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Critiques de Nicolas Ancion (412)
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Quatrième étage



Tout d'abord merci à Babelio et à Espace Nord pour cette rentrée masse critique.

J'avais été attirée par la quatrième de couverture de quatrième étage et je tirais déjà des plans sur la comète. J'imaginais la fin avant d'avoir tourné la première page, quelle surprise!

J'ai été choquée par la misère des gens et leur façon de vivre, la pauvreté. Même au 20ème siècle j'ai du mal à m'imaginer qu'on puisse vivre comme ça. Qu'il y ait les riches qui abusent de leur pouvoir pour dépouiller les plus pauvres. On se croirait dans Robin des bois.

J'ai trouvé qu'il y avait parfois trop de détails qui n'apportaient pas grand chose à l'histoire. Par contre le pourquoi Marie est alitée aurait pu être un peu plus étoffé.

Cela reste quand même une très belle histoire d'amour et une belle découverte pour moi qui ne connaissais pas Nicolas Ancion.
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Quatrième étage

J'ai lu ce roman en tant qu'élève il y a un peu plus de dix ans (... Oulah! ), et je relis aujourd'hui, puisque je le propose comme lecture obligatoire à une de mes classes. C'est curieux, je n'avais pas beaucoup de souvenirs de l'histoire... Je me souvenais qu'il y avait une histoire d'amour et qu'à un moment donné deux histoires se rejoignaient en une seule. Bizarrement, j'ai vite oublié l'histoire mais pas le livre en soi...



Il n'en a pas l'air comme ça, mais il est très dense ce roman. Il pose un regard acerbe sur la société, sur Bruxelles la "ville à deux vitesses" où les grands buildings ne sont jamais loin de taudis insalubres où s'entassent les pauvres.

Je ne sais pas si je suis la seule, mais j'ai été troublée par l'environnement de Thomas et Marie. En effet, ils se sont rencontrés à la fin des années 90 (ce que l'on sait grâce à l'histoire de "Serge et Louise") et on sait qu'ils sont âgés. On peut donc en déduire que l'histoire de Thomas et Marie se passe dans le futur... Est-ce cela la vision du futur de Nicolas Ancion? Un monde où il faut se laisser humilier pour un peu de viande? Où un propriétaire a tous les droits sur ses locataires? Où la misère pullule ? le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas un roman très optimiste. Pourtant, il passe bien.



Je suis heureuse de l'avoir redécouvert et d'avoir éprouvé un plaisir identique à cette deuxième lecture que celui que j'avais ressenti à 15 ans.
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Quatrième étage

Attention, chef-d’œuvre ! Chef-d’œuvre d’humour, de délicatesse et de poésie ! Nicolas Ancion, auteur belge, m’a emmenée sur le palier du quatrième étage pour me propulser au septième ciel. En effet, j’étais aux anges, riant à chaque page, charmée par les jeux de mots, par les sonorités, par la musique de son langage ; emportée par la poésie de ces 2 (ces 4… ?) amoureux, jeunes et vieux. Mais il y a aussi du tragique dans cette histoire, et ce tragique est dit avec tellement de justesse ! Quel sens de l’humain !

Nicolas Ancion arrive vraiment à jouer avec le désir de rire et de profondeur, pour mon plus grand plaisir (pour preuve : mes innombrables citations…)

En conclusion, un seul mot : JUBILATOIRE .

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Quatrième étage

Nicolas Ancion, auteur belge voit le monde tel qu’il est. Originaire de Liège, il travaillera à Bruxelles pour finir par migrer en Espagne. Le gris de la capitale belge aurait-il eu raison de lui... C’est que Nicolas nous dépeint un tableau bien triste de Bruxelles. Surtout, il exprime ce que nous, les bien logés nous occultons bien souvent pour notre grand confort.



« Dans le bas, on se loge les uns sur les autres, on habite comme on peut, moitié corps de réfugiés moitié poulets en batterie. On cherche du travail qui n’existe plus et du plaisir qui ne vient jamais. On attend que le monde change mais il est chaque jour pareil. »



Au quatrième étage d’un immeuble bruxellois insalubre où l’humidité est telle que les chambres ressemblent à une grotte profonde, ça grouille de miséreux qui ne savent plus comment vivre un jour de plus. Au quatrième étage, Marie est alitée. Gravement malade, elle survit simplement grâce à tout l’amour de son mari Thomas. Thomas lui raconte des histoires pour qu’elle s’endorme. D’ailleurs, il ne fait que ça Thomas , raconter des histoires. Il passe des heures dehors dans les bas quartiers à vendre le peu qui lui reste pour une bouchée de pain. Car il vendrait sa peau s’il le pouvait pour aider Marie.



Au quatrième étage arrive Monsieur Morgen le propriétaire de l’immeuble. Il vient d’en haut.



« Dans le haut, on y court en cravate, les dents blanches et la retraite assurée, on y parque son automobile shampouinée, entre deux hôtels de luxe. On y achète un appartement au prix d’un palais, on y mange du pain aux vingt-six céréales trié par des enfants pauvres dans des pays lointains. »



Vénal, véreux, inhumain, le proprio, il en veut toujours plus. Tout se paie au quatrième étage. La boîte aux lettres, les escaliers, et si on peut caser deux albanais dans une baignoire, si ça peut rapporter, Thomas n’a pas le choix. Thomas n’a plus de sous pour payer la boîte aux lettres. Il devra accepter que deux albanais logent dans sa baignoire et leurs photos de la sainte vierge tant qu’à faire.



Nicolas Ancion m’a régalée avec son roman désopilant. Aucun faux semblant. Il décrit la misère, l’injustice, la faute à pas de chance avec beaucoup de charisme. J’ai retrouvé dans sa plume des zestes de la nausée de Sartre ou encore des échos à Céline dans Voyage au bout de la nuit.

C’est âcre, incisif, sensible, émouvant, c’est la vie sans maquillage. Le tout sous des airs tendres et drôles qui ne peuvent laisser indifférent.



Tu vas me revoir Mademoiselle Bruxelles

Mais je ne serai plus tel que tu m'as connu

Je serai abattu courbatu, combattu

Mais je serai venu

Bruxelles attends, j'arrive

Bientot je prends la dérive

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Quatrième étage

Bonjour les lecteurs ...

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la jolie plume de Nicolas Ancion ( Liégeois au passage )

Le résumé sera très court pour ne pas dévoiler cette jolie histoire.

Il y a Serge, qui se promène dans les rues de Bruxelles, il croise un de ses amis qui lui demande si il croit à la chance.

Serge a à peine le temps de lui réponde que son pote se retrouve fauché par un bus.

Chapitre suivant .. les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, un vieil immeuble insalubre et un tout aussi vieil homme Thomas qui tente de survivre dans cette jungle. Thomas, inséparable de de Marie qui se meurt.

Les chapitres s'enchainent et alternent entre Thomas et Serge jusqu'à dévoiler une très belle histoire .

Voilà.. je n'en dit pas plus, à vous de découvrir ce joli roman.

Voici un joli récit au ton légèrement décalé. On se demande où Nicolas Ancion veut nous emmener et petit à petit, comme un petit poucet semant ses cailloux, l'auteur pose quelques indices et l'histoire se met en place.

Une jolie histoire d'amour racontée sur un ton décalé, une histoire qui frôle l'absurde et dans laquelle on retrouve l'esprit bien belge que j'aime tant.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, précipitez vous .. tous ces romans sont originaux mais excellents.

Si celui-ci vous a échappé , remédiez vite à cet oubli.

Ce livre a reçu le prix des lycéens 2001 ( un des rares prix que je suis attentivement ).

Bonne lecture
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Quatrième étage

C’est au quatrième étage d’un immeuble situé à Bruxelles que vivent Thomas et Marie. Enfin, c’est sans compter les 2 familles et les faux jumeaux albanais qui occupent les pièces du logement jusqu'à la baignoire de la salle de bain. Un appartement pratiquement vide car Thomas a été dans l’obligation de tout vendre pour survivre, vivant au jour le jour, acculé par Monsieur Morgen, le vieux propriétaire sadique qui réclame inlassablement le loyer sous peine de sanctions.

Mais tout ça, la douce Marie ne le sait pas. Malade et alitée, elle n’a d’autre vue que la chambre, qui quant à elle, n’a pas bougé d’un iota, procurant un rassurant havre de paix, Thomas y veille. Pour l’endormir chaque soir, il lui raconte une histoire.



Très bon roman de littérature belge dans lequel une mise en abyme nous fait vivre en parallèle la rencontre entre la belle Louise et Serge, un jeune «plombier» malchanceux dont les maladresses prêtent à sourire mais qu’un concours de circonstances a amené dans un appartement où l’amour l’attend.



Attendrissant et cynique à la fois, Nicolas Ancion joue à merveille sur cette dichotomie.

Dans un monde dystopique totalement déshumanisé, la précarité est telle que Thomas doit se « vendre » et s’humilier afin de pouvoir rapporter le souper chaque soir à Marie. Et que dire du bâtiment en passe d’être détruit avec ses occupants encore à l’intérieur, impensable !

Pour contrer ce futur résolument pessimiste, j’ose espérer que 2021 s’annoncera sous de meilleurs auspices pour l’humanité.



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Quatrième étage

"Quatrième étage" est un roman qui se lit vite et sans perdre haleine. D'abord surpris par le style d'écriture, nous larguant entre quelques virgules les pensées confuses de Serge, on est bien vite heureux de tomber sur un point pour reprendre son soufle et plonger à nouveau dans les méandres délirants de ce bonhomme. Une fois habitué on dévore les chapitres de Serge jusqu'à sa rencontre avec Marie et de l'amour qu'il en naîtra immédiatemment.



De l'autre coté on croise Thomas et Marie, qui eux aussi habitent un quatrième étage... comme notre précédente Marie. Sauf qu'eux vivent dans le malheur, soumis à un marchand de sommeil. Thomas gère. Marie ne sait rien de la situation. Mais la vie continue entre une absurdité cruelle et une tristesse touchante. L'amour illumine le tout...



Jusqu'à entrecroiser les vies de ces deux couples... et rejoindre la merditude de vies ratées, la déchéance urbaine des mis à l'écart.



Mais heureusement l'Amour avec un grand A est là pour garder la lumière allumée au bout du tunnel et nous faire traverser cette histoire tragique, absurde et emplie d'une certaine poésie.



Une première approche de l'auteur qui ma foi est fort sympathique. Peut-être pas le roman de l'année, mais néanmoins un roman touchant et qui m'a, je l'avoue, donné envie d'aller voir plus loin dans sa bibliographie.
Lien : http://naufragesvolontaires...
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Quatrième étage

Bruxelles ma belle, ton portrait à l'issue de ce livre est loin d'être flatteur. On t'y présente comme abritant deux villes en une, comme une ville à deux vitesses, à deux visages ou plutôt à deux étages : la Ville haute, avec ses belles avenues, ses beaux immeubles d'acier et de verre, sa propreté, son grand Capital, et puis le « bas de la ville », le Bruxelles des boulevards du centre, impopulaire à force d'être populeux, surpeuplé, interlope, sale et pauvre. C'est dans cette partie de la capitale que se déroule une double histoire d'amour, deux histoires parallèles qui se rejoindront peut-être dans l'infini d'un quatrième étage.

Dans l'une, Serge rencontre Louise à la faveur de circonstances des plus rocambolesques. C'était sans doute son jour de chance. Pas celui de son pote Toni, qui lui posait le matin même la question « Tu y crois, toi, à la chance ? », juste avant d'être renversé accidentellement par un bus et de mourir sous les yeux de Serge. le même Serge qui s'en va annoncer la nouvelle à Roger, l'oncle de Toni, et qui se retrouve plombier improvisé, envoyé réparer une fuite chez Louise, au quatrième étage.

Dans l'autre histoire, on apprend que Thomas et Marie sont mariés depuis de longues années. Marie est malade, alitée, ils vivent au quatrième étage d'un immeuble insalubre dont le moindre mètre carré est exploité par un marchand de sommeil véreux. Thomas n'a plus d'argent, il se livre tous les jours à un effroyable parcours de combattant désarmé dans la ville carnassière pour trouver de quoi manger. Mais Marie ne sait rien de tout cela, car Thomas la protège de la cruauté du monde extérieur en l'entourant d'amour et de pieux mensonges.



Deux histoires d'amour très touchantes, l'une cocasse, l'autre dramatique, racontées chacune à leur tour au fil des chapitres, d'une écriture fluide, douce et drôle. On y trouve beaucoup de tendresse et de lumière délicate malgré le gris-noir de la vie, et beaucoup d'humour. Mais on réalise rétrospectivement que, dans ce Bruxelles vaguement dystopique, cet humour avait la politesse du désespoir. Vous y croyez, vous, à la chance ?
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Quatrième étage

L’immeuble tient à peine debout, les deux premiers étages sont condamnés. Tout là-haut vivent dans une seule pièce Marie, malade, alitée, et Thomas, qui lui tait la vérité concernant tout ce qui n’est pas eux, qui n’a plus rien à troquer contre quelque nourriture déjà improbable à trouver et qui doit partager, avec des gens qui lui ont été imposés par son propriétaire parce qu’il n’est plus en mesure de payer son loyer, le reste de l’appartement.



Tour pour protéger Marie. Tout pour qu’elle se repose. Tout pour qu’elle ne sache rien. Et cela veut dire soir après soir l’histoire de Serge qu’il lui raconte pour l’endormir. L’histoire d’un improbable plombier qui arrive un jour au quatrième étage d’un immeuble. Ce même quatrième étage, celui où il vit avec Marie, on le comprendra en cours de route.



Un roman aux accents de désespoir dans une ville qui a perdu son humanité. Un roman où le seul espoir s’appelle aimer. Envers et contre tous, contre tout. Là, au quatrième étage d’un immeuble qui tombe en ruines. Un roman à l’écriture imaginative, colorée, mettant en scène des personnage auxquels on s’attache et pour lesquels on tremble. Un roman qui donne envie de lire les autres livres de l’auteur qui publie ici aussi. À suivre, donc.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Quatrième étage

J'ai reçu et découvert ce roman dans le cadre d'une masse critique. Merci.



Que dire ? Pas mal de choses. L'histoire nous narre la pauvreté, la misère, l'abandon, le tout situé dans la capitale de l'Europe. Les marchands de sommeil sont là tapis dans des quartiers ostracisés et où l'omerta est présente.



L'histoire se narre tel un conte de fée non féerique. L'amour et la fidélité sont là dans ces tandis glauques et maures où vivent et se côtoient plusieurs personnes. Il faut survivre dans ce marasme, survivre pour soi et chacun y va de sa façon. Survivre seul et parfois à deux. J'aime beaucoup cette symbolique de l'immeuble dans la ville. Un immeuble ni vu ni connu, qui se fond dans la masse. On ne le voit plus, ses étages se condamnent inexorablement.



Ce que j'ai apprécié dans cette histoire est l'étrange similitude avec la pauvreté, les mal-logés, les précaires, les laissés-pour-compte de la société et les marchands de sommeil qui en profitent. Une fiction qui ressemble étrangement à la réalité surtout pour un travail social.

Ce que j'ai moins apprécié par contre est parfois le surplus de détails qui ralentissent un peu l'histoire. Un livre qui aurait pu être adapté en un épisode de l'émission strip-tease de la RTBF. (chaîne belge).



Petite précision supplémentaire pour terminer. L'auteur étant belge, toute l'histoire est truffée de belgicismes ce qui peut décontenancer les autres lecteurs francophones. De plus, quatrième étage est une publication d'une ancienne version parues dans les années 90. Certains éléments n'existent plus à l'heure actuelle exemple : GB = Carrefour.
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WWW

À la recherche d'un recueil de nouvelles actuelles pour les jeunes à partir de 14 ans ?

Avez-vous déjà pensé à la collection Double jeu des éditions Ker ?



Voilà un troisième recueil que j'ai découvert avec plaisir.



WWW est un ensemble de récits ayant un thème commun, celui du piratage, des pannes informatiques mais pas seulement. Ce recueil balaie plusieurs époques, allant du début du 20° siècle à un futur difficile à dater précisément.



J'ai particulièrement apprécié la délicatesse du sujet et le choix des mots de Barbara Abel dans « À quoi bon ? », la puissance du texte de Nicolas Ancion « Haïkus » et le côté incongru de la nouvelle d'Armel Job « La demoiselle du téléphone ».



D'autres nouvelles m'ont fait un peu penser à la série « Last of us », avec un décor post-apocalyptique. de quoi demain sera-t-il fait ?





Sur @les_cours_du_lapin_blanc , j'ai déjà évoqué un autre recueil qui a pour titre «#Balancetavie ». Il reprend plusieurs nouvelles en rapport avec la technologie surdéveloppée et ses dérives. Ce livre est plus abordable que WWW car les jeunes se sentiront davantage concernés par les sujets abordés. Personnellement, j'ai adoré la nouvelle « Le système Ledur » pour son réalisme et surtout sa chute. « Une simple erreur » de Vincent Engel nous rappelle que personne n'est à l'abri d'un malentendu… Savoureux bien que tragique !



Je vous souhaite un bon voyage au centre de ces pages belges.


Lien : https://www.aliceaufildespag..
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WWW

Un magnifique recueil de 11 nouvelles qui frappe par la qualité des écritures, l'intelligence des propos, l'originalité et la diversité des sujets.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..
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