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Critiques de Niall Williams (33)
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Quatre lettres d'amour

Je ne connaissais pas ce roman.

Mais, une histoire d'amour qui a pour théâtre l'Irlande et qui fait penser à la légendaire histoire de Tristan et Iseut ne pouvait qu'attirer mon attention.

Voilà pourquoi je l'ai choisi lors de la dernière de Masse critique et je peux vous avouer tout de suite, que les embruns de l'Irlande si chère à mon cœur ne m'ont encore une fois pas déçue. Merci, donc, à Babelio et aux éditions Héloïse d'Ormesson pour l'envoi de ces épreuves non corrigées.



Je suis entrée tout doucement dans ce roman, trouvant la présentation des deux personnages principaux, Nicholas et Isabel, un peu longue et puis, passée la première moitié, j'ai littéralement dévoré la suite ! Comme si les affres de la passion s'étaient emparé de moi et ne m'avaient plus quitté.



Car il s'agit bien de passion au sens classique du terme ; les personnages envahis par leur passion sont souffrance et subissent plus qu'ils n'agissent. Le destin (ou devrais-je dire plutôt Dieu, très présent dans ce roman) ne semble guère laisser de place au libre arbitre ...

Le père de Nicholas, du jour où Dieu lui demande de devenir peintre, ne sera bientôt plus qu'un homme dévoré par cette passion de la peinture, bouleversant la vie de sa femme et de son fils. Une passion qui mène à l'Océan, si vaste, si calme mais si tumultueux aussi !

Isabel, toute jeune, se croit amoureuse. Telle qu'on peut l'être adolescente. Cette fausse passion mènera sa vie sur un chemin bien caillouteux sinuant entre deux murets de pierre tels qu'on en voit en Irlande.

Et puis voilà Nicholas, tel Tristan, frappé par un soudain enchantement, devenu en quelques semaines l'ombre de lui-même..



Mais, j'en dis sans doute déjà trop ! Moi qui reprochais à la quatrième de couverture d'être bien trop bavarde, voilà que j'en fais autant !



Pour conclure, je dirai que c'est un beau roman. Beau et triste. Envoûtant et parfois déroutant. Comme peut l'être un tableau devant lequel on pourrait rester des heures et des heures sans trop savoir pourquoi...tout simplement parce qu'il vous submerge d'émotions. Tout comme le paysage irlandais, d'ailleurs !!
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Destins crépusculaires

Quel joli titre que ce « Destins crépusculaires » …

C'est le troisième livre de Niall Williams que je lis et le plaisir de la lecture est toujours au rendez-vous avec lui. Oui, j'avoue que la plume de cet auteur irlandais me charme. Une plume toute en nuances, faite de poésie et de mots qui décrivent si bien les sentiments et les ressentis, mais pas seulement. En effet, Niall Williams est très fort aussi dans ses évocations de la lande irlandaise, de l'océan et du climat fort changeant de ce pays….

L'histoire débute en Irlande au début de ce que l'histoire a retenu sous le nom de « la grande famine ». C'est à travers le destin des différents membres de la famille Foley que nous allons découvrir cette période tragique de l'histoire du Royaume-Uni qui fit plus d'un million de morts en Irlande. Car oui, c'est cette Irlande affamée, exsangue, où les métayers expulsés de chez eux meurent de faim au bord des routes, qui sert de décor à cette histoire familiale.

La plume de Niall Williams est particulièrement puissante et évocatrice du destin plus qu'effroyable de ces innombrables irlandais morts de faim parce que leur nourriture principale , la pomme de terre était infestée par le mildiou , et j'avoue que même si je connaissais les circonstances de ce que l'on peut appeler une catastrophe humanitaire, j'ai été vraiment émue et touchée pendant ma lecture.

On peut comprendre que pendant ces terribles sept années, une des seules solutions pour éviter de mourir qu'entrevoyaient les gens (et certains membres de la famille Foley) était de quitter le pays en espérant trouver un meilleur avenir aux Etats-Unis.

Une très belle histoire…









Challenge A travers l'Histoire 2022

Challenge Multi-Défis 2022

Challenge ABC 2021/2022

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Quatre lettres d'amour

J’ai découvert il y a peu de temps la plume enchanteresse de Niall Williams avec le très beau « Tu n’as qu’un mot à dire « .Ne voulant pas en rester avec l’œuvre de cet auteur qui compte pour l’instant quatre de ses romans publiés en France , j’ai donc enchaîné avec « Quatre lettres d’amour ».

Et une fois de plus, la magie a opéré avec cet auteur ! Quel plume ! Et quel talent pour ciseler chaque phrase et nous permettre de tomber sous le charme de cette histoire à l’ambiance si particulière…

Indéniablement Niall Williams est un orfèvre en ce qui concerne l’écriture et il est absolument impossible d’y rester indifférent(e).

Oui, je me dois le reconnaitre, je n’ai pas compté le nombre de fois où j’ai pensé en tournant les pages « Que c’est beau, mais que c’est beau » ! Je suis rarement aussi sensible à un style, mais là, j’en suis même arrivée à relire certaines pages pour le plaisir de savourer les phrases et de m’imaginer….

Car cette écriture si particuliere qui transporte m’a emmené avec force en Irlande. Une Irlande qui sert de décor à deux personnages : le narrateur, Nicholas Couglan, et une jeune femme, Isabel Gore.

Le jeune Nicholas vit sur la côte est irlandaise, (dans le coin de Dublin plus précisément ) et sa famille vit sous l’influence de son père, homme fantasque qui a décidé un jour de se mettre à peindre, peu importe les conséquences….

Allons à l’ouest de l’Irlande, en face de Galway, et nous allons y retrouver Isabel, fille d’un instituteur qui espère bien que sa fille ira un jour à l’université….

Tout au long de cette histoire, nous suivrons les destins de ces deux personnages terriblement attachants qui ne se connaissent pas….

Je n’en dirais pas plus, sinon que j’ai adoré cette lecture et puis c’est tout !



Challenge ABC 2020/2021

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Tu n'as qu'un mot à dire

Je ne connaissais absolument pas l’auteur irlandais Niall Williams avant de me lancer dans la lecture de ce livre….La première chose que j’en dirais : encore une plume d’un auteur irlandais dont je suis tombée sous le charme ….

Oui, indéniablement, même si j’ai beaucoup aimé cette histoire, c’est particulièrement l’écriture de Niall Williams qui m’a enchantée lors de cette lecture…Une plume toute en nuances, faite de poésie et de mots qui décrivent si bien les sentiments et les ressentis. Difficile exercice quand des sujets tels que le deuil par exemple sont abordés d’éviter les clichés…Niall Willimas, quant à lui, plonge dans les tréfonds de l’âme humaine et nous fait ressentir la douleur du survivant…

De plus, il faut aussi lui reconnaitre le talent de réussir à donner du charme à ce beau pays qu’est l’Irlande même quand il pleut à verse pendant des jours et des jours.

De quoi parle ce livre finalement ?

Jim Foley est le narrateur de cette histoire. Romancier en deuil de sa femme, il se retrouve veuf avec deux enfants.

Il va se pencher sur son passé pour mieux se comprendre et essayer de cheminer dans son travail de deuil et d’acceptation…. Son passé, lié à l’histoire de l’Irlande évidemment, va nous emmener découvrir son enfance dans une famille modeste, frappée elle aussi par le deuil et les épreuves….

J’ai beaucoup aimé l’histoire de Jim Foley et de sa famille, car elle nous permet aussi de mesurer combien les convenances et la bienséance peuvent interférer dans des relations familiales et toutes les conséquences qui en découlent…. De plus découvrir l’Irlande rurale sous la plume d’un écrivain aussi talentueux que Niall Williams est vraiment un plaisir, il faut le dire…

Pour l’instant, son œuvre n’est pas encore trop importante, et deux des trois livres que j’ai l’intention de lire sont déjà dans ma PAL….



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Quatre lettres d'amour

Quatre lettres d'amour est une œuvre singulière remarquable. L'ordinaire vient côtoyer l'extraordinaire de façon tout à fait naturelle. J'y ai trouvé quelque chose d'universel, quelque chose de l'ordre de l'éternité, que cela peut aussi bien se passer ici ou ailleurs, mais il se trouve que cela se produit en Irlande dans ce roman.

On pourrait croire qu'il s'agit d'un roman historique en regardant la couverture mais ce n'est pas le cas. C'est un contemporain publié pour la première fois en 1998. Mais de toute façon, il a quelque chose d'intemporel. Il est beaucoup question de Dieu, du mystère de la vie, du sens de la vie pour nous humain qui voyons les choses à notre niveau et qui les comprenons souvent plus tard à la lumière d'un élément qui nous était caché jusqu'alors.

Rien n'est dû au hasard selon l'adage du père de Nicholas qui le constatera à son tour en vain par la suite.

C'est à l'âge de douze ans que Nicholas, notre héro, apprend que son père a reçu le message de Dieu de peindre. Il connait cet été-là la fin de son enfance devant les soucis de sa mère pour subvenir à leurs besoins.

Au même moment, sur une petite île d'Irlande, sur un rocher face à l'océan, Isabel, onze ans, danse devant son frère Sean, dix ans, qui joue de la musique pour laquelle il possède un don naturel. Pris dans la frénésie de sa musique, il se met à jouer de manière de plus en plus rapide et s'effondre. Devant les yeux médusés et plein d'incompréhension de sa sœur, Sean est pris de convulsions. Il en gardera des séquelles avec paralysie provoquant un choc et un chagrin sourds dans la maison. Isabel en gardera naïvement une profonde culpabilité de par son jeune âge. Par la suite, Isabel rentrera dans un internat sur la grande île à Galway dans le but de poursuive des études. Elle rencontrera un jeune homme qu'elle se résoudra à épouser plus tard malgré le fait qu'il ne la comble pas mais dont elle est amoureuse.

Cependant, c'est sans compter avec le destin qui est déjà en marche malgré les aléas de la vie et les interventions intempestives de l'Homme. Car peut-on vraiment quelque chose contre le Plan Divin souvent incompréhensible à notre échelle ? Il peut conduire pourtant à certains drames et les signes sont souvent loin d'être faciles à déchiffrer lorsque l'on ne connait pas encore la finalité de Ses intentions...

Quatre lettres d'amour est un roman d'Amour avec un grand A sur fond de tragédie de la vie. Il y a quelque chose de profondément humain que Niall Williams révèle en utilisant ce qui peut nous paraître comme du surnaturel mais qui n'est simplement que de l'ordre du Divin et de son intervention sur Terre qui se mêle au libre arbitre de l'Homme. Le style de l'auteur est d'une beauté poétique et romantique incontestable. Et le récit est à la fois imprégné de nostalgie, de drame, de désespoir, mais aussi de tendresse, de liberté, de transformation...

La plume est inspirée et créative. Elle nous mène au delà des mots pour venir résonner dans le cœur car bien plus qu'à notre corps ou à notre pensée, elle s'adresse à notre âme.
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Quatre lettres d'amour

Entre deux lectures un peu rudes, je me suis fait le plaisir de relire Quatre lettres d'amour, de l'irlandais Niall Williams. Gros coup de coeur à chaque fois. le titre peut tromper, car ce n'est pas une romance comme on l'entend à l‘heure actuelle, mais plutôt l'épopée épique d'un amour destiné ; on pense à quelque Tristan et Iseult moderne. Entre la banlieue de Dublin et les îles d'Aran, deux destins, une narration puissante et l'âme irlandaise joliment saupoudrée de réalisme magique. Étincelant.



Le roman commence ainsi : « J'avais douze ans lorsque Dieu a parlé à mon père pour la première fois. Il ne lui a pas dit grand chose. Il lui a enjoint de devenir peintre […] ». Pendant que William Coughlan, grand, maigre, le cheveu blanc claquant au vent, part pendant de longues semaines à l'autre bout du pays et tente d'apprivoiser sur ses toiles la lumière atlantique, Nicholas et sa mère restent seuls dans leur pavillon dublinois, à la dérive. Pendant ce temps, sur une île au large de Galway, le jeune frère d'Isabel, Sean, musicien chevronné, succombe à une attaque qui le laisse privé de la marche et de la parole ; Muiris, son père instituteur, noie discrètement ses poèmes enfuis dans le whiskey. Nos vies se tissent parfois de fils dont on ne sait pas tous les autres noeuds. Devine-t-on ce qui nous attend au bout de la grève, à l'orée d'un nouveau matin, au prochain croisement ?



« Les hivers étaient précoces. Ils verglaçaient les routes sous mon vélo, et j'entrais en ville si lentement, les matins de janvier aux aurores givrées, que chaque tour de roue semblait dégager un copeau de ma vie et m'amener au bureau des semaines plus âgé que lorsque je m'étais mis en route. »



Cette histoire est habitée. La plume de Niall Williams se montre souvent lyrique mais sans lourdeur, et la traduction est belle. Les passages sur l'île d'Aran m'ont rappelé Skerrett de Liam O'Flaherty, et le ton de la vie des Coughlan a l'esprit de certains textes de Brady Udall. de plus, notons-le, les beautés des temps capricieux sont magistralement rendues ! (c'est la bretonne qui parle) : « Les ciels sous lesquels nous dormions étaient trop instables pour se livrer à la moindre prévision. Ils changeaient au gré des caprices de l'atlantique, qui nous rabattait une demi-douzaine de temps différents dans l'après-midi, et nous jouait les quatre mouvements d'une symphonie des vents, allegro, andante, scherzo et adagio, sur l'échine brisée des vagues blanches. »



Quatre Lettres d'amour vient d'être joliment réédité (mais il vaut mieux éviter de lire le quatrième de couverture) aux éditions Héloise d'Ormesson, du coup je l'ai racheté (mon premier exemplaire, déjà lu deux fois par moi – en 1999 et en 2007 – et quelques autres par des amis, le pauvre bat sérieusement de l'aile…). Un roman qui parle directement au coeur de chacun, je crois. À découvrir !



« Il y a des choses qui ne se prêtent pas à être racontées. {…] Les mots parfois aplatissent les émotions les plus profondes, les épinglent, papillons dont le vol splendide s'engourdit et qui ne seront plus désormais que le lointain souvenir de ce qui naguère colorait l'air et le faisait palpiter comme de la soie. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Quatre lettres d'amour

Mêlant quotidien et surnaturel, l'auteur parle d'amour à travers l'histoire de deux familles : les Gore vivant sur une petite île au large de Galway et les Coughlan vivant dans la banlieue de Dublin ; l'amour sous toutes ses formes : l'amour de Dieu, l'amour-passion, l'amour conjugal, l'amour paternel et maternel, l'amour filial, l'amour fraternel… l'amour qui naît, l'illusion d'amour, l'amour qui devient passion, l'amour qui tiédit et qui disparaît, l'amour qui renaît.

Deux familles que le destin finit par réunir au travers d'une histoire d'amour non conventionnelle à nos yeux de continentaux rationnels mais qui est parfaitement à sa place dans cette île empreinte de magie, de mélancolie, de romantisme, de surnaturel et de poésie qu'est l'Irlande.



C'est de la poésie en prose ; avec un rythme lyrique assez lent, Niall Williams décrit les personnages et les sentiments, mais aussi les paysages de l'île d'émeraude : l'isolement de la petite île où vivent les Gore, les vents, les tempêtes, l'océan de la côte ouest, l'oppression de la vie urbaine à Dublin et la pluie omniprésente. Il a la magie du verbe propre aux Irlandais !



Un premier roman en forme de conte.

A lire pour découvrir cet auteur si vous ne le connaissez pas

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Quatre lettres d'amour

Eblouissement, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit tant ce livre par ces récits croisés, mêlant merveilleux et un certain mysticisme, cette peinture des paysages irlandais comme de ses moeurs m'a transporté.



Le destin de cet instituteur (Muiris) poète à ses heure, avant qu'il ne prenne épouse et s'installe sur un île au large de Galway n'y perde son inspiration, connaisse douleurs ;  son fils Sean devenu mutique, lourdement handicapé, sa fille Isabel (proche de son frère) dont il espère tant qu'elle reprenne le flambeau qu'il a, lui, perdu et qui va s'engager dans une relation terne et malheureuse est une véritable tragédie. Tragique comme cet autre récit de vie ; celui du principal narrateur, Nicholas, témoin le plus souvent impuissant du délitement de sa cellule familliale depuis que son père décide d'arrêter toute activité professionnelle pour répondre à l'appel de Dieu lui intimant de peindre. La quète de l'inspiration de la peinture parfaite va ainsi l'emmener loin de sa famille pour le bord de mer, sa femme décédée, le narrateur va ainsi suivre son père pour comprendre ses motivations et ses toiles. C'est lors de cette fuite à deux plus ou moins volontaire que le jeu de toiles réalisé se voit détruire partiellement à l'exception d'une. Celle qui va bien involontairement faire le lien entre le narrateur et Isabel...et de bien curieux évènements, donc un lectorat ouvert et sensible à une certaine dose d'inexplicable.



Mais pour arriver à cela, c'est toute l'Irlande, ses paysages, ses contes, ses fètes mais aussi ses travers et une bonne part de poésie et surtout une description fine et sensible des principaux personnages, de leur questionnement comme de leurs attentes mais aussi des décisions courageuses et pour certaines tragiques....



Dépaysement garanti, évasion et beauté des personnages comme de la trame de ce livre à part et bienvenu.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Quatre lettres d'amour

Voilà une histoire indéfinissable. Ce n'est ni une romance, ni une aventure. C'est une histoire de pluies, de vents, de brumes, d'embruns et de lumières. C'est une histoire du merveilleux irlandais, avec le surnaturel niché dans les atmosphères : couleurs, odeurs... C'est l'éternelle question du hasard et du destin. C'est l'histoire d'un homme qui s'en va peindre, parce que Dieu lui a dit, peu importe les conséquences sur sa femme et son fils. C'est l'histoire de l'enfant de cet homme. Et l'histoire d'une fille née sur une île, de son frère accidenté, du père et de la mère. C'est l'histoire de ces amours mêlés de blessures, qui font une sorte d'envoûtement, quelque chose d'ouaté.
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Tu n'as qu'un mot à dire

Le narrateur est Jim Foley. Il a deux enfants : Jack et Hannah. Son épouse Kate est décédée. Père et enfants vivent à la campagne dans le comté de Clare en Irlande.



Jim s’occupe de l’éducation de ses enfants. Il fait beaucoup d’efforts pour être un bon père. C’est ce que je ressens. Sa fille Hannah me paraît avoir la tête sur les épaules. Elle fait des remarques à son père qui en reconnait la pertinence et module sa façon d’agir.



L’auteur fait des sauts en aller-retour dans le temps sur trois générations de la famille Foley. Dès lors, le lecteur doit s’accrocher pour ne pas perdre ses repères.



Jim a un frère ainé Matthew doué en Mathématique qui part suivre des cours à l’université de Dublin. Quelques années plus tard, Jim va le suivre en allant à Dublin pour étudier la littérature. La santé de leurs parents décline. Je sens que les deux fils ne se plaisent pas fort chez leurs parents et qu’ils préfèrent leur liberté à Dublin. Jim a encore un certain sens de la famille tandis que Matthew, sans le sous, disparait de façon mystérieuse en Angleterre. Seul Jim est au courant de son départ mais pas de ce qu’il fait. Aux funérailles des parents Matthew est aux abonnés absents.



Jim veut devenir écrivain.



Nouveau saut dans l’espace. Jim a rencontré Kate Lynch en Irlande, mais se rend dans sa famille au Etats-Unis pour l’épouser et y vivre. Il est sous l’emprise de cette famille riche qui as des ambitions pour lui qu’il n’arrive pas à honorer. Lui est pauvre, mais son épouse l’accepte et l’aime tel qu’il est. Sa belle-famille, est très riche, est donneuse de leçons mais n’apporte aucune aide financière au couple.



Cette histoire, je l’ai assez bien appréciée en son début et puis en décrescendo.



L’auteur a écrit quatre livres. C’est le premier que je lis de lui. Je ne crois pas revenir sur cet auteur, il y a tellement à lire.



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Quatre lettres d'amour

Quatre lettres d’amour de Niall Williams ; voilà un titre qui semblait plus que propice en ce mois de février où les amoureux sont mis à l’honneur ! Je me suis plongée avec joie dans ce roman irlandais tout juste réédité par Héloïse d’Ormesson dont l’atmosphère colle parfaitement avec la saison froide.



Paris est officiellement sous la neige, et cela ne me donne qu’une seule envie : être chez moi blottie sous ma couette et profiter du calme (essayons de voir un avantage au fait que les voitures ne roulent pas !). Si vous rêvez à présent de la même chose ou que vous avez le même projet pour votre fin de semaine, une chose est sûre : ce roman sera le parfait compagnon pour votre hibernation.



Si vous aimez les grandes bourrasques de vent, le bruit des vagues et îles un peu perdues avec un charme fou, Quatre lettres d’amour saura sans aucun doute vous séduire. Il vous transporte en un rien de temps aux confins de l’Irlande, là où les maîtres d’école boivent du whisky dès neuf heures du matin, et où dire qu’il va pleuvoir aujourd’hui relève de l’évidence plus que de la devinette hasardeuse.



Mais attention : si dans ce roman on parle bel et bien d’amour, les quatre lettres dont il est question n’arrivent qu’à la toute fin de l’histoire, ce qui m’a un peu destabilisée. Bien plus qu’une romance en langue gaélique, Niall Williams signe un roman pour le moins fantasque, mélancolique parfois où le divin et le merveilleux occupent une place de maître. Certains passages sonnent comme des réminiscences de Rimbaud ou Nerval – manque de bol pour moi, j’ai Nerval en horreur.



J’ai quand même beaucoup apprécié ce texte – et je souligne par là le travail de traduction remarquable – mais j’ai refermé ce conte irlandais avec un peu d’amertume. Car finalement, Quatre lettres d’amour semble être avant tout une belle fable, bien écrite, mais qui sonne un peu creux. Les personnages nous semblent toujours un peu étrangers et on suit leur destin sans forcément les comprendre.



Quatre lettres d’amour de Niall Williams est donc un beau roman irlandais d’ambiance, qui plaira aux amoureux d’histoires tranquilles en cet hiver. S’il m’a un peu laissée sur ma fin, j’ai quand même été particulièrement sensible à la beauté du texte et au cadre – qui donne sans aucun doute envie d’aller mettre les pieds sur les petites îles du nord !
Lien : http://laroussebouquine.fr/q..
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Quatre lettres d'amour

Attention, énorme claque, bourrasque, coup de fouet ! Départ pour l’Irlande, ses côtes escarpées, ses landes battues par les vents. Oui, c’est cliché, oui , c’est sans doute réducteur, mais moi, ce décor pleins d’embruns façon Yann Tiersen, ça m’a énormément plu.



L’histoire commence par un récit à la première personne. Nicholas, 12 ans voit sa vie basculer lorsque son père, jusqu’ici fonctionnaire zélé décide, sur l’appel de Dieu lui-même de tout quitter pour peindre. Nous ressentons le choc, la sidération et les ondes de propagation de la décision qui, comme le ressac, viennent se briser sur l’existence paisible du jeune homme. Par-delà l’incompréhension, la colère, Nicholas conserve pour son père une admiration sans borne.

Isabel, quant à elle, porte la culpabilité de la maladie de son frère, victime d’une attaque cérébrale alors qu’ils jouaient sur un sentier côtier. Sauvage, indépendante et intelligente, Isabel nous est contée à la troisième personne.



Les trajectoires de ces deux vies vont bien entendu se rencontrer comme Andromède, la Voie Lactée ! Parce qu’il y a effectivement quelque chose de l’ordre du cosmique dans le roman de Niall Williams. Le jeu du « je » et du « elle » structure le choc de la rencontre entre les deux personnages. Roman irlandais, Dieu est extrêmement présent. Sa Voix, sa Présence, sa Volonté toute puissante. Au fur et à mesure du récit, un onirisme à la Boris Vian sourd de tous les pores d’une terre rude. Nous sommes poussé(e)s sur la brèche de notre raison, au bord des coeurs qui battent, s’entrechoquent et se brisent, aussi, parfois.

J’ai TOUT aimé dans ce roman. Parfois, on ne sait pas pourquoi nous lisons. Avec Quatre lettres d’amour, si. C’est pour être emporté(e)s à ce point. Pour être bouleversé(e)s par les émotions des personnages, parce que ces émotions nous renvoient à nos émotions. Parce que les mots disent le monde tel que nous le voyons nous-même.
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Quatre lettres d'amour

Un livre dont il n'est pas si facile de parler. Car l?histoire d'amour dont il est question ne vient que dans le dernier quart du récit.



L'auteur nous parle en alternance de la vie de l'un et l'autre. Chacun dans des lieux et des vécus très différents. ce qui m' a plu c' est toute cette poésie que l'on déguste au fil des pages. c' est lumineux, c'est beau, c' est triste et même parfois enivrant. Et puis il y a cet amour, qui malgré tout ce qui sera fait pour qu'il échoue et voué à être.



Une lecture très agréable



Lu pour le prix du roman Points
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Quatre lettres d'amour

Quatre lettres d'amour raconte en parallèle les vies de Nicholas et d'Isabel, deux enfants irlandais qui mènent des vies très différentes. Nicholas menait une vie ordinaire jusqu'à ce que son père abandonne son travail pour se mettre à peindre. Isabel était une fillette parfaitement heureuse jusqu'à ce que son frère fasse une attaque.



Ce roman ne fait pas partie de mon genre de lecture habituel. J'ai voulu le découvrir parce qu'il parlait d'Irlande et que mon souvenir de ce pays est merveilleux. Je suis vraiment heureuse de ne pas m'être fiée au résumé et de m'être lancée dans cette lecture. Ce roman raconte des vies plutôt ordinaires qui ont pris un tournant dramatique suite à l'intervention d'un événement dû au hasard, ou à une intervention divine, tout dépend des points de vue. Quoiqu'il en soit, l'ambiance est magique. L'histoire se suit assidûment, elle se dévore. C'est terriblement prenant. On n'attend qu'une seule chose : savoir où les routes vont se croiser, et surtout ce que cette rencontre va donner.



Le style de l'auteur y est probablement pour beaucoup. Niall Williams propose des phrases magnifiques, pleines de métaphores, dont Josée Kamoun, traductrice, a réussi à garder l'essence. Le texte est vraiment poétique et rend chaque élément de la vie des personnages unique alors même qu'ils sont en réalité banals. Tout prend une tournure étonnante, diablement fascinante. La forme est merveilleuse, et elle colle parfaitement avec l'histoire. Les interventions fantastiques, basées sur la foi, ne sont pas nombreuses mais elles sont les fondements de l'histoire, et ce sont elles qui amènent la conclusion. On trouve du merveilleux dans le quotidien, et c'est fabuleux.



La conclusion est digne de l'ensemble du roman. Douce-amère, elle est à la fois joyeuse et triste, et totalement satisfaisante. Elle conclut à merveille ces histoires, ces destins qui se déroulent sous nos yeux et sous la plume subtile de Niall Williams.



Conclusion : ♥♥♥♥♥ Ce roman offre une ambiance mystique, qui colle parfaitement à l'Irlande. Les destins des personnages sont touchants, bien que relativement communs. J'ai été totalement conquise par le style d'écriture, mais aussi par les personnages, et par leurs histoires. Bien que sortant de mon domaine de lecture habituel, ce roman a été un véritable plaisir à lire.
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Quatre lettres d'amour

Alors là je suis restée hermétique à ce roman… Impossible de me passionner pour cette histoire, je l’ai trouvée ennuyeuse à mourir.

L’auteur nous fait suivre deux familles en Irlande : l’une vit sur une île et l’autre dans les terres.

Isabel est la fille de l’instituteur de l’île. Son frère victime d’une attaque, est resté très handicapé, ne marche pas, ne parle pas. Arrivée à l’adolescence, elle va néanmoins partir, quitter sa famille, pour suivre sa scolarité dans les terres dans un internat de jeunes filles dirigé par des sœurs.

De l’autre côté du pays, la vie de Nicholas se retrouve bouleversée lorsqu’un beau jour, son père déclare avoir reçu la parole de Dieu qui lui aurait dit de tout lâcher pour dédier sa vie à la peinture. Nicholas et sa mère vont se retrouver bien désemparés devant cette décision.

Certes ce roman dépeint énormément d’amour : amour filial, amour fraternel, amour du couple, amour de Dieu, amour passion mais c’est un peu plat. C’est très désespéré également, j’ai eu envie de secouer Nicholas et Isabel à plusieurs reprises, ils sont englués dans leur situation…

Le lecteur se demande dès le début ce qui lie ces deux familles qui sont bien éloignées géographiquement. On sent bien que les circonstances vont forcément les rapprocher à un moment où à un autre, mais comment ?

Les différentes critiques nous font part que ce roman peut s’apparenter à l’histoire de Tristan et Iseult ! Mais, c’est tout de même fou : tout ce roman porte sur bien autre chose, l’histoire passionnelle de ce roman ne survient que dans le dernier quart du roman…

Je concède que ce roman est très bien écrit et empli de poésie.

Tous les goûts sont dans la nature, je n’ai pas été réceptive mais après tout, peut-être le serez-vous ?
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Quatre lettres d'amour

Merci à Babelio pour la découverte de ce roman grâce à la dernier opération Masse Critique.



Si un mot me vient pour décrire ce roman c'est probablement poésie.

Au cours de ce récit mystique à la limite du surnaturel, on fait la rencontre de deux familles, celle de Nicholas et celle d'Isabel. D'un côté un jeune homme dont la famille va connaître avec la décision du père, après une révélation divine, de dédier sa vie à la peinture. De l'autre, une jeune fille qui quitte bientôt sa famille sur une ile pour aller étudier à Galway . Au bout, un destin et un ensemble de pièces qui se mettent en place pour que la rencontre soit inévitable.



J'ai beaucoup aimé la musicalité de l'écriture et l'immersion que l'on ressent à la lecture des descriptions des paysages irlandais. Le style d'écriture est juste magnifique.

L'histoire est un peu attendue par moment mais on se laisse prendre au jeu pour la beauté.

Ce roman est différent de ce que je lis d'habitude mais cette surprise était agréable à lire. Par contre, ce roman est parfois triste et parfois un peu dur, alors vous voilà prévenu.



Un petit point négatif serait le résumé sur la quatrième de couverture. Il en dévoile un peu trop sur l'histoire et je préfère quand je ne connais pas l'histoire à l'avance.



En résumé, un bon roman à découvrir pour son écriture parfaitement maîtrisée et extrêmement belle. Mais c'est aussi un drame poignant sur fond d'Irlande d'un autre temps où les lettres avaient plus d'impacts et où l'on prenait le temps de les écrire.
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Quatre lettres d'amour

Un roman étrange mais dont la poésie m'a totalement envoûtée. Je suis contente d'avoir fait cette découverte et remercie Babelio et Points pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

"Le hasard, ça n'existe pas. Tout a sa place, quelque part". Cette certitude, Nicholas l'a depuis que son père a décidé de quitter une vie monotone de bureau à Dublin pour devenir peintre, une volonté dictée par Dieu selon lui.

Isabel, elle, ne sait que penser. Née sur une petite île au large de Galway, elle perd toutes ses certitudes lorsque son frère est frappé subitement de mutisme.

La vie passe, pour l'un comme pour l'autre, à des kilomètres de distance, chacun attendant LE signe qui les guidera.

Très beau roman et très belle écriture, légère mais en même temps puissante dans ses évocations, où Niall Williams explore entre autre le sentiment amoureux. Une pointe d'étrangeté, de mystère, parcourt également le récit, ce qui renforce le côté fascinant de cette lecture. Bref, j'ai beaucoup aimé.
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Quatre lettres d'amour

Les personnages se roulent dans le désespoir et, au lieu d'agir pour leur bonheur, passent leur temps à attendre qu'il se passe quelque chose... et le lecteur aussi. Le récit est terriblement lent, on est plus ou moins prévenu à l'avance qu'il va se passer quelque chose, le concept du premier amour prend des dimensions titanesques qu'il n'est pas vraiment en droit de revendiquer (non, ce n'est pas l'unique, le plus merveilleux bonheur de la vie, heureusement...). Bref, un grand remue-ménage de sentiments et de bêtise humaine pour pas grand chose, prétexte cependant pour décrire les somptueux décors irlandais et mettre en valeur la plume poétique de l'auteur. Le personnage de Margaret Gore m'a agacée au plus haut point, sans parler de la fin (censée être heureuse ?), qui est vraiment la cerise sur le gâteau de l'absurdité du "destin", destin ou Dieu, qui semble en somme être le véritable héros de ce roman torturé.
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Quatre lettres d'amour

Une ballade irlandaise. Voilà ce qu’est ce livre. Une ballade triste, mélancolique, dans laquelle les individus n’ont pas véritablement de choix, marionnettes de Dieu, du hasard ou des événements, selon les croyances de chacun.



Mais, justement, la première histoire, celle de Nicholas et de ce père appelé à la peinture par une illumination, m’a parue bien ésotérique. J’aurais voulu accrocher, mais c’était trop pour moi. Trop glaçant, trop irréel, trop irréaliste, aussi. Bref, trop. Heureusement, le seul dont je sois parvenu à partager à peu près le cheminement, c’est Nicholas : lui qui n’a rien choisi, qui a essentiellement subi, a finalement besoin de retrouver cette toile pour que tout cela n’ait pas été consenti en vain. Pour que cette faillite absolue qui a détruit sa famille ait un sens.



Quant à l’autre histoire, celle d’Isabel, elle m’est, pour le coup, bien plus familière. Cette idée que, dans les relations amoureuses, il y a souvent un mouvement de balancier, selon l’adage « Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis » me parle. L’idée, également, que chacun arrive avec ses fêlures, ses secrets plus ou moins digérés, ses motivations souvent peu accessibles – Peader, ici, a davantage besoin de s’échapper de l’emprise de sa mère que l’envie de s’engager dans le mariage ; Isabel, elle aussi, cherche essentiellement à sortir de sa propre histoire familiale. Bref, ce besoin de prendre le contrôle de leurs vies respectives est probablement ce qui rapproche ces deux êtres, mais est-ce véritablement de l’amour ?



Et puis Nicholas et Isabel se rencontrent. Et c’est alors tout le poids de la société qui s’oppose à l’évidence de leur amour – qui, cette fois, en est véritablement un. Mais cela suffira-t-il ? Je préfère ne pas spoiler…



Il y a de belles fulgurances, dans ce livre. Des passages d’une grande beauté et d’une grande profondeur. Mais cela ne m’a pas suffi…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Quatre lettres d'amour

J'ai lu ce livre dans le cadre du jury du Meilleur Roman Points ; il est le 7e de la sélection que je reçois.

Contrairement à ce qu'annonce le titre ("Quatre Lettres d'amour"), on n'a pas affaire ici à un roman épistolaire mais à un roman en 7 parties dans une langue eminemment poétique, parfois même lyrique. La traduction est très belle...

Entre la banlieue de Dublin et les îles d'Aran (au large de Galway), les familles Coughlan et Gore évoluent dans cette verte Erin aux cieux capricieux, chargés des regrets des hommes, dans cette île cernée d'un océan source de créativité dans lequel puisent les hommes de ce récit. Nicholas Coughlan, le narrateur, a vu son père répondre à l'appel de Dieu et tout abandonner du jour au lendemain pour devenir peintre... Avide de lien et de réponses, il l'accompagnera dans ses errances d'artiste torturé où les violentes giboulées se mêlent admirablement aux couleurs de l'artiste, poisseuses d'embruns et détruites par du bétail pendant une nuit d'été... les rapports père-fils se dessinent et s'effacent alors comme autant de repentirs contrariés par les averses.

Du côté des Gore, Isabel est la fille de Margaret et d'un instituteur poète à ses heures (Muiris) : son enfance fut bouleversée par l'accident de son frère Sean, qui le laissa mutique. Elle se liera avec Peader O'Luing, un rustre torturé qui l'aimera mal... avant de ne jamais recevoir 4 lettres d'amour de Nicholas (quelques semaines après son mariage avec Peader), cet homme qu'on dit responsable de la guérison miraculeuse de son frère. Cet homme qui a croisé son chemin grâce à une toile de son père...

Pour résumer, je dirais donc que j'ai apprécié la beauté de la langue, qui se marie très bien avec la nature irlandaise, admirablement restituée comme rouage de la créativité ; pour autant l'évolution narrative est laborieuse et évanescente, et je n'ai jamais vraiment réussi à m'impliquer totalement dans cette lecture, à laisser les personnages vivre en moi...peut-être trop d'évocations, un ton trop allusif, des personnages qui s'éloignent comme des ombres insaississables. Trop éthérique pour moi, même si je salue le travail !

On a beaucoup comparé ce roman au mythe de Tristan et Yseut, j'avoue ne pas très bien comprendre pourquoi : amours contrariées oui, et encore, la fin reste ouverte !
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