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Critiques de Nicolas Delesalle (321)
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Un parfum d'herbe coupée

N°842 – Décembre 2014.



Un parfum d'herbe coupée – Nicolas DELESALLE – Préludes.



J'ai l'habitude, avant de commencer un roman, d'en lire l'exergue. Ici, j'ai eu plaisir à retrouver une citation de Boris Vian tirée de « l'écume des jours » qui parle de la fiction.

Le livre s'ouvre sur les obsèques d'une grand-mère, celle du narrateur, Kolia, la quarantaine, journaliste, marié, père de famille. Est-ce l'émotion suscité par cet événement ou l’inextinguible envie de se constituer une descendance, l'auteur s'invente une arrière-petite-fille qui n'existe pas encore, Anna, et il se met à lui écrire. Nous sommes bien dans une fiction, n'est-il pas ? Il lui raconte sa propre vie en commençant par son enfance, ses billes, ses héros de bandes dessinées, ses fantasmes. Il redessine pour elle cette période bénie où on s'invente des panoplies de grands, des métiers qu'on n'exercera jamais, des merveilleuses folies qu'on n'aura plus et un compagnonnage avec un chien. Suit l'adolescence, ses questionnements, ses espoirs pour l'avenir, ses moments d'inconscience, d’incompréhension parfois, ses pitreries, ses plaisirs solitaires. Puis, c'est le collège, ses devoirs bâclés, ses incontournables heures de colle pour des potaches boutonneux, cossards et insolents. Il n'oublie pas non plus la longue liste des profs qui ont sévi dans sa scolarité. Ils ne sont souvent plus qu'un nom, parfois une image, souvent un fantôme, certains lui ont donné le goût des disciplines intellectuelles mais d'autres, plus nombreux, l'en ont carrément dégoûté. Il y a quand même la découverte des livres, et de la musique, les vacances sur la plage, les expériences avortées et éphémères, le sport et ses supposées valeurs, les relents de la première cigarette fumée dans les chiottes ; c'est mauvais mais c'est tellement bon de braver l'interdit, surtout devant les copains ! Et puis il y a ses regards appuyés portés sur les filles et souvent sous leurs jupes, pleins de timidité et de gaucherie, la voix qui mue, le corps qui se transforme... Puis c'est la première boom, la première cuite, le premier baiser, le premier chagrin d'amour qui sera suivi de nombreux autres, mais cela ce sera pour plus tard, on a le temps ! Puis viendront les souffrances, les vraies, celles qui ne s'effacent pas, qui creusent l'âme et bouleversent la vie, et avec elles la mort et les deuils surtout quand ils inversent le cours normal des choses. Ils font aussi partie de ce parcours, de cette existence qui n’est pas un long fleuve tranquille. Il aura bien le temps pour la paternité, la famille mais aussi pour les trahisons, la solitude, le mensonge, toutes ces choses qui font si intimement partie de l'espèce humaine qui n'est pas aussi bonne qu'on le dit. Et puis ce sera a vieillesse et l'ombre de la camarde, comme pour nous tous !

Nicolas Delesalle signe ici ce premier roman émouvant, poétique et humoristique dont j'ai apprécié les pages où je me suis parfois retrouvé. J'y ai découvert, malgré la différence de génération, un garçon avec qui j’aurais pu être copain ou peut-être concurrent, la vie est tellement mal faite ! J'ai aimé ce récit proustien fait de petites touches comme un tableau de Seurat qu'on apprécie surtout quand on le regarde avec un certain recul. C'est un lieu commun si souvent usé, nostalgique à souhait mais j'ai retrouvé avec plaisir cette jeunesse qui passe en laissant derrière elle ce « parfum d'herbe coupée » comme un souvenir heureux qu'on gardera longtemps parce qu'il porte en lui notre vie en devenir, l’angoisse d'une page blanche encore non écrite, l'inconnu qu'on voudrait bien anticiper. Le temps passe, oui et après, c'est la marque de cette condition humaine qui est notre point commun à tous et il n'y a surtout pas lieu de le déplorer. Nous ne sommes que de passage et pas forcément obligés de marquer notre époque. C'est comme cela et c'est très bien !

©Hervé GAUTIER – Décembre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Un parfum d'herbe coupée

Très beau récit, plein de mélancolie, mais très joliment écrit. J'ai vraiment aimé le style de l'auteur qui image très bien toute cette période de l'enfance. Le texte est court, avec des petits chapitres dont certains viennent chatouiller des souvenirs pour ceux qui ont vécu leur jeunesse dans cette période 1985-1990. L'auteur nous livre un roman très nostalgique, mais c'est un choix.

Une lecture facile, rapide et agréable.
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Valse russe

Trois récits se mêlent dans ce texte: celui de l'auteur sous forme de flash-back dans son enfance, celui de l'auteur faisant son travail de journaliste aujourd'hui, en Ukraine, et un troisième récit qui évoque l'histoire de Sacha et Vania. Les trois histoires finiront par se rejoindre de manière assez étonnante et positive, en contraste avec le récit très sombre du conflit en Ukraine.

Le récit autobiographique, dans lequel l'auteur évoque sa quête de l'âme russe mais aussi sa famille haute en couleur et surtout sa mère est particulièrement savoureux. Cela donne un roman humain qui résonne avec l'actualité. J'ai particulièrement aimé les observations très fines sur la nature humaine et la guerre...
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Un parfum d'herbe coupée

"Un parfum d'herbe coupée" de Nicolas Delesalle est un puissant roman sur l'enfance, le pouvoir des souvenirs, des mots, mais aussi sur la vie qui passe, laisse des traces et ne nous laisse jamais indemnes. Loin d'être un petit roman feel-good léger, il peut facilement être comparé au magistral "Changer l'eau des fleurs" de Valérie Perrin. En faisant appel à nos propres souvenirs d'enfance et de vie, Nicolas Delesalle prend le lecteur de court. Nous ignorons alors s'il parle de Kolia, un personnage fictif ou bien de sa propre vie, mais dans tous les cas, il parle de la nôtre, comme s'il nous connaissait. Le lecteur devra se préparer à pleurer à chaudes larmes, lors de passages de deuil, mais aussi rire et se sentir bien. En cela, ce petit roman franc, naturel, d'une justesse folle, est un concentré d'émotions pures. Tout y est vrai et nous y croyons du début à la fin. Une pépite à lire absolument, de laquelle nous ne ressortons pas indemnes et un petit livre dont on se souvient toute notre vie !
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Un parfum d'herbe coupée

livre très bien écrit mais des événements - certainement autobiographiques - qui ne sont pas d’une folle originalité ; une histoire un peu banale sauvée tout de même par une bonne expression des sentiments et une finesse

d’écriture

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Un parfum d'herbe coupée

Ce livre est un pêle-mêle de souvenirs très bien racontés. Si j’ai beaucoup apprécié le style et la douce nostalgie qui se dégage du livre, il m’a manqué une histoire. A l’instar de sketchs, des morceaux de récits d’enfance et d’impressions ne font pas une histoire. Dès la moitié du livre, je me suis ennuyé.

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Mille soleils

Quatre hommes dans une voiture qui roule trop vite sur une piste perdue en Argentine, et soudain la voiture s'envole.



Une très belle écriture. On est captivé par ce roman, où passée la violence de l'accident, il ne se passe plus grand chose, mais l'auteur décrit si bien ce que ressent chacun des personnages, comment il essaie de surmonter ce qui s'est passé que l'intérêt ne faiblit pas. Et en prime, l'histoire de Mathilda, cycliste solitaire, pour qui cette journée va également être décisive. J'ai beaucoup aimé.
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Mille soleils

En route avec Nicolas Delesalle l’espace de quelques heures dans un endroit totalement reculé d’Argentine, pour partager l’intimité de quatre hommes partis en toute insouciance pour une mission scientifique, et, dont la vie va basculer en quelques secondes lors d’un accident de voiture. Un livre qui interroge, avec force, sur le sens de la vie, et la réaction que l’on peut avoir face à un événement aussi imprévu que brutal. Comment réagir face à un drame : l’affronter, le contourner, l’accepter ?

Vadim, chercheur en physique des particules était au volant du véhicule, est présenté comme un taiseux. Alexandre était venu installer des panneaux solaires. Wolfang est astrophysicien. Enfin, Simon est journaliste, venu écrire un article pour le CNRS. Confrontés à l’immensité de la nature, la solitude et la mort de l’un d’eux mais aussi l’urgence de réagir, ces personnages vont révéler chacun à leur façon leur instinct de survie, leur besoin de se rassurer face à leur propre impuissance. Chacun réagira différemment, avec rage ou au contraire fatalisme, en faisant appel aux banalités et futilités de la vie passée pour fuir l’horreur du présent, en faisant ressortir ses névroses…

La forme est quant à elle parfaitement choisie : le nombre réduit de pages et le huit-clos siéent tout à fait à l’histoire, tandis que l’heure affichée en guise de titre de chaque titre, marque du temps qui s’écoule tel un goutte à goutte pratiquement comme des arrêts sur image, renforce ce sentiment de huit clos. L’auteur fait par ailleurs preuve d’un grand talent de description, tant quand il s’agit de décrire factuellement l’accident, que les paysages, ou l’état d’esprit des personnages. Je passerai juste sous silence Mathilda, car pour être tout à fait honnête, je n’ai pas saisi ce qu’elle apporte au roman !

Au total, Nicolas Delesalle signe un roman assez oppressant mais très réaliste : il nous incite à nous arrêter et à réfléchir au sens de la vie, à l’essentiel, au superflu. Un coup de coeur !
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Mille soleils

Une journée, quatre hommes et une femme. Des heures qui s’égrènent dans la pampa argentine. C’est le décor que nous plante Nicolas Delesalle dans ce troisième roman. Nous suivons le récit de trois scientifiques – Vadim, Alexandre et Wolfgang – du journaliste Simon et de Mathida une dentiste.



Un accident a lieu sur la piste argentine. Après l’événement vient le choc, la sidération puis les sentiments d’impuissance et de culpabilité. Chacun réagit comme il peut et surtout chacun dresse son bilan de vie. Le changement de vie ou les épreuves interrogent sur nos choix, sur nos aspirations et fondamentaux. C’est ainsi un roman sur le sens que l'on donne à sa vie. Comment des personnages ordinaires, dans un contexte extraordinaire, parviennent à se (re)trouver ?



J’ai été vite happée par ce récit comme si ma vie de lectrice en dépendait. J’ai fait défiler les pages avec un sentiment d’urgence, j’avais l’impression d’être à côté de ces personnages en difficulté. L’écriture de Nicolas Delesalle permet justement une lecture vive, intense. Le roman est autant rythmé par les heures qui s’écoulent que par le style de l’auteur. Une profonde humanité en ressort bien évidemment. C’était déjà le cas dans ses précédents romans mais là, le travail est plus abouti. On ressent bien les émotions, les questionnements de chacun des personnages. La part autobiographique est tellement importante que l’on comprend vite pourquoi tout sonne si juste.



Si vous n’avez encore jamais lu Nicolas Delesalle, je vous le conseille sans hésiter. Pour ceux qui sont déjà familiers, vous avez là son meilleur roman.
Lien : http://www.leslecturesdumout..
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Mille soleils

Mille soleils, quelle belle promesse de Nicolas Delesalle en ce mois de janvier forcément un peu morose ! Troisième livre de l’auteur aux éditions Préludes, Mille Soleils est finalement le premier véritable roman de Nicolas Delesalle. Mais s’agit-il véritablement d’un roman d’ailleurs ?



Mille Soleils de Nicolas Delesalle est un roman dont le résumé ne donne qu’une idée très vague de ce à quoi s’attendre. Un drame au cœur de la pampa en quatre hommes un peu barrés, tout au plus. C’est pourtant un roman bien plus profond et complexe qu’il n’y paraît.



Mille Soleils est un roman qui ne marque pas tant par son histoire que par la plume de l’auteur. Dès les premières pages, l’auteur nous embarque dans ses digressions pour nous décrire un à un les personnages, ce qui a de quoi dérouter. Minute par minute, l’action est décrite au millimètre, et procure un sentiment contradictoire : la plume est belle d’accord – mais où veut-il bien en venir ?



Mais dès que le drame survient, le texte prend alors une toute autre consistance, et les portraits particulièrement étoffés des personnages prennent tout leur sens. S’amorce alors un vertigineux huis-clos à ciel ouvert, lumineux et sombre à la fois, dont on ressort forcément un peu chamboulé.
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Mille soleils

Une chose est sure, cette lecture fut marquante!



Contrairement à ce qu'en dit la critique jointe je n'ai pas trouvé sa plume "limpide" (trop de phrases composées d'énumérations à rallonge pour que j'utilise ce terme pour en parler) mais par contre je suis tout à fait d'accord avec le choix de "musicale".

En effet l'écriture de ND qui au début me perturbait, me semblait hachée, m'est vite apparue rythmée et entraînante, on tourne les pages sans les voir défiler et avec un plaisir intense! Même les longues énumérations sont écrites avec un style permettant d'aimer (sous couvert d'un minimum de concentration pour ne pas perdre le fil de l'idée de base!).



L'intrigue en elle-même est assez triste voir sordide, mais donne un prétexte aux personnages pour se lancer dans une réflexion profonde sur leur vie et par là-même sur la notre...

Réflexion parfois triste, parfois joyeuse, toujours pertinente!



J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai été chamboulée. Ce qui est sur c'est que malgré l'écriture qui m'avait déroutée initialement ce livre fut dévoré d'une traite et m'a fait faire un ascenseur émotionnel!

Et à la fin du roman, ses tournures de phrases étaient comme des amies et ne me heurtaient plus du tout!



Je vous recommande donc de vous rendre chez votre libraire le 10 janvier pour vous procurer vous aussi cette petite perle qui ne vous laissera pas indifférent j'en suis sûre!!
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Un parfum d'herbe coupée

Un roman que j'ai lu comme on savoure une friandise. A travers la plongée dans les souvenirs de l'auteur, ce sont les miens qui me revenaient. Des instantanés d'enfance qui nous renvoient à la notre, des moments d'adolescence qui résonnent de manière étrangement familière, bref tout un bric-à-brac d'émotions qui vient nous chatouiller, porté par le parfum subtil de l'herbe coupée.
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Le goût du large

Je m'attendais à un livre racontant un type de voyage que je rêve de faire depuis longtemps. Tout larguer pendant six mois et partir sur un cargo faire le tour du monde et visiter des villes portuaires toutes plus exotiques les unes que les autres. Ce n'est malheureusement pas ce dont il s'agit. L'auteur est plutôt monté à bord d'un cargo voyageant entre la Belgique et la Turquie pendant un total de neuf jours, sans même faire d'arrêts le long de la Méditerranée. Déception, donc.



Déception vite ravalée lorsque j'ai compris qu'on allait quand même me bombarder de toutes sortes de souvenirs de voyages. Souvenirs fugaces, mais ô combien puissants ! Le principe du livre est le suivant. Au fur et à la mesure que son voyage à bord du cargo avance, l'auteur, un journaliste ayant beaucoup voyagé, ouvre les tiroirs de sa mémoire comme si c'étaient des conteneurs pour nous présenter ses souvenirs de voyages. Des souvenirs tant heureux que tragiques.



J'ai particulièrement aimé ses souvenirs d'Afrique, pour laquelle Delesalle semble porter une affection particulière. J'ai eu l'impression de m'y retrouver avec lui, car mes propres souvenirs se juxtaposaient aux siens.



Nicolas Delesalle ne nous parle donc pas de voyages à la Club Med, mais de voyages de journalisme, souvent dans des pays en guerre. La vision du monde de l'auteur en est par le fait même fort intéressante, et sa plume est très imagée.



J'ai donc passé de très beaux moments en sa compagnie que j'espère voir renouvelés dans le futur.



Une chose est certaine, c'est que le virus du voyage ne m'a pas laissée en paix bien longtemps !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Un parfum d'herbe coupée

Une belle histoire, retraçant des souvenirs d'enfance de Kolia. Un livre simple, frais dont certaines scènes feront remonter des souvenirs d'enfance également.

Un bon moment de lecture en tout cas.
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Le goût du large

La couverture se referme. Le voyage est fini. Et quel voyage !



Aux côtés de l’auteur c’est à bord du MSC Cordoba, porte-conteneurs, que le lecteur plonge dans les souvenirs de ce journaliste de terrain : de l’Afrique à la Russie, de l’Afghanistan à la Syrie. Témoin d’événements tragiques de la folle violence humaine, Nicolas Delesalle trouve toutefois la force de nous raconter avec un brin d’espoir ces reportages.



L’isolement au coeur du bateau et sur ces mers aux vastes étendues donnent à l’auteur tout le temps et la sérénité pour revenir sur son parcours de reporter de guerre. À chaque fois il y a une femme, un homme ou un enfant pour redonner de l’humanité au récit. La plume de l’auteur nous fait voguer à ses côtés. À travers ce récit l’auteur nous fait partager ce qui constitue son métier, de belles rencontres dans de terribles circonstances. Il partage avec nous cette nécessité de rester en retrait et de n’être qu’un observateur, parfois à l’opposer de ses convictions.



C’est un roman qui appelle à la réflexion, qui se veut percutant d’espoir. Il donne envie de se poser un instant pour regarder derrière soit et faire un peu le point sur les belles choses.



Ce livre est une Ode à l’envie de vivre et de partager cette envie. Et puis il y a le voyage sur mer à bord du porte-conteneur où l’auteur nous fait rencontrer ces marins de l’extrême. Il y a ce voyage dans les souvenirs, dans la détresse et toujours avec beaucoup de sensibilité.



Le style



Le style est séduisant, on prend rapidement le rythme de l’auteur et il devient alors difficile de lâcher le livre. L’auteur allie l’humour à l’espoir tout en décrivant des situations critiques. Les mots percutent le lecteur comme les clichés photos le fond. Une belle composition pour attirer notre attention sur le monde qui nous entoure et son évolution.



Mon petit point positif :



Un regard sur une vie de reportage plein d’humanité et d’espoir. Une belle évasion, un livre qui fait du bien.
Lien : http://www.murmuresdekernach..
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Un parfum d'herbe coupée

Un parfum d'herbe coupée, un livre parfait pour les vacances de Pâques ensoleillées ! Nicolas Delesalle m'a offert ici de jolis moments de lecture, à déguster sur un banc au soleil au milieu des jeux des enfants de mon quartier.

Kolia, va plonger dans ses souvenirs suite à une discussion avec son grand-père qui lui laissera comme dernière phrase "tout passe, tout casse, tout lasse". Il va dérouler le fil fragile de ses souvenirs de l'enfance à l'âge adulte en passant par toutes sortes de rencontres, de découvertes, d'étapes. Des tas de première fois qui m'ont plongé moi aussi dans les miennes. Lorsqu'il raconte sa première communion, sa découverte de la lecture avec Boris Vian et "L'automne à Pékin"...J'ai vu défiler ses souvenirs autant que les miens. Ma découverte de la littérature par L'écume des jours, mes profs de collège et lycée, mon père prof qui sortait des conseils de classe lorsqu'on parlait de moi, mes premières années de fac, la coloc...

Tous ses souvenirs défilent comme autant de petites perles, ordinaires et particulières à la fois, toutes aussi jolies les unes que les autres.



Nicolas Delesalle nous livre avec douceur les souvenirs de son personnage, des petits moments de vie, similaires aux nôtres qui nous construisent petit à petit. C'est une lecture pleine de saveurs !
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Un parfum d'herbe coupée

Avec mélancolie et poésie, Nicolas Delasalle nous conte les souvenirs de Kalia : sa passion pour le groupe Indochine, son rêve de devenir astronaute, ses premiers émois amoureux,...

Pour son premier Nicolas Delasalle frappe très fort !

Un magnifique roman nostalgique pour se remémorer son enfance.
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Un parfum d'herbe coupée

La nostalgie a un parfum, pour Nicolas Delesalle, c'est celui de l'herbe fraîchement tondue. Cette odeur le ramène à un après-midi de son enfance où, installé dans le canapé du salon, fenêtre ouverte, entouré par le siens qui vaquent à leurs occupations, il s'est senti bien. Il ne se passait rien d'exceptionnel, son père passait la tondeuse, sa mère téléphonait, ses soeurs étaient à l'étage, occupées à des "trucs" de filles qu'il ne cherchait surtout pas à comprendre. Et pourtant, cet instant s'est figé dans sa mémoire, pour quelle raison ? Peut-être parce qu'il a eu conscience à ce moment précis qu'il était bien, un bonheur tranquille, simple, un bonheur d'enfant.



Dans son livre, l'auteur nous fait partager des "morceaux" de sa vie, qui peuvent sembler anodins mais qui, pour lui, ont opéré les subtils changements qui ont fait de lui un adolescent puis un homme. Il y a l'arrivée dans la famille du berger allemand Raspoutine quand il a huit ans et sa mort quand il est jeune adulte. Il y a ses parents qui de "héros" de son quotidien deviennent au fil des années des personnes plus fragiles; ses sœurs qui, avant lui, quittent l'enfance pour devenir des "mini" femmes qui le décontenancent. Il y l'école, les professeurs, les copains, les cousins, les vacances, le voisin Totor, qui vous "donne" un coin à cèpes en échange de votre silence sur ses piètres talents de chasseur.



Tous ces souvenirs sont merveilleusement racontés dans une langue qui mélange drôlerie des formules et vraie nostalgie dans le propos. Ces souvenirs nous rappellent bien évidemment les nôtres et cette plongée dans le temps "d'avant" est à la fois douce et douloureuse.

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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

de très beaux écrits pour la liberté, la tolérance, le vivre ensemble ....
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Un parfum d'herbe coupée

Un petit livre bien sympathique

Lu rapidement et avec quelques éclats de rire

Une écriture simple , facile à lire et des passages hilarants

Un humour anglais je trouve ...en demi teinte

De jolis souvenirs d'enfance , de vie

Et cette dédicace à Anna .....sa descendante est assez poignante....

Pour un premier livre c'est très réussi Monsieur Delesalle
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