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Critiques de Nétonon Noël Ndjékéry (27)
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Ça pourrait être un roman historique sur le passé du Tchad, depuis le temps de l’esclavage jusqu’à nos jours, en passant par la colonisation et l’indépendance.

Ça pourrait être un récit de voyage. Ça pourrait être une histoire d’amour, ou une saga familiale. Ça pourrait être une utopie. Ça pourrait être…

Et c’est tout cela à la fois.

Parce que le roman commence avec des esclaves évadés entamant le difficile voyage de retour vers la terre natale.

Parce que la cachette qu’ils vont trouver, c’est une extraordinaire île flottante sur le lac Tchad.

Parce que leur île va accueillir chaleureusement, au fil des décennies, tous ceux et celles qui ont besoin d’un refuge.

Parce que, de loin en loin, un voyageur apporte d’incroyables nouvelles du monde...

Parce que l’écriture de Nétonon Noël Ndjékéry est magique, poétique, qu’elle m’a embarquée, captivée et émue.

Une très, très belle découverte.



Challenge Globe-trotter (Tchad)

Challenge Plumes africaines

Club de lecture avril 2024 : "Un livre offert ou emprunté"
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

A la fin du 19ème siècle, la traite négrière subsaharienne est en plein essor. Les royaumes islamisés au cœur de l’Afrique pratiquent ce commerce lucratif au profit de leurs commanditaires arabes d’Egypte et du Moyen-Orient.

Trois esclaves en fuite, un eunuche, une jeune yéménite et un adolescent se réfugient sur une île au milieu du lac Tchad, bientôt rejoints par une poignée de jeunes arrachés à leurs ravisseurs. Sur cette île mobile, dérivant au gré des courants, ils fondent une communauté basée sur la tolérance et la fraternité, loin des atrocités qui règnent dans ce coin du globe. Cet éden à l’écart des bouleversements techniques et des deux guerres mondiales verra bientôt son unité fracassée par les folies nationalistes qui frappent les jeunes états africains auxquelles s’ajouteront les délires religieux de Boko Haram et ses prédations sur les populations.

Avec beaucoup d’humour et dans un style imagé et enlevé, l’auteur nous raconte plus de cent ans d’exploitation et de pillage en Baobabia, nom donné à une région comprenant le Tchad actuel. Il nous rappelle que les populations autochtones ont eu à souffrir de leurs propres rois plus enclins à s’enrichir qu’à gouverner, puis du colonialisme occidental accapareur des richesses locales et de main d’œuvre bon marché et enfin de dictateurs assoiffés de puissance et de sang. Ces évènements sont vus par le prisme de ce microcosme qu’est cette société utopique créée par des esclaves en fuite. Leur éloignement de tout progrès technique donne lieu à des situations comiques quand celui-ci fait irruption dans leur monde. Ainsi l’apparition d’étranges oiseaux dans le ciel suscitent des questionnements et des hypothèses farfelues. La naïveté et le pacifisme des habitants de l’île contrastent avec la folie ambiante à laquelle ils finissent par être exposés dans des scènes de confrontation, parfois comiques par leur absurdité.

Hélas, s’il n’y pas d’arc-en-ciel au paradis, il n’y a pas non plus de paradis sur terre.

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La Descente aux enfers

Cette collection de nouvelles est un safari littéraire qui traverse l'Afrique dans toutes les sens. Commençant au Tchad, avec Noël Ndjekery, les pages nous amène au Congo, au Rwanda, sur l'ile Maurice et Madagascar ainsi que le Sénégal et le Cameroun. Les sujets sont inattendus et passionnants. Une belle façon de mieux connaitre note continent - le berceau de l’humanité.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Le récit de ce livre a été très bien fait avant moi, je n'y reviendrai pas. Tombée dessus au hasard de propos à la radio, j'ai d'abord été intriguée par le titre puis j'ai découvert qu'il s'agissait d'un tchadien: je ne connaissais que Nimrod.

J'ai souvent apprécié l'écriture mais j'ai été déroutée par le mélange de légendes et de réalités et cela m'a paru un peu long. J'ai beaucoup appris sur cette période d'une centaine d'années qui va jusqu'au Boko Haram. Colonisation, esclavagistes noirs, les indépendances. Ils étaient tranquilles sur leur île flottante où ils avaient fondé une société sympathique mais les pays jouxtant le lac Tchad (la Grande eau) les envahissent à tour de rôle.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Cette histoire est d'une écriture belle comme une pierre que l'on cisele avec une concision et une pureté obligées, comme pour rendre aux personnages la beauté et la force qu'on leur doit.

Cette histoire donne à voir l'envers du décor de cette traite esclavagiste moins connue, qu retentit toutefois au cœur de l'actualité : les élans des djihadistes d'aujourd'hui sont de même nature.

Je la garderai intensément et longtemps attachée à mon baluchon de littérature.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Même si j'ai trouvé ce livre un peu long, dans lequel j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver avec les personnages, c'est une longue épopée qui m'aura donné un autre regard sur l'Afrique tout particulièrement de la région du lac Tchad. En effet l'auteur, dans ce roman historique, nous relate l'histoire tragique de ces peuples maltraités, soumis à l'esclavage, à l'appétit colonial, aux déchirements entre ethnies, religions, pour souffrir toujours un peu plus ! Cela peut paraitre triste et déprimant, dit comme cela, mais c'est sans compter sur le talent littéraire de l'auteur qui nous emporte dans cette épopée.

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La minute mongole

Nétonon Noël Ndjékéry dévoile en cinq fragments, tel un écrivain de la parole, l'urgence de dire l'Afrique Subsaharienne, la réalité comme une épreuve implacable, d'une terre meurtrie dans sa chair.

Essentiel, tragique, d'une haute contemporanéité à peine floutée par la fiction. On est en plongée dans l'idiosyncrasie d'une Afrique ployée sous les affres des injustices, des méprises, des corruptions et des oppressions intestines.

On ressent l'air brûlant, l'âpreté de la faim, l'arme pointée dans le dos, la violence exacerbée.

Dans une langue précise, « le grondement aux accents apocalyptiques des orgues de Staline et le staccato des fusils mitrailleurs composaient un hymne à la mort dont les Tchadiens connaissaient désormais par coeur les couplets ». « Arrêt momentané des combats ou amorce d'un véritable retour à la paix... ».

Elle exauce, porte-voix, les dires de ces peuples sacrifiés.

D'une lucidité radicale, bouleversante, les entrelacs dont on entend les murmures des plus pauvres, le mémorial d'êtres déchiquetés par la toute puissance d'un chef d'état paranoïaque, démoniaque et fou furieux.

Chacune des lignes vaut un millier de larmes. Chacune des larmes est l'exutoire du désert qui pleure ses enfants. D'ombre et de lumière, terrifiante et si belle Afrique Subsaharienne.

« Jamais il n'accepterait d'associer sa silhouette à cette mascarade pour Amnesty International ».

L'âme humaine et ses noirceurs, la mélancolie d'une humanité vaincue. Nétonon Noël Ndjékéry détourne la fiction. Il lance des signaux finement politiques, sociologiques. Les novellas soufflent sur les braises et dévoilent les régimes totalitaires, les petits enfants arrachés aux mères mourantes. Il ne faut pas donner du pain aux chiens. Regarder le ciel et admirer la rose des sables . Ce livre est un cri dans la nuit noire, la minute mongole.

Une minute pour tout changer. Que ce texte est inouï. La grandeur du repentir. La réconciliation avec soi-même. Une minute mongole, le pardon comme une prière. « Je suis fini, fini à l'infini ». « Pour toutes ces onzièmes minutes que j'ai égoïstement galvaudées, j'implore votre miséricorde. J'entends toutefois me racheter dès ma prochaine vie. Car je vais rendre l'âme à 9h11 précises avec un seul voeu en tête : renaître dans ce pays merveilleux qui est le nôtre afin de racheter tous les manquements que j'ai commis à vos dépens... ».

Texte-litanie, l'azalée blanche des regrets, l'épiphanie de la minute mongole où tout peut changer encore. Nétonon Noël Ndjékéry nous propulse dans un texte d'historien. L'homme est un loup pour l'homme. Une minute mongole, le symbole du bien et du mal. le choix.

Que dire du dernier fragment, résolument triste, absolument sinistre, mais l'amour plus fort que la mort. « Maman, les cocos ? » « Personne ne ne peut se sentir aussi inutile qu'une mère qui n'a même pas une étincelle d'avenir à proposer à son enfant. A dire vrai, ce qui te retient encore en vie, ce n'est plus l'espoir de sauver ton bébé. Tu sais qu'il est condamné autant que toi-même ». La vie se meurt. Mère que l'on aime de toutes nos forces, texte dernier adieu, la montée des eaux, la faim aux abois, le paroxysme de l'horreur.

Ce livre touchant, crucial, surpuissant et féroce, est d'un réalisme fou. L'Afrique Subsaharienne en lumière. Essentiel, il faut lire ce livre qui ne ment pas. Un chef-d'oeuvre en cinq tableaux. La pièce-maîtresse de la compréhension de notre monde.

Nétonon Noël Ndjékéry est un passeur de verbe, d'humanité et de peuple. La minute mongole comme le fruit la grenade et ses milliers de graines rédemptrices. Magistral, la pluie en plein désert. Publié par les majeures Éditions Hélice Hélas.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

On pourrait parler de contes et légendes africaines mais malheureusement ce livre nous livre de façon romancée l'histoire réelle du Tchad de la fin des années 1800 jusqu'à nos jours.

On revisite cette histoire à travers la vie familiale de Tomasta et Yasmina, deux esclaves qui se sont sauvés et ont crée une communauté pacifiste sur une ile du lac Tchad. La grande histoire du monde se déroule sans qu'ils n'en sachent rien, découvrant au hasard des accostages des bribes de l'évolution humaine et technique.

Un très beau roman humaniste, bien mené et écrit où on apprend ou redécouvre ce que fut l'Afrique coloniale.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

En Baobabia, à la fin du XIXème siècle , la vie est plus que dangereuse. Si la traite négrière des blancs semble se tarir , elle est remplacée par celles des arabes qui ne reculent devant aucun subterfuge pour asservir les riverains du lac Tchad, la grande Eau. Parmi eux Zeïtoun dont le chemin va croiser celui de la belle Yasmina et de l'eunuque Tomasta. A trois ils s'installent sur une ile de la Grande Eau et s'engagent à fonder un monde nouveau.



Quelle claque ! D'autant plus magistrale qu'elle vient d'un roman dont je n'attendais rien de particulier.



Tout d'abord , l'histoire .

Autour des trois héros suscités , l'auteur déroule l'histoire des riverains du lac Tchad , des empires négriers à Boko Haram, en passant par la 'Dipanda ' (indépendance) , la colonisation , le poids de la religion.

On plonge dans cette Afrique que l'on pourrait penser candide mais qui aurait tant à nous apprendre, ne serait ce que la sagesse. On plonge les yeux fermés dans ces histoires qui tissent le coeur et l'âme d'un pays, entre mythe et réalité. On traverse un siècle avec cette tribu qui ne demande rien, que la tranquillité , le respect de ses croyances et l'érudition via un système communautaire. Qui ne vise qu'à s'élever sans ombrager le voisin.



L'auteur nous offre un chef d'oeuvre qui marie admirablement l'histoire et L Histoire , sans aucune longueur. Il crie à travers ces lignes l'horreur continuelle subie par ces peuples rivés à d'ancestrales croyances et coupés du monde.

Mais ce qui magnifie encore plus l'ensemble , c'est cette langue sublime qu'utilise l'auteur . Admirables tournures où se mélangent la pensée des autochtones et son talent.



Un immense coup de cœur , qui je l'espère , rencontra son public et qui pourrait remplacer quelques ouvrages poussiéreux dans les programmes scolaires !



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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Récit historique partiellement imaginaire basé sur la réalité de la région du futur lac Tchad. Démarre fin XIXè avec la fuite d'un jeune esclave et d'un duo de sauveteurs eux-mêmes en cavale et se termine de nos jours avec une série d'attentats djihadistes au Tchad. Entre temps nous est narrée l'histoire d'une île imaginaire sur le lac Tchad qui verra se succéder des générations d'affranchis se développer de façon autonome sur cette île mystérieuse mais qui vont être rattrapées par l'histoire de la région (Tchad, Niger, Cameroun, Nigéria, la secte Boko Haram), elle-même écho de la Grande Histoire. Un mélange étonnant entre la fable et la chronique historique.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

N°1702 – Janvier 2023



Il n’y a pas d’arc en ciel au paradis – Nétonon Noël Ndjékéry. - Helice Helas Editeur.



A travers l’errance de Tomasta Mansour, un esclave eunuque en fuite qui se fait passer aux yeux des populations rencontrées pour un dignitaire religieux et belle et blanche Yasmina, fugitive elle aussi, échappée d’un harem, l’errance de ce couple hétéroclite croise la route de Zeïtoun, jeune esclave fuyant les trafiquants esclavagistes arabes. Des rives de la Mer Rouge au lac Tchad, le voyage de ce désormais trio à travers le désert comme à travers le temps où l’Histoire se mêle à la fiction, entre colonisation française et trafic d’êtres humains a quelque chose d’initiatique. Ce long voyage se transforme en une lutte pour la vie entre la mystification religieuse, la soif omniprésente et la constante volonté de ne pas revenir à l’état d’esclavage en tombant entre les mains des négriers arabes.

Dans l’évocation de son parcours se mêlent le merveilleux de la fable, le réalisme du témoignage, la magie et les légendes de l’Afrique, la tradition, l’occulte et les mythes. Cette île qui dérive au milieu du lac Tchad fait figure de terre d’où l’esclavage est absent et où règne la paix la liberté et la tolérance  , mais cette fable quelque peu utopique s’arrête cependant brutalement quand les querelles de territoires prennent le dessus et que l’instabilité politique s’installe. La traditionnelle tranquillité de ce lieu insulaire est même bousculée par l’émergence de la foi islamique et avec elle de l’instauration d’un califat terroriste et confessionnel qui entend asservir au nom du Coran et de ses promesses ce peuple qui ne demandait qu’à vivre en paix. C’est l’image de ces pays jadis colonisés qui aujourd’hui peinent a trouver une indépendance et un ordre public et sont la proie de toutes les manipulations politiques et religieuses qui les asservissent toujours autant.



Cette saga africaine qui est agréablement et poétiquement écrite fait voyager le lecteur dans le temps et dans l’espace. L’épilogue quant à lui m’évoque les malheureux massacres perpétrés au nom de l’enseignement tronqué d’une religion qui se veut celle de la paix autant que les promesses illusoires de son enseignement.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Après une introduction un peu générale sur l'esclavage et la traite des Africains par les Arabes ou les Ottomans, on commence à suivre des personnages, d'abord capturés puis qui ont réussi à se défaire de leurs liens dans cette Baobabia, territoire que les occidentaux renommeront Tchad. On suit d'abord le périple des trois fuyards, redoutant d'être repris alors que le XIXe siècle se termine à peine.

Le livre vise un survol de tout le XXe siècle pour en arriver jusqu'aux exactions de Boko Haram entre le Nigeria, le Cameroun et le Tchad. Si ce croisement entre fiction et réalité, petite et grande histoire, est instructif, on peut avoir l'impression que le livre perd de sa force lorsque l'on ne suit plus les personnages du départ, mais leurs descendants, de moins en moins définis, comme si les liens avec les créateurs de la dynastie s'atténuaient dans la génétique. C'est dommage pour la dernière partie, moins forte que toutes les pages précédentes.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

A mi-chemin entre le conte et le roman historique, ce roman puissant nous fait découvrir un pan méconnu de l'histoire africaine. L'épopée de ses personnages hors nomes est émouvante à tous points de vue. L'écriture de Nétonon Noël Ndjékéry est toujours aussi éblouissante : un bonheur !
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Un récit qui nous éclaire sur l'histoire du Tchad à travers le regard des habitants d'une communauté réfugiée sur une île isolée aux prises, malgré tout, avec les affres de l'Histoire. Un conte tragique et une épopée magistrale qui nous conduit de la traite arabo-musulmane aux violences actuelles de Boko Haram, en passant par la colonisation européenne et les indépendances mouvementées qui s'en sont suivies.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Roman intéressant balayant l'histoire du Tchad et des pays environnants, écrasés sous le joug de l'esclavage organisé par les Arabes du Nord, puis par la colonisation européenne, également racistes et assassins.

Le fantôme de l'indépendance hante le roman, avec ses rendez-vous manqués et les guerres entre nouveaux pays issus de la décolonisation, pour aboutir à Hissen Habré, Boko Haram et compagnie.

L'Histoire est vue à travers des personnages en quête de liberté : l'eunuque Tomasta, père spirituel de Zeitoun et Yasmina, esclaves en fuite. Ils fondent une communauté sur une île qui se déplace sur la Grande Eau (futur Lac Tchad) , évitant ainsi les drames des guerres et de la colonisation. Mais le monde réel fait irruption dans l'oasis de paix, les pays limitrophes s'arrachent la possession de l'ile qui finit tchadienne. Les descendants des fondateurs n'échappent pas à la violence.

Un regret cependant, une écriture parfois alambiquée ("les leucodermes = les Blancs, par exemple), qui m'a gênée dans ma lecture.
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Avec ce livre, parfois drôle, parfois poétique, mais aussi parfois tragique, l'auteur nous emmène dans une Afrique chahutée, colonisée et surtout pillée où l'esclavage a longtemps été une norme. Des personnages attachants, même si, comme le livre couvre une large période, ils traversent rapidement l'intrigue.

C'est bien écrit avec un style soigné et un brin d'humour, ce qui ajoute au plaisir (et l'épilogue est magnifique !)
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Plus d’un siècle d’histoire sahélienne défile au gré des courants sous les yeux des habitants d’une utopie flottante, dans un roman grave et drôle à la fois.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Mêlant le souffle des grands récits épiques et la sagesse des contes, l’ouvrage raconte les horreurs de la traite négrière arabo-musulmane, qui se perpétue jusqu’à nos jours.
Lien : https://www.rfi.fr/fr/podcas..
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Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis

Une fable utopique sur un siècle. Portée par des protagoniste forts ne se laissant jamais détourner de leur but suprême celui de la paix, d'une vie en collectif sans domination, d'une vie débarrassée de l'esclavage ancestrale (négriers happants au hasard des routes)

moderne( issu de la colonisation, du capitalisme et des religions qui se frottent et se piquent sans jamais mains à mains).

Les hommes violence qui écrasent ou s'écartent du monde

La Keyba qui attire, qui rassure, qui tourne dans l'eau sans attache que celle de l'humanité

jusqu'à l'invasion.

Une idée qui réchauffe tout en désespérance face aux attaques auxquelles elle doit sans cesse faire face. Cette intrusion de l'ordre de l'asservissement permanent des puissants sur les plus discrets, renouvelée, perpétuelle.



Un beau roman à la langue juste et exigeante pour rendre compte et dénoncer.

L'humain en prend pour son grade. Il est faible et doux, amer et tendre, brutal et ingénieux.



L'introduction aurait pu me faire fuir tant le regard sur les corps de femmes, objets, m'était brutal, il fallait nécessairement dépasser pour comprendre.



Une très belle suite ou introduction à Exterminez toutes ces brutes de Raoul Peck, documentaire actuellement sur Arte.



En prime l'objet/livre est beau.
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