AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nathalie Rykiel (40)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Sam Rykiel

Dans son dernier roman, la fille de Sonia Rykiel met en scène un personnage clé, son père, sous la forme d’un récit autobiographique.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
Commenter  J’apprécie          00
L'élégance

Commenter  J’apprécie          00
4 décembre

Commenter  J’apprécie          00
Tu seras une femme, ma fille

Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

Commenter  J’apprécie          00
Sam Rykiel

Témoignage très émouvant, une sorte de déclaration d'amour à ce père maladroit, mal aimant, et mal connu. C'est un véritable cri d'amour, une déclaration de manque de père, mais malgré tout c'est l'amour qui transpire et la fierté de porter son nom. Un père dur envers elle, autoritaire envers son petit frère non voyant. L'histoire d'une enfant délaissée au profit d'un frère. Nathalie Rykiel parle aussi dans son livre du naufrage de la vieillesse, de la déchéance physique, de la mort, avec beaucoup de lucidité. J'ai beaucoup aimé par ce court récit.
Commenter  J’apprécie          00
Sam Rykiel

Nathalie a eu le déclic lorsque la maison de mode de sa mère Sonia Rykiel est liquidée : il fallait qu'elle écrive sur son père Sam, quarante-quatre ans après sa mort, à l'âge de quarante-huit ans. Nathalie Rykiel n'a alors que vingt ans et garde peu de souvenirs de son père qui n'a pas su nouer une relation avec sa fille, obnubilé par ses frustrations, par l'amour fou qu'il portait à ma mère, puis par la cécité de son frère.

Mais elle sait que vous ne pouvez pas échapper à l'histoire familiale qui vous construit et détermine ce que vous êtes.

"Ce n'est pas un livre sur mon père. Ce serait plutôt un livre sur le temps qu'il m'aura fallu pour parler de mon père". Comme une thérapie.

On ne parle pas que du père dans ce récit mais d'un homme (Sam), d'une femme devenue célèbre dans le monde de la mode (Sonia), d'un couple. Il est question de filiation (Jean-Philippe et Nathalie), d'héritage familial (les grands-parents paternels arrivés avec Sam alors âgé de quatre ans de Pologne dans des conditions difficiles), de rapports pas toujours simples entre le père et ses enfants.

Ce père dur et exigeant qui décide après le divorce de s'occuper de son fils né aveugle. Il vend le magasin de prêt-à-porter de son père baptisé Laura pour avoir de quoi subsister : un père qui estimait que "le milieu du prêt-à-porter n'était pas pour lui", qu'il n'était pas à sa place dans la vie. Ce magasin où tout a commencé pour Sonia, ce lieu où elle propose ses pull-overs, où la griffe Sonia Rykiel pour Laura voit le jour. C'est le début de l'histoire d'une marque internationale de prêt-à-porter et de beauté.

L'auteure écrit également pour "réintégrer ce père, lui donner une place dans l'histoire familiale".

Le nom restera même après le divorce, car les destins de Sam et Sonia sont scellés. Sam brillant, autoritaire, fascinant, fasciné par la connaissance. Sonia l'originale, le garçon manqué, la dure, la rebelle. Une solitaire. Aux côtés de Sam, elle se transforme. Puis c'est la gloire, la jet-set, le sexe et la chair, qui sonneront le glas à leur union.

Mais attention : tout ce que dit l'auteure n'est pas glamour, là n'est pas le propos du livre. C'est l'histoire d'un père, sujet universel où chacun peut retrouver une part de lui-même. A travers ces portraits, c'est Nathalie qui se raconte et se libère. Elle se soigne à travers l'écriture qui est parfois difficile à accoucher, car elle fait écho à une souffrance et une douleur psychique autant que physique.



#SamRykiel #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

[...] Cette injonction d’écouter, d’écouter attentivement le monologue qui se fait dialogue, d’écouter tantôt le murmure, tantôt l’ordre, tantôt la caresse, tantôt la brutalité entre mère et fille, femmes puissantes, m’attire. Que se disent-elles ?

 

 





Au pays de : Comme Sonia Rykiel le souhaitait - elle qui ne voulait pas de fin, rien qui s’arrête -  sa vie ici n’a pas de fin ; le roman qu’offre sa fille n’en a pas non plus. Et sans fin, comment peut-on résumer ? Même la quatrième de couverture n’ose le faire. Dans Écoute-moi bien nous sommes au pays de l’amour inconditionnel entre une mère et sa fille. Les limites sont floues, qui est qui ? Les rôles s’inversent, mais leur passion l’une pour l’autre demeure. [...]
Lien : http://www.startingbooks.com
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien



« Écoute-moi bien », voilà l’invitation d’une fille à sa mère. « Écoute-moi bien à travers ce portrait, cette déclaration d’amour, cette lettre d’au revoir que je te fais » semble dire Nathalie à sa mère Sonia Rykiel.



Courageuse, indépendante, avant-gardiste et mère.



Quoi de plus personnel que de coucher sur papier ses pensées et souvenirs d’une mère sur le point de nous quitter ? Et pourtant il n’est pas difficile d’imaginer que « l’exercice » devient délicat lorsqu’il s’agit de narrer une figure publique, icône de la mode mondialement connue…



En effet, Sonia Rykiel qui a ouvert sa maison en 1968, s’est fait connaître avec ses tricots et rayures. En quarante ans de créations, elle a fait souffler sur la mode un vent de liberté.



Écoute-moi bien ne met pas pour autant le lecteur lambda dans une position voyeuriste. Nathalie Rykiel réussit à transmettre des émotions universelles tout en force et délicatesse.



Elle y dépeint la relation si spéciale qui les lie l’une à l’autre, en tout sincérité. Dans la forme, si le manque de ponctuation peut tout d’abord surprendre, on se laisse emporter par le tourbillon des souvenirs dévoilés au rythme des pensées de son autrice. Écrire pour continuer à lui parler, pour se souvenir, ne pas oublier. Écoute-moi bien est plein de cette urgence, de cette évidence, de cette énergie. Un texte pour faire le deuil mais avant tout un texte sur la vie et la transmission.
Lien : http://ivredelivres.com/ecou..
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

C’est au lendemain de cette magnifique lecture, après avoir avalé ces 144 pages en une bouchée, que j’entame l’écriture de cette critique encore toute chamboulée. Je suis très heureuse de l’avoir lu et de pouvoir vous en parler car ce fut un énorme coup de coeur! Un coup de coeur car dans ce livre j’ai retrouvé la chose principale que je recherche dans un roman, à savoir l’émotion.



Écoute-moi bien est un véritable hommage à la grande couturière et designer française, Sonia Rykiel, qui lui est écrit et adressé par sa fille, Nathalie Rykiel. La narratrice s’adresse à sa mère en commençant son récit par: « Je veux écrire ce livre et que tu sois vivante, je l’écrirai de toute façon mais le finir avant que tu sois morte serait mieux. » précédé du discours qu’a prononcé Nathalie au cimetière du Montparnasse, le jeudi 1er septembre 2016, aux obsèques de sa chère maman qu’a fini par emporter la maladie de Parkinson.



Nathalie Rykiel va retracer quelques moments forts de leur histoire, des souvenirs qui l’ont marquée, des mots et des événements qui l’ont touchée. On sent que l’auteure se laisse porter par la plus grande histoire de sa vie – sa mère – et on se laisse porter avec elle. Toutes les deux elles ont vécu une relation fusionnelle, vivant et travaillant ensemble, et Sonia fut tout ce que Nathalie aura connu après la mort de son père à ses 20 ans.



Par ce livre incroyablement touchant et émouvant, Nathalie Rykiel a voulu montrer à sa mère tout son amour et l’inconsolable douleur que va lui causer sa mort. L’auteure a eu le courage d’essayer de se plonger dans le jour le plus douloureux de sa vie pour offrir le plus beau des cadeaux à sa mère. Grâce à la plume de sa fille, Sonia Rykiel continuera à vivre dans les livres. Leur vie prendra fin un jour, mais ce qu’elles partagent, jamais.



Il n’y a pas de début, pas de fin à ce récit. Quelques fragments de leur histoire vécue, la plupart du temps dans le milieu de la mode. Nathalie n’aimait pas la mode, mais elle aimait les défilés de Sonia Rykiel. Elle aimait évoluer dans ce monde à travers sa mère, avec sa mère. Car ensemble, elles partageaient absolument tout.



Ce roman qui se « vit » et se « ressent » nous confronte finalement tous à notre plus grande peur, celle de la perte de l’être qui nous est le plus cher au monde. C’est dingue qu’il m’est bouleversée à ce point-là. Rien qu’en y repensant j’ai encore les larmes aux yeux. Sûrement que je comprends Nathalie et je comprends cette relation avec Sonia, cette relation fusionnelle qui m’est également si familière…



« […] et je réalise que tout le monde trouve ça normal, triste mais attendu.

et je répète mamèrevamourir?

et rien ni personne ne comprend que la terre va s’écrouler. »
Lien : https://lebloglitteraire.com..
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

J'ai eu la chance de rencontrer Nathalie Rykiel et de lire les épreuves de son livre qui vient de paraître chez Stock, Écoute-moi bien (mais ça vous le savez déjà si vous me suivez sur Instagram ^^). Un livre intime et très personnel sur les relations qu'elle entretenait avec sa mère. Un livre aussi sur ce que c'est que trouver sa place (surtout quand on vous la désigne). Un livre sur les relations mère-fille, sur ce que c'est que grandir et faire sa vie avec une mère si "dingue, dévorante, fascinante" que l'était est Sonia Rykiel.



J'ai beaucoup aimé la rencontre avec Nathalie Rykiel, ce qu'elle a dit du livre, d'elle, de sa façon d'écrire, de dire, de raconter. Un style que j'ai retrouvé avec plaisir à la lecture; mention spéciale pour le rythme, particulier, et son écriture parlée.



Le livre s'ouvre sur les funérailles de Sonia Rykiel. Puis laisse place aux flash-backs, à des bribes de souvenirs, de toutes les époques, à la maladie aussi. 20 ans de Parkinson dont 5 ans de "cauchemar". Nathalie raconte Sonia, et moi je revois mon grand-père.



Nathalie Rykiel se livre sur l'avant, le maintenant et l'après, sur les coulisses de leur relation, cette relation envahissante qui ne laisse pas beaucoup de place, pas beaucoup d'air. "Ma mère c'était mon enfant, elle m'appelait maman".



Et le récit ne serait pas complet sans évoquer le monde de la mode, la création des collections un peu, la gestion de la maison Rykiel aussi. Et du chemin pour "devenir Nathalie". Elle qui se retrouve dans la mode par un "hasard ombilical", elle qui a "adoré [sa] vie dans la mode sans aimer la mode".



Je connaissais peu Sonia Rykiel et je la découvre vraiment à travers ce livre, à travers les yeux de sa fille. Une icône, une femme de pouvoir, égoïste mais tellement généreuse, qui donne et qui prend tout.



J'ai été touchée et fascinée par cette relation mère-fille qui se raconte au delà de ce que l'on connaît / croit connaître de la mère, du couple mère-fille, de l'image publique. C'est simplement l'histoire d'une mère et d'une fille, vue par la fille après le départ de la mère. L'histoire du lien très fort qui les unit et les sépare aussi. Elles s'appellent tous les jours, déjeunent ensemble, habitent dans le même immeuble, juste au dessus l'une de l'autre (Sonia au dessus de Nathalie, comme un rappel doux et violent, permanent. Sonia au dessus de Nathalie, comme sur la photo de couverture du livre).



Un livre "très difficile à écrire", comme l'a dit Nathalie Rykiel lors de la rencontre. "Je l'écrirais dans 2 ans, je n'écrirai pas la même chose; je l'aurais écrit il y a 3 ans, je n'aurai pas pu l'écrire. Mais à l'instant T, il est ce que je voulais dire". La mouvance des sentiments et la question de la vérité. Une vision que je partage.



Une vérité très personnelle comme elle l'a également rappelé. "Ma relation avec ma mère, je n'en donne qu'une version, la mienne, et à l'instant T." Aussi "c'est impossible que tout le monde y trouve son compte".



Et j'avoue être toujours impressionnée par ce genre de récits, très personnels, où les auteurs se livrent beaucoup, racontent l'intime, consciente de tout ce qui se joue, de tout ce qu'on expose, offre au regard du monde, à la critique. Et du courage qu'il faut pour s'affranchir de tout ça. Un témoignage d'amour franc, aux propos inattendus parfois, politiquement incorrects peut-être aussi, mais authentiques.



Un livre pour ceux qui aiment la maison Rykiel et sa créatrice, ou qui voudraient en savoir plus, pour les amateurs de mode, et surtout pour toutes les mères et les filles, sur ces relations que l'on sait si complexes.



En ce qui me concerne, ce n'est certainement pas le dernier livre de Nathalie Rykiel que je lirai !



Bonne lecture ! (Psst les premières pages du livre sont disponibles en lecture ici (lien sur le blog) !)



Un grand merci aux Éditions Stock d'avoir organisé cette rencontre et pour cette lecture en avant-première
Lien : http://formally-informal.com..
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

Une lettre d'amour, qui prend aussi des airs de tragédie.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

J’ai eu la chance de découvrir Écoute-moi bien lors d’une rencontre organisée par les éditions Stock avec Nathalie Rykiel. Dans ce livre intime, elle évoque la perte de sa célèbre mère, Sonia Rykiel, mais surtout la complexité de la relation mère-fille.
Lien : https://lavieestunroman.fr/f..
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

Comment être proche de sa mère tout en étant soi-même libre ? Comment conquérir sa place à côté d’une mère si flamboyante et jalouse ? Comment l’accompagner au mieux alors qu’elle décline ? Ce sont à ces questions que Nathalie Rykiel tente de répondre dans ce magnifique hommage à sa mère Sonia Rykiel.



Enfermée chez elle pendant plusieurs semaines après le décès de Sonia à la fin août 2016, Nathalie écrit, décrit sa mère après un prologue sur l’enterrement, en trois parties : avant la maladie et le décès, pendant l’agonie et après. Mais je mens finalement en disant qu’elle écrit, décrit sa mère : elle lui parle directement comme si elle était encore là, présente. Nous lecteurs ne sommes que les témoins de cette longue déclaration d’amour mère-fille. Un amour forcément fort et difficile d’autant plus quand la mère a une telle aura. Nathalie Rykiel ne se censure pas : elle est aussi honnête, franche que possible sur ce qu’elle connaît de sa mère, de l’image qu’elle en a. Bien entendu, c’est sa vision et elle-même se doute qu’elle est bien différente de celle des autres proches de Sonia comme son frère par exemple.



Nous redécouvrons ainsi le parcours de Sonia qui, à 38 ans, quitte sa paisible vie bourgeoise pour vivre une vie extraordinaire de styliste, de pionnière de la mode. Elle ne fait pas les choses à moitié, elle vit tout avec intensité : son métier, les hommes, ses enfants. Nathalie raconte ses souvenirs d’enfance avec elle puis de femme qui va collaborer avec elle. Les tensions, les jalousies, l’amour fusionnel, tout y passe entre les deux femmes. Face à cette force de la nature qu’est Sonia, il est d’autant plus difficile de faire face à ce P de P (Parkinson). Alors que vieillir est déjà une souffrance, la maladie dégrade encore plus le corps, l’entrave : n’y a-t-il pas pire châtiment pour une femme libre, indépendante, tellement coquette qu’elle demande à sa fille de lui mettre un soutien-gorge quand elle reçoit de la visite ? C’est dans cette description de la femme affaiblie, mourante mais toujours fière, de son accompagnement difficile et aimant que Nathalie Rykiel excelle dans cet ouvrage. Elle peint avec justesse ce mot japonais qu’elle utilise dans le récit : utsuroï, cet état de transition, d’entre-deux, ce moment où la fleur va faner.



Un livre qui ne peut que faire écho aux femmes qui ont une relation compliquée et/ou fusionnelle avec leurs mères, qui les accompagnent ou les ont perdues.
Lien : http://www.leslecturesdumout..
Commenter  J’apprécie          00
Écoute-moi bien

Ecoute-moi bien est une lettre d’amour et d’adieu, celle d’une fille à sa mère, celle d’une femme à une autre femme, celle de Nathalie à Sonia Rykiel.



C’est un hommage pudique et rayonnant, une course contre la mort, un cri désespéré pour qu’encore un peu, un tout petit peu, cette mère-veille qui fut tout aussi dévorante qu’aimante, aussi castratrice que libératrice, aussi sombre que solaire ne s’en aille pas. C’est la pensée magique d’une petite fille, qui était tout pour sa mère et qui espère, par là-même, garder encore sa main chaude dans la sienne, pas une main glacée par l’inéluctable.



Nous suivons l’histoire de Sonia, femme flamboyante, féministe, avant-gardiste de la Haute-Couture. Sonia qui vit à 3000 à l’heure, se libère des conventions, quitte un mari, a des amants, expose des sex toys dans la vitrine de sa boutique de St Germain des Près (vous imaginez le choc !). Sonia qui devient mère et idolâtre sa fille Nathalie, partageant avec elle un lien totalement fusionnel, dévorant, dont nous aurons l’impression de tout savoir, de ne rien savoir .



« J’ai perdu ma mère ma moitié, ma crème et ma frayeur, ma beauté et ma douleur. Avec toi , j’ai connu le plus beau, j’ai connu le plus dur ».



Lorsque cette P de P (la maladie de Parkinson) affecte Sonia, Nathalie devient la mère de sa mère, la protégeant, l’entourant, essayant par tous les moyens de la garder dans cette vie qui lui échappait jour après jour.



« J’ai décidé de condamner à mort cette partie de moi qui attend ta mort ».
Lien : http://nathdelaude.canalblog..
Commenter  J’apprécie          00
4 décembre

Antipathique – Pauvre petite fille riche. C’est vrai qu’elle a tout Nathalie. Tout sauf l’essentiel. Elle a le patronyme, les paillettes, les vacances. Elle a les podiums, le succès, l’élégance. Tout en ambivalence.



Elle rêve de liberté mais elle reste tiraillée entre un père aux abonnés absents qui la voit mais ne la regarde pas, trop occupé à admirer son frère, et une mère qui règne en égérie sur le trône de la maison Rykiel. Pas de place pour une autre, même pour sa fille. Pourtant elle est là Nathalie, elle crève d’envie qu’on la remarque, spectatrice désavouée de sa propre vie.



Suite: https://lepetitcrayonblog.wordpress.com/2016/07/22/4-decembre-nathalie-rykiel/
Lien : https://lepetitcrayonblog.wo..
Commenter  J’apprécie          00
4 décembre

Ceux qui me connaissent bien comprendront pourquoi j’ai choisi de lire ce roman. De plus, on m’avait demandé peu de temps auparavant un roman sur le passage à la soixantaine et c’était ce que racontait la quatrième de couverture.



Bon, en réalité, ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Le nom de Rykiel ne me disait rien (je suis inculte apparemment), c’est une grande maison de mode parisienne. L’auteur est la fille de la fondatrice et raconte sa vie et ses relations avec sa mère. Mais les deux vies se ressemblent par moment (elles sont notamment divorcées deux fois toutes les deux), donc on mélange les personnages, d’autant plus que l’auteur porte parfois un regard distancié sur elle, à la troisième personne, ce qui m’a fait croire plusieurs fois qu’elle parlait de sa mère.



Autant certains passages sont intéressants et émouvants, autant le tout est un peu trop fouillis, ce qui empêche de différencier et d’apprécier les deux femmes.



Donc pour moi, ce n’est vraiment pas un coup de cœur, je suis un peu déçue par le résultat ! Dommage !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
Commenter  J’apprécie          00
Tu seras une femme, ma fille

Fille de Sonia Rykiel, Nathalie raconte quelques souvenirs ou anecdotes. Si quelques un des récits (très peu) sur le milieu de la mode me m'ont pas intéressée, d'autres sont de vraies déclarations d'amour à sa fille et à sa mère absolument bouleversants, qui m'ont émue aux larmes. Pas très épais, ce recueil de souvenirs vaut le détour.
Commenter  J’apprécie          00
L'élégance

Etre élégante, ce n'est pas être à la mode. Plutôt avoir de l'esprit, en tout cas un esprit. Une manière d'être au monde. On apprend tout cela en feuilletant le subtil et ravissant « beau livre » de Nathalie Rykiel.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          00
L'élégance

Le pari de Nathalie Rykiel, c’est de faire parler des âmes élégantes, de ce qu’elles considèrent comme pouvant répondre à ce même qualificatif. Le mathématicien Cédric Villani, qui a surpris en 2012 avec son livre, Théorème vivant, explique « l’élégance de la méthode » : il suffit d’un bon concept, de quelques dessins et le résultat vient « sans effort ».



A Pascal Cribier, jardinier, Nathalie Rykiel demande : « L’élégance serait donc ce moment du retrait, offrir l’impression que l’homme n’y est pour rien ? (…) L’élégance d’un jardin, c’est qu’il échappe à la valorisation généralisée du monde, Il vous appartient et vous échappe en permanence. » Stringebam brachia…



Quant à Pierre Hermé, nous offre-t-il sa déclinaison de l’élégance, parfumée, avec une tarte infiniment vanille. « Elle était l’ingrédient le plus précieux, le plus rare que l’on trouvait. » Alors, l’élégance : simple et en toute chose ou bien rare ? « J’aime que l’élégance soit polysémique », nous répond l’auteur.



(Parue dans Blake n°61)
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1EvQhSR
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nathalie Rykiel (108)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}