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Critiques de Nicolas Ancion (410)
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50 Micronouvelles

Etrange ouvrage s’il en est que ce recueil de textes ultra courts ! Les éditions Thaulk ont proposé à 50 auteurs d’écrire autant de micro-nouvelles de 140 caractères maximum. Le résultat en est aussi disparate que leur notoriété (importante pour Norbert Spinrad ou Joëlle Wintrebert, un peu moindre pour Thierry Crouzet et quelques-uns ou carrément confidentielle pour certains autres). Le lecteur y trouvera quelques haïkus, aphorismes, poèmes en prose, sans oublier quelques additions ou jeux de mots ou d’idées. Comme toujours, du bon et du moins bon, du quelconque et de l’excellent. Chaque micro-nouvelle est présentée sur une page elle-même précédée de la couverture d’un livre de l'auteur.

Il est bien difficile de donner une impression générale de ce recueil à la Prévert. Le lecteur se contentera de noter au passage ce qui lui a plus particulièrement plu : « Le lendemain de la fin du monde, le silence se fit dans l'univers. Soulagé, Dieu rangea ses éclairs et ôta ses boules Quiès. » (Michel Pagel) ou « Suite à des restrictions budgétaires, l'auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » (Nicolas Ancion) ou encore « La souffrance des autres, je peux la supporter, mais pas la mienne. Bizarre. Les morts ont raison d'être morts, la preuve : ils y restent. » (Ulysse Terrasson) ou bien « Las de constater qu’ici tout était sexe, là tout était argent, qu’ailleurs tout était Dieu, il se contenta de penser que tout était relatif. » (Pacco) Rien que pour ces quelques (rares) pépites, cet ouvrage mérite la lecture, sans s’illusionner toutefois sur le côté promotionnel de cette bizarre entreprise.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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50 Micronouvelles

Original pour le style et nouvelles tellement vite lues.
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50 Micronouvelles

On va s'essayer à la micro critique :



Enchanté par l'idée.

Déçu par la forme.

Frustré par le contenu.



... Bon en fait c'est pas si facile.

Néanmoins, j'ai plus eu l'impression d'avoir eu des petits fours par auteurs (sans oublier la présentation de son livre avant histoire de faire un petit coup de comm). Rien de bien rassasiant, ni même appétissant par moment.

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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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À l'heure de Moscou : Des nouvelles du Tran..

Chacun des douze auteurs de ce recueil a rédigé une nouvelle ayant pour cadre la célèbre ligne ferroviaire du Transsibérien.

Ce train relie Moscou à Vladivostok en une semaine. Il parcourt 9 288 kilomètres via plus de 900 gares - mais ne s'arrête qu'à une cinquantaine d'entre elles.



Le contrôleur Dimitri, personnage principal de la première nouvelle de l'ouvrage, réapparaît dans les histoires suivantes. Outre Dimitri et le train, chaque récit présente quelques aspects de la vie à l'époque soviétique. Les difficultés à vivre sous un régime autoritaire et liberticide sont mises en évidence, même si l'on y voit quelques personnages s'accommoder du système et y percevoir une voie vers le progrès de l'humanité.



Les styles d'écriture de ces nouvelles sont variés, de même que leurs genres, quelques unes s'apparentant au fantastique ou à la SF.



Le version offerte par Babelio est en format à l'italienne alors que la seule image de la couverture trouvée sur internet est à la française. Le format à l'italienne rend bien hommage à l'esprit du livre et aux illustrations de la couverture, puisqu'il permet de mieux représenter visuellement l'immensité des espaces parcourus par le Transsibérien. Les illustrations au milieu des textes sont sobres mais contribuent à faire de ce livre un bel objet.



Il est probable qu'aucune de ces nouvelles ne me laisse un souvenir impérissable, mais cet ouvrage collectif est original dans sa forme et sa lecture agréable.



• Je remercie Babelio et les éditions du Samovar.
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À l'heure de Moscou : Des nouvelles du Tran..

C'est un livre assez particulier: il a été fait par des étudiants de l'université de Paris-Sorbonne.

L'idée ? Proposer à n'importe qui, via leur site web, d'écrire une courte nouvelle liée au Transsibérien. Parmi toutes les nouvelles, certaines ont étés choisies pour figurer dans le livre, joliment illustrées.

Avec l'achat du livre, on reçoit un code à utiliser leur site internet. Ce code permet de lire les nouvelles en ligne sur une carte de la Russie, chaque nouvelle représentant une étape du Transsibérien, avec plus d'illustrations.

La plupart des auteurs choisis sont des universitaires, étudiants ou professeurs.



C'est une idée intéressante, mais qui tombe très vite à plat. Soyons honnête: les nouvelles ne sont pas très intéressantes. Bien sûr, l'idée de départ n'a jamais été de faire plus que des textes courts et simples, mais même là, c'est plutôt faible. Pour presque chaque auteur, c'est là leur premier texte publié, mais aucun d'entre eux ne brille plus qu'un autre. Il ne s'y passe jamais grand chose, et le Transsibérien n'est qu'un habillage. Cela donne l'impression de lire un exercice scolaire, une dissertation dont le contexte n'est que secondaire. Dommage, pourtant, qu'aucune nouvelle ne se veuille russe, quitte à sonner faux !



En bref, je salue l'initiative et le travail effectué. L'idée de départ est bonne, et il y a de quoi faire quelques chose de très bien. En revanche, je regrette que les écrits proposés ne soient pas à la hauteur du projet.
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À l'heure de Moscou : Des nouvelles du Tran..

Voyage, voyage... Dans le temps: dans le passé, à l'époque de L'URSS, dans le présent et même dans le futur mais aussi et bien évidemment voyage dans l'espace même si les paysages, les villes traversées ne sont pas beaucoup décrits. C'est aussi un voyage dans l'imaginaire, dans le rêve.

Ce livre étant un recueil de nouvelles est donc très divers. Ma préférée est l'énigmatique dont j'ai apprécié le suspense et le dénouement. Je suis plus partagée sur certaines nouvelles plus empreintes de violence: je pense plus particulièrement à l'histoire du boxeur sud américain.

Merci à babelio pour ce livre qui est une lecture légère, agréable et dépaysante dans une ambiance russe au doux parfum de bergamote.
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Carrière solo

Las ! Devrais-je conclure que les romans « jeunesse » ne sont plus faits pour moi ?



Ce que je me suis ennuyée ! Oui, Nicolas Ancion, j’ai compris que la célébrité à laquelle aspirent beaucoup d’ados est frelatée, qu’elle ne traine avec elle que mensonges et désillusions. Vous l’avez tellement répété que j’en ai la nausée. Au passage, vous fustigez le fast food, les déchets qu’engendre la planète, le mannequinat, mais « à la grosse louche », pour bien rappeler aux ados qu’ils doivent bien manger, ne pas jeter leurs papiers par terre, et rechercher une vie simple. Vous n’oubliez pas non plus de caricaturer les mères « ringardes » face à leurs ados à mille lieues d’elles. Et puis, vite, vous jetez un mot sur les petites jeunes filles « touchées » par leur beau-père...



Sinon, à part les leçons de morale à chaque page, il ne se passe... rien. L’histoire, juste en 2 mots : « Just 4you », le boys band a été créé artificiellement pour « faire du fric », uniquement. Les 4 jeunes sont donc formatés, dans leur look, dans leur musique, dans leurs danses, dans leurs déplacements, dans leurs interviews, jusqu’à dans leur vie privée (s’ils en ont une, d’ailleurs) et leurs caractères. Michael décide donc de quitter ce groupe pour rejoindre Julie, sa belle blonde, qui veut être mannequin. Et puis ... rien, ou presque.



En conclusion, je me suis fourvoyée sur tous les plans :

Je voulais un roman pour mes élèves de 16 ans...je ne le donnerais pas aux plus de 12 ans (oui, il faut bien leur faire comprendre à ces chers petits que la célébrité, c’est nul, donc insistons, tapons sur le clou).

Je voulais un roman avec de l’action, mais qui délivre un message en même temps : le message, ça oui, je l’ai eu !

Je voulais un roman à suspens...On a tous bien compris depuis le début que le petit jeune homme ne voulait plus faire partie du groupe.



Bref, mes élèves me remercieront de ne pas avoir donné ce titre comme lecture imposée.

Quand je pense que Nicolas Ancion a écrit un chef d’œuvre de tendresse et d’humour : « Quatrième étage », je regrette d’en être descendue.

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Carrière solo

Décidément, l’auteur belge Nicolas Ancion, dont je vous déjà parlé deux fois récemment (à savoir ici et puis là) fait tout pour que je lise tous ses livres!



Son humour décapant, les belgicismes qu’il dépose au hasard des pages, son imagination sans bornes, tout est là pour faire de Carrière solo un roman qui saura plaire à nombre d’ados en démystifiant le beau monde du show-business qui n’est pas si beau que ça quand on voit comment on peut fabriquer un groupe à partir de rien et en manipulant la presse. Tel est en quelque sorte la toile de fond de ce roman qui raconte la fugue de Michaël qui en a marre d’être une marionnette au sein d’un groupe de quatre garçons qui se trémoussent sur scène afin que jeunes demoiselles (et leurs mères) en redemandent. Une fugue qui le mènera chez son ami Tony, en banlieue de Liège, et qui le sauvera de sa propre vie dans laquelle il n’est pas heureux. Un livre qui écorche le star système — ce qui n’est pas pour me déplaire — tout en étant un beau roman sur l’amitié. Un livre qui vous donne envie de vous étendre dans un champ pour regarder le ciel tandis que les vaches broutent tout à côté. Une envie de Michaël qui deviendra la vôtre si d’aventure vous parcourez ce roman au rythme enlevant où tout bouge plus vite que le Thalys!
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Carrière solo

Paru en 2006, « Carrière Solo » relate, à travers les confidences de Michaël à son ami Tony, le dessous des concours de type « Nouvelle Star » et la face cachée du métier de chanteur. Alors qu’il avait tout pour être heureux – en apparence – Michaël a tout plaqué et se cache chez son ami. Il est amer. Au fil des jours, il se laissera aller aux confidences.

Tout n’est pas rose dans cette vie, malgré le succès. Les requins sans scrupule rôdent autour des artistes et sont prêts à toutes les bassesses et trahisons du moment que cela fait vendre et parler d’eux.

Pour Michaël, jeune chanteur inscrit par sa mère à un concours, la sélection puis les premiers CD et concerts ne seront pas de tout repos et il perdra rapidement ses illusions sur ce métier.



Le livre est plaisant et l’écriture agréable. Les jeunes à qui je l’ai conseillé l’apprécient en général.

Personnellement, j’aurais souhaité quelques développements complémentaires à propos de la personnalité de Julie d’abord, dont on sait vraiment peu de choses, de sa relation avec Michaël ainsi que du dénouement qui m’a paru trop abrupt et précipité. Cela reste néanmoins un livre intéressant pour les vérités dévoilées concernant l’envers du décor. Il permet aux jeunes de découvrir que les apparences sont trompeuses et qu’ils participent malgré eux à un business juteux pour ceux qui tirent les ficelles.

A conseiller aux adolescents.

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Ciel bleu trop bleu

J’ai une relation particulière avec les écrits de Nicolas Ancion.



J’avais beaucoup aimé Le pape a disparu, l’histoire humoristique d’un pape belge qui se retrouve dans des situations invraisemblables et à qui il arrive mille misères. Quelques années auparavant, j’avais lu Ecrivain cherche place concierge et j’avais été étonnée de me trouver face à un roman fantastique où les animaux se comportent comme des êtres humains.



Pas rancunière, je réitère l’expérience avec Ciel bleu trop bleu, attirée par la quatrième de couverture qui annonce une histoire d’amour. Nouvelle déception : il est question d’une famille étrange comprenant des enfants à plusieurs têtes ou avec un œil au milieu du front, qui se torturent, s’entredévorent et s’entretuent sans jamais vraiment mourir. Curieux…



La narration au futur est originale et quelque peu déstabilisante mais ce que j’aurai pu apprécier dans un autre contexte ne fait ici que s’ajouter au caractère brouillon de ce roman, dont je n’ai toujours pas saisi la finalité. Certes, l’histoire d’amour annoncée est présente mais tellement diluée qu’elle finit par se fondre dans l’ensemble et passer inaperçue.



Ces deux expériences malheureuses me laissent donc penser que Nicolas Ancion et moi ne sommes pas tout à fait sur la même longueur d’onde littéraire, ce qui est bien dommage parce que des titres comme Les ours n’ont pas de problèmes de parking ou Nous sommes tous des playmobiles m’intriguent et me donnent envie de savoir ce qui se cache sous la couverture. Lira, lira pas ? Telle est la question !
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Contre la montre

Le commissaire Riga a une nouvelle affaire à résoudre: quelqu'un a cambriolé le palais de justice et a dérobé une pièce à conviction. Accompagné de son fidèle coéquipier René, ils vont devoir faire vite pour éclaircir tout ça !!!

Un roman pour les 10-13 ans bien écrit, qui va à l'essentiel pour les accrocher et ne pas les perdre en détails superflus... une enquête qui délit vite et bien !!!
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Coup de foudre

Voici un petit roman qui ne peut que ravir les jeunes lecteurs ! Comme tous les jeunes de son âge, Léo est accro à son portable, aux jeux vidéo, à la musique, mais il est aussi très tenté par les sodas et les sucreries. Comme il souffre d'embonpoint, son médecin de famille, le docteur Soquette, lui préconise la marche et le footing. Léo ne voit pas ce conseil d'un très bon oeil, mais il se plie aux recommandations. Poursuivi par un chien menaçant, le joggeur est soudain touché par la foudre. En reprenant ses esprits, il se rend compte qu'il a basculé dans une autre époque : le voilà au moyen-âge ! Ce court roman me semble taillé sur mesure pour des jeunes de 10-11 ans. Il saura même plaire aux jeunes les moins à l'aise avec la lecture car le style est fluide. L'écriture de Nicolas Ancion est agréable, assez percutante pour les ados et elle ne présente pas d'aspérité particulière. Les chapitres sont concis et on s'identifie très facilement au personnage principal. Voilà une lecture printanière fort agréable à proposer aux collégiens de 6ème sans la moindre hésitation !
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Coup de foudre

Coup de foudre joue sur plusieurs tableaux : un jeune ado obèse foudroyé lors d'un orage est projeté dans le Moyen Âge (et dans le déni) où il vit des aventures héroïques et tombe amoureux.



C'est un premier point tout à fait enthousiasmant : Léo est loin du cliché du parfait héros chevaleresque et c'est chouette de voir qu'il peut, lui aussi, vivre de sacrées aventures ! En outre, il fait preuve d'auto-dérision : c'est assez drôle, et ce n'est pas seulement lié au décalage auquel il fait face, cela ne tourne pas non plus constamment en auto-critique lourde : c'est plutôt sa personnalité, sa façon de raconter. Cet humour donne du relief à l'écriture parfois un peu simpliste.



Je reste cependant un peu sur ma faim. Certes on peut expliquer la facilité de ses aventures par le fait même qu'il vive une expérience fantastique (a-t-elle réellement eu lieu … ?) mais les autres personnages, par exemple, manquent de développement.

Enfin, le roman parlera aux jeunes au vu de certaines références mais je pense que certaines d'entre elles ne survivront pas à la prochaine décennie et perdront de leur saveur. C'est le pari de s'appuyer sur une actualité de l'éphémère.

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Dans la cité Volta

Génial !

Beau, émouvant, et parfois drôle. La Cité Volta est une cité "d'immigrés" à Bruxelles, mais d'immigrés fortunés.

Le sujet, bien réel, est tourné ici en dérision. En dérision, vraiment ? En ironie plutôt et en sarcasme, avec l'humour belge très particulier et souvent jubilatoire de Nicolas Ancion.
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Écrivain cherche place concierge

"Ecrivain cherche place concierge" est le troisième roman de l'écrivain belge Nicolas Ancion, paru en 1998 aux éditions Luc Pire.

Comme le titre le laisse deviner, nous partons à la rencontre d'un écrivain, Victor, en panne d'argent comme d'inspiration. Si seulement il pouvait mener la vie de château, ça ferait bien ses affaires ! Et voilà justement que Victor a posté une annonce, "ECRIV.CH.PL.CONCIERGE", et qu'un châtelain souhaite l'engager. C'est ainsi que le jeune homme part pour le lugubre village de Soheit-Tinlot et rejoint le château où il est accueilli par le bras droit du maître de maison, Pinot, qui n'est autre qu'un...lapin en peluche !

Alors qu'il pensait trouver le calme dans cette région reculée, Victor va se retrouver coincé dans un petit monde aussi déluré qu'improbable !



Voilà déjà un moment que j'avais repéré ce roman. Malheureusement, je ne parvenais pas à mettre la main dessus. Oui c'est vrai, j'aurais pu le commander en ligne sur machin chose mais voyez-vous, je fais partie de cette vieille école qui a besoin d'entrer en contact avec le livre et d'en feuilleter les pages avant de se décider (je ne me fie désormais plus aux quatrièmes de couverture, comme aux teasers de film d'ailleurs).

Bref. C'est donc à la Foire du Livre de Bruxelles que j'ai enfin eu l'occasion de me procurer cette année ce petit roman au titre alléchant.

A peine avais-je eu sous les yeux les énoncés des différents chapitres que je tenais déjà l'ouvrage sous le bras.



A l'image d'Alice au Pays des Merveilles, Victor tombe lui aussi dans un trou...paumé...au fin fond du Condroz. Un village aussi laid qu'il semble inoffensif et qui pourtant donne tout son sens au proverbe qui nous enjoint à nous méfier de l'eau qui dort. Tout comme la blondinette, il y fera la connaissance d'un lapin blanc qui à défaut de s'en aller pour cause de retards à répétition, se révélera kamikaze et se battra avec lui et Robert l'ours brun contre une armada de manchots féroces.



En marge de ce conflit armé se distille le portrait de Victor qui est avant tout un grand rêveur.

On est d'ailleurs en droit de se demander quelle est l'importance de la part autobiographique apportée dans ce roman quand on prête notamment attention à la dédicace de l'auteur à " la jeune fille qui aime toujours le chocolat" ou encore au texte rédigé par Victor qui se trouve être un ouvrage de l'auteur paru en 1999 : "70 raisons de péter en public " (70? Tant que ça, vraiment?)



Bref, un peu de sérieux que diable ! Je disais donc. A l'instar de nombreux écrivains, Victor passe son temps à donner une seconde vie aux événements et à imaginer les différentes possibilités qui s'offraient à lui au moment fatidique où il aurait pu endosser le rôle du héros, notamment auprès des femmes qui restent pour lui des énigmes à résoudre.



Ce qui fait le charme particulier des récits de Nicolas Ancion, c'est un style toujours très imagé et teinté d'humour pour accompagner les descriptions d'un univers décalé et faussement gentillet.

J'ai retrouvé dans ce roman tout ce qui m'avait déjà plu dans le recueil de nouvelles "Les ours n'ont pas de problème de parking"
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Écrivain cherche place concierge

Quel livre étrange ! J'ai adoré Victor dès la première page du roman, cet écrivain un peu raté, qui n'a pas encore trouvé sa voie et qui écrit « juste ce qu’il faut pour ne pas être complètement chômeur ». Victor est très attachant et ses manies, ses lubies et ses interrogations m'ont vraiment fait rire. J'ai de même adoré le style de l'auteur, son humour totalement décalé, le coté burlesque des situations, des rencontres.



Bref, gros coup de coeur... jusqu'à la moitié du livre seulement ! En effet, quand Victor pousse la porte du château et qu'un lapin lui ouvre, j'ai commencé à tiquer. J'ai tout d'abord pensé à un jeu de mot, une figure de style, une blague faite par l'auteur qui serait expliquée plus avant dans l'histoire, puis un ours est arrivé, de même que des pingouins armés de mitraillettes et faisant de la mobylette... Là, c'était un peu trop pour moi ! J'ai continué ma lecture en adhérant toujours au style bien particulier, mais un peu décroché de l'histoire vraiment trop abracabrantesqueabracabrantesque, et je n'ai surtout pas compris l'intérêt de mettre en scène ces animaux alors qu'ils auraient très bien pu être "joués" par des personnages de chair et d'os, des humains, tant le début du roman était prometteur...



Demi-teinte donc pour cette lecture, mais ce qui est certain, c'est que je relirai très prochainement Nicolas Ancion qui m'a tout de même vraiment surprise et amusée.




Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Écrivain cherche place concierge

Je suis totalement passée à côté de ce livre. Je pense n'avoir pas compris où voulait en venir l'auteur... En terminant le livre, je me suis même demandée s'il y avait vraiment une histoire...
Lien : http://arcaalea-ephemere.blo..
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