Très bonne description de la relation amoureuse vue par une femme. Une vision très actuelle et tellement vraie.
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Dans une Australie isolée, le parcours initiatique d'une jeune femme qui tente de se réapproprier sa sexualité. C'est mystérieux et assez lent
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Orpheline de mère à 3 ans, élevée par un père aimant mais non-communicant, rejetée par sa belle-mère, Elle a vécu presque seule son enfance aux émotions bafouées, s'auto-proclamant experte en compétences du bush australien, faute d'une reconnaissance, d'un signe de tendresse.
Après avoir été avocate à Sydney, Elle vit dans le Gloucestershire, où en étrangère jamais tout à fait à sa place, confrontée à l'éternel dilemme des expatriés, elle est partagée entre l'envie de rentrer dans son pays et l'incapacité à décider de la date de son retour. Elle a épousé Hugh, qui très jeune, a appris à ne pas croire en ses instincts naturels, à refouler en profondeur ses véritables pensées, fait trois fils. Mère au foyer, un couple robuste, une belle famille. Mais cela est-il suffisant pour être heureuse ? Surtout quand approche la quarantaine, propice aux remises en questions, aux bilans de milieu de vie, dans un contexte d'épuisement domestique, de linge sale à trier, et de vie sexuelle que la routine a réduite à néant.
Pour se ressouder, se décadenasser, elle nostalgise son passé, repense à son amour de jeunesse, homme bien plus âgé qu'elle et pour calmer cette tempête sous son crâne et dans son corps, retourne au plus près de ses racines en Australie.
Le style est saisissant, peu importe les tournures complexes. Pas de verbe dans la phrase ? Quelle importance ? Quelques mots jetés comme un cri primal, dans l'urgence de dire, un rythme haletant comme la respiration saccadée d'un chiot, craintif, rapide, émouvant parce que vrai et sincère, à fleur de peau. Nikki Gemmell vouvoie ses lecteurs, s'adressant à chacun d'entre eux, pour leur dire que c'est aussi leur histoire qu'elle raconte, une histoire universelle. Avec mon corps n'est pas seulement un livre érotique, même si le sexe y est explicitement décrit. Sa portée est plus vaste que la description chirurgicale de parties de jambes en l'air. Je laisse la parole à l'auteure pour conclure : “Dites la vérité et n'en ayez pas peur”.
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Je me suis procuré « Avec mon corps » à cause des critiques dithyrambiques. L'auteur, Nikki Gemmell propose dans ce roman « un récit personnel mais aussi un manifeste pour toutes les femmes mariées qui pose la question de la nature même de l'intimité féminine, dans la lignée de Colette, ou encore Nin ».
Son personnage, jamais on ne connaîtra son prénom, la quarantaine, se mortifie dans sa vie de mère de famille, n'a plus fait l'amour depuis deux ans, l'âge de son dernier. Elle part à la rencontre de ses souvenirs lorsqu'ado, elle a découvert la sexualité avec un homme bien plus âgé. L'auteur utilise un « vous » narratif qui mêle intimité et distance et qui nous rend complice du récit.
Cela a été pour moi assez compliqué.
Jusqu'aux pages 170, qu'est ce qu'il m'a ennuyé ! Je me suis entêtée parce que vraiment, je ne comprenais pas pourquoi tant de femmes l'avaient apprécié.
Et puis, enfin, au récit de sa rencontre avec Tol, aux souvenirs les plus sensuels de son initiation sexuelle, j'ai été happée. A l'abandon de Toll, j'ai ressenti sa souffrance....
La protagoniste se livre complètement, rien n'est caché : la lectrice peut se retrouver en elle, ce qui n'en est que plus attachant. Elle nous touche au plus profond car elle transmet des émotions et des sensations. Les scènes de sexe présentes ne sont pas prédominantes, elles sont là pour apporter quelque chose au récit. le style même s'il est cru reste intelligent.
Chaque ligne est un plaisir : on assiste à sa métamorphose, on découvre la sexualité féminine sous un jour rarement abordé. La voilà devenue "cette femme mûre qui se décide à ne plus dire oui à son époux et à prendre l'initiative sexuelle, dans le sens de son plaisir à elle avant tout".
Vers la fin du livre, l'auteur donne des arguments remplis de bon sens que toutes les femmes peuvent assimiler pour leur épanouissement. Et pas seulement sexuel.
Après avoir terminé le livre, je l'ai recommencé au début et là, j'ai mieux compris et apprécié le lien.
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C'est un livre qui se lit par petites touches, parce qu'il est dense, un peu trop long et répétitif à un certain moment. C'est un livre érotique mais pas seulement : il y a la langue sauvage de Nikki Gemmel que j'ai découverte dans Love Song, il y a l'enfance poussée sans mots d'amour, le passage à l'âge adulte, l'initiation sexuelle et amoureuse, le poids des questions sans réponses, la quarantaine et l'emprisonnement volontaire dans une norme qui nous étouffe, la liberté d'être soi... Et il y a ce "vous" à qui s'adresse le livre et qui nous invite à nous interroger sur notre parcours de femme.
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Épouse d'un médecin trop conventionnel, femme au foyer, mère de trois jeunes garçons, elle vit enterrée dans un coin de campagne anglaise sinistre... Comment cette ancienne gamine "sauvageonne" qui a poussé toute seule dans le bush australien en est-elle arrivée là ? Elle qui a suivi des études de droit et mené quelques années une carrière d'avocat ? Sa quarantaine est bien tristounette, sexualité et moral en berne, fatigue, ras-le-bol, les tas de linge sale s'amoncellent, les autres mères sont tellement plus parfaites, et le lui font sentir, les garces...
Flash-back sur un été sous haute-tension, celui de l'éveil des sens à la fin de l'adolescence avec un écrivain plus âgé qu'elle. Initiation troublante, corps perpétuellement en feu, addiction, chaque jour elle retourne chez l'homme, en secret. Il lui apprend à connaître et aimer son corps, à l'ouvrir, l'affamer et le combler, il lui vante les mérites de l'attente, lui promet toujours plus, toujours mieux, et elle l'a : « La discipline, l'attente, la retenue : toutes ces choses peuvent être incroyablement puissantes. »
Spirale infernale qui la chamboule : amour ? désir ? haine ? « Il est votre drogue. Vous êtes son esclave. Vous reviendrez ici et encore. Vous reviendrez toujours. Il ne peut en être autrement. »
Et lui, que veut-il ? est-il sincère ? joue-t-il ?
Récit sensuel et troublant mais trop long et répétitif pour que je reste longtemps en émoi. Au tiers de la lecture, je suis déjà saturée de ce rose bonbon sulfureux. Désir/plaisir crescendo entre les partenaires, certes, mais le même schéma se répète sur trois cents pages. Du suspense quand même, non pas sur les limites des jeux, mais sur l'espoir d'explications sur le comportement de cet amant, sur le lien entre ce passé et ce qu'est devenue cette femme.
Un livre que je conseillerais aux grands adolescents, parce qu'il prône les vertus de l'attente, l'importance des sentiments, de la confiance et de la tendresse dans la sexualité, du plaisir de donner autant que de prendre/recevoir, du respect du corps et du désir de l'autre. Tout ce que les "jeunes" spectateurs ne voient pas dans la pornographie...
« Les meilleures relations sexuelles reposent sur l'égalité. L'écoute. Tu ne vivras jamais une bonne expérience en exigeant, en insistant ou en forçant l'autre parce que la seule conséquence, c'est qu'il se refermera sur lui. »
De cette auteur, j'ai préféré, de très loin, 'La mariée mise à nu'. Dans le registre de l'initiation érotique, j'ai trouvé 'La marquise de Sade' de Mireille Calmel autrement plus troublant, moins longuet, plus agréable à lire.
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Vous vous en rendez compte au fil des jérémiades des premières 270 pages : ce que le titre suggère, « Avec mon corps »- un livre érotique, que vous avez acheté parce qu’il se présente comme érotique- est la seule phrase à être écrite à la première personne.
Nikki Gemmel aurait elle honte de ses propres sentiments, au point de vous prendre en otage ? Vous inclut elle dans une cause commune de femmes mal baisées, ou malheureuses en ménage ? Les femmes, parlons en, trois apparaissent dès le début : celle qui lui pourrit la vie en lui rabattant les oreilles sur la perfection de ses enfants, puis sa belle mère, à qui elle ne veut pas ressembler et qui s’approprie son père, enfin, heureusement, une voisine qui l’embrasse le soir dans une voiture et lui fait retrouver le plaisir, et les souvenirs enfouis qui lui sont liés.
L’auteur, ou son héroïne est elle tellement à bout, fatiguée de vivre qu’elle n’existe plus et qu’elle vous passe le flambeau ? Elle vous colle sur le dos sa propre insuffisance. Ou bien est ce une figure de style comme une autre ?
Toujours est il qu’elle vous prend à parti avec son « Vous » sans vous donner le choix ni vous demander votre avis, sauf page 117, où, à 14 ans, elle se précipite, vierge, chez un ancien professeur, qui lui montre l’Origine du monde ; Cela vous est il arrivé vous demande t elle ?’elle en conclut que toutes les femmes font ça, « il est temps », dit elle (en fait, vous). Vous avez 14 ans et le corps en émoi. Il vous peint, la toile aussi est vierge, mais l’homme est un mufle.
Heureusement, après la première déception, -et l’auteur insiste sur l’avivement du désir dû à l’attente, réussi- arrive la partie érotique, que, oui, vous avez choisie et dont vous savourez les détails. Sauf que vous voudriez qu’il vous aime, être sûre qu’il vous aime, cet amant parfait, et au lieu de savourer pleinement ce qu’il vous fait ( oui, là, c’est sûr, il vous les fait) le souvenir de cet apprentissage vous chamboule.
Il vous bande les yeux (avec du velours noir, bien entendu) et vous fait lire en même temps l’histoire d’O. Il y a de quoi vous chambouler, vous en conviendrez. Il vous dit que vous pouvez choisir,(lire sans voir ?) et fait ce qu’il veut, vous ne vous en plaignez pas, il sait ce qu’il fait.
Il est vrai, vous êtes jeune ( imagine) vous voulez tellement de lui que vous lui offrez des cadeaux, et lui vous donne des leçons en même temps qu’il vous initie au plaisir.
Des leçons ! Voilà ce que Nikki Gemmel veut vous donner, une bonne leçon.
Leçon qui devient pathétique quand dans la troisième et très longue partie, elle collectionne des phrases piquées dans un recueil victorien destiné aux femmes qu’elle met en tête de gondole de chacune de ses leçons comme de grandes et profondes découvertes: « les femmes, ces êtres qui façonnent leur destin et dont le destin repose entre leurs mains ». Ah oui, et les hommes, ils peuvent crever ?
Ou bien, et ça vous êtes contente de l’apprendre : « tout corps, à son heure, peut s’avérer un habit de voyage utile et agréable, pour vêtir votre âme ». Que celles qui ont un corps lèvent la main.
Tout cela part d’une bonne intention : vendre un livre érotique racontant une vraie histoire. En cela, Nikki Gemmel réussit pleinement, sauf que les invraisemblances sont criantes : se donner, ne pas se donner, « vous ne voulez pas lui donner ce qu’il veut, parce que vous n’êtes pas sûre qu’il vous donnera un jour la même chose en retour. » !!!! . Mais vous prenez, mine de rien.
Et surtout le fait qu’une jeune fille de 15 ans qui a vécu une rencontre durant un été « qui vous a secouée, grandie, rendue forte, comme peu de femmes ont vécu » au lieu de s’en trouver enrichie, perd le Nord pendant 25 ans.
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J'ai trouvé ce livre intéressant sans être captivant non plus, un peu trop dense et répétitif et le format des chapitres en courtes leçons n'aidait pas à rendre ma lecture aisée. Il y aussi le style qui ne m'a pas plus du tout, bien trop creux, pas une seule figure, pas une image pour nous transporter davantage. J'ai voulu arrêter ma lecture de nombreuses fois pour cette raison, mais j'ai aussi voulu connaître et comprendre l'héroïne que l'on dit ennuyée dans son couple, je l'ai trouvé plutôt fatiguée par sa routine avec ses enfants. Une petite différence vous allez me dire, mais qui justement pour moi est plus compréhensible sur la manière dont elle se libère de tout cela. J'ai aussi été surprise par son revirement dans son adolescence dans le mauvais sens qui très important finalement dans l'oeuvre, car j'étais à des milliers de kilomètres de m'y attendre à la lecture de la quatrième de couverture. C'était parfois étouffant et pas forcément constructif dans l'histoire que je croyais lire au tout début.
Un livre qui même si ne m'a jamais profondément touché par ses mots retrace le coeur d'une vie dans son immensité.
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Pour moi, l’érotisme, ce n’est pas seulement décrire deux personnes en plein ébat, c’est émoustiller son lecteur, ou plutôt sa lectrice car Avec mon corps est très clairement destiné au lectorat féminin. L’intrigue est des plus classique et la construction, avec ce récit passé enchâssé dans le présent l’est tout autant. Mais Mikki Gemmell utilise la deuxième personne, un procédé qui me gêne très souvent et qui là, fonctionne très bien. Nous devenons cette femme, le temps de quelques pages, une femme qui découvre les jeux érotiques. Si 50 nuances de Grey m’a souvent fait sourire et n’est qu’un roman à prendre au trente-deuxième degré, ce n’est pas le cas ici. Nikki Gemmell met en scène une jeune femme qui tombe amoureuse d’un homme qui est aussi un amant généreux et joueur (pourtant, il n’est pas très drôle, Tol, le reste du temps) et elle décrit avec beaucoup de délicatesse le manque amoureux et/ou sexuel, l’attachement à un autre être qui vous dévore et vous fait perdre toute raison, alors même que vous savez que c’est totalement déraisonnable. Il y a d’ailleurs un flou intéressant dans la tête de l’héroïne : cet homme qui lui fait connaître le nirvana l’aime-t-il ? Cette question est totalement secondaire pour nous lectrice (ou juste pour moi ?) mais ne l’est peut-être pas pour un lectorat de jeunes adultes femmes.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l’héroïne m’a souvent fait penser à Elizabeth dans Orgueils et Préjugés parce qu’elles se laissent toutes les deux submerger par leurs émotions. On sait dès le départ que cette histoire se terminera puisqu’au début du roman, l’héroïne est mariée à un homme qui n’est pas Tol et ça ajoute à la tension dramatique. Nikki Gemmell écrit bien et invente deux personnages très attachants car l’héroïne n’est pas qu’une amoureuse transie, elle est aussi une fille que son père ne sait pas aimer comme il se doit et une jeune australienne du bush très différente de son Pygmalion. Il n’y a pas beaucoup d’humour dans ce roman sauf quand on apprend que les orteils tendus sont la preuve la plus infaillible d’un orgasme (ça vous arrive d’avoir les orteils détendus, vous ? Galéa et moi en avons conclu que nous sommes en état d’orgasme permanent, j’espère que tu ne m’en voudras pas de révéler ce secret, Galéa ), enfin moi, j’ai décidé que c’était drôle, pas sûr que ça le soit vraiment. Mon bémol concerne la fin. L’héroïne a une façon bien à elle et (trop ?) raisonnable de régler ses problèmes.
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Un livre que j'ai plutôt bien apprécié. L'histoire en elle même n'as rien d’exceptionnelle (une mariée qui, malgré qu'elle aime son mari, va chercher des aventures sexuelles ailleurs, sans trop savoir pourquoi au départ); mais la façon dont c'est raconté et le personnage principal (dont ont ignore le nom car elle a voulu rester anonyme) dont ont découvre la personnalité pour le moins complexe et intéressante, rend le livre attrayant. L'aspect psychologique des personnages (et surtout de la femme) est très développé aussi, chose que j'ai beaucoup aimé.
Une belle petite lecture en somme.
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Alors là... ! Que dire ! C’est tombé à côté, c’est le moins qu’on puisse dire ! Récupéré dans une pile gracieusement expédiée par les bons soins d’une amie lectrice, j’ai trouvé la couverture rigolote et m’attendais à un petit roman girly tout frais. Mais c’est pas ça du tout ! Bon, la quatrième de couverture annonce la couleur mais comme je ne l’avais pas lue, ben, j’avais pas vu ! C’est en posant le livre à l’envers après avoir débuté ma lecture que j’ai VU ! « Personne n’est totalement honnête en matière de sexe et d’amour. » Oups ! ça doit pas être tout à fait du girly ! Aussi je trouvais le début pas très marrant du tout ! Bon, en bref, la narratrice est mariée à Cole depuis quelques mois lorsqu’elle le surprend au téléphone dans une conversation ambiguë avec sa meilleure amie Théo. Gros couac. Elle qui se pliait aux quatre volontés du Mari en bonne Epouse docile, elle l’a plutôt mauvaise. Du coup, elle s’essaie à la dépression, au ruminage, à des vengeances sans consistance pour finalement... le tromper. Et là, c’est l’extase sensoriel. Tout tourne autour de la satisfaction de ses désirs et fantasmes. Tout y est sacrifié sans remord ni regret. Rajouté au fait que la narratrice s’adresse à nous tout le long du roman sous forme de ce "vous" matraqué avec lequel je n’ai jamais pactisé, j’ai eu beaucoup, beaucoup de mal à terminer ce roman plus proche des cinquante nuances de gris que du rose bonbon ! Ce fut une expérience étrange, un « rendez-vous en terre inconnue ». Bref, j’ai vu, j’ai lu, j’ai vaincu ! Mais si j’avais su, j’aurais pas lu !! Bon, après, je me serai bien amusée à rédiger ce petit billet !!
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Une épouse d’une trentaine d’années nous livre son journal intime sous forme de chapitres courts. Elle raconte son mariage qui semble s’assombrir doucement. Elle rencontre alors un homme qui va changer sa perception de choses et sa sensibilité de l’amour et du sexe.
J’ai été happée par cette histoire de couple, ce journal intime qui nous permet de découvrir les sentiments de cette femme. Une écriture limpide qui nous retient de fermer le livre sinon pour savourer ce qu’on vient de lire ; une écriture troublante, dérangeante par ce qu’elle dévoile. La fin nous laisse vagues et expectatifs par les dits …et non-dits.
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C'eût pu être un livre brillant si l'histoire se concrétisait au-delà des prémisses prometteuses. L'écriture est servie par des dialogues parfois intéressants et des caractères vécus. Maman s'ennuie et trompe papa avec un pseudo acteur latino parce que son mari est décidément trop accablant. On se demande ce qui l'a aveuglée en premier lieu, mais rien d'invraisemblable. Il était comme ça dès le premier jour. Elle rêvait qu'il était un autre. On n'est plus chez Molière, si elle voulait de l'aventure fallait pas choisir un raseur. Maman tente le sexe avec des inconnus, va et vient entre le mari et l'acteur, indécise. J'ai continué à lire, dans l'espoir d'un rebondissement qui n'est jamais venu. Au final une promesse non tenue, le livre de Nikki Gemmell, comme le contrat de mariage.
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Une satyre assez réussie du mariage, à la fois très cynique mais sans desespoir
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L’héroïne de l’ouvrage est une jeune femme fraîchement mariée qui regarde son couple, sa vie et son avenir sous un nouveau jour suite à une révélation peu glorieuse sur son mari… La mariée qu’elle est alors devenue se met à nu sous les yeux avides du lecteur-voyeur… Car on entre dans l’intimité d’une femme, de ses désirs et de ses faiblesses par le trou de la serrure. Naïve, déchaînée, désenchantée, meurtrie, trahie, blessée, amoureuse, flattée, crue, craintive, blasée, chaleureuse, sensuelle, violente, désarmée, et j’en passe… On voit à quel point l’être humain peut être versatile quand il se cherche et se perd dans les méandres de ses propres attentes…
Le roman aborde énormément de thèmes et de questions fondamentales : amour (bien sûr !), famille, relation mère-fille, amitié entre femmes, maternité… Mais aussi infidélité, doute, cruauté, égoïsme et sexualité perverse.
Ce n’est pas seulement "la mariée" qui est mise à nue, c’est la femme contemporaine dans toute sa contradiction qui est déshabillée et parfois déstabilisante ! Mais amusante en diable et touchante comme la sincérité d’un ange… ou d’un homme amoureux…
Le style est soigné et honnête. Tantôt froid, tantôt cru, tantôt emporté comme peuvent l’être les colères et les mots d’une femme. C’est un roman féminin au sens propre du terme ! La construction est originale : passé et présent se confondent, ce qui contribue encore à déstabiliser le lecteur. Découpé en chapitre qui se veulent « conseils pour être une bonne épouse », les titres sont souvent drôle et parfois déroutant.
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé "La mariée mise à nu". Je n’ai pas été conquise tout de suite : les premières pages sont un peu « ordinaires », mais le roman devient vraiment intéressant quand Nikki Gemmel rentre dans le vif du sujet : dans l’intimité dénudée et parfois dérangeante de la mariée. Et les quelques passages très croustillants et « sexuellement incorrects » sont jouissifs !
Cœurs conservateurs, s’abstenir…sauf si vous souhaitez en apprendre plus !
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Journal intime d'une jeune femme mariée, qui relate toutes les phases par lesquelles celle-ci passe durant son mariage.
J'a'i beaucoup aimé la façon dont ce livre est présenté, la lecture était fluide avec des passages érotiques très bien écrit.
Je pense que toute femme mariée peu s'identifier à cette femme, certes en n'allant pas jusqu'au bout comme elle, mais sur ces réfléxions.
Ce livre met bien en évidence le côté sexuel de la femme qui bien souvent reste son jardin secret. Dans ce livre, cette jeune femme va jusqu'au bout de ses pensées et de ses envies.
Je sais que c'est un énième livre sur le sujet, mais l'auteur s'en sort très bien.
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