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Citations de Nicolas Jolivot (45)


Un éclat rouge inattendu perturbe la grisaille du brouillard endormi au-dessus du jardin. Un Pic épeiche vient faire un tour.
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Je n'ai aucune répugnance envers les crapauds. Ce sont des gens sympas, pas gênants, pas bruyants.
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Les chapeaux de murs servent de boulevards aux chats du quartier.
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En pratiquant l'art oublié de la marche à quatre pattes pour observer les insectes, ou celui de l'affût pendant de très longues minutes pour observer les oiseaux, je ne pensais pas, dans un premier temps, partager avec d'autres ce que chacun peut faire dans son propre jardin, à défaut dans un parc ou une forêt.
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J'espère, dans un coin échappant à la part triste d'un monde gaspillant son temps sur les réseaux sociaux et oubliant de s'émerveiller sur des choses plus précieuses, moins coûteuses et moins polluantes, j'espère seulement qu'il restera un coin d'herbes folles laissées aux fées où l'on pourra voir une mémère crapaude sortir prendre le frais un soir d'été, éclairée par la blancheur lunaire d'une fleur de liseron chuchotant.
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Le couple de pigeons vit d'amour et d'eau douce. Leur nid dans le laurier est fabriqué sommairement, un panier percé.
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« Pour entrer dans la vieille ville, il me faut suivre la rue Fangbang et tourner à droite dans l'étroite rue Muqiao. Maintenant, les voitures n'ont guère la place de circuler, les habitants étalent sans vergogne leurs tâches ménagères. Les venelles deviennent des cours communes, des places de marché filiformes, des souks labyrinthiques. Je marche, ravi, sous les chemises, les draps, les pantalons et les poissons réunis accrochés en l'air sur des tiges de bambou ou suspendus aux fils électriques. »
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Maintenant que le facteur ne vient plus frapper à la porte pour me proposer une portée de chatons ou une vue du mont Saint Michel en couverture d'almanach, les jours sont devenus des cases blanches sur l'agenda de mon ordinateur. Je ne sais plus quand fêter les Violette ou les Jacinthe.
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J'ai envie de dire que les Japonais sont des Chinois fabriqués au Danemark...
On dirait même que les Japonais n'ont pas encore inventé le klaxon , ou alors ils les ont tous revendus aux Chinois.
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Post-scriptum Des centaines de millions de tonnes d'armes chimiques et conventionnelles produites durant les deux dernières guerres mondiales ont été répandues au fond de la mer Baltique, particulièrement autour de l'île de Bornholm....
Dans ces conditions, comment trouver la sérénité en foulant les plages, comment s'émerveiller d'une rencontre ou devant ce qu'on appelle injustement des petits riens ?
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Faut il le rappeler aussi, l'absence d'intimité familière ne soucie personne puisque les Suédois ne s'occupent pas des affaires des autres.
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"Le carnet de voyage ne doit pas être restrictif dans sa définition. Il me reste à inventer la mienne".
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Comme la plage, n'appartenant ni à la mer ni à la terre, le jardin n'est pas une extension à ciel ouvert de la maison ni un lieu de pleine nature. Il est une frange, un lieu d'équilibre et de compromis. Le rôle de son détenteur est de léguer au suivant des mètres cubes de terre saine. Il se doit aussi de transmettre aux plus jeunes la nécessité de prendre le temps de regarder et d'écouter chacun des autres passagers du jardin.
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(La vie des Danois) Elle ne fait pas de publicité, ne surjoue pas, ne sombre pas dans le tape-à-l'œil, et quand on leur demande un renseignement, ils répondent sans se préoccuper de savoir d'où l'on vient et où l'on va.
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« L'heure a sonné la sortie de l'école. Plutôt que de visiter un temple froid, je préfère observer les collégiens et collégiennes habillés d'uniformes, pantalons ou jupes et chemises identiques, circuler en un long ruban. Ils se massent devant la marchande de jus de fruit et de brochettes, envahissent les minuscules boutiques pour acheter des trousses Hello Kitty, bloquent la circulation des taxis, s'interpellent joyeusement. On dirait le dragon du Nouvel an qui déboule dans la rue en se marrant. »
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« Derrière moi se dresse la rampe des tours du boulevard Yingchang et, devant, le trio de choc des gratte-ciel qui cumulent 317 étages à eux seuls : la tour Jinmao, le World Financial Center (surnommé « le décapsuleur »), et la toute nouvelle tour de Shanghai en forme de cheminée ramollie. Ne pas être impressionné à cet instant serait de la mauvaise foi. Pour parler vulgairement, et l'expression s'échappe à travers mes dents serrées par le froid : « Ça a d'la gueule! »
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Écrire "mon jardin " et insister sur le possessif est exagéré. Il ne s'agit pas d'une terre que je me serais appropriée et pourrais transformer à ma guise, Je ne la considère pas comme un bien matériel. "Mon jardin " existe seulement par la somme des moments où je m'y retrouve.
Ce jardin est à mes prédécesseurs aussi bien qu'à mes successeurs car un lieu ressemble à un galon infini, les bonshommes, eux, sont de simples motifs imprimés dessus. Je ne suis que l'élève et le passeur de ce minuscule bout de planète.
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A la fin de la première guerre mondiale, des soldats américains sont venus en France. Dans la région, ils ont installé un camp à proximité de la ville, le long de la voie ferrée. Les témoignages de ces temps mouvementés rapportent que ces sammys attiraient inévitablement les jeunes femmes, et vice versa. Personne ne sait plus dans quelle circonstance ils se rencontrèrent, mais tout ce qu'on a retenu, c'est qu'un Yankee retourna dans son pays peu après l'armistice en laissant à mademoiselle Suzanne un souvenir dans un premier temps bien rond : mon grand-père. Si cette histoire effleurée peut aujourd'hui se lire comme un roman, j'imagine qu'être fille-mère et enfant sans père dans les années vingt devait être un fardeau bien lourd à porter.
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Mon souvenir le plus ancien concernant ce jardin remonte à la petite enfance. j'ai trois ou quatre ans, je regarde la fleur épanouie d'un liseron. Sa blancheur éclate d'autant plus, sous un ciel gris, que le mur qui la porte est couvert de lierre sombre. Je suis subjugué par la beauté de cette simple corolle. Elle devient mon premier choc esthétique et semble de surcroît vouloir me confier un secret à travers son pavillon en forme de bouche ouverte.
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« Plouch, plouch, les chaussures rient / Dans les lacets trempés / Deux papillons sur les pieds. »
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