Nathalie Roy

« La vie nous réserve parfois de belles surprises… »



À trente-neuf ans, Louis-Philippe Rousseau mène une existence étourdissante : 5 à 7 dans les bars branchés du centre-ville, liaisons avec de jeunes femmes qu'il tente d'impressionner avec ses habits griffés et son luxueux loft, surentraînement au gym... Serait-ce pour oublier tout ce qui lui pèse ?



Son travail d'avocat spécialisé en litiges est certes payant, mais peu louable. Il a le sentiment d'avoir échoué dans son rôle de père, et sa mère semble déçue de ses choix de vie.



En pleine remise en question, il rencontre une femme qui ne correspond pas à ses standards. Pourtant, il est fasciné par sa force et sa résilience… jusqu'à en être profondément bouleversé. Serait-ce ça, le véritable amour ? Une chose est certaine, avec elle, il se sent totalement vivant. Mais le passé qui les unit pourrait rendre leur histoire impossible…



Voici une lecture feel-good agréable et originale puisque le personnage principal est un homme, un quadragénaire, millionnaire. Voilà qui diffère des schémas habituels de ce genre littéraire.

Il s’agit là de littérature québécoise, avec le vocabulaire qui lui est spécifique. Personnellement, j’aime beaucoup !

Livre audio



Je suis tombée sur ce titre par hasard. Et quelle bonne surprise !

En fait, le roman est québécois, lu avec le parler et l'accent du pays. Une merveille.

La voix de Sébastien Delorme est chaude et douce. Le genre de voix qui charme et apaise, que l'on pourrait écouter durant des heures. Ce que je ne me suis pas privée de faire.

Ses imitations féminines sont plutôt ratées, mais ça m'a fait sourire.



L'histoire est originale du fait que, bien que ce soit une femme qui ait écrit le roman, ce sont les tergiversations sentimentales d'un homme que nous suivons. C'est tout de même très rare en littérature.

Les dialogues ont souvent de l'humour, quelques situations sont cocasses.



Louis-Philippe est plutôt attachant à tenter de jouer son rôle de père avec son ado, tout en travaillant énormément et en étant traité comme un petit garçon par sa mère. Son identité d'homme collectionneur d'aventures féminines cache un besoin d'être rassuré.



Un roman léger qui fait du bien. J'ai vraiment passé un excellent moment d'écoute.

J'ai adoré rentrer dans la psychée d'un homme un brin macho mais capable de se remettre en question. Pour ajouter au plaisir, on voyage entre le Canada et la Floride. Le récit des tourments avec la gente féminine de Rousseau sont drôles et touchants à la fois.

Un nouveau roman québécois que j'ai eu plaisir à écouter grâce à la narration de Sébastien Delorme.

Une romance qui change des autres du genre puisqu'ici le protagoniste est un homme quadragénaire.

Cela fait du bien de lire/écouter ce que peut ressentir un homme dans les affres de l'amour, un homme également père qui cherche sa place auprès de sa fille adolescente mais aussi qui s'interroge sur son avenir professionnel.

Bien sûr, il a eu des côtés détestables. Cependant, Louis Philippe reste un homme comme les femmes aiment : respectueux, gentleman, sensible, protecteur, fragile, passionné.

Un roman un peu "à la Bridget Jones", où on suit pas à pas les réflexions, émotions, aventures, réussites, tentatives et déconvenues d'une trentenaire québecoise bien sympathique.

L'héroïne Charlotte est fine cuisinière et gastronome, tout en travaillant pour une émission de TV et cherchant désespérément une relation amoureuse stable.

Ces contextes donnent lieu à la présence d'une galerie de personnages parfois caricaturaux mais souvent attachants, le tout étant servi par une langue savoureuse (vu du côté européen de l'Atlantique !) !

Je croyais que j'allais être déçue lorsque je l'avais acheté. J'ai mis un temps fou avant de me décider à le lire. La page couverture ne me parlait pas beaucoup. Au final, après avoir lu quelques pages, je suis facilement tombée dans l'histoire. J'ai adoré !! Ce livre est tellement bon !!!

Un tome 2 tout aussi épicé et coloré que le premier opus. On retrouve une Charlotte toujours fidèle à elle même, avec de jolis clins d oeil à la France et certains clichés français tout à fait justifiés. On rit, on espère, on aime avec elle et sa bande d amis.



Encore une fois happée par l écriture québécoise et son charme fou !

Quand Bridget Jones rencontre l accro du shopping version québécoise !



De l humour, des personnages attachants et une vraie écriture québécoise, savoureuse à souhait.



Je lirai la suite avec plaisir pour retrouver Charlotte et sa gang. Une très bonne lecture pour se dépayser et se détendre avec le sourire.

Deuxième tome des aventures de Charlotte Lavigne que je lis, dans l'ordre, c'est mieux.



Bon le personnage principale, ladite Charlotte Lavigne, est à baffer tellement elle est imbue d'elle-même et égoïste. On suit les préparations du mariage, puis ledit mariage et son aménagement à Paris avec son chum de mari français (qui en prend pour son grade soit dit en passant...).

Déjà les préparatifs du mariage sont vraiment tirés par les cheveux, il y a plein de situations irréalistes. Ensuite, la venue de Charlotte à Paris, on suit une femme très seule. In ne dirait qu'elle vient de s'unir avec le prince de ses rêves. L'histoire est un peu longuette puisqu'elle se promène dans les rues de Paris seule et sans qu'il ne s'y passe grand chose.

Mais ce que j'adore dans les livres de cette autrice, c'est le parler québécois Je savoure les expressions québécoises. Après il faut quelques temps pour s'y habituer mais une fois dedans, quelle délice! Et rien que pour cela, je suivrais le 3e tome de Mlle Lavigne. De toute façon, je n'ai pas le choix, il est dans une de mes deux bibliothèques à lire 🤣 il faudra juste que je décide si je vais le privilégier ou non pas rapport à la concurrence. Pour l'instant, il a encore de beaux jours devant lui avant de basculer dans une de mes bibliothèques de livres lus.

Incontournable Septembre 2021



Après "Les mystères à l'école" et "Les nouveaux mystères à l'école", le collectif d'auteurs récidivent avec ce nouveau recueil de nouvelles, cette fois adressé à un cycle plus tôt, les 8-9 ans, avec quelques petits ajouts et une littérature assistée.



Le roman est écrit avec la police de caractères adaptés "Andika", conçue pour facilité la lecture aux enfants dyslexiques, dyspraxiques, dysorthographiques, ainsi que les troubles visuo-perceptifs et visuels. Elle est notamment beaucoup plus grosses, espacée et les lettres plus près de celles apprises en classe.



Ce recueil s'amorce avec une nouvelle écrite par Richard Migneault, soit le directeur du collectif d'auteurs. Cette nouvelle introduit les autres et explique, en outre, ce qu'est une nouvelle. On retrouvera également dans cette nouvelle des éléments qui appartiennent aux autres nouvelles, comme des objets. Une façon chouette d'introduire et d'instruire sur le sujet.



Ensuite viennent les nouvelles de treize autres auteurs et autrices québecois(es), qui situe tous leur histoire dans une école - forcément vu le titre, heh! Certaines histoires sont frissonnantes et d'autres mystérieuses. L'une d'elle se situe en Guadeloupe, alors qu'une autre est narrée en pleins Grand confinement par un mystérieux narrateur dont on doit décoder le nom à la fin. Une autre se déroule dans les années 30. La plupart des histoires impliquent des élèves et des enquêtes. le tout a donc un côté "polar".



La nouvelle "Miroir, miroir, qui est Bloody Mary?" par I.Larouche a été écrit en collaboration avec les élèves de 5e et 6e année primaire de l'école Rotiwennakéhte de Kanesatake, un village iroquois de la Rive-Nord du Grand Montréal, et se déroule donc en ce lieu avec de jeunes personnages autochtones.



Mention spéciale à la nouvelle "l'enfant vide", très percutante sur le thème de la différence" où un enfant de la classe est qualifié de "vide", alors qu'il a un don avec les animaux. Très touchant.



À la fin du livre, on nous propose de lire des fiches remplies par les auteurs et autrices, pour ensuite deviner à qui elles correspondent. Il y a donc un bon degré d'implication de la part du Lecteur dans ce recueil. L'écriture est agréable et fluide dans tous les cas, et on est pas en reste côté vocabulaire.



C,est le genre de livre un peu "passe-partout" qu'on pourrait offrir à peut près tout les enfants. Les moins lecteurs pourront lire à leur rythme selon les histoires, les plus gros lecteurs pourront le lire d'une traite, c,est commode. J'apprécie que le collectif ait changé la police d'écriture pour être plus inclusif, c'est important.



À voir!



Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans en montant.

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Nathalie Roy est une auteure qui vient toujours me chercher avec ses histoires. Je n'y ai pas échappé avec celle-ci.

Catherine, milieu de la cinquantaine devient avocate . Ayant finalement atteint son but, elle ne veut devoir sa carrière qu'à elle-même, sans l'aide de son conjoint Louis-Philippe, avocat lui aussi.

Catherine, c'est vous, c'est moi, c'est la femme qui veut penser à elle, c'est la femme qui se dit qu'il n'est jamais trop tard pour atteindre ses buts.

Mais il n'y a pas que son côté professionnel, il y a aussi son côté femme, mariée à un homme plus jeune qu'elle, qui n'accepte pas vraiment l'indépendance de Catherine. Et puis le côté maman qui s'inquiète pour sa progéniture, sa fille, homosexuelle en couple, et bien Catherine ne voit pas tout ça d'un bon œil, non pas que le couple soit homosexuel, aucun problème avec ça, c'est l'attitude de Salomé, la conjointe de sa fille qui la dérange.

Et puis le nouveau bureau, les nouveaux collègues, la rencontre avec le juge Grégoire, et son épouse également qui apporte une autre vision sur les gens que l'on côtoie.

Avec toutes ces choses qui remplissent sa vie, Catherine a de quoi patauger.

L'amour longue distance peut-il survivre? Avoir un conjoint beaucoup plus jeune, un plus ou un moins ? Est-ce possible d'aimer deux hommes en même temps ? Toutes des questions que nous allons survoler avec Catherine, comme l'homosexualité, les relations de travail souvent toxiques, adultère, nos filles et les réseaux sociaux, et même la belle-mère qui prend trop de place.

J'ai tout simplement adoré cette lecture, je pouvais facilement visualiser Catherine, d'ailleurs, je verrais vraiment ce roman porté à l'écran dans une mini-série ou encore un téléroman, il y a tout ce qui est nécessaire pour en faire un franc succès.

Nathalie Roy est une auteure accomplie, elle n'a plus rien à prouver, elle possède une plume criante d'émotions de toute sorte, elle survole avec habileté les hauts et les bas de la vie quotidienne, et tout ça dans des mots qui nous accrochent très solidement, à tel point que l'on ne peut pas mettre de côté, une fois que nous avons ouvert le livre. Un coup de cœur, oui, c'est certain, le seul bémol, c'est d'avoir dû quitter Catherine quand j'ai refermé le livre !
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La plupart du temps, lors de mes lectures, les personnages principaux sont des femmes. Pour la première fois, j'étais face à un livre où le principal sujet était un homme. J'ai adoré vivre l'histoire à travers un point de vu qui ne m'étais pas familier. Il est intéressant de voir que les histoires d'amour ne touchent pas seulement les femmes, mais que les hommes aussi peuvent nous montrer comment ils traversent le tout.

J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Charlotte Lavigne, un petit bout de femme très drôle qui adore recevoir des convives et qui cherche l'amour. Vous aurez également la bonne surprise de trouver de magnifiques expressions québécoises qui m'ont beaucoup fait rire !



J'ai adoré son caractère, elle est très drôle et très gentille ! Un peu bizarre parfois mais bon, qui n'est pas bizarre ? C'est vraiment un roman qui nous sort complètement de notre vie, sauf si on est québécois.

Bof ! Bof ! Bof ! Quand Alice part à la recherche de son bien-être, de ses sentiments, d’elle-même en quelque sorte, elle ne m’emmène manifestement pas dans ses bagages. En fait, je me suis ennuyée tout au long de cette lecture. L’histoire est cousue de fil blanc, l’écriture est quelconque (quelques expressions québécoises peuvent amuser et sauver le lecteur d’un ennui mortel), les personnages sont caricaturaux, l’action est molle molle molle. Ah si ! J’ai ri… Une fois. Alors qu’Alice se trouve dans une situation assez cocasse lors d’un cours de yoga. Mais sincèrement, cet éclat de rire était peut-être nerveux… Bref, il faut être de bonne composition et peu habitué à ce type d’ouvrages pour prendre un vrai plaisir à cette lecture, qui ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs de l’année, qui ne restera probablement pas dans mes souvenirs du tout.

J'ai trouvé ça intéressant que l'auteure nous raconte l'histoire en utilisant un homme comme personnage principal. C'est l'fun de voir l'envers de la médaille, de voir comment un homme se sent et ressent dans une situation amoureuse.



Lecture légère certes, mais combien agréable à lire. J'adore ce genre de lecture où on mets notre cerveau à off et que l'on lit rien que pour le plaisir de lire. Un roman où il fait bon se plonger pour s'évader et pour passer un moment exquis.



Je dois dire qu'au départ, Louis-Philippe ne m'est pas tombé dans l'oeil comme la plupart des femmes de ce roman ! Je l'ai trouvé un brin fendant et imbu de lui-même. Il aime exposer son statut financier. Mais au fil des chapitres, on apprends à l'aimer. Même chose pour sa fille Romy, cette ado rebelle. Nous apprenons à la découvrir au fil des pages. Nous réalisons qu'elle a beaucoup souffert de la séparation de ses parents. Deux personnages qui m'étaient antipathiques au départ mais que j'ai hâte de retrouver au tome 2 ! Car oui, une suite est prévue à ce merveilleux roman !



Nathalie Roy est une valeur sûre à mes yeux. Je trouve l'auteure tout à fait pétillante, tout comme ses romans.
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Nathalie Roy a plusieurs livres à son actif...que je n'ai malheureusement pas lus. Je viens de la découvrir au travers de Pourquoi pars-tu, Alice? En lisant la préface, j'ai presque cru que ce livre me faisait un clin d'oeil: "À toutes les femmes débordées qui ne prennent pas souvent le temps de se faire plaisir''. Il n'en fallait pas plus pour que je me plonge dans cette belle lecture. Une lecture qui m'a fait du bien, soit dit en passant.



Alice, 43 ans, est avec le même conjoint depuis une vingtaine d'années. Elle a 2 adolescents: une fille de 16 ans et un garçon de 13 ans. Le jour où elle apprend que son mari annule leur voyage en Italie (travail oblige!), elle décide, sur un coup de tête, de partir seule, sans aucune destination précise, avec le scooter de sa fille. Elle remet tout en question, principalement son couple. Son escapade lui permettra de faire une mise au point sur celui-ci et sur sa personne, de prendre enfin du temps pour elle. Elle apprendra à découvrir la Alice si longtemps disparue. Mais surtout, elle fera de belles rencontres qui lui seront bénéfiques.



J'aime quand on peut s'identifier à un personnage dans un roman et c'est le cas dans celui-ci. Je suis certaine que les femmes ayant le même âge qu'Alice vont se reconnaître. Je trouve qu'elle a été très courageuse de partir à l'aventure, comme ça, sur un go...surtout en scooter!! Je l'imaginais très bien dans ma tête rouler en matante dans la voie de droite sur l'autoroute....ça m'a bien fait rire!!



Alice, je l'ai adorée!! J'ai presque le même âge qu'elle, je suis en couple avec le même homme depuis toujours! Je pouvais facilement comprendre ses questionnements...sauf que je n'ai pas ses interrogations...par chance! Je suis contente pour elle qu'elle ait réussi à écouter son coeur.



Cette histoire est une belle leçon de vie et une belle thérapie pour les femmes de 40-45 ans. Les incertitudes d'Alice le sont probablement aussi pour plusieurs d'entre nous. Et l'entendre se questionner de la sorte nous fait nous arrêter un moment pour réfléchir à tout ça! Elle nous fait prendre conscience de mille et une petites choses de la vie.



Nathalie Roy a une plume magnifique. J'ai lu ce livre en quelques jours seulement. De la première à la dernière page, elle a su capter mon intérêt. Mon seul regret est de ne pas avoir lu de livre d'elle avant aujourd'hui.



Ce que j'ai retenu et que je dois garder en tête: prendre plus de temps pour moi. Et je vais prendre ce temps en l'investissant encore plus dans la lecture car lire me fait un bien immense. Alors si vous me voyez assise plongée dans un roman, c'est que je serai égoïste et ne penserai qu'à moi, l'espace d'un instant.
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Ce livre est le second de Nathalie Roy que je lis. J'ai été attirée par la couverture toute colorée mais aussi par le titre. Ça peut pas être pire ne pouvait pas être un livre ennuyant. Tous les commentaires entendus sur ce roman m'incitait à le lire. J'avais donc sous la main le livre parfait pour les vacances!



Valery Aubé, jeune femme un peu ronde dans la mi-trentaine, vient de perdre son travail de gérante dans une boutique de vêtements. Pour oublier cette mauvaise nouvelle et penser à son avenir qui ne semble pas très joyeux présentement, elle décide donc de louer un petit shack avec pas de toilettes tout près du lac Memphrémagog. Durant cet été de fou où toutes les choses invraisemblables lui arrivent, elle espère trouver un homme, une vraie amie et une job stimulante (dans l'ordre ou le désordre). Elle aimerait également apprendre à s'aimer, à aimer son apparence et ses défauts.



Ce roman est tout simplement excellent! Il est drôle, rafraîchissant, coloré tout comme sa couverture. C'est un livre qui fait du bien. J'ai apprécié que le personnage principal ne soit pas une super fille coupée au couteau comme on dit. Le fait qu'elle soit un peu ronde la rendait encore plus attachante et attrayante. Je trouve qu'il est plus facile de s'identifier au personnage quand celui-ci n'est pas la perfection incarnée.



Encore une fois, j'ai été conquise par Nathalie Roy. J'aime beaucoup sa façon d'écrire. Elle a une plume tout simplement exquise. Le ton emprunté aux personnages et le langage choisi font en sorte que nous passons au travers du livre en un rien de temps et on se rends compte que nous sommes déjà à la fin des 336 pages. J'en aurais pris encore! et encore!!


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Très beau roman sur un sujet grave, le recours à l'aide médicale à mourir. L'autrice, dont le père a choisi cette fin, raconte les conséquences pour l'entourage. L'écriture est fluide et la légèreté du ton par moments, permet d'éviter d'étouffer, dans un texte où la mort plane toujours. Un livre qui touche et fait réfléchir

C’est un roman qui se lit vraiment super bien. L’écriture est tellement fluide et dès que je me mettais à lire, j’étais aussitôt immergée dans l’histoire.



Les personnages étaient intéressants. Celui qui est le mieux construit et qui m’a davantage parlé c’est Paul. Sa force, sa résilience, son aplomb, ses qualités de communication et son humour m’ont interpellé.



Lili est une femme forte qui élève son enfant en tant que mère monoparentale, qui a vécu des drames et qui doit faire face à un autre. J’aimais bien la suivre jusqu’au « gros mensonge », ça pour moi ça ne passe pas. Je n’aime pas les mensonges dans ma vie ni dans les livres. D’autant plus lorsqu’ils sont aussi importants.



Les autres personnages malgré que certains soient très présents : Xavier, Françoise, Sabrina sont restés très évasifs pour moi.



La thématique de l’aide médicale à mourir m’a fait pensé au livre Me before you de Jojo Moyes. J’ai trouvé que dans ce cas-ci, c’est abordé avec beaucoup de délicatesse. A travers le personnage de Paul, il fait évoluer les membres de sa famille quand à leurs croyances, mais nous aussi par la bande.



D’autres thématiques sont abordées, ex : l’infidélité. J’ai fait un rattachement avec le roman Au milieu des vivants de Josée Bilodeau qui ne m’a pas non plus convaincu par rapport à cela.



Certaines situations très délicates ont été soulevées. Par exemple la scène des agressions physiques. L’autrice ne pouvait pas prévoir où l’on en serait en juillet 2020, mais avec la vague de dénonciation disons que j’ai vécu un malaise quant à la résolution de cette scène. J’ai le sentiment qu’il aurait fallu que ça soit davantage qu’une histoire en parallèle. Il aurait fallu plus d’explications parce que « la femme » passe mal là dessus.



L’autre enjeu qui m’a dérangé c’est une toute petite phrase où Sabrina se plaint de ne pas trouver aucun homme et qu’elle devrait essayer d’être queer. j’sais pas si c’est juste moi, mais j’ai trouvé que ça manquait de sensibilité.



J’ai aussi ressenti beaucoup d’accent sur l’objectivation de l’autre. Avoir besoin de quelqu’un pour traverser des épreuves. Vouloir quelqu’un seulement parce que tu sais que tu as de lourdes épreuves à passer prochainement. Avoir besoin de quelqu’un pour finalement être pleinement heureux?
Lien : https://youtu.be/PsHPyZMmp6Q

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



J'avais tellement hâte de lire ce roman, et en même temps, j'appréhendais la lecture, car le sujet aurait pu être bouleversant. Ce ne fut pas le cas, c'est une lecture qui a suscité beaucoup d'émotions chez moi, qui m'amène à me poser des questions, c'est exact, mais c'est un roman que j'ai tout simplement dévoré. On sait tous que la plume de Nathalie Roy est sublime, et à chaque fois elle vient nous surprendre, cette fois-ci, et bien elle m'a effectivement happée avec son histoire du tout début jusqu'à la toute fin.

Lili apprend de la bouche même de son père, Paul, qu'il a demandé l'aide à mourir. C'est un choc énorme pour Lili, qui savait son père malade, mais qui n'aurait jamais pensé qu'il en arriverait à ce point de non-retour.

Lili est maman célibataire, d'un adolescent Xavier, c'est aussi une avocate qui a suivi les traces de son père, mais qui préfère rester dans l'ombre en préparant les choses et non en les plaidant.

Au moment où elle apprend la décision de son père, il reste, quelques mois, avant d'arriver à cette date en janvier.

Paul, de son côté, est bien dans sa décision, il sait par contre qu'il devra aider les siens à se préparer à le laisser partir, dans la paix, même s'il y aura de la tristesse, surtout pour son petit-fils Xavier.

Lili, se retrouve devant plein de choses pas réglées dans sa propre vie, et les événements vont la pousser à vouloir faire plus, à vouloir fermer la boucle pour plusieurs choses laissées en suspens, en ce qui la concerne, et en ce qui concerne son fils Xavier, mais avant tout, elle veut passer chaque minute possible avec son papa, l'homme de sa vie.

Ce retour dans le passé autant pour Lili, qui vit de la culpabilité depuis qu'elle se sent responsable du décès de son jeune frère, dans l'accident d'auto, auto qu'elle conduisait elle-même.

Les relations entre les membres de la famille sont décortiquées. Cette relation difficile qu'elle a toujours eue avec sa mère, cette relation fusionnelle qu'elle a avec son père. Et celle avec son fils qui est bâtie sur un gros secret.

On fait des petites virées dans le passé de Paul également, ses secrets, ses non-dits, sa carrière, etc.

Et de voir Paul, organiser lui-même ses propres funérailles, en régler tous les détails, et bien, c'est parfois drôle mais bouleversant en même temps.

Que vous dire de plus, sans vous en dévoiler de trop. J'ai aimé ce roman, Nathalie Roy, nous offre un roman, mais basé aussi sur un événement dans sa propre vie. On peut ressentir beaucoup d'émotions à travers ces mots. J'ai pu sans aucun problème visualiser Lili, ses amies, entre autres Sabrina. La relation qu'elle a avec son père, croyez-moi, elle est sublime à voir. La sérénité de Paul dans ces dernières semaines de vie, nous amène à réfléchir sur notre propre opinion sur l'aide médicale à mourir.

J'ai terminé ma lecture en larme, j'avais l'impression, moi aussi, de dire adieu à Paul, mais j'ai compris ses raisons, en comprenant toutefois le cheminement que cela a provoqué.

Un gros coup de cœur !
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