de sagesse que d'extravagance.



Bien que le roman s'axe surtout sur Alice qui se cherche et sur les bizarreries du trio dans l'aventure, il y a aussi Barney qui sert de fil conducteur au récit. Alice l'aime et a peur de le perdre aussi, mais on sent, de plus en plus, qu'il y a quelque chose qui cloche profondément avec lui. Prise entre l'envie de revoir son père et la crainte d'une autre déception – trop souvent Barney lui a menti, l'a oubliée à l'école ou ne s'est pas pointé à ses rendez-vous –, l'adolescente en devenir décide malgré tout de trahir une nouvelle fois ses amis et de mener l'équipe, en plein défi d'orientation, sur une ile perdue pour un étrange rendez-vous avec lui. C'est ce faisant que l'aventure atteindra son comble et où la mort les frôlera à quelques reprises!



« Il n'y a pas que la peur et les défis dans la vie. Parfois, la simple beauté du monde vous coupe le souffle. »



Somme toute, malgré leur force, ce ne sont pas les péripéties qui m'ont marqué le plus du roman. L'aventure de Castle Rock se révèle être, du début à la fin, un véritable hymne à la beauté et la force de l'enfance et de la nature, à travers lequel l'auteure y parsème de riches et colorées réflexions. Franchement, il s'agit d'une de mes belles lectures de l'année. À lire!



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2150
Lien : http://sophielit.ca/critique..
Commenter  J’apprécie          50
Les amants de Samaroux

Nous sommes en France en 1944, dans le petit village de Samouroux. Toutes les familles doivent faire avec la guerre : certains collaborent, d'autres résistent, tous tentent de survivre. Luc et Arianne ne font pas exception, aussi quand les deux adolescents tombent amoureux, c'est comme un rayon de soleil pour leur entourage. Le mois de juin arrive et la rumeur annonce le débarquement des américains. Mais les allemands ne comptent pas abandonner le combat, et Samouroux va se trouver sur leur chemin.

Ce roman est un bon compromis entre une histoire romantique et les faits réels. Inspiré de faits historiques, malheureusement, il ne cache rien des pires heures de la seconde guerre mondiale, des pires côtés de la nature humaine. A faire lire aux élèves de 3ème.
Commenter  J’apprécie          50
La folle vie de Bluebell Gadsby

A la lecture de ce résumé, on s'attend à un roman chick-lit un peu banal et la lecture qui suit est en réalité une bonne surprise. Plutôt bien écrit avec une auteur qui a la volonté de se glisser à fond dans son personnage principal, La folle vie de Bluebell Gadsby nous fait vite comprendre qu'on ne va pas s'ennuyer dans ce roman.

L'histoire commence peu avant la rentrée des classes, on découvre toute la famille de Bluebell et le nouveau baby-sister : Zoran sans oublier bien sûr le nouveau voisin, Joss. Tous ces événements réunis ensemble et combinés aux tracas du quotidien annoncent des événements en perspective...

La Folle vie de Bluebell Gadsby raconte avant tout l'histoire d'une adolescente au sein de sa famille mais aborde également des thèmes comme l'absence des parents à cause du travail, les tensions familiales, l'amitié, la découverte de l'amour et le fait de devoir surmonter la mort d'une soeur, ici d'Iris...

C'est tout cela qui est dépeint dans le roman La Folle vie de Bluebell Gadsby. Parfois un peu rapidement, parfois sans aller au fond des choses, en restant en surface, mais le roman pose les bonnes questions.

Au final, ce roman est une lecture estivale agréable et bien construite, avec une trame riche et qui réserve au lecteur de bonnes surprises. La lecture est facile, rapide et sympathique, on ne s'ennuie pas et les personnages sont attachants. Les personnalités de ceux-ci sont un peu stéréotypées mais on aura tout de suite de la sympathie pour chacun, à leur manière. Un bon moment donc à lire La Folle vie de Bluebell Gadsby de Natasha Farrant avec une histoire qui mêle habilement les passages drôles et les passages plus tristes.
Lien : http://www.lirado.fr/folle-v..
Commenter  J’apprécie          40
La folle traversée de l'épervier

Petit coup de cœur pour ce roman de Natasha Farrant dont j'avais déjà beaucoup aimé "L'aventure de Castle Rock"! Je n'avais pas fait le rapprochement jusqu'à ce que je regarde ce que l'auteure avait écrit d'autre. On trouve des points communs entre les deux intrigues comme le fait que les héros soient des enfants livrés à eux-mêmes et qu'ils vivent une aventure qui leur permettra de nouer de belles amitiés.



J'ai vraiment pris grand plaisir à lire cette aventure qui met en avant une galerie de personnages particulièrement touchante. Celle-ci est d'autant plus émouvante que la toile de fond historique, l'entre-deux-guerres, vient apporter une touche dramatique. L'histoire, la quête et parfois même l'enquête, menée par les héros est d'autant plus belle qu'elle semble impossible. Mais dans les romans, tout est possible, et cela redonne de l'espoir !
Commenter  J’apprécie          30
Les amants de Samaroux

Je ne connaissais absolument pas ce livre, mais au détour des rayons de ma bibliothèque, mon regard s'est porté sur cette jolie couverture "coeur grenade", qui présage une histoire d'amour sur fond de seconde guerre mondiale.



On suit ici l'histoire d'Arianne, une jeune adolescente de quinze ans, qui mène une vie relativement calme en 1944 dans un petit village. Les horreurs de la guerre semblent lointaines malgré la présence du rationnement et l'envoi de certains hommes de la commune au front ou dans des camps. Sauf qu'un jour, le beau Luc, son amourette d'enfance, va faire son grand retour et va chambouler toute sa vie et ses convictions...



Arianne est une jeune fille un peu naïve qui pense pouvoir vivre d'amour et d'eau fraîche. Mais l'étau se ressert. Les denrées viennent à manquer, son petit frère semble tremper dans un commerce douteux, Luc est en colère et lui livre des informations horribles sur ce qui se passe en France. Elle est mise à mal et doit bien se faire à l'idée que quelque chose d'affreux va se passer.

Luc est plus tumultueux mais aussi plus réaliste. Il sait ce qu'il se passe et ne souhaite plus rester sans rien faire. Son impulsivité risque de le mener à prendre des décisions regrettables pour son entourage, mais rien ne vaut le prix de la liberté...



D'un avis général, je dois dire que j'ai été un peu déçue de cet ouvrage. Bien que destinée aux adolescents, cette histoire méritait d'être développée d'avantage. On reste sur notre faim. Le contexte est peu développé même si on en devine les grandes lignes en trame de fond. On attend plus de rationnement, de résistance, d'histoires à propos des camps, de géopolitique... A côté de cela, on assiste à la naissance d'une amourette qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Cela manque de profondeur, de détails. L'immaturité des personnages prend souvent le dessus, ce qui est normal, me direz-vous à quinze ans, mais ce qui l'est moins dans un contexte de guerre. C'est romancé, peu réaliste. Peu d'émotions. A la rigueur, le personnage torturé de Romy était le plus intéressant à lire dans le lot. La première moitié du livre est lente, mais lente, et répétitive. A l'inverse, la deuxième partie se montre plus intéressante et pleine de rebondissements, mais elle est bien trop vite expédiée. On a vraiment un rythme inégal dans cette histoire, c'est dommage car cela m'a paru prometteur sur le coup. Tant pis.



En conclusion "les amants de Samaroux" est un ouvrage destiné aux adolescents. Il est simple, abordable, mais les sujets abordés sont insuffisamment creusés. Le rythme est inégal et l'héroïne principale un peu mièvre. Une petite déception en somme.
Commenter  J’apprécie          30
L'aventure de Castle Rock

Je ne m'attendais pas à être aussi séduite par ce roman ! Dès les premières pages, je suis tombée sous le charme de l'écriture de l'auteure. J'ai trouvé qu'elle possédait une force évocatrice peu commune pour un roman Jeunesse. Le chapitre d'ouverture, qui nous fait découvrir la maison d'enfance d'Alice, est vraiment très beau. Les descriptions sont subtiles, comme emplies de nostalgie, de couleurs, d'odeurs. Et cette qualité d'écriture, cette sensation de palpable, se maintient tout au long du roman. J'ai eu le sentiment de voir, parcourir, les mêmes paysages qu'Alice et ses amis. Ce roman me donne une irrésistible envie d'aller en Écosse et découvrir des îles balayées par le vent marin! L'intrigue est prenante et riche en émotions, les personnages attachants. Mais selon moi, l'écriture reste le véritable point fort du roman. Une belle découverte dont j'aimerais vraiment lire une suite !
Commenter  J’apprécie          30
L'aventure de Castle Rock

Trois enfants, tous différents. Tous, à leur façon, des éclopés de la vie. Tous en quête de quelque chose sans savoir vraiment quoi. Tous ignorant pour l'instant que ce quelque chose ils le trouveront les uns chez les autres…

C'est justement ce trio : Alice, Jess et Fergus qui font la force de ce roman d'aventures. J'aurais voulu quand même savoir plus sur Jess et Fergus, mais il faut dire que c'est Alice, le personnage principal.

Mon avis sera mitigé quant à l'intrigue qui n'est pas très crédible.

C'est un détail que j'ai remarqué en tant qu'adulte, les jeunes lecteurs ne verront peut-être pas les choses de la même manière.

Commenter  J’apprécie          30
L'aventure de Castle Rock

Nous commençons l'aventure à deux héros et puis elle va vite s'enrichir d'une troisième personne.



Ils ne seront pas trop de trois pour passer cette expérience en internat sur l'île d'Ecosse.



Finiront-ils par l'apprécier?



Le séjour va être plein de rituels scolaires et de défis originaux qui vont unir ou diviser les personnages.







L'école de Stormy Loch, dont le personnel enseignant est lui-même très atypique mais crédible, transformera la classique année en expérience initiatique et les lecteurs en seront étonnés.



Les héros aussi d'ailleurs.



Un des aspects du programme de Stormy Loch visera entre autres choses à déterminer et développer le talent "spécial" de chacun des élèves. Plutôt une bonne chose.



Et puis, il y a les règles de l'établissement, presque farfelues et déconcertantes, qui les amèneront à prendre de bonnes décisions pour eux-mêmes ou les autres. Vous comprendrez en lisant.



Nous restons mystérieux, nous le savons.







Comme nous le dit bien la 4ème de couverture, entre Alice, Jesse et Fergus, 11 ans, l'aventure passera par deux trahisons, quelques mensonges ( et cela frôlera la mort à une ou deux reprises, oui, chers lecteurs, c'est comme on vous le dit).



La mission semble plus costaude qu'elle en a l'air.







Nous apprendrons à connaitre les personnages comme eux devront le faire petit à petit, Alice la plus réservée et passionnée d'écriture, Jesse "souffre blagues potaches" de ses frères et grand coureur, Fergus, jeune génie caractériel et esprit libre anti règlements selon Jesse.



Nous débutons cette rentrée scolaire avec un croche-pied.



Pour qui sera t-il?



Notez, chers lecteurs, que l'intuition sera un élément spécial et très participatif, elle offrira des choix inattendues pour le trio.



Ainsi Alice tournera t-elle le dos à la main tendue et ira vers le pied tout aussi tendue pour connecter une amitié.



Quelle genre d'amitié cela peut-il donner?



Aura t-elle droit à une seconde chance avec le personnage éconduit?







L'auteure Natasha Farrant ne rend pas les choses blanches ou noires, chacun des trois enfants aura des choses à se prouver il y aura des erreurs et des réussites à considérer.



L'histoire et la sensibilité des enfants justifieront leurs élans, leurs complexes, la facilité d'Alice prompt à faire des bêtises malgré elle selon le directeur de l'école.







Nous nous régalons de la patience et du sens de la pédagogie du directeur, surnommé Le Général, mais bien loin d'être aussi strict que son titre.



Les "punitions" seront plutôt surnommées "Conséquences" et loin d'être tout aussi terribles que ce à quoi l'on pourrait s'attendre.



Le trio abordera le thème important de la responsabilité par des moyens détournés et le parcours prendra des méandres finalement agréables et pleins d'enseignements au milieu de la belle nature écossaise







Une chouette histoire d'amitié qui se tresse vraiment d'un chapitre à l'autre, Alice, Jesse et Fergus évitent les facilités et clichés de caractères complémentaires.



Alice nous paraîtrait sympathique mais peut-être n'aurait-elle pas envie de nous adresser la parole dans la vraie vie. Jesse aurait envie de devenir notre ami mais pourrions-nous compter sur lui de façon indéfectible?. Nous pourrions aussi fuir Fergus comme la peste et pourtant nous pourrions passer à côté d'un gars finalement sympa.



Comme le dit le General, la vie est faite de conséquences, l'amitié demande de faire des choix, c'est une aventure qui demande de prendre un minimum de risques.



Un roman simple et touchant.
Commenter  J’apprécie          30
Les amants de Samaroux

Arianne vit à Samaroux, un petit village du sud de la France. Tout commence en février 1944 et malgré la guerre, la tourmente, les allemands et un climat instable assez étrange, Arianne mène une vie plutôt calme. Et ce, jusqu’au retour de Luc au village, un ami d’enfance. Les deux jeunes gens vont vite succomber au pouvoir de l’amour si ce n’est que Luc est en colère et que sa colère va le pousser à prendre une décision sans retour…



Cette histoire se passe à la veille du débarquement. Et c’est avec stupeur que nous découvrons la vie d’apparence assez paisible des habitants de Samaroux. Malgré les aléas, Arianne est une jeune fille innocente et relativement insouciante de la situation qui l’entoure. Luc quant à lui a vu les horreurs de la guerre à été témoin de faits qui l’aurons changé à jamais et ne supporte pas l’inaction de son entourage, il veut se battre, faire parti de la résistance, s’opposer à l’injustice. Or il est jeune et sa fougue va l’entraîner malgré lui vers un destin qu’il ne pourra plus maîtriser.



Au milieu du chaos, cette histoire d’amour innocente et rafraîchissante touche le lecteur. Nous pénétrons dans la vie de plusieurs individus qui tentent de subsister comme ils le peuvent, certains en dissimulant certaines activités, d’autres en travaillant en étroite collaboration avec l’ennemi, braconnage, contrebande, secrets… toutes ces manigances plus ou moins répréhensibles et morales n’ont qu’un but : Survivre !

L’auteure a choisi d’alterner les points de vue de ses personnages, nous sommes tantôt dans la peau d’un villageois résistant ou collabo, dans celle d’Arianne ou Luc, mais aussi dans celle d’Alois un allemand qui tente lui aussi de rester en vie pour retrouver sa famille malgré les carnages dont il est malgré lui l’auteur. Dans cette histoire il n’y a pas de héros, seulement le constat d’un terrible événement et de ses centaines de dommages collatéraux.



Si le manque de maturité des personnages est tout d’abord « mignonnet » le lecteur se retrouve très rapidement encerclé par une situation qui devient incontrôlable et tout bonnement horrible. Certaines scènes d’exécutions et de maltraitances sont à la limite du supportable. Le fait également de changer de point de vue très fréquemment est assez déstabilisant, j’ai eu la sensation de me retrouver dans un tourbillon infernal et je n’ai vraiment réussi à reprendre mon souffle qu’en refermant ce livre…la gorge serrée, le cœur lourd…



En bref : Les amants de Samaroux c’est une petite histoire très courte qui commence tout doucement pour finir dans un tumulte sans nom qui laissera en vous comme un arrière goût saumâtre… C’est un roman bouleversant qui une fois de plus nous confronte aux atrocités de la seconde guerre mondiale, c’est dur mais nécessaire je pense car il ne faut jamais oublier…
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/les-..
Commenter  J’apprécie          30
La folle vie de Bluebell Gadsby

Sous des aspects légèreté, il s'agit d'un roman très touchant. Le deuil de cette famille, la réaction de chacun de ses membres est très joliment décrite.

On suit la famille sur un trimestre. On voit les choses se compliquer puis s'arranger. Le happy end est sans doute un peu exagéré.

Mais cette histoire de deuil est jolie, les personnages attachants, tout est touchant sans être larmoyant.

On est souvent au bord des larmes. Mais on rit beaucoup aussi parce que de petites touches d'humour viennent parsemer le roman.


Lien : http://bibliobloguons.blogsp..
Commenter  J’apprécie          30
La folle vie de Bluebell Gadsby

"Blue est une jeune adolescente de treize ans qui vit avec sa grande sœur Flora, sa petite sœur Jasmine et son petit frère Twig. Ses parents étant très souvent absents, ils vont faire connaissance avec leur nouveau baby-sitter nommé Zoran. Blue se sent assez délaissée au sein de cette famille, surtout depuis la mort de sa sœur jumelle Iris. On la suivra alors au travers son journal intime qui est écrit et filmé. Son nouveau voisin Joss va essayer de lui remonter le moral jusqu’au jour où celui-ci la décevra…



Ce roman écrit sous forme de journal intime se lit rapidement. Il est simple, il nous raconte la vie de Blue au travers son journal intime. Néanmoins, malgré sa simplicité, des thèmes importants sont évoqués comme l’absence des parents (et ses conséquences), la mort d’un être cher, l’amitié, l’amour, la jalousie, la trahison ou encore la crise d’adolescence. On voit ainsi les conséquences de certaines situations sur une jeune adolescente.



Je ne me suis pas attachée aux personnages. Le livre est trop court pour ça et je ne pense pas que ce soit l’objectif de ce roman. Néanmoins, je n’ai pas trop aimé Flora qui est en pleine crise d’adolescence et dont je n’aime pas trop sa façon d’être et d’agir. Je ne me suis pas attachée à Blue mais j’ai apprécié ressentir ses sentiments à travers son journal intime. On sent que c’est une jeune adolescente triste et assez malheureuse dans sa vie, à cause de la perte de sa sœur et de l’absence de ses parents.



Rassurez-vous, vous n’allez pas déprimer à la lecture de ce roman ! Malgré les sentiments de Blue, elle nous raconte également quelques scènes assez sympathiques qui m’ont fait sourire.



Un roman jeunesse à découvrir pour se détendre mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire.



Je remercie les éditions Hachette pour cette découverte dans le cadre de notre partenariat."
Lien : http://rexlit.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          30
La fille qui parlait aux arbres

7 chapitres pour mettre un arbre du jardin d’Olivia à l’honneur, pour connaître son histoire et l’entendre raconter sa vie d’arbre.

Mais 7 chapitres pour qu’Olivia trouve surtout les mots pour sauver son vieux chêne que son père a décidé d’abattre….

Un livre superbe par ces illustrations et par ses belles histoires. A lire à nos enfants le soir !
Commenter  J’apprécie          20
La folle traversée de l'épervier

Belle découverte...



La couverture ma d'abord attirée puis le résumé m'a convaincue d'ouvrir ce livre.



On s'attache très vite aux personnages.



Pour ceux qui appréhendent les fins "décevantes", allez y ! Vous ne serez pas déçus !



J'ai beaucoup appréciée la plume de l'auteure.



Bonne lecture
Commenter  J’apprécie          20
La folle traversée de l'épervier

Ce roman porte bien son nom ! C’est une histoire hyper entrainante à bord d’un petit bateau. J’ai passé un super moment avec Lotti et Ben, j’ai aimé découvrir leurs histoires et suivre leur incroyable voyage…

Leur quête est noble et touchante, où on découvre des histoires de famille pas comme les autres qui nous prennent aux tripes.

C’est un roman qui parle aussi beaucoup de la guerre mais pas la guerre des soldats, celle des autres, ceux qui attendent, ceux qui restent. Cette autre approche est tout aussi intéressante et enrichissante.

Et les personnages sont mégas attachants, courageux et légèrement inconscients.



Je recommande à 100% pour celleux qui aime partir à l’aventure pas toujours bien préparé (mince je n’ai pas de chaussette de rechange) !
Commenter  J’apprécie          20
L'aventure de Castle Rock

Une histoire qui fait plaisir, j'ai tout simplement adoré. Aventures, drames, trahisons, un peu jeunesse mais cela ne gache pas le plaisir, une jolie découverte
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Natasha Farrant (117)Voir plus

Quiz Voir plus

"Boire un petit coup...."

De quel pays est originaire la vodka ?

Inde
Japon
Russie
Suisse

12 questions
58 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}