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Critiques de Nick Dybek (29)
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Dans les bras de Verdun

Le père de Tom, américain, né en France, médecin dans l'AFS ( American Field Service) fait venir son fils Tom en 1916, originaire de Chicago, à Verdun où il conduira des ambulances durant deux ans et plus.



1921: Il travaille à l'ossuaire de Douaumont , recherche des os , sous les ordres de l'abbé Perrin, au fond des trous d'obus en progressant comme il le peut dans des caves , tas de pierre , amas de briques cassées , les entasse dans un sac, en les comptant ou pas , pris d'une effroyable tristesse et parfois d'une étrange euphorie, afin de constituer le futur ossuaire de Douaumont , pour l'instant une simple bicoque de planches avec une porte de pin encadrée de fenêtres sans vitre , qui ressemblait à tout sauf à un monument .



Un jour il rencontre Sarah Hagen, une jeune Américaine partie sur les traces de son mari Lee, porté disparu , qu'elle croit toujours vivant.



Pleine d'espoir , elle met tout en oeuvre pour le retrouver, puis Tom et elle vivent une passion qui s'épanouit à l'ombre de l'absent.



Des mois plus tard, Tom et Sarah se retrouvent dans un hôpital psychiatrique à Bologne où un soldat amnésique ( qui se fait appeler Mr Fairbanks ) attire les foules et donne espoir à bon nombre de visiteurs.

Ils y rencontrent Paul, Weyerhauser , journaliste autrichien que le cas de l'amnésique intéresse aussi.

Chacun d'eux a un secret ..

1950: A Santa Monica, Tom, devenu scénariste , mène une paisible existence bien morne .

Lors d'une soirée à Los Angeles , il retrouve Paul , habitant à Rockingham, Drive marié à Faye , une scénariste .



Les souvenirs remontent : saisissants , mettent à bas mensonges, non dits et choses oubliées. .....



Le thème de cet ouvrage est «  La mémoire » , souvenirs , photographies , lettres , et surtout le «  Devoir de Mémoire » .

Le côté historique me parait très intéressant : développé et argumenté, riche de détails plus vrais que nature, Verdun et ses environs, l'après bataille, villes et villages détruits , ruines , arbres sectionnés , nature ravagée, cendres, images terribles, familles sans toit, gigantesques trous d'obus, paysage d'apocalypse, montagne d'os , de charpie , de détritus , enfants orphelins, tranches de vies marquées par la souffrance et le désespoir, poignante critique de guerre.

( Cent ans après, figurent toujours des noms des villages rayés de la carte: les pancartes signalent le souvenir et la zone dite «  rouge » n'a pas changé) .



L'auteur aborde aussi l'Europe d'après guerre: montée en puissance du fascisme et du nazisme : les chemises noires de Mussolini casseront les grèves dans la vallée du Pô, les fascistes marcheront sur Rome, renverseront le gouvernement , sonnera le glas de l'Italie libérale . ...



La narration se déploie entre le Verdun dévasté de l'après guerre, le Paris des années folles , l'Italie pré- fasciste et la Californie de l'âge d'or Hollywoodien .

Je ferai des restrictions , les personnages sont superficiels ,soit effacés ,ternes ou un peu cassés.

L'histoire d'amour entre Sarah et Tom n'a rien d'original au sein de la grande guerre , une histoire d'amour douce amère !

le rythme du roman est inégal: l'on passe de 1921 à 1950 au sein du même chapitre, l'analyse de la mémoire est traitée avec empathie , délicatesse .



Si le côté historique et psychologique sont passionnants , les protagonistes paraissent parfois fades ou ennuyeux .

Malgré tout , une belle narration très documentée pour ce qui concerne les détails historiques ( la vie d'un chauffeur d'ambulance à Verdun , la douleur rétrospective des combats,«  l'inconnu vivant » à propos de l'amnésique et bien d'autres détails notamment le point de vue des médecins ) .

L'auteur, américain, occupe un poste à l'université dans le Michigan.



En somme : Les «  petites histoires » dans La Grande Histoire .

Peut - être trop de sujets traités .





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La mer les emportera

Dans la péninsule de Loyalty island dans l'état de Washington - côte ouest des États-Unis - toute l'économie tourne autour de la pêche au crabe royal en Alaska, alors quand John Gaunt décède, toute la ville s'inquiète ; c'est que l'homme possède l'ensemble des bateaux, des équipements de pêche, des conserveries et des installations du port de pêche et il employeur de tous les pêcheurs. La situation est d'autant plus inquiétante que son fils Richard semble pencher pour une vente de l'ensemble des installations à des armateurs japonais. le jeune Cal, douze ans, souffrant de l'absence de son père lors des campagnes de pêche et délaissée par sa mère dépressive, va subir lui aussi, les contrecoups de la mort du grand propriétaire ; les mensonges et compromissions dans la petite communauté vont refaire surface.



Dans ce premier roman, Nick Dybek décrit la petite communauté de pêcheurs et le déclin économique qui se prépare et s'attache au destin du jeune Cal qui doit apprendre à vivre sans ses parents, confié pendant la campagne de pêche à Betty North et son fils Jamie un an plus âgé que Cal. Beaucoup de questions hantent le jeune garçon qui voit sa mère partir chez sa soeur, n'assumant plus sa vie de femme de pêcheur, elle qui ne s'intéresse qu'au jazz ou aux films d'auteurs mais surtout après la disparition en mer de Richard, l'héritier, lors d'une dernière campagne de pêche. Cet évènement déclenche un malaise dans la communauté, une disparition bien à propos qui pose questions et qui plonge la petite ville dans un climat délétère.

C'est un roman dont l'intrigue est très intéressante mais dont le rythme est lent, avec de nombreux retours en arrière qui ne facilitent pas la compréhension des faits et des dialogues dans lesquels il n'est pas toujours évident d'identifier les personnages, mais ce bémol ne doit pas décourager le lecteur car Nick Dybek réussit à ménager un certain suspens avec des retournements de situation et surtout une belle écriture et une grande culture de la musique et du cinéma.

La mer les emportera, premier roman intéressant sur le plan de l'intrigue et très bien écrit (et traduit).
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La mer les emportera

Jusqu'où peut on aller pour garder son travail et assurer sa survie ? Cette question se pose aux pêcheurs de Loyalty Island lorsque le propriétaire des bateaux et de tout le matériel meurt, laissant pour unique héritier son fils, qui envisage fortement de se débarrasser de tout en vendant à l'étranger. A quoi vont se résoudre les pêcheurs ? Au meurtre ? Peut etre pire encore ? Le narrateur se trouvera face à un effroyable dilemne que nous ne saurions l'aider à résoudre.



Voilà un beau romen, juste et sensible qui parvient parfaitement à sonder les liens pouvant se tisser entre des hommes soumis à de certaines conditions, à une certaine tension.



La mer les emportera est un roman passionnant, il nous prouve une fois de plus que derrière chaque honnete homme peut se cacher un bourreau, et que la vie change tout etre humain.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dans les bras de Verdun

Dans les bras de Verdun de Nick Dybek est un roman de la rentrée littéraire des éditions Presses de la Cité, qu'ils ont eu la gentillesse de m'envoyer via net galley.

1921. Tom, originaire de Chicago, ancien ambulancier pendant la guerre, travaille à l’ossuaire de Verdun. Il y rencontre Sarah, Américaine à la recherche de son mari disparu. Ils vont vivre une passion fulgurante. Des mois plus tard, Tom et Sarah se retrouvent à Bologne, où un soldat amnésique inconnu attire les foules. Dans la ville italienne où monte le fascisme, Tom et Sarah croisent Paul, journaliste autrichien intéressé par le malade. L’homme sans passé détient aussi un lourd secret.

1950. Santa Monica aux Etats-Unis. Tom, devenu un scénariste plus ou moins reconnu, recroise Paul lors d’une soirée à Los Angeles. Les souvenirs remontent, brisant les mensonges passés.

Dans les bras de Verdun est un roman qui me tentait énormément toutefois je n'ai malheureusement pas été réellement convaincue par ma lecture !

Déjà, les personnages m'ont laissé de marbre, on ne peut pas dire que l'un d'eux m'ai touché ou captivé.

L'idée de départ est bonne et je dirait qu'on a un là un hommage à ceux qui sont décédés lors de la première guerre mondiale.

Le coté historique est très intéressant, on voit bien la souffrance des hommes, la difficulté de reconstruire leur vie après la guerre. Surtout quand leur apparence à changée du tout au tout et qu'ils souffrent parfois d’amnésie.

Malheureusement, je trouve que ce roman n'est pas tout à fait abouti.

Je me suis parfois demandé où l'auteur allait, ce qu'il avait en tête et je dois vous avouer qu'au final je me suis assez ennuyée.

Je suis un peu passé à coté de ma lecture, c'est dommage.

Ma note : seulement trois étoiles.
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La mer les emportera

Ce roman retrace l’histoire d’une petite ville à la frontière de l’Alaska, tout au nord des Etats Unis : Loyalty Island. En fait, il s’agit d’un petit bout de terre, une presqu’île plus exactement. La vie y est rude et taciturne. Le seul gagne-pain des hommes c’est la pêche dangereuse dans les eaux glacées de l’Alaska. Tout appartient à John Gaunt, l’entreprise, les droits de pêche et autres autorisations, le matériel, les navires. Quand ce dernier décède, il laisse tout à son fils unique, qui n’a aucun intérêt pour l’entreprise. Il ne vit d’ailleurs plus dans la région.



C’est alors que la vie du jeune Cal va être complètement chamboulé. Sa mère n’est pas de la région, elle vient de Californie, elle a suivi Henry, le père de Cal, par amour, mais depuis, elle s’ennuie à la limite parfois de la dépression. La mort de John, son seul ami, va la chambouler encore plus. Les langues commencent à se délier, laissant présager qu’il s’agissait bien plus qu’une simple amitié. Le père de Cal, quant à lui, est près à tous les actes, même les plus inavouables pour tenter de garder son emploi et sa passion, la pêche.



Cal va alors devoir faire un choix, laisser agir son père, l’épauler, ou au contraire le dénoncer, lui qui l’aime tant et qui le voit comme les héros de l’île au trésor.



On ne sait pas tout de suite quel a été le choix de Cal. L’auteur nous raconte d’abord à travers les yeux de Cal adulte, les souvenirs de cette époque. L’écriture est parfois lente, mais ce n’est pas un roman d’action, au contraire ce roman d’apprentissage pousse à la réflexion.



Je dois dire que c’est un roman qui m’a fait réfléchir sur les actes et les décisions que l’on prend parfois difficilement. Qui n’a jamais regretté une fois dans sa vie d’avoir agi impulsivement ou même de manière réfléchie pour quelque chose qui paraissait juste à ce moment là mais sans en mesurer pleinement les conséquences.



Roman dramatique, La mer les emportera, est un roman plein de réflexion, qui nous parle du quotidien, de la famille et de la loyauté.



Je remercie une nouvelle fois Les Editions Presses de la Cité pour leur confiance.



Ce roman est disponible depuis le 28 août 2014 chez votre libraire.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Dans les bras de Verdun



Au lendemain de la première guerre mondiale, Tom, ancien ambulancier de guerre, aide un prêtre à constituer l’ossuaire commémoratif des soldats dont le corps n’a pas résisté aux obus.

Dans ce contexte, il rencontre une jeune américaine à la recherche de son mari disparu. Entre eux va se nouer une forte relation amoureuse qui ne résistera pas au souvenir du disparu, peut-être retrouvé en Italie.

La première partie du roman est celle de la rencontre et de l’épanouissement du couple. Elle comporte également un bel hommage aux soldats qui ont perdu la vie et évoque la tristesse teintée d’horreur de ceux qui habitent cette petite ville qui restera pour toujours marquée par le sceau du massacre.

Ce n’est pas indécent mais ça manque cruellement d’intérêt, le tout baignant dans une grande superficialité.

La seconde partie nous emmène à Bologne où se trouve un soldat amnésique que chacun(e)aimerait s’approprier. Sarah en fait partie et lorsque Tom la retrouve sur place, il comprend que leur relation se heurtera toujours à l’espoir de voir revenir le disparu. A Bologne, au début des années 20, des manifestations violentes mettent en place le pouvoir de Mussolini et rendent la vie tout aussi exsangue que l’était Verdun dans la première partie du roman.

Bref, si ce roman est intéressant par son versant historique, il est assez ennuyeux car le lecteur a l’impression que l’auteur cherche son sujet.

Une passion amoureuse au sein de la grande Histoire n‘a rien d’original mais est un sujet. Ici, les deux évoluent en parallèle sans trop savoir comment elles s’imbriquent et laissent froid le lecteur. Il manque une dynamique qui donne de l’intérêt.

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La mer les emportera

Quand la survie de toute une population de pêcheurs ne dépend que d'un homme, nous savons dès le départ que ce roman sera l'histoire d'un drame, d'une lutte entre les intérêts personnels de l'héritier Richard Gaunt et l'avenir des pêcheurs de Loyalty Island (Etat de Washington), eux qui partent six mois de l'année vers le grand Nord, pêcher le crabe royal d'Alaska.



Entre le riche héritier indifférent qui veut céder l'entreprise aux Japonais et Henry, Sam, Don qui luttent pour leur gagne-pain, qui va gagner ?



Le fils de Henry, le jeune Cal, va jouer un rôle essentiel dans ce drame. Il ne connaît guère son père, souvent absent et silencieux, sa mère Donna s'enferme dans un studio en sous-sol pour y écouter ses centaines de vinyles, avant de finalement partir pour Santa Cruz (Californie) mettre au monde une petite fille. Fatiguée d'être femme de marin.



Cal, ado âgé de treize ans à peine, au milieu de la nuit, sort silencieusement de sa chambre pour écouter les conversations des pêcheurs inquiets et prend ainsi connaissance de leur plan.



Un énième roman sur le milieu de la mer et des pêcheurs, avec tous les clichés habituels ? Pas exactement. C'est aussi une réflexion sur la fragilité d'un monde, sa dépendance aux intérêts financiers qui priment tout, sur l'indifférence des nantis quant à ceux qui peinent pour les enrichir, sans jamais voir un juste retour de leurs efforts.



C'est aussi une bande-son riche et variée, de jazz, de musique américaine. Un suspens se trame dans le sous-sol de la maison familiale. De vraies-fausses nouvelles concernant Richard. La solidarité des jeunes avec un autre jeune en difficulté, la loyauté obligée envers leurs parents, des choix impossibles à faire.



Roman à suspens, roman social, roman sur l'apprentissage, l'amitié, les sentiments contradictoires, l'impossibilité de communiquer avec ceux qu'on aime. Roman complexe, vivant, riche en événements, en émotions. Pas tout à fait à la hauteur cependant selon moi pour l'évocation du monde des marins-pêcheurs, de l'océan, de l'Alaska.



La traduction semble bien rendre le style de l'auteur, si on veut bien oublier tous ces « pour ne pas que » passablement crispants...



Mais c'est un premier roman, prometteur à mon avis.
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Dans les bras de Verdun

Quand j’ai lu le résumé, j’ai pensé immédiatement à la pièce de théâtre de Jean Anouilh, « Le voyageur sans bagage ». Pour ceux et celles qui connaissent, c’est l’histoire d’un soldat de la guerre 14-18, retrouvé errant, et conduit dans un asile car il ne se souvient de rien. Cet homme sans mémoire est alors reconnu comme étant le fils de, le frère de, le mari de ou le père d’une famille dans le deuil depuis des mois. « Dans les bras de Verdun » reprend cette thématique avec le personnage d’un soldat amnésique, soigné dans un asile italien, en qui une femme voudrait reconnaître son mari disparu à la fin de la guerre. Auparavant Sarah s’est rendue à Verdun où on est en train de rassembler les os des tous les combattants anonymes pour les rassembler dans un ossuaire. Elle rencontre Tom, un américain, ancien ambulancier pendant la guerre avec qui elle noue une relation. Mais quand elle apprend qu’à Bologne se trouve peut-être son mari, elle le quitte. Tom, qui ne parvient pas à l’oublier, la rejoint là-bas et sur place, ils font la connaissance d’un autrichien lui aussi attiré par cet homme inconnu.

J’aurais voulu aimer ce roman car le contexte m’intéressait, la description d’une société qui peine à faire son deuil alors que déjà, dans le lointain, résonnent le bruit de bottes fascisantes. Ainsi que l’intrigue : qui est cet homme au regard éteint en qui tout le monde reconnaît un être perdu ? Mais je n’ai pas réussi à être emballée, j’ai trouvé que le roman était très bavard : on a droit à de nombreuses discussions sur la vie, le destin, etc. De plus, j’ai trouvé inutile les passages qui se déroulent en 1950, ils ralentissent un rythme déjà lent. Et enfin, je n’ai éprouvé aucune empathie pour les personnages, que ce soit tom, Sarah ou Paul. Il y a juste un passage intense quand Paul évoque un épisode de la guerre qui l’a particulièrement frappé. Au final, j’ai une impression mitigée sur ce roman. J’en sors déçue.

Je tiens à remercier les Editions des Presses de la Cité et Netgalley de m'avoir permis de découvrir ce livre.



Je lui mets 3 chats et demi.


Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Dans les bras de Verdun

Tom travaille à l’ossuaire de Verdun. Nous sommes en 1921, la France porte en elle, le traumatisme de la dernière guerre. Ceux qui ont combattu ne seront plus jamais les mêmes et les familles des disparus cherchent des réponses. Où se trouve le corps de l’être cher ? Ou est-il encore vivant ? Comment retrouver sa trace ? Entre les démarches officielles et les rêves proposés par des charlatans, les proches sont prêts à tout tenter pour savoir.





Lorsqu’un soldat amnésique est hospitalisé en Italie, il fait espérer les familles de toute l’Europe et de l’Amérique. L’auteur relate les méthodes utilisées à cette époque, pour l’aider à retrouver la mémoire. Il raconte également les procédures mises en place pour découvrir son identité. Le contexte est difficile à Bologne, la montée du fascisme commence à créer un climat de terreur.





Sarah est à la recherche de son mari, qui était sur le front. C’est ainsi qu’elle va rencontrer Tom. Dans ce climat très particulier de l’après-guerre, les passions qui se créent ont un goût d’urgence.





Cette histoire avait tout pour me plaire. J’ai été très intéressée par le thème du traumatisme des familles qui ne savent pas ce qui est arrivé à leurs proches partis à la guerre. J’ai beaucoup aimé les passages sur cette quête de réponses. La passion amoureuse de Tom et Sarah a un goût d’amertume, car cette femme espère retrouver son mari.





Je suis très partagée sur ce livre. Les sujets abordés sont très intéressants, mais je les ai trouvés trop nombreux pour qu’ils soient vraiment exploités.





La suite sur mon blog
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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La mer les emportera

Le décor dans lequel se déroule l'histoire imprègne chaque personnage, chaque émotion. Tout est à l'image de ce triste petit village de pêche, enclavé, tourmenté, maussade, austère... Comme si rien ne pouvait être beau, comme si les belles choses ne pouvaient pas être à Loyalty Island.



Les larmes ont coulé sur mes joues de la rudesse des sentiments dans laquelle évolue le héros... un adolescent... un enfant... qui passe après la pêche et l'Alaska pour son père... après le chagrin et le mal-être de sa mère...



Et le plus terrible, celui dont on craint l'arrivée à chaque instant au sous-sol, Don, pêcheur acariâtre et effrayant s'avère être finalement plus complaisant et bienveillant que Cal lui même...
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La mer les emportera

Il n’est pas facile de faire la critique d’un livre qui ne m’a trop passionnée mais qui ne m’a pas non plus laissé indifférente.

Finalement ce qui m’a dérangé-et c’est là le paradoxe- c’est l’atmosphère : tendue, dramatique. Mais le but était sans doute de communiquer au lecteur le malaise des personnages.

Ils sont complexes, le climat glacial, le métier de pêcheur rude. Mais aucun d’entre eux n’échangerait sa place. A chaque saison de pêche, ils quittent leur famille pour plusieurs mois.



John Gaut, patron de l’entreprise de pêche vient de mourir et son fils Richard hérite de toute sa fortune. C’est sur lui que repose la décision de donner ou non du travail aux pêcheurs. Henri, l’un d’entre eux est très inquiet et va tout faire pour influencer Richard. Mais Cal, son fils devine ses intentions. Quelle va être alors sa décision ?



J’ai eu du mal à suivre le déroulement de leurs pensées et bien du mal également à comprendre les états d’âme de la mère qui souvent s’enferme dans son sous-sol avec sa musique.



Je remercie les éditions presses de la cité et Babélio qui m’ont permis une nouvelle fois de découvrir un roman que je n’aurais peut –être pas choisi moi-même ainsi qu’un nouvel auteur.

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La mer les emportera

Dans ce roman, on voit d'abord comment des messieurs tout le monde finissent par se considérer au-dessus des lois, arguant (pour se donner bonne conscience) qu'ils n'ont pas le choix, et doivent agir comme ils le font. Et encore, dans le lot, tous n'ont pas le même discours. L'un d'eux se rend bien compte que le groupe est sur une pente glissante.

Il est terrible de penser que par égoïsme, par caprice, quelqu'un peut soudain décider de disposer de la vie d'un autre. Cela me rappelle «Le couperet», de Donald Westlake, et «Le dîner», d'Herman Koch. Là où le héros de Westlake semblait tenaillé par sa conscience, la plupart des personnages de Koch ne voyaient que leur nombril, et l'un au moins des personnages de Nick Dybek semble très bien dormir, même s'il sait que ses actes ont changé le cours de plusieurs vies.

[...]

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Dans les bras de Verdun

La 4ème de couv' m'a interpellée pour le thème du deuil après une guerre, en l'occurrence, celle de 14-18.

Sarah, américaine, recherche son mari, porté disparu en Europe, alors qu'en Italie, les efforts des journalistes et du corps médical tendent à redonner une identité, une famille et des proches à un soldat amnésique.

La vie, la mort, les atrocités de la Première Guerre Mondiale hantent les protagonistes de ce roman alors que les sentiments s'écoulent en un chaos imprévisible.



"Disparu. Présumé mort". Combien de femmes, de mères, de pères ont pu recevoir ce télégramme? De bombardements en champs de bataille, combien de corps atomisés ou enterrés ont perdu leur identité, se sont retrouvés, anonymes, dans des tombes numérotées ou dans des ossuaires comme celui de Douaumont, près de Verdun, loin des leurs, de leur famille?



Juste pour la bataille de Verdun de 1916, près de 310.000 morts ou pudiquement "portés disparus". Comment les vivants peuvent-ils effectuer leur travail de deuil quand il n'y a pas de corps sur lequel se recueillir?



Le thème promettait une lecture intéressante et les passages autour de ces soldats portés disparus, présumés morts, évoquent clairement la souffrances des proches, leurs doutes, leurs espoirs irrationnels que ce "disparu" va se transformer en "réapparu". Certaines histoires rapportées sont touchantes par l'émotion et le désarroi qu'elles peuvent susciter. Ne pas savoir paralyse la famille et les amis et les empêche d'avancer vers l'avenir. 



Mais ce sujet sert seulement de décor à une rencontre: celle de Tom et de Sarah. Tom collecte les ossements épars sur les anciens champs de bataille et Sarah recherche tous les renseignements qui pourraient lui permettre de retrouver son mari, soldat. Et c'est là que mon intérêt s'émousse...



Je n'ai pas du tout accroché au style de l'auteur. Le rythme est lent, le ton est plat et sans passion, les aller et retour entre 1950 et 1921 pour lier un élan amoureux sans véritable sève vitale cassent davantage un rythme déjà poussif. 



Les personnages ne provoquent aucune empathie, notamment celui de Sarah qui se veut mystérieuse, jongle avec les mensonges et une fausse insouciance de l'avenir. Je n'ai pas su où aller avec elle: je n'ai pas ressenti la "passion fulgurante" promise par la 4ème de couv', et encore moins sa souffrance d'avoir perdu son mari. 



Tom et Paul se croisent et se recroisent mais il est très peu question d'une espèce de trio amoureux qui aurait pu créer une dynamique de suspense et d'intérêt. D'ailleurs on apprend l'intérêt de l'un pour Sarah bien trop tardivement pour éprouver quoi que ce soit à rebours! 



Je suis passée à côté de ce roman, je n'ai trouvé aucun intérêt à l'Amérique de 1950, ni même dans le séjour à Bologne, avec une description de la montée du fascisme que j'ai trouvé inutile à l'intrigue.



Le résumé était prometteur et avec juste ce qu'il faut de mystère pour titiller ma curiosité... mais c'est clairement une déception.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Dans les bras de Verdun

Lu dans le cadre d'une rencontre organisée par le groupe #picaboriverbookclub.



Tom travaille avec le l'abbé Gaillard a l'ossuaire de Verdun, son activité consiste a recevoir les familles qui recherches leurs proches disparus, un jour que l'abbé est absent, il reçoit Sarah qui cherche son mari Lee.



Il fait plus ample connaissance avec elle, et passe beaucoup de temps avec elle, ils commencent a se plaire, et Tom lui dit quelque chose qui est faux, pour lui redonner espoir et courage.



Ça partait d'un bon sentiment, lui faire plaisir, ça faisait aussi partie du jeu de la séduction, pour gagner ses faveurs.



Mais malheureusement, ce mensonge va se retourner contre lui, et va l'entrainer dans un bel imbroglio et ne sachant pas quoi faire, avouer ou continuer dans sa ligne de mire, après qui dit rien consens.



Cet opus nous montre que quel que soit les circonstances, mieux ne vaut pas transformée la vérité pour la rendre plus belle, plus acceptable, car un jour ou l'autre, le boomerang nous reviens, et on le paye le prix fort, on appelle aussi cela le courage.



Malgré que le sujet était intéressant, je n'ai pas du tout aimer ce livre, une écriture monocorde, et surtout une ambiance morne, je n'ai vraiment pas réussi a m'attacher aux personnages, autant a Sarah qui ne sait pas ce qu'elle veut, que Tom qui joue la solution de la facilité.



Pour moi c'est une vraie déception.







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Dans les bras de Verdun

1920 France

Tom, est un jeune homme américain chargé de trouver des restes d’ossements de soldats après la 1 ère guerre pour alimenter un ossuaire à Verdun.

Lors de cette mission il va rencontrer Sarah, une américaine qui cherche éperdument son mari porté disparu pendant cette même guerre.

Tom ment un jour à Sarah lui faisant croire qu’il a rencontré son mari en France lors d’une permission.

Malgré la liaison qui les unis Sarah continuera à le chercher.

Puis un jour on rapporte le cas d’un homme rescapé de guerre et amnésique retrouvé en Italie.

Sarah et Tom iront à Bologne mais pas ensemble : Sarah pour retrouver son mari et Tom (devenu journaliste) pour son travail.

Aidé par Paul un médecin autrichien qui rêve de reconnaissance professionnelle , ils tenteront de savoir qui est cet homme inconnu.



Pour être complètement honnête j’ai trouvé ce roman très ennuyeux. Le milieu de la guerre ne m’est pas cher, l’histoire alambiquée et les personnes ne m’ont provoqué aucune sympathie.

Il n’y a que les parties « médicales » qui m’ont intéressée parce que l’hi D’amour est plate et en demi teinte.

Je l’ai fini en me forçant.

L’écriture n’est cependant pas désagréable mais ça n’a pas suffit...



#festivalamerica

#partenariatlitteraire

#picaboriverbookclub

#editionspressesdelacite
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Dans les bras de Verdun

Très intéressant point de vue américain sur l'après première guerre mondiale. Juste avant que l'on commémore le centième anniversaire de l'armistice j'ai apprécié que l'auteur nous parle de cette période souvent laissée dans l'ombre. En 1921 les traumatismes de la grande guerre sont toujours dévastateurs. Par l'intermédiaire de Tom, un adolescent de Chicago venu rejoindre son père médecin en France, ce roman nous rappelle que nombre de jeunes américains se sont engagés dans les services ambulanciers volontaires (l'AFS : American Field Service) dès les premières années de guerre bien avant le véritable engagement des États Unis dans le conflit.

Dans la première partie on retrouve Tom, orphelin, resté en France à la fin de la guerre qui travaille au dégagement des corps des soldats inconnus sous l’autorité de l'évêque de Verdun (c'est un évêque imaginaire qui, comme le véritable, est à l'initiative d'un ossuaire près de Verdun). Pour le jeune Tom à peine adulte c'est un travail très dur psychologiquement. J'ai été émue par son désarroi face au désespoir des familles de soldats qui n'hésitent pas à faire le voyage jusqu'à Verdun, toujours à la recherche de leur disparu.

Dans une seconde partie Nick Dybek nous emmène en l'Italie auprès d'un soldat amnésique. Ce cas qui n'était pas le seul donne de l'espoir à de nombreuses familles de disparus. L'auteur nous rappelle que dans les hôpitaux psychiatriques les médecins ont testé sur ces soldats toutes sortes de nouvelles méthodes. Un autre thème de ce roman est la montée du fascisme dans la ville de Bologne.

L'ambiance décrite à Verdun comme en Italie m'a semblé très réaliste, J'ai beaucoup apprécié cette évocation des années d'après-guerre que l'on a tendance à passer sous silence. J'ai moins accroché à l'intrigue entre les différents protagonistes. Si l'on peut comprendre le désarroi des familles de disparus je n'ai pas compris le personnage de Sarah. Nick Dybek avait besoin de personnages comme fil conducteur de son roman mais il a certainement voulu trop en mettre. Il y avait matière à plusieurs romans. Il est vrai que c'est un premier roman et il est prometteur.

#Rentreelitteraire2018 #NetGalleyFrance

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Dans les bras de Verdun

L'après première guerre mondiale est un moment où tout le monde cherche quelqu'un et où on tente de faire le deuil de ses disparus. En 1921, Tom un américain ancien ambulancier travaille désormais à Verdun où il aide un prêtre à bâtir un ossuaire commémoratif. C'est là qu'il rencontrera Sarah, jeune femme américaine elle aussi, à la recherche de son mari disparu.

Dans des cas comme celui-ci le rapprochement est inévitable, chacun se console dans les bras de l'autre et l'amour fait son apparition. Pourtant un soldat amnésique va bouleverser ce bonheur retrouvé, à Bologne en Italie Tom et Sarah se retrouvent en plein fascisme et rencontrent Paul un journaliste autrichien intéressé par ce curieux amnésique qui semble cacher un secret et que de nombreuses familles tentent d'identifier comme un proche disparu (voir Le soldat inconnu vivant - Jean-Yves Le Naour) y compris Sarah.



Bien des années plus tard, Tom de retour aux Etats-Unis et désormais scénariste, retrouve Paul. Les souvenirs de cette période italienne refont surface et certaines vérités ne seront pas bonnes à entendre.



Ce roman a un côté historique qui sert à rendre hommage à ces hommes sacrifiés, à cette ville de Verdun à jamais marquée par la guerre et dont les cicatrices sont toujours ouvertes; mais sert surtout à poser le décor d'une passion, d'un amour compliqué par le souvenir et la difficulté de continuer à vivre malgré la perte. Ce sera le seul côté abouti de ce récit qui n'a pas répondu à mes attentes. La lecture a été par moment un peu ennuyeuse malgré les thèmes abordés que j'affectionne. Il n'a pas été facile non plus de comprendre où l'auteur souhaitait nous embarquer mais ce fut une belle découverte tout de même.
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Dans les bras de Verdun

L’armistice n’a pas encore été signé il y a 100 ans, nos arrières grand-parents sont encore en guerre, dans les tranchées.



De jeunes américains les ont rejoins, dont Tom, le personnage principal du roman. Originaire de Chicago, il est ambulancier sur le front. Puis, après la guerre, il travaille à l’ossuaire de Verdun, alors en construction.



Il voit arriver de nombreuses familles cherchant qui un fils, qui un père ou un oncle. Il rencontre Sarah, une américaine elle aussi à la recherche de son fiancé.



Tom lui raconte l’avoir rencontré lors d’une permission.



Ils tombent sous le charme l’un de l’autre, jusqu’au jour où Sarah croit reconnaître son fiancé dans un soldat amnésique à Bologne.



En parallèle, nous suivons Tom des années plus tard, devenu scénariste pour les studios d’Hollywood et retrouvant un ancien camarade.



J’ai aimé me laisser porter par l’écriture fluide de l’auteur. Suivre Tom à la collecte des ossements des soldats sur les anciens champs de bataille. Ecouter son camarade raconter le front autrichien en Italie.



L’histoire d’amour m’a moins touchée, mais le mensonge, celui qui gâche une vie, m’a interpellé.



De belles pages sur la guerre et le courage des soldats qui se savaient voué à la mort.



L’image que je retiendrai :



Celle des vins que boivent Tom et Sarah à chacun de leur repas dans un grand restaurant.



Quelques citations :



A propos du cinéma : Que désiraient-ils voir, magnifié par la lumière et le nitrate ? Eh bien, curieusement, de la détresse. (p.201)



Un homme ne fait le ménage que pour ses ennemis (p.213)
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La mer les emportera

Défi ABC 2016-2017



Une ville qui vit de la pêche, le principal armateur meurt, son fils fait part de sa décision de vendre la flotte.

Au milieu de la tourmente, un adolescent, Cal, dont on ne sait finalement pas grand chose. Sa mère vient de Californie, elle écoute du jazz dans un studio aménagé au sous-sol, son père part pour les campagnes de pêche.

Pas un instant l'intrigue ne semble vraisemblable. Pas un instant le décor ne prend vie. Tempête ou grand beau, pluie ou soleil, conserverie ou cuisine, tout est plat, insipide, fade, inodore. Trahisons, amitiés, liens filiaux, rien ne sonne vrai.

Un roman qui m'a déçue, et ne laissera pas de grand souvenir.
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La mer les emportera

Loyalty Island est au milieu de nulle part. Sans les Gaunt et la pêche, la ville n'existerait pas. On découvre une ville qui ne vit que par une seule activité, maintenue financièrement à bout de bras par une seule famille. Toute la ville dépend de cette manne. La mort prochaine de John Gaunt va pousser quelques hommes à faire des choix difficiles pour leur avenir. Cal va se retrouver, par inadvertance, au milieu de cette affaire, et il devra, lui aussi, faire des choix.

[...]

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