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Citations de Nelly Topscher (73)


Je passe sur reste du voyage à faire comme les jeunes. Le nez sur mon écran de téléphone, je textote et ose même m'essayer aux émoticônes. Mes filles seraient trop fières de me voir franchir ce cap.
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L’univers devait être débarrassé de ces pourritures. Elle laverait son honneur dans le sang. Il avait hurlé quand les aiguilles avaient transpercé ses iris. Elle avait senti son ventre se tordre de sensations proches d’un orgasme. S’en prendre au chien de l’huissier l’avait perturbée et elle avait délégué à son partenaire.
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— Comme je te le disais quand on s’est disputé : il a connu des passes sous haute tension mais ça n’a jamais fini ainsi. Je crois qu’il a d’autres soucis.
— J’ai également cette impression.
Roxane hocha la tête, se rappelant que la veille, Frédéric avait lâché qu’il ne pouvait pas lui parler de tout dans l’immédiat.
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— Il m’a foutu une sacrée trouille, ton homme, confessa Roxane qui sentait la pression retomber.
— Il va peut-être comprendre qu’il faut lever le pied.
— Il n’a pas le choix. Dis-moi, ma question est peut-être idiote, mais tu crois vraiment qu’il n’y a que ce qu’on vit au boulot qui le met dans cet état ?
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Roxane se coucha le sourire aux lèvres et le sentiment qu’il ne fallait vraiment pas grand-chose pour remettre les choses sur le droit chemin.
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Le masque le regarda s’éloigner sur le pas de la porte. Sur le côté gauche du cabanon, un couinement lui rappela la présence de son arme destructrice. Il posa sa main gantée sur la tête de son allié qui s’était approché.
— Tue-le, ordonna la silhouette sombre.
Elle fixa son ami se mettre à courir. Elle compta dans sa tête et releva son masque pour profiter de la fraîcheur. Un sourire perfide naquit sur son visage au moment où un hurlement jaillissait au loin dans le bois.
Une chouette hulula et s’envola. Le silence retomba et l’ange vengeur s’avança dans la noirceur du bois à la rencontre de son compagnon de quête. Ils avaient encore une fois mené leur mission à bien.
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L’homme se leva enfin et se dirigea vers la porte. Il ne comprenait plus rien. À quoi bon l’avoir séquestré si c’était pour le laisser partir ?
Il décida de se raccrocher à cette promesse de liberté et se mit à courir comme un fou vers l’extérieur. Il ne voulait pas prendre le risque que l’autre change d’avis.
Une fois dehors, il se retrouva dans un petit bois. Il avait été emprisonné dans une sorte de cabane en pierre. C’est tout ce qu’il remarqua avant de commencer à courir. Il devait fuir ce fou qui l’avait gardé prisonnier.
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Le masque éclata de rire en écoutant la prière à peine chuchotée désormais par son détenu.
— Prie toute la journée. Ce soir, tu seras libre.
L’homme releva son visage vers la silhouette noire, surpris par ces paroles. Sur un dernier regard qu’il devina, la silhouette noire tourna les talons et le laissa seul.
La journée lui parut une éternité. Il pria beaucoup pour recouvrer sa liberté et se remémora ce passé qui lui était aujourd’hui reproché.
Le masque revint bien plus tard. Il toisa en silence l’homme un long moment.
— Dégage, lui intima-t-il.
L’homme, surpris, ne bougea pas. Son geôlier le tira violemment par le bras de sa main gantée.
— Sors ! J’en ai fini avec toi.
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Le masque argenté ricana.
— Non, bien sûr. Tu voulais juste être gentil avec eux, surtout avec cette fille.
Le prisonnier commença à pleurer.
— Je…suis…désolé, geignit-il pitoyablement.
— L’heure n’est plus aux regrets. L’heure est venue de payer pour ton crime.
— J’ai payé pour cela.
— Pas assez.
— Pardonnez-moi mon père, commença à ânonner l’homme, tremblant.
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La voix joignit le geste à la parole et sortit de sous son large manteau une vieille photo jaunie.
Il fixa le cliché et, d’un coup, il reconnut qui étaient les deux jeunes gens qui posaient, un petit sourire crispé aux lèvres.
— Ah, je vois que tu te souviens !
— C’est de l’histoire ancienne.
— Quinze ans, en effet.
— Je n’ai plus eu aucune nouvelle de ces jeunes.
— Ils se sont suicidés à cause de ce que tu leur as fait.
— Quand j’ai quitté le village, ils étaient encore vivants !
L’homme regretta aussitôt sa phrase. Il venait quasiment d’avouer qu’il avait quelque chose à voir avec ces jeunes adolescents.
— Ils ont vécu quelques années après ton départ, mais le souvenir de toi et de tes actes a scellé leur mort.
— Je n’ai jamais voulu leur faire du mal.
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Il releva la tête vers le visage de celui qui le retenait ici. Il tomba sur un masque argenté de style vénitien. Le contraste entre la clarté de ce visage et la noirceur du manteau qui couvrait le corps était effrayant.
— Tu sais qui je suis ? demanda la voix derrière le masque.
L’artifice déformait la voix et rendait la vision encore plus angoissante pour l’homme exténué physiquement comme psychologiquement. Il réprima un frisson. Il ne sut dire si c’était de froid ou de peur.
— Absolument pas ! Je ne sais même pas ce que je fais là !
— Et si je te montre cette photo, tu retrouves la mémoire ?
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Aujourd’hui, il put détailler un peu mieux cette apparition drapée dans un long manteau noir, tenant la lampe qui éclairait la pièce devenue désormais son quotidien.
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Son attention fut attirée par la porte. Il regarda la poignée s’abaisser. Depuis son enlèvement, il accueillait la venue de son ravisseur dans l’obscurité à laquelle ses yeux s’étaient accommodés. Il n’entendait que le souffle de son geôlier lorsqu’il déposait le frugal plateau-repas qu’on lui offrait. Le temps d’avaler sa maigre pitance, la pièce était simplement éclairée par une lampe que la silhouette emportait avec elle quand elle venait reprendre le plateau.
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Recroquevillé sur son lit de fortune, il était frigorifié. La mince couverture qu’il avait sur lui ne suffisait pas à bloquer le froid et la forte humidité de la pièce. Il grelottait et se sentait vraiment épuisé.
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Le bruit lancinant de l’eau qui gouttait dans une petite bassine en porcelaine sortit le prisonnier de sa torpeur. Cette eau, venant de l’extérieur qu’il entendait depuis des jours, le rendait fou. Il ne savait pas où il se trouvait ni depuis combien de temps il était retenu. Tout ce qu’il pouvait affirmer face à ce goutte-à-goutte c’est que, dehors, il devait pleuvoir.
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Elle fixa son ami se mettre à courir. Elle compta dans sa tête et releva son masque pour profiter de la fraîcheur. Un sourire perfide naquit sur son visage au moment où un hurlement jaillissait au loin dans le bois.
Une chouette hulula et s'envola. le silence retomba et l'ange vengeur s'avança dans la noirceur du bois à la rencontre de son compagnon de quête. ils avaient encore une fois mené leur mission à bien.
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La jeune femme décida de permettre à cet enfant d’avoir une tombe fleurie entretenue, mais opta pour confier cette mission à une tierce personne. Un des agents communaux accepta sans souci. Marjorie et Alexis refusaient de faire porter à cet enfant les bêtises de sa mère, mais souhaitaient se tenir le plus loin possible de ces souvenirs.
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 Je fixe ma clope qui se consume au bout de mes doigts. Avec la canicule qu'il fait si je la balance dans le jardin attenant à ce chalet de bois... non ! Je renonce à cette idée. La nature n'y est pour rien si je suis énervée. Je finis ma sucette à cancer et écrase mon mégot avec minutie.
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 Seule une dizaine de personnes, 12 précisément après un décompte mental rapide, l'accompagnent pour son trajet. Il sourit en réalisant qu'elles lui tournent toutes le dos. Si ça se trouve, aucune d'entre elles ne sait qu'il est assis au fond du wagon ! Il faut qu'il arrête de lire des romans fantastiques, ça lui monte au cerveau !
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Elle avait chaud, très chaud. Elle se sentait invincible. Elle avait trop souffert pour les laisser gagner. Elle les exterminerait jusqu’au dernier. Elle leur montrerait qu’ils avaient eu tort de s’en prendre à elle.
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