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Critiques de Nathalie Azoulai (266)
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A vendre

" Rémi, installé depuis longtemps en Norvège, revient au domaine familial pour annoncer à son frère Julien qu’il s’apprête à vendre ses parts. Manine, la femme qui les a élevés, orchestre ce dialogue empreint de rancoeur et d’amour blessé. (... ) Un soir d’adolescence, Agathe a pactisé avec le diable. En échange d’une vie trépidante, et de la gloire, elle devra, tous les soirs, livrer au diable une « histoire véritable. » Et si Agathe

ne s’acquitte pas de sa dette, il viendra se servir lui-même, à même la chair. Seulement voilà,

au mitan de sa vie, Agathe est en panne sèche d’histoires véritables (et le succès, dit-elle, ne

l’intéresse plus guère). Mais un pacte avec le diable est-il si simple à rompre ? (...) Où vont les agents immobiliers quand ils meurent? En enfer, au paradis, ou ailleurs?

De leur vivants, ils posaient des panneaux «à vendre» sur des balcons et des clôtures.

Une fois passés de l’autre côté, ils continuent, à leur manière, d’exercer leurs talents. "


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C'est l'histoire d'une femme qui a un frère

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C'est l'histoire d'une femme qui a un frère

De Nathalie Azoulai je n'ai lu que Titus n'aimait pas Bérénice que j'avais trouvé très réussi. Cette histoire d'une femme qui a un frère est aussi une réussite mais c'est une réussite calibrée et facile. On voit bien là comment une certaine littérature contemporaine, rincée à l'eau claire, vient tout est posé sur la table. L'ensemble, avec son présent perpétuel, ses flous bien dessinés, ses ambiguïtés évidentes, ses métaphores filées et crawlées, manque d'opacité et de mystère. La lecture n'est alors plus une exploration avec ses difficultés quelquefois et ses surprises. Les choses sont données et puisqu'on n'a pas besoin de les chercher, on s'en désintéresse plutôt.
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Clic-clac

Le cinéma et la création sont les thèmes du nouveau roman de Nathalie Azoulai. Sous les traits de Claire Ganz, la romancière questionne la réalisation, le désir de création et l’aboutissement d’un projet.



Claire Ganz est une cinéaste de renom, connue pour ses films exigeants qualifié de cinéma d’auteur. « Clic-clac » est le titre de son nouveau projet, elle va tant bien que mal tenter de réaliser cette scène qu’elle passe et repasse dans son esprit. A grand renfort de références, elle essaye de faire comprendre à ses acteurs quelle vision pour ce film impossible elle veut.



La réalisatrice a perdu sa mère, avec qui le rapport était conflictuel et pourtant, ce film se veut comme un hommage. Mais un hommage qui semble impossible. Tout le long du roman, la réalisatrice veut faire jouer à ses acteurs la fin de l’amour, quelque chose qui s’efface comme ce son rapide « clic-clac ».
Lien : http://untitledmag.fr/clic-c..
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Clic-clac

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En découdre

Bref monologue d’une femme de retour sur les lieux de son enfance. Après avoir connu un important succès littéraire, elle erre comme une âme en peine dans un musée où personne ne vient sauf elle pour mieux observer l’unique gardien des lieux. Monologue intérieur pour dire l’amertume et le sentiment confus de la transgression de classe. Des thèmes traités avec plus de brio et de force par Annie Ernaux ou Edouard Louis. Quant à la chute, autant dire qu’elle est cousue de fil blanc.
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En découdre

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En découdre

Long monologue introspectif d'une femme fréquentant un musée des Beaux arts d'une petite ville de province, désespérément désert.

Elle y vient tous les jours avec son carnet de croquis mais finalement observe davantage le gardien du musée, qu'elle retrouve inexorablement à la même place, que les toiles présentées.

Cet homme discret, presque invisible l'intrigue de par son immobilisme. Elle imagine sa vie simple sans ambition ni passion, comme reclus du monde. Pour elle qui a quitté cette province tristounette pour la capitale, pour devenir quelqu'un, cette vie terne n'a pas de sens...

A moins que ce ne soit l'inverse ?!



Le rythme scandé et effréné du texte fait que ce roman se lit d'une traite, dans une sorte d'apnée.

Ce texte très court est une longue invective silencieuse mais non dénuée de violence, adressée à cet homme, gardien de musée, sans prétention, avec en filigrane la pointe d'un élan quelque peu érotique, à peine perceptible et impossible...

La narratrice, petite bourgeoise, s'interroge sur sa propre existence, sa place dans la société, son ambition sociale contrastant avec l'inertie dont est frappé le gardien.

En fait il s'agit d'en découdre avec elle même car au final qui est susceptible d'être le plus heureux ? Ni l'un ni l'autre peut être, surement?!...

Petite lecture de matin dominical pluvieux qui ne me laissera pas grand souvenir probablement.
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Fan de mode : Le B.A.BA pour être stylée de la ..

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Fan de mode : Le B.A.BA pour être stylée de la ..

Un ouvrage à destination des passionnées de mode et de celles qui commencent à s’y intéresser.



Il s’ouvre sur un petit quizz qui permet de voir à quel profil de fan de mode on correspond, puis présente des éléments d’histoire de la mode.



Ensuite des conseils sont donnés pour être au cœur de la mode chaque jour : connaître quelles coupes sont plus appropriées en fonction de sa silhouette, les couleurs qui vont, savoir choisir ses accessoires, savoir mêler les styles et les genres.



Puis l’ouvrage aborde la question de l’avis des parents par rapport aux tenues choisies et portées, et lance un débat autour des marques en proposant des idées de DYE pour ne pas être soumis aux marques et faire preuve d’originalité.



Enfin, il se termine en rappelant que la mode ne fait pas tout, mais reflète ce qu’on est vraiment, présente les « indémodables », décrit quelques métiers autour de la mode, et propose un vrai-faux autour du métier de mannequin, afin de voir la réalité du métier.



Un lexique complète l’ouvrage, sur le vocabulaire en rapport avec la mode.



J’ai trouvé que cet ouvrage permettait d’avoir une bonne vue d’ensemble du sujet de la mode, avec bien sûr des conseils utiles pour toutes les filles, mais aussi en présentant la culture de la mode, en proposant de se démarquer et de ne pas être une fashion victim.



La présentation des métiers autour de la mode et bien vue et va au-delà des métiers les plus connus. Le vrai-faux sur le métier de mannequin permet d’aller au-delà des idées reçues et de voir l’envers du décor.



En résumé, un ouvrage bourré de conseils pour aider les jeunes filles à trouver leur style, tout en ouvrant leur regard sur la culture de la mode, et en leur rappelant que la mode ne fait pas tout, mais qu’elle reflète la personne intérieure qu’on est.




Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Héroïnes

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Juvenia

« Juvenia » un facétieux conte pittoresque et une belle démonstration de la séduction des femmes mûres que nous offre Nathalie Azoulai.

C’est la Guerre des sexes, déception en cascade, l’auteur s’amuse avec les codes du libertinage.

L'humour est réel tout le long du roman, faisant de Juvenia un ouvrage divertissant, auquel je n’ai pas adhéré, pourquoi ? Je n’en sais rien.

Alors lisez Juvenia et en discute !



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Juvenia

Dans "Juvenia", une république dans l'ombre de la France, interdiction est faite aux hommes de s'unir à des femmes de plus de vingt ans leurs cadettes. Jubilatoire roman de Nathalie Azoulai, qui change complètement de registre et s'essaie à la satire et au libertinage.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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Juvenia

Comme souvent, çà démarre bien et puis çà s’essoufle.

Dans la république imaginaire de Juvénia (c’est-à-dire chez nous) une loi vient d’être promulguée qui risque de changer bien des choses : il est désormais interdit à un homme d’épouser (ou de vivre avec) une femme de plus de 20 ans sa cadette. Et réciproquement mais cette situation est plus rare.

Nathalie Azoulai nous raconte avec humour les conséquences que la loi aura sur la vie de quelques personnages. C’est dans un style très lèché que cet humour éclate, créant par là une opposition originale entre la phrase dans son ensemble et les mots crus qui la composent.

Le roman ne fait que 127 pages, mais l’autrice n’a pas tenu jusqu’au bout : les vieux finissent par forniquer sans arrêt, à deux ou à trois peu importe. Et l’humour a disparu…

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Juvenia

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Juvenia

Petit roman féministe dystopique amusant, promulguant une loi qui limite strictement la différence d’âge entre couples homme/femme à 20 ans. Cette mesure autoritaire est censée bénéficier surtout aux femmes et pénaliser surtout les hommes, le plus souvent concernés. C’est évidemment un prétexte pour prétendre émanciper les femmes qui se mettraient soudain à érotiser leurs relations sexuelles. Un regard sur les statistiques prouverait facilement que très peu de couples sont affectés par ces mesures, à l’exception des protagonistes de l’histoire qui s’en donnent à cœur joie et plus…. Cette petite farce sympathique a le mérite d’évoquer les inégalités de genre encore très fortes et de fantasmer leur réduction en redonnant aux femmes une plus grande confiance en leur sexualité.
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Juvenia



samedi 28 mars 2020

Juvenia de Nathalie Azoulai







Surprise ! Aucun des romans précédents de Nathalie Azoulai ne nous laissait prévoir qu'elle put nous offrir un roman drôle ET coquin. Ni son prix Médicis en 2015 et encore moins "Les spectateurs" en 2018 ne permettait de penser que son imaginaire littéraire irait jusqu'à nous proposer une fable d'anticipation où l'on se goinfrerait, entre autre, de vieux clitoris avec gourmandise.

Sur un ton résolument féministe, "Juvenia" , tout en rendant un hommage appuyé à tout un pan de la littérature du XVIIIème siècle, se pose en parfaite réaction au phénomène Meetoo. Imaginez qu'une république européenne, vienne à légiférer sur le mariage en empêchant les hommes d'épouser des femmes de plus de vingt ans leur cadette. La société en est chamboulée. Les couples illégitimes sont arrêtés et placés séparément dans des camps de rééducation et les enfants issus de ces mariages placés en institution. Terrible direz-vous ? Oui dans un sens pour ces proscrits et pour la société car il va falloir s'aimer entre personnes de la même génération. Non, dans un autre sens, car toute une population de femmes délaissées, en général à partir de la cinquantaine, va retrouver petit à petit une vie de plus en plus riche, surtout sexuellement...

Très court ( 120 pages), très cru ( on appelle une bite une bite), très satirique ( le conte permet de grossir le trait avec humour ), très écrit ( style évoquant les écrivains libertins du siècle des Lumières ), très critique ( normal, un regard féministe et critique sur nos sociétés court tout au long des pages), "Juvénia" se lit d'une traite avec un très grand plaisir. On en sort revigorer, ardent et heureux de voir une auteure sortir ainsi de sa zone habituelle de confort avec talent.
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Juvenia

Féministe sans aucun doute. Un style plutôt soutenu, faut s'y faire. Je dirais plus cynique que drôle pour ma part, et coquin ça c'est sur, je dirais même que le sujet central reste le sexe.

Alors une loi pour interdire les "séniors" de se marier avec des personnes de 20 ans de différence....l'idée est loufoque mais des lois loufoques y'en a d'autres. Trouver un remède pour repousser la date de la ménopause, ça va pas non!!!!! je crois qu'une fois que t'as élevé tes mômes tu peux prétendre à un peu de paix quand même ;-) Des recherches pour éviter les "emmerdements" de la ménopause oui plutôt, parce que c'est pas top la recherche dans ce domaine, mais bon ça touche pas les mecs du coup....

Moi je pense que le féminisme passera par l'éducation des futures générations, des filles comme des garçons; les lois, la répression, les amendes ne changent pas beaucoup les esprits.
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Juvenia

Dans un avenir et un pays indéterminés, le 27 janvier est promulgué une loi interdisant l'union d'un homme avec une femme de plus de vingt ans sa cadette. Et des penses sévères sont prévues en cas de manquement à la loi.

Roman féministe qui tente de redonner aux femmes de plus de 50 ans une vraie place dans la société, conte farfelu et utopique sur les relations hommes-femmes, sur le sort des enfants nés d'un père trop âgé pour avoir le temps de les voir grandir et de les élever.

Mais je n'oublie pas le sexe, omniprésent.

Il y a sa conquête enfin autorisée aux femmes plus âgées, comme une revanche à prendre sur toutes ces jeunes filles au summum de leur beauté. Ces jeunes femmes à la plastique idéale et idéalisée par ces hommes en mal d'une seconde jeunesse et qui n'ont aucun scrupule à abandonner la mère de leurs enfants.

Un roman très court, un conte aussi cynique que parfois drôle et souvent grinçant dans lequel les hommes n'ont vraiment pas le beau rôle. À la fois expression de nos fantasme ou de nos angoisses inavouées sans doute !



lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/07/07/juvenia-nathalie-azoulai/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Juvenia

Encore un livre qui n'a pas eu de chance : sorti le 18 mars au tout début du confinement et de la fermeture des librairies. Autant dire que si le nom de Nathalie Azoulai n'était pas pour moi lié au grand plaisir de lecture de Titus n'aimait pas Bérénice (malgré la déception ensuite avec Les spectateurs), la nouvelle m'aurait totalement échappé. C'est un tout petit roman (120 pages), un conte libertin précise la quatrième de couverture (et en effet, oui...) que l'auteure semble nous délivrer avec un petit sourire en coin et dans lequel elle explore les méandres de nos parcours sentimentaux en faisant sauter les codes. Et en tentant de venir au secours des femmes de plus de cinquante ans... (ah, j'en vois qui tendent l'oreille ;-) )



Quelque part en Europe, la République de Juvenia, très proche de la France. Impulsée par un nouveau gouvernement très féminin et féministe, une loi interdit désormais aux hommes de s'unir avec une femme de plus de vingt ans sa cadette et a fortiori les enfants qui pourraient naitre de telles unions. Stupéfaction, protestations, manifestations... rien n'y fait. Voilà ces messieurs invités à des stages de "rééducation" pour retrouver goût à la chair plus mature, réhabituer leur regard, leur toucher, autant par la théorie que par la pratique.



"Les plus jeunes firent d'abord la moue en déclarant impossible d'aller tremper dans des viscères aussi usagées mais leurs aînés, en carabins invétérés, répliquaient que c'était dans ce genre de viscères que les plus beaux vices errent, ou, pour les plus entraînés, que les plus beaux vits se serrent".



On le voit, l'auteure n'hésite pas à aller chercher l'inspiration du côté du 18ème siècle - l'une de ses héroïnes, Laure est d'ailleurs professeure de littérature du 18ème et le récit de la façon dont elle est perçue en tant que cinquantenaire par ses collègues est plutôt savoureux. A travers quelques profils "classiques" : Pierre, l'ex-mari de Laure qui l'a quittée pour Juvéna une starlette de 25 ans, Sabine la pédiatre de 64 ans qui devient soudain ultra désirable pour les octogénaires mais se découvre un réjouissant pouvoir d'attraction sur les plus jeunes et doit à son tour faire attention à ne pas enfreindre la loi... à travers ces profils, Nathalie Azoulai remet en question tous les schémas préétablis et fait voler en éclats les habitudes bien ancrées. Mais sous couvert de légèreté et de jeu (érotique mais pas que), elle passe en revue tout ce qui conduit à l'exclusion des femmes de l'espace amoureux et sexuel à partir de la ménopause, par une société obsédée par le jeunisme, et tout ce que cela implique en termes de désordres générationnels.



Voilà qui se lit avec plaisir et pourrait pimenter quelque peu les discussions de vacances en couple ou entre amis cet été. Et plus si affinités.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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