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Citations de Neil Gaiman (1333)


Il y avait plus de sécurité dans les livres qu'avec les gens, de toute façon.
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La vérité, c'est que les individus changent sans cesse leur monde, les individus fabriquent l'avenir, et ils le font en imaginant que les choses peuvent être différentes.
Regardez autour de vous. Je suis sérieux : arrêtez-vous un instant et regardez autour de vous la salle où vous vous trouvez. Je vais vous signaler un détail tellement évident qu'on tend à l'oublier. Le voici : c'est que tout ce que vous pouvez voir, murs compris, a, à un moment donné, été imaginé. Quelqu'un a décidé qu'il était plus facile de s'asseoir sur une chaise que par terre et a imaginé la chaise.
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Neil Gaiman
Mon livre de mythes grecs m'avait appris que les narcisses portaient le nom d'un beau jeune homme, tellement charmant qu'il était tombé amoureux de lui-même. Il a vu son reflet dans un étang et n'a plus voulu le quitter, et il a fini par en mourir, si bien que les dieux ont été obligés de le changer en fleur.

"L'Océan au bout du chemin."
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Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague.
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Trois années passées à Londres n'avaient pas changé Richard, même si sa vision de la ville avait évolué. A l'origine, Richard imaginait Londres comme une métropole grise ou même noire, d'après les photos qu'il avait vues, et il avait été surpris de la trouver pleine de couleurs. C'était une cité de brique rouge et de pierre blanche, d'autobus rouges et de grands taxis noirs (qui étaient souvent à l'étonnement de Richard, verts, or ou bordeaux), de boites aux lettres rouge vif et de parcs et cimetières verts et herbus.
C'était une ville où voisinaient coude à coude le très ancien et le tout nouveau, dans une promiscuité qui ne manquait pas de confort, même si elle ne s'embarrassait pas de respect ; une cité de boutiques, de bureaux, de restaurants et de demeures, de parcs et d'églises, de monuments négligés et de palais singulièrement peu palatiaux ; une cité aux cent quartiers curieusement nommés - Crouch End : le bout accroupi ; Chalk Farm : la ferme de craie ; Ear'ls Court : la cour du Comte ; Marble Arch : l'arche de marbre ; Old Bailey : le vieux rempart -, aux identités singulièrement individualisées ; une ville de bruit, de saleté, de fêtes et de tracas, se nourrissant de touristes qui lui étaient aussi nécessaires qu'odieux, et dans laquelle la vitesse moyenne des déplacements n'avait pas augmenté depuis trois cents ans, au terme de cinq siècles d'élargissement sporadique des artères, et de compromis bancals entre les exigences de la circulation (mue par les chevaux ou, plus récemment, par des moteurs) et celle des piétons ; une cité où vivaient et grouillaient des gens de toutes couleurs, de tout genre et de toutes sortes.
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- Loki, déclara-t-il. C'est Loki qui a fait ça.
- Pourquoi dis-tu cela? [...]
- Parce que, lui dit Thor, dès que quelque chose ne va pas, la première idée qui me vient toujours à l'esprit est d'y voir la faute de Loki. Ça fait gagner du temps considérable.
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Le courage, c'est quand on a peur mais qu'on y va quand même
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La fiction est ce mensonge qui dit la vérité, après tout.
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Bod frissonna. Il avait envie de prendre sont tuteur dans ses bras, de le serrer et de lui dire qu'il ne le laisserait jamais tomber, mais un tel acte était inconcevable. Il ne pouvait pas plus serrer Silas contre lui qu'il ne pouvait serrer un rayon de lune, non que son tuteur fût immatériel, mais parce que cela ne se faisait pas. Il y avait les gens qu'on pouvait prendre dans ses bras, et puis il y avait Silas.
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Les bibliothèques sont la ligne rouge entre la civilisation et la barbarie.
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Il existe quatre moyens faciles, si on est observateur, de distinguer M. Croup de M. Vandemar : d'abord, M. Vandemar mesure deux têtes et demie de plus que M. Croup ; ensuite, M. Croup a des yeux d'un bleu de porcelaine fané tandis que M. Vandemar a les yeux marron ; en troisième lieu, si M. Vandemar a fabriqué à partir des crânes de quatre corbeaux les bagues qu'il porte à la main droite, M. Croup n'arbore aucun bijou ; quatrièmement, M. Croup aime les mots, tandis que M. Vandemar a toujours faim. Et de plus, ils ne se ressemblent absolument pas.
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"Je parie que vous ressemblez même pas vraiment à ça. Pas en réalité."
Lettie a haussé les épaules. "Personne ressemble vraiment à ce qu'il est réellement à l'intérieur. Ni toi. Ni moi. Les gens sont beaucoup plus compliqués que ça. C'est vrai pour tout le monde."
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Le labyrinthe est un des lieux les plus anciens de la Londres d'En Bas. Avant que le roi Lud ne fonde le village sur les marécages de la Tamise, existait ici un labyrinthe. Un lieu de folie pure. Il se composait de fragments perdus de la Londres d'En Haut : ruelles, rues, couloirs et égouts tombés par maille au fil des millénaires, pour entrer dans le monde des objets perdus et oubliés.
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Les murs étaient humides, et de l'eau coulait du plafond. Des choses insolites croupissaient dans les coins : certaines avaient été vivantes, jadis.
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Neil Gaiman
Les bibliothèques sont en réalité des portes sur l’avenir. Aussi est-il regrettable que, partout dans le monde, nous voyions des autorités locales saisir toutes les occasions de fermer les bibliothèques comme un moyen facile d’économiser de l’argent, sans s’apercevoir qu’ils volent l’avenir pour payer le présent. Ils closent des portes qui devraient rester ouvertes.
[Conférence de l’auteur sur la défense de la lecture et des bibliothèques.]
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Il y avait toujours un monstre chez moi et mon père m'avait poussé dans l'eau de la baignoire et avait peut-être essayé de me noyer. J'avais couru des kilomètres dans le noir. J'avais vu mon père embrasser et toucher la créature qui se faisait appeler Ursula Monkton. La crainte n'avait pas quitté mon âme.

Mais il y avait un chaton sur mon oreiller, il ronronnait contre mon visage et vibrait doucement à chaque ronron et, très vite, j'ai dormi.
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Il n’est rien qui n’aime pas le soleil. Il nous donne la chaleur et la vie ; il fait fondre la neige et la glace cruelles de l’hiver ; il fait pousser les plantes et s’ouvrir les fleurs. Il nous offre ces longues soirées d’été où jamais l’obscurité ne tombe. Il nous préserve des âpres journées du cœur de l’hiver, quand les ténèbres ne s’interrompent qu’une poignée d’heures durant et que le soleil au loin est froid, comme l’œil livide d’un cadavre.
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Je l'aurais suivie avec confiance jusqu'aux portes de l'Enfer, aller et retour.
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On a un jour demandé à Albert Einstein comment nous pouvions rendre nos enfants plus intelligents. Sa réponse a été à la fois simple et sage. " Si vous voulez que vos enfants soient intelligents, a-t-il dit, lisez-leur des contes de fées. Si vous voulez qu'ils soient plus intelligents, lisez-leur plus de contes de fées. "
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Neil Gaiman
- Vous -même, en tant qu’écrivain, vous dites que l’on ne devrait pas opposer la science et l’imagination…
- Oui, parce qu’il n’y a pas de différence entre les deux ! aucune découverte scientifique ne peut se faire sans imagination. […] L’imagination ne crée pas que des mondes imaginaires, elle façonne le monde réel […]
Rencontre avec Neil Gaiman, recueillis par Christophe Bajot, Science et vie junior n°304
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