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Critiques de Nikki Gemmell (66)
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Traversée

Traversée/Nikki Gemmell

Nikki Gemmell est une jeune journaliste australienne vivant à Sydney.

Désirant connaître autre chose, elle s’embarque à Hobart afin de couvrir pour son journal une campagne scientifique en Antarctique.

Plusieurs semaines d’une navigation difficile la conduisent aux abords du continent blanc à la base australienne de Davis où elle va vivre cette aventure avec des hommes en majorité et quelques femmes. Une promiscuité de tous les instants et le risque de mort à chaque sortie.

Dans un style journalistique très simple, celui d’un reportage documentaire, l’auteure nous décrit sa quête initiatique, cette aventure partiellement autobiographique et son amour du désert de glace, sans romantisme et très peu de lyrisme. Des mots brefs, crus, directs. Il faut accepter les autres et dans ces conditions, ce n’est pas simple quand on a un tant soit peu de personnalité.

« L’Antarctique, c’est ça : de subites et frappantes amitiés ou inimitiés et de brusques au revoir. Tout prend plus d’intensité avec la promiscuité, la longue période passée ensemble, l’expérience partagée de l’étrangeté du continent. »

Un roman instructif qui se lit vite et offre quelque chose d’original et nouveau.

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Traversée

Fin se lance dans une grande aventure pour échapper un peu à son quotidien. Journaliste radio, sa vie est rythmée par les ondes radios de la police et les fais divers. Lorsqu'on lui propose de partir en reportage pour l’Antarctique, elle y voit une belle opportunité à la fois professionnelle et personnelle. C’est en effet l’occasion de découvrir des univers totalement nouveaux. La traversée en bateau, huis clos où l’intimité prend un tout autre sens ; puis l’arrivée dans ce paysage lunaire et sans âge… La promiscuité, la solitude, les railleries des compagnons (qui n’aiment pas particulières les journalistes fouineurs) mais aussi l’intensité du voyage, la chaleur de se sentir au sein d’une communauté, la sensation de vivre une expérience totalement inédite, aideront Fin à mieux se connaître. D'autant que la traversée lui réserve bien des surprises… Tout comme son retour à la « vie réelle ».



Le début du roman est un peu « plat » mais bien rythmé par des allers-retours temporels. Ce sont les préparatifs, nous ne sommes pas encore entrés dans le vif du sujet, mais cela nous permet d’appréhender tranquillement le personnage de Fin. On s’attache rapidement à ce personnage « Madame tout le monde » qui s’apprête à vivre un expérience hors du commun. Et une fois l’histoire lancée, on va de surprises en surprises… de façon très lente et très posée, étrangement. Comme si l’auteur avait voulu nous transporter au même rythme que le bateau et ses passagers…



J’ai retrouvé avec plaisir le piquant et l’humour que j’avais tant aimé dans "La mariée mise à nue." Dans "Traversée", le style de Nikki Gemmell varie en fonction de l’état moral de son héroïne. Tout est fait pour le lecteur s’imprègne facilement mais profondément de l’univers dans lequel l’auteur veut l’entraîner. Seul léger bémol : certains personnages sont abordés très vite et lorsqu'on les croise à nouveau au cours du récit, on ne sait plus très bien qui ils sont. Mais l’impression qui domine en refermant les pages est tout à fait à la hauteur de mes espérances : à la fois surprise et charmée !
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La Mariée mise à nu

L’héroïne de l’ouvrage est une jeune femme fraîchement mariée qui regarde son couple, sa vie et son avenir sous un nouveau jour suite à une révélation peu glorieuse sur son mari… La mariée qu’elle est alors devenue se met à nu sous les yeux avides du lecteur-voyeur… Car on entre dans l’intimité d’une femme, de ses désirs et de ses faiblesses par le trou de la serrure. Naïve, déchaînée, désenchantée, meurtrie, trahie, blessée, amoureuse, flattée, crue, craintive, blasée, chaleureuse, sensuelle, violente, désarmée, et j’en passe… On voit à quel point l’être humain peut être versatile quand il se cherche et se perd dans les méandres de ses propres attentes…



Le roman aborde énormément de thèmes et de questions fondamentales : amour (bien sûr !), famille, relation mère-fille, amitié entre femmes, maternité… Mais aussi infidélité, doute, cruauté, égoïsme et sexualité perverse.

Ce n’est pas seulement "la mariée" qui est mise à nue, c’est la femme contemporaine dans toute sa contradiction qui est déshabillée et parfois déstabilisante ! Mais amusante en diable et touchante comme la sincérité d’un ange… ou d’un homme amoureux…



Le style est soigné et honnête. Tantôt froid, tantôt cru, tantôt emporté comme peuvent l’être les colères et les mots d’une femme. C’est un roman féminin au sens propre du terme ! La construction est originale : passé et présent se confondent, ce qui contribue encore à déstabiliser le lecteur. Découpé en chapitre qui se veulent « conseils pour être une bonne épouse », les titres sont souvent drôle et parfois déroutant.



Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé "La mariée mise à nu". Je n’ai pas été conquise tout de suite : les premières pages sont un peu « ordinaires », mais le roman devient vraiment intéressant quand Nikki Gemmel rentre dans le vif du sujet : dans l’intimité dénudée et parfois dérangeante de la mariée. Et les quelques passages très croustillants et « sexuellement incorrects » sont jouissifs !

Cœurs conservateurs, s’abstenir…sauf si vous souhaitez en apprendre plus !
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Avec mon corps

Orpheline de mère à 3 ans, élevée par un père aimant mais non-communicant, rejetée par sa belle-mère, Elle a vécu presque seule son enfance aux émotions bafouées, s'auto-proclamant experte en compétences du bush australien, faute d'une reconnaissance, d'un signe de tendresse.





Après avoir été avocate à Sydney, Elle vit dans le Gloucestershire, où en étrangère jamais tout à fait à sa place, confrontée à l'éternel dilemme des expatriés, elle est partagée entre l'envie de rentrer dans son pays et l'incapacité à décider de la date de son retour. Elle a épousé Hugh, qui très jeune, a appris à ne pas croire en ses instincts naturels, à refouler en profondeur ses véritables pensées, fait trois fils. Mère au foyer, un couple robuste, une belle famille. Mais cela est-il suffisant pour être heureuse ? Surtout quand approche la quarantaine, propice aux remises en questions, aux bilans de milieu de vie, dans un contexte d'épuisement domestique, de linge sale à trier, et de vie sexuelle que la routine a réduite à néant.





Pour se ressouder, se décadenasser, elle nostalgise son passé, repense à son amour de jeunesse, homme bien plus âgé qu'elle et pour calmer cette tempête sous son crâne et dans son corps, retourne au plus près de ses racines en Australie.





Le style est saisissant, peu importe les tournures complexes. Pas de verbe dans la phrase ? Quelle importance ? Quelques mots jetés comme un cri primal, dans l'urgence de dire, un rythme haletant comme la respiration saccadée d'un chiot, craintif, rapide, émouvant parce que vrai et sincère, à fleur de peau. Nikki Gemmell vouvoie ses lecteurs, s'adressant à chacun d'entre eux, pour leur dire que c'est aussi leur histoire qu'elle raconte, une histoire universelle. Avec mon corps n'est pas seulement un livre érotique, même si le sexe y est explicitement décrit. Sa portée est plus vaste que la description chirurgicale de parties de jambes en l'air. Je laisse la parole à l'auteure pour conclure : “Dites la vérité et n'en ayez pas peur”.
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Après

Le thème est lourd : la mort d'une mère vieillissante par suicide. Un thème abordé sans le filtre de la fiction, ni même de l'autofiction : c'est le cheminement à petit pas de Nikki Gemmell, autrice australienne qui a une écriture qui touche toujours quelque chose de profond en moi, face à cette déflagration. Un cheminement qui la fait regarder son histoire personnelle pour interroger de manière plus large le lien mère - fille, la dépendance et l'addiction médicamenteuse, la douleur chronique liée à l'âge ou certaines maladies (une évocation très juste de la douleur "continue" - mot tellement plus juste que chronique parfois), l'euthanasie, l'accompagnement.

Il y a un peu de répétitions mais quand on chemine dans ce genre de drame, on va et vient dans les pensées... Et l'écueil de prendre le lecteur en otage de la souffrance - toujours le risque de ce genre de livre - est évité. En tout cas pour moi qui aime Nikki Gemmell depuis la découverte de son roman Love song.
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La Mariée mise à nu

J'avais ce livre depuis longtemps dans ma bibliothèque et d'un coup, j'ai eu envie de le lire. A priori pas trop concernée par le sujet : une femme mariée, bafouée, s'octroie une parenthèse initiatique au cours de laquelle elle décide de s'ouvrir à ses désirs de femme et d'assouvir une bonne partie de ses fantasmes. Pourquoi l'avoir choisi ? Parce qu'il s'agissait d'un journal intime relatant une histoire vraie et que je m'intéresse aux récits de vies. J'ai donc fait le choix d'y faire une incursion. Et grand bien m'en a fait. J'ai bien aimé le cheminement de l'héroïne et le courage qu'elle a su mettre en oeuvre pour se réaliser en tant que femme sexuée et épanouie. Le registre de langue est parfois particulièrement cru (mais réaliste), les images parfois gênantes, les situations peuvent sembler peu crédibles (femme totalement libre de ses journées et qui a les moyens de l'être grâce à son gentil mari qui travaille), la fin reste convenue (la morale est sauve)... mais il n'en reste pas moins que cet ouvrage atteint sa cible : il amène les femmes qui le lisent à s'interroger sur leur propre sexualité (subie ou choisie ? frustrante ou épanouie ?) et à prendre conscience, s'il était besoin, de la nécessité d'agir pour faire que les choses se passent mieux ou autrement au sein de leur couple (ou en dehors de leur couple). Donc, un "roman" qui aide à l'introspection.
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La Mariée mise à nu

Alors là... ! Que dire ! C’est tombé à côté, c’est le moins qu’on puisse dire ! Récupéré dans une pile gracieusement expédiée par les bons soins d’une amie lectrice, j’ai trouvé la couverture rigolote et m’attendais à un petit roman girly tout frais. Mais c’est pas ça du tout ! Bon, la quatrième de couverture annonce la couleur mais comme je ne l’avais pas lue, ben, j’avais pas vu ! C’est en posant le livre à l’envers après avoir débuté ma lecture que j’ai VU ! « Personne n’est totalement honnête en matière de sexe et d’amour. » Oups ! ça doit pas être tout à fait du girly ! Aussi je trouvais le début pas très marrant du tout ! Bon, en bref, la narratrice est mariée à Cole depuis quelques mois lorsqu’elle le surprend au téléphone dans une conversation ambiguë avec sa meilleure amie Théo. Gros couac. Elle qui se pliait aux quatre volontés du Mari en bonne Epouse docile, elle l’a plutôt mauvaise. Du coup, elle s’essaie à la dépression, au ruminage, à des vengeances sans consistance pour finalement... le tromper. Et là, c’est l’extase sensoriel. Tout tourne autour de la satisfaction de ses désirs et fantasmes. Tout y est sacrifié sans remord ni regret. Rajouté au fait que la narratrice s’adresse à nous tout le long du roman sous forme de ce "vous" matraqué avec lequel je n’ai jamais pactisé, j’ai eu beaucoup, beaucoup de mal à terminer ce roman plus proche des cinquante nuances de gris que du rose bonbon ! Ce fut une expérience étrange, un « rendez-vous en terre inconnue ». Bref, j’ai vu, j’ai lu, j’ai vaincu ! Mais si j’avais su, j’aurais pas lu !! Bon, après, je me serai bien amusée à rédiger ce petit billet !!
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Les Noces sauvages

Cette lecture, c’est avant tout la découverte par l’esprit d’une partie d’un pays : L’Australie. Snip et Dave ne se connaissent pas et pourtant ils vont parcourir des milliers de kilomètres ensemble, pour des raisons différentes. Ils partent de Sydney et ont pour destination Alice Spring. Mais le périple de Snip ne va pas s’arrêter là. Elle part elle-même dans le territoire du Nord vers les communautés Aborigènes.

L’auteure nous embarque avec eux à travers ce voyage et c’est là que commence la merveilleuse découverte de ces fabuleux territoires! Nous parcourons les kilomètres en traversant des villages, en passant par les grandes étendues désertiques, en s’arrêtant à Uluru. On en prend plein les yeux rien qu’avec les descriptions de Nikki Gemmel, un pur bonheur.

Cette lecture met également l’accent sur les différences entre les deux peuples d’un même pays. Les aborigènes (noirs) et les autres (blancs) comme ils sont décrits dans ce récit. Ils vivent dans le même pays et n’ont pourtant absolument rien en commun. On apprend beaucoup de choses sur les Aborigènes, leur manière de vivre, leurs croyances…

Il s’agit enfin des prémices d’une histoire d’amour entre deux individus que tout oppose. Elle, avec son passé très lourd, sa famille plutôt atypique, aucune attache, une vie de nomade. Lui, bien sous tout rapport, une enfance parfaite, une famille soudée sur laquelle il peut compter. Mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent?

La façon d’écrire particulière de l’auteure nous pousse à nous attacher aux personnages et on vit leur périple à leur côté, on partage leurs doutes et leur bonheur, leurs peurs et leurs pertes. C’est une très belle évasion livresque.
Lien : http://monmondedevasions.com..
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Traversée

Pour son premier roman, Nikki Gemell s'inspire d'une mission qu'elle a vécue en Antarctique. Son héroïne jeune journaliste comme elle, nous fait le récit de la longue traversée d'abord. Puis de son séjour sur le continent du pôle sud . Pas de digressions, seulement des mots précis et émouvants à la fois qui nous parlent de sentiments autant que de l'environnement extrême. La tension monte progressivement jusqu'au final qui semble inéluctable. Elle démissionne pour repartir dans la Nature.
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Avec mon corps

Vous vous en rendez compte au fil des jérémiades des premières 270 pages : ce que le titre suggère, « Avec mon corps »- un livre érotique, que vous avez acheté parce qu’il se présente comme érotique- est la seule phrase à être écrite à la première personne.

Nikki Gemmel aurait elle honte de ses propres sentiments, au point de vous prendre en otage ? Vous inclut elle dans une cause commune de femmes mal baisées, ou malheureuses en ménage ? Les femmes, parlons en, trois apparaissent dès le début : celle qui lui pourrit la vie en lui rabattant les oreilles sur la perfection de ses enfants, puis sa belle mère, à qui elle ne veut pas ressembler et qui s’approprie son père, enfin, heureusement, une voisine qui l’embrasse le soir dans une voiture et lui fait retrouver le plaisir, et les souvenirs enfouis qui lui sont liés.

L’auteur, ou son héroïne est elle tellement à bout, fatiguée de vivre qu’elle n’existe plus et qu’elle vous passe le flambeau ? Elle vous colle sur le dos sa propre insuffisance. Ou bien est ce une figure de style comme une autre ?

Toujours est il qu’elle vous prend à parti avec son « Vous » sans vous donner le choix ni vous demander votre avis, sauf page 117, où, à 14 ans, elle se précipite, vierge, chez un ancien professeur, qui lui montre l’Origine du monde ; Cela vous est il arrivé vous demande t elle ?’elle en conclut que toutes les femmes font ça, « il est temps », dit elle (en fait, vous). Vous avez 14 ans et le corps en émoi. Il vous peint, la toile aussi est vierge, mais l’homme est un mufle.





Heureusement, après la première déception, -et l’auteur insiste sur l’avivement du désir dû à l’attente, réussi- arrive la partie érotique, que, oui, vous avez choisie et dont vous savourez les détails. Sauf que vous voudriez qu’il vous aime, être sûre qu’il vous aime, cet amant parfait, et au lieu de savourer pleinement ce qu’il vous fait ( oui, là, c’est sûr, il vous les fait) le souvenir de cet apprentissage vous chamboule.

Il vous bande les yeux (avec du velours noir, bien entendu) et vous fait lire en même temps l’histoire d’O. Il y a de quoi vous chambouler, vous en conviendrez. Il vous dit que vous pouvez choisir,(lire sans voir ?) et fait ce qu’il veut, vous ne vous en plaignez pas, il sait ce qu’il fait.





Il est vrai, vous êtes jeune ( imagine) vous voulez tellement de lui que vous lui offrez des cadeaux, et lui vous donne des leçons en même temps qu’il vous initie au plaisir.



Des leçons ! Voilà ce que Nikki Gemmel veut vous donner, une bonne leçon.



Leçon qui devient pathétique quand dans la troisième et très longue partie, elle collectionne des phrases piquées dans un recueil victorien destiné aux femmes qu’elle met en tête de gondole de chacune de ses leçons comme de grandes et profondes découvertes: « les femmes, ces êtres qui façonnent leur destin et dont le destin repose entre leurs mains ». Ah oui, et les hommes, ils peuvent crever ?

Ou bien, et ça vous êtes contente de l’apprendre : « tout corps, à son heure, peut s’avérer un habit de voyage utile et agréable, pour vêtir votre âme ». Que celles qui ont un corps lèvent la main.



Tout cela part d’une bonne intention : vendre un livre érotique racontant une vraie histoire. En cela, Nikki Gemmel réussit pleinement, sauf que les invraisemblances sont criantes : se donner, ne pas se donner, « vous ne voulez pas lui donner ce qu’il veut, parce que vous n’êtes pas sûre qu’il vous donnera un jour la même chose en retour. » !!!! . Mais vous prenez, mine de rien.

Et surtout le fait qu’une jeune fille de 15 ans qui a vécu une rencontre durant un été « qui vous a secouée, grandie, rendue forte, comme peu de femmes ont vécu » au lieu de s’en trouver enrichie, perd le Nord pendant 25 ans.

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Après

Après s'être installée plusieurs années, loin de l’Australie et de sa mère, Nikki Gemmell, est rentrée au pays avec  mari et enfants. Les relations entre les deux femmes ont toujours  été compliquées et l'autrice écrit même qu'elle avait "rompu avec Elayn d'un point de vue émotionnel à l'age de treize ans , quand elle m'a forcée à acheter mes chaussures d'école avec mon propre argent de poche. Elle voulait donner une bonne leçon à mon père parce qu'il était en retard dans le versement de ma pension alimentaire."

Femme autonome, parfois rugueuse, Elayn n'était pas une mère conventionnelle et elle ne mâchait pas ses mots.

Son décès subit va tout remettre en question, surtout quand l'enquête de police va montrer qu'Elayn laminée par des douleurs qu'on ne pouvait traiter efficacement, a choisi de mourir.

Commence alors un parcours qui mène l'autrice à brosser le portrait d'une femme à multiples facette, mais aussi une enquête sur le suicide assisté, la manière, souvent inefficace dont on traite les douleurs physiques, les opérations souvent inutiles qui ne font que générer de nouvelles douleurs. Un long parcours qui permettra d'atteindre une forme de compréhension de ce geste et d'apaisement. Un texte fort.
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Après

Nikki Gemmel, romancière australienne, vient d'apprendre le décès de sa mère. Apres cette première épreuve, elle doit se rendre à la morgue et répondre aux questions de la police. En effet, un doute subsiste : suicide ou accident.

Entre tristesse, colère, incompréhension et culpabilité, les sentiments la submerge. Elle revient sur une relation mère-fille compliquée, parfois conflictuelle.

Un témoignage émouvant et fort, qui aborde des thèmes douloureux comme celui de la souffrance physique, des traitements, de la dépendance et enfin du choix de la fin de vie.

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La Mariée mise à nu

Un roman troublant sur le couple, le désir féminin, les dits et les non dits, une vie parallèle... J'ai moyennement apprécié.
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La Mariée mise à nu

C'eût pu être un livre brillant si l'histoire se concrétisait au-delà des prémisses prometteuses. L'écriture est servie par des dialogues parfois intéressants et des caractères vécus. Maman s'ennuie et trompe papa avec un pseudo acteur latino parce que son mari est décidément trop accablant. On se demande ce qui l'a aveuglée en premier lieu, mais rien d'invraisemblable. Il était comme ça dès le premier jour. Elle rêvait qu'il était un autre. On n'est plus chez Molière, si elle voulait de l'aventure fallait pas choisir un raseur. Maman tente le sexe avec des inconnus, va et vient entre le mari et l'acteur, indécise. J'ai continué à lire, dans l'espoir d'un rebondissement qui n'est jamais venu. Au final une promesse non tenue, le livre de Nikki Gemmell, comme le contrat de mariage.
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Après

L'on ne sait pas très bien où l'on met les pieds au début de l'ouvrage. Le résumé en dit si peu. Je n'ai pas voulu lire les avis d'abord ; et j'ai cru qu'il s'agirait là d'une fiction. Mais très vite, je reviens sur terre. Il s'agit d'une autobiographie. Et au bout de quelques chapitres, se dévoile là un véritable livre coup de cœur. Dans toute sa tragédie, il permet aussi de rendre hommage à la mère disparue, de parler d'un sujet très fort (politiquement incorrect en France encore) : l'euthanasie ; mais aussi de parler de résilience. Chapeau Mme Gemmell !
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Après

Une nouvelle vois Nikki GEMMELL partage avec ses lecteurs, ses sentiments, ses interrogations, mais le sujet central touche cette fois un thème d'actualité qui ne trouve pas de réponse adéquate jusqu'à ce jour : l'euthanasie.

D'un côté, on vit une relation mère/fille à la "je t'aime, moi non plus" oscillant entre amour inconditionnel et haine étouffante, qui continueront à s'affronter après le décès (suicide) de cette "mère".

De l'autre, on s'interroge sur la manière qu'à notre société de prendre en charge nos aînés, nos douleurs, nos souffrances... Ce sentiment d'abandon et ce besoin de s'effacer. La notion de dignité y est forte.

Nikki GEMMELL s'interroge et nous convie à ne plus être sûr de rien.
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Après

J’ai été très touchée par ce livre. Même si cette histoire est très personnelle, je n’ai jamais eu l’impression d’y être extérieure. Nikki Gemmel parvient à rendre universelle son histoire personnelle.

Elle aborde un certain nombre de sujets liés à la mort de sa mère, le droit à la mort dans la dignité, comment vivre après le suicide d’un proche, mais aussi de façon plus générale les relations mère-fille, le droit pour chacun de vivre sa vie telle qu’on le désire, et non pour se conformer à ce que d’autres attendent de nous, …. Elle se pose des questions, nous les pose et nous fait réfléchir, par petites touches.

J’ai aussi beaucoup aimé l’écriture, qui traduit si bien l’état d’esprit de l’auteure, en particulier les premières pages à la morgue, décrites en phrases très courtes, sans verbe souvent, qui ne nous laissent pas reprendre notre souffle.

En conclusion, une découverte heureuse d’une auteure que je ne connaissais pas du tout et que je lirai à nouveau surement.

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La Mariée mise à nu

Une satyre assez réussie du mariage, à la fois très cynique mais sans desespoir
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Avec mon corps

Dans une Australie isolée, le parcours initiatique d'une jeune femme qui tente de se réapproprier sa sexualité. C'est mystérieux et assez lent
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Avec mon corps

J'ai trouvé ce livre intéressant sans être captivant non plus, un peu trop dense et répétitif et le format des chapitres en courtes leçons n'aidait pas à rendre ma lecture aisée. Il y aussi le style qui ne m'a pas plus du tout, bien trop creux, pas une seule figure, pas une image pour nous transporter davantage. J'ai voulu arrêter ma lecture de nombreuses fois pour cette raison, mais j'ai aussi voulu connaître et comprendre l'héroïne que l'on dit ennuyée dans son couple, je l'ai trouvé plutôt fatiguée par sa routine avec ses enfants. Une petite différence vous allez me dire, mais qui justement pour moi est plus compréhensible sur la manière dont elle se libère de tout cela. J'ai aussi été surprise par son revirement dans son adolescence dans le mauvais sens qui très important finalement dans l'oeuvre, car j'étais à des milliers de kilomètres de m'y attendre à la lecture de la quatrième de couverture. C'était parfois étouffant et pas forcément constructif dans l'histoire que je croyais lire au tout début.

Un livre qui même si ne m'a jamais profondément touché par ses mots retrace le coeur d'une vie dans son immensité.
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