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Critiques de Nikki Gemmell (66)
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Après

Après c’est l’histoire de Nikki, et plus encore celle de sa mère, Elayn, une femme soucieuse de son image qui a pourtant décidé de mettre fin à ses jours. Passés l’incrédulité et l’abattement, Nikki (et l’un de ses frères) va tenter de comprendre son geste et d’expliquer la brutalité de cet acte (inacceptable en Australie). Elle va ainsi revenir sur la vie de sa maman et sur leur relation mère/fille particulière.

Même si j’ai ressenti pas mal de longueur à la lecture de son récit (le chagrin de l’auteure que l’on comprend aisément, donne régulièrement le sentiment de répétitions), j’ai été très touchée par celui-ci.



Nikki Gemmel se livre avec pudeur et beaucoup de sincérité, elle confie (comme un exutoire) au lecteurs une part d’elle-même et le fait finalement assez bien, car elle soulève de nombreuses questions quant à la prise en charge de la douleur, l’euthanasie, la place de la femme dans la société australienne à une certaine époque (Elayn a su tirer son épingle grâce à sa beauté et a toujours été une femme entreprenante, éprise de liberté et d’indépendance, malgré les règles de bienséance), a la maternité…

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Alors forcément, Nikki réfléchit à ce qu’elle perd avec la disparition de sa mère, mais aussi à ce qu’elle gagne. Ses mots sont durs mais, à force de lire son récit (et en comprenant son besoin de perfection), ils prennent toute leur consistance et leur vérité. Avec beaucoup d’authenticité et d’honnêteté, la haine côtoie l’amour et l’admiration..............
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Après

Elayn s’est donné la mort. Sa fille Nikki (auteure de « La Mariée mise à nu » et de « Avec mon Corps ») se retrouve aux prises avec la colère, le chagrin, et tant de questions sans réponse. Pourquoi sa mère a-t-elle commis cet acte ? A quel point était-il préparé ? et surtout, pourquoi a-t-elle provoqué ce séisme parmi ses proches ?

Le plus dur c’est toujours pour ceux qui restent. Nikki Gemmel écrit pour essayer de comprendre Elayn, et aussi pour la faire revivre, encore un peu, livrant le journal intime de son deuil. Femme moderne et complexe, Elayn était éprise de son indépendance et n’aurait pas supporté de terminer sa vie en étant un fardeau pour elle et son entourage. Comme pour rajouter à la tristesse et à la culpabilité, sa mort est considérée comme suspicieuse, et c’est dans ces terribles circonstances que Nikki découvre l’étendue de sa souffrance face à des douleurs chroniques et son addiction aux médicaments.

Au-delà du débat sur l’euthanasie, l’auteure raconte la vie d’après, reconnait à quel point lui manque une mère qui pourtant s’est souvent montrée d’une grande cruauté avec elle et l’a même poussée à l’éloignement, même si leur relation tendait à s’apaiser sur la fin. En dépit de la tristesse, Nikki et sa famille en sont sortis changés, plus proches et plus forts, à la manière de ces kintsugi, ces poteries brisées que l’on rafistole de filets d’or.

C’est un texte très intime qui pousse à s’interroger, un acte de réconciliation d’une grande beauté et d’une immense honnêteté.
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Après

Je tiens à remercier les éditions Au diable Vauvert et l'opération Masse critique de Babelio pour l'envoi de ce roman.

On a là un roman d'une actrice australienne très touchant. La mise en page est très agréable. C'est une histoire délicate, douloureuse et pudique. La perte de sa maman. Le chagrin et le vide qui s'en suivent. Mais ce roman c'est bien plus que ça, on y aborde l'amour mère fille, les fins de vie difficiles, la question du suicide médicalement assisté. C'est lourd à lire, pesant, mais intime et nécessaire

Beau roman que je recommanderais sans hésiter !
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Après

Nikki Gemmell est touchante lorsqu’elle parle de sa mère Elayn, quand elle avoue ses mots prononcés avec une pointe de culpabilité : oui elle a dit à ses amies que sa mort serait un soulagement, même une libération.

Elle avait tord. Tellement tord. Aujourd’hui elle est démolie, sa vie est un enfer.



Nikki a un jour la terrible douleur de voir débarquer deux agents de police à son domicile pour lui annoncer le décès de sa mère, une bouteille de Baileys à ses côtés.

Sans lettre ni explication, elle vient de mettre fin à ses jours.
Pourtant le scénario ne colle pas, elle l’a vue 4 jours auparavant, sa mère rayonnait de bonheur. D’ailleurs, elle a même souhaité retirer 2 000 $ en espèces et en plus, Elayn ne boit pas.

Il va falloir autopsier son corps.
Irrationnel.



Avec un de ses frères elle se rend dans l’appartement désormais vide, et réalise que sa mère n’était pas du tout celle qu’ils pensaient, qu’il y avait un tel fossé entre la personne publique et privée…

Au travers de chaque page tournée, Nikki nous emporte dans son chagrin, son incompréhension immense autour de la mort de cette mère envers qui elle vouait tant de colère.

Un livre d’adieu, digne de sincérité, et d’amour, surtout.

Mais qui sauvera tellement de chagrin, sans doute le meilleur jamais sorti sur ce sujet.



« Parfois la famille n’est pas un cadeau, mais une épreuve d’endurance. C’est comme si Elayn me hantait : voilà tu sais ce que c’est qu’une douleur chronique maintenant. Tu vas comprendre. »


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Après

Un essai d'une rare sensibilité sur le suicide des personnes âgées, la légalisation de l'euthanasie, la fin de vie, la dépendance, les souffrances qu'on ne sait pas soulager, parfois l'acharnement du corps médical. Un sujet qui nous concerne tous. Les relations mère fille, celles de l'auteur avec sa mère, sont également abordées de façon émouvante. Le tout avec la belle écriture de Nikki Gemmel, un écrivain qui peut aborder tous les thèmes sans fausse note aucune.
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Après

Une nouvelle vois Nikki GEMMELL partage avec ses lecteurs, ses sentiments, ses interrogations, mais le sujet central touche cette fois un thème d'actualité qui ne trouve pas de réponse adéquate jusqu'à ce jour : l'euthanasie.

D'un côté, on vit une relation mère/fille à la "je t'aime, moi non plus" oscillant entre amour inconditionnel et haine étouffante, qui continueront à s'affronter après le décès (suicide) de cette "mère".

De l'autre, on s'interroge sur la manière qu'à notre société de prendre en charge nos aînés, nos douleurs, nos souffrances... Ce sentiment d'abandon et ce besoin de s'effacer. La notion de dignité y est forte.

Nikki GEMMELL s'interroge et nous convie à ne plus être sûr de rien.
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Après

Le thème est lourd : la mort d'une mère vieillissante par suicide. Un thème abordé sans le filtre de la fiction, ni même de l'autofiction : c'est le cheminement à petit pas de Nikki Gemmell, autrice australienne qui a une écriture qui touche toujours quelque chose de profond en moi, face à cette déflagration. Un cheminement qui la fait regarder son histoire personnelle pour interroger de manière plus large le lien mère - fille, la dépendance et l'addiction médicamenteuse, la douleur chronique liée à l'âge ou certaines maladies (une évocation très juste de la douleur "continue" - mot tellement plus juste que chronique parfois), l'euthanasie, l'accompagnement.

Il y a un peu de répétitions mais quand on chemine dans ce genre de drame, on va et vient dans les pensées... Et l'écueil de prendre le lecteur en otage de la souffrance - toujours le risque de ce genre de livre - est évité. En tout cas pour moi qui aime Nikki Gemmell depuis la découverte de son roman Love song.
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Après

Nikki Gemmel, romancière australienne, vient d'apprendre le décès de sa mère. Apres cette première épreuve, elle doit se rendre à la morgue et répondre aux questions de la police. En effet, un doute subsiste : suicide ou accident.

Entre tristesse, colère, incompréhension et culpabilité, les sentiments la submerge. Elle revient sur une relation mère-fille compliquée, parfois conflictuelle.

Un témoignage émouvant et fort, qui aborde des thèmes douloureux comme celui de la souffrance physique, des traitements, de la dépendance et enfin du choix de la fin de vie.

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Après

J’aime Nikki Gemmel depuis ses premiers romans australiens… Avec La mariée mise à nu et Avec mon corps, son style a changé, ainsi que ses préoccupations, mais mon plaisir de lecture a toujours été le même. Il y a une vitalité et une sincérité chez Nikki Gemmel, une sensibilité active, qui me plaît. Elle est une de mes auteures fétiches, puis-je donc dire aussi d’elle. Quel plaisir d’apprendre alors qu’un nouveau titre sortait en cette rentrée de janvier (non pas le 10 comme indiqué sur la photo mais le 17) !! J’ai eu la chance de lire ce nouvel opus en avant première, mais sans sa couverture, donc sans vraiment deviner au premier abord ce qui m’attendait. Dans ce dernier livre, qui est un récit, Nikki Gemmel parle en effet de sa mère, et surtout de la manière dont elle a brutalement décidé de mourir, laissant l’auteure et son frère Paul, ainsi que ses petits enfants, complètement désemparés par son geste. Et je suis rentrée avec beaucoup d’émotion dans cette histoire, qui essaye de décortiquer le pourquoi et le comment, les raisons qui ont amenées cette femme encore pleine de vie à décider de finir ses jours dans la dignité, la colère ressentie par ses proches, l’incompréhension, la volonté de savoir et de comprendre, enfin. Même si il est extrêmement émouvant, ce texte n’est pour autant pas là pour nous tirer les larmes. Nikki Gemmel ausculte en effet plutôt ses émotions, refait le film de sa relation tumultueuse avec une mère à la fois belle, indépendante, volontaire, parfois toxique et profondément aimante. Elle passe par de nombreuses étapes, et petit à petit la colère laisse place à autre chose… une réflexion profonde et humaine sur l’euthanasie. Et j’ai été très touchée par la manière sans fards et toute simple qu’avait Nikki Gemmel d’appréhender ce sujet difficile. Un texte qui vous fera très certainement réfléchir et un magnifique hommage d’une fille à sa mère !
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Après

Ce livre est le témoignage de Nikki Gemmell, la fille d'Elayn Gemmell. A travers cet ouvrage, Nikki a voulu rendre hommage à sa mère qui s'est donné la mort. Un suicide pour certain, de l'euthanasie pour d'autres.



Elayn souffrait depuis longtemps de douleurs chroniques qui la faisaient horriblement souffrir. Malgré les médicaments, elle ne pouvait s'en défaire. Elle avait surement peur de devenir un poids pour ses proches, de perdre de son autonomie et de sa dignité, c'est pourquoi sans rien dire à personne, sans jamais l'évoquer, elle a pris des médicaments, combinés à un peu d'alcool et elle s'en est allée.



Dans ce témoignage, Nikki nous fait part de sa colère envers sa mère. Cette mère qu'elle n'a pas su comprendre, avec qui elle ne s'entendait pas la plupart du temps, cette mère distante qu'elle a préféré fuir pendant des années avant de revenir vivre près d'elle.

Dans ce livre, Nikki nous fait part de sa souffrance. De ne pas avoir su nouer des relations mère-fille, de ne peut-être pas avoir fait d'effort pour entretenir une bonne relation, de n'avoir pas su se faire aimer ni aimer correctement, d'être si enfermées l'une et l'autre dans leurs rancoeurs qu'Elayn a préférée mourir seule.



Ce livre traite également de l'euthanasie, du droit qu'on devrait tous avoir de choisir sa mort afin de mourir avec dignité et non dans d'atroces souffrances ou dans la solitude la plus totale, dans l'indifférence générale. Choisir de mourir pour ne pas devoir aller en maison de retraite contre son gré, pour ne pas être un poids pour les membres de sa famille.



Après lecture de cet ouvrage, on ne peut s'empêcher de réfléchir à la question, de savoir ce que l'on voudrait pour soi même si il est difficile de s'imaginer se donner la mort (personnellement la mort m'effraie trop pour que j'y songe pour le moment).



Après la colère et la tristesse, Nikki nous fait part de son apaisement, de sa remise en question, de la façon dont elle avance aujourd'hui auprès de son mari et de leurs 4 enfants. Une vie sans Elayn mais bien remplie quand même et puis elle est là, partout, avec eux. Dans leurs souvenirs, dans les photos, …


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Après

J’apprécie Nikki Gemmell et ses livres chez ‘Au diable vauvert’ depuis quelques temps, ainsi, lorsque j’ai vu que son éditeur français venait de sortir un nouveau récit, je savais déjà que je voudrais le lire.



Le livre parle de l’auteure et de la relation avec sa maman, d’une fin prématurée par suicide, c’est presque une déchirante correspondante avec la mère décédée, souvenir et hommage à leur vie commune. Il est évidemment question de l’euthanasie: thématique importante qui est encore insuffisamment évoquée.



Le livre contient beaucoup de faits et de statistiques, d’opinions et d’options sur le sujet de la mort douce et assistée, la façon dont l’auteure compile tout ça est bouleversante, crue et nécessaire.



L’écriture dans le livre est singulière. Ce n’est pas une histoire classique, il y a un fil conducteur certes mais il s’agit plutôt d’un recueil de réflexions et l’écriture le reflète. Lent et calme, rapide et vibrant selon les moments et les sensations.



Un ensemble de pensées et de sentiments rassemblés. Parfois, les phrases ne finissent pas ou ne font qu’un mot. C’est ce qui fait également le charme du livre. En raison aussi de la façon dont il a été écrit, il vous frappe au cœur.



Ce texte va vous faire réfléchir et vous émouvoir, il est empreint de colère, d’amour inconditionnel et de passion.



Une lecture qui marque.


Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
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Après

Le livre s’ouvre, glacial, sur une scène à la morgue. Sur la table d’acier, devant Nikki Gemmell, est allongée Elayn, sa mère. Là, les mots ne viennent pas, ils sont bloqués à l’intérieur de son être. Dans sa tête, tout est confus. Tant de sentiments la submergent : tristesse et colère, incompréhension et impuissance, chagrin et amertume, culpabilité et honte…. Le désarroi et la sidération de se retrouver dans cet endroit, avec Paul son frère, pour identifier le corps de leur mère… Puis les questions de la police, qui heurtent et bousculent. Des réponses évasives… Elayn, septuagénaire, a été retrouvée morte, chez elle. Une autopsie est nécessaire… la vieille dame aurait eu recours à l’euthanasie (l’auteure se préserve, évitant le mot suicide).



S’ensuit une quête de vérité. Nikki a besoin de mettre des mots sur ses émotions, pour comprendre ce geste, qu’elle aurait peut-être pu empêcher. Écrire pour éclairer la vie de sa mère, leurs relations tumultueuses, leur manque de complicité, la distance qu’elles avaient mises entre elles avec le temps. Décrire la beauté de cette femme, son aura, son mystère, sa fougue, son goût de la perfection, sa liberté. Se renseigner sur l’euthanasie, la maladie, les douleurs chroniques, la vieillesse, la solitude, la dépendance, la dépression, l’addiction aux médicaments.



En dressant le portrait d’Elayn, ses désirs, ses souffrances, en observant leurs rapports mère-fille souvent conflictuelles mais aimants, en sondant l’intime, Nikki Gemmell – la cinquantaine – se retourne sur sa propre vie, de femme d’épouse de mère d’auteure, considère d’une façon plus universelle la société actuelle. Et lance un regard critique envers cette société qui a tant de mal à « gérer » les questions liées aux personnes âgées.



D’un récit au thème dur et intime, Nikki Gemmell parvient à ouvrir le propos et notre réflexion. On admire sa sincérité et on suit son cheminement avec attention.



Un témoignage précieux.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Après

Dans cet récit autobiographique, Nikki Gemell évoque essentiellement deux sujets : les relations mère-fille et l'euthanasie". Le mort brutale de sa mère a en effet amené l'auteure à pencher sur ces thèmes simultanément. Elle nous livre ici le fuit de ses recherches et de sa réflexion.



Le livre s'ouvre sur une scène qui annonce la couleur. On vient d'annoncer à Nikki Gemell que sa mère est décédée. Elle comprend vite qu'il s'agit d'un suicide et devine, sans l'accepter d'emblée, que sa mère a choisi de mettre fin à des douleurs chroniques qui lui empoisonnaient la vie.



Pour l'auteure, c'est d'abord un énorme choc et la culpabilité de ne rien avoir vu venir. Puis c'est un sentiment de colère face à un geste qui lui parait terriblement égoïste. Ce n'est qu'au terme d'un cheminement intérieur, aidé par l'écriture de ce récit, qu'elle parviendra à voir les choses autrement. Elle verra alors dans ce geste une forme courage, de détermination à ne pas subir sa vie.



Le sujet est difficile et Nikki Gemell va au fond des choses. Elle s'est beaucoup documentée sur l'euthanasie, sur la gestion des douleurs chroniques. Elle a constaté l'impuissance de la médecine à soulager durablement une douleur qui s'installe dans le temps. Il parait difficile d'admettre que l'on n'ait pas, en 2019, les moyens de venir à bout des souffrances physiques chroniques mais cela semble pourtant être le cas.



Le récit nous offre également le portrait de la mère disparue, une femme très belle mais peu douée pour les relations mère-fille ce qui crée chez la narratrice une souffrance, un manque terrible. Pour ne pas reproduire ce qu'elle a vécu, Nikki Gemell donne beaucoup à sa propre cellule familiale, jusqu'à ce que l'épuisement la gagne, parfois.



Voilà un récit qui ne peut laisser indifférent, qui bouscule et questionne. La narratrice parvient à avoir, au terme du roman, une position clairement favorable à l'euthanasie. J'avoue qu'elle m'a un peu forcée à réfléchir à un sujet que j'ai tendance à fuir. Je lui en suis reconnaissante même si cela n'a pas été une lecture facile.



Un intime récit touchant et intéressant.
Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Après

C'est avant tout un témoignage, un avis, une introspection que nous livre ici l'auteure. De l'annonce de la mort de sa mère, supposée être un suicide ; on préférera le terme euthanasie, à la vie qui se poursuit, Nikki Gemmel nous livre ses doutes, ses regrets, ses questions. Dans un premier temps, l'enquête pour « mort suspecte ». Puis on plonge dans la complexité de leur relation mère-fille. Enfin la dernière partie du livre du livre nous révèle comment Elayn, la mère s'y est pris Nikki tente de comprendre le pourquoi et on plonge dans les questions du droit de mourir dans la dignité que cela pose à l'auteure. C'est un roman sincère mais pudique. C'est un roman de femmes. Il parlera à toutes celles qui sont confrontés à la douloureuse fin de vie d'elle-même ou de leur proche , particulièrement leur mère. L'empathie ce faisant il faudra peut-être entrecouper cette lecture d'un peu de légèreté... Nikki nous livre son chemin, ses réflexions. Elles ont alimenté les miennes. J'y ai trouvé quelques longueurs, mais que l'on pardonne à l'auteure tant ce qu'elle livre intime et en devenir. Ce n'est certainement pas un livre érudit ou théorique mais un témoignage. Et finalement l'avis de Nikki. J'espère aussi que la loi avancera rapidement. On maintient en vie à quel prix ? Tant de douleurs chroniques sont l'enfer pour ceux qui les vivent.

Merci pour cet envoi à l'opération masse critique. J'apprécie la mise en page des édition Au diable vauvert!
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Après

Après s'être installée plusieurs années, loin de l’Australie et de sa mère, Nikki Gemmell, est rentrée au pays avec  mari et enfants. Les relations entre les deux femmes ont toujours  été compliquées et l'autrice écrit même qu'elle avait "rompu avec Elayn d'un point de vue émotionnel à l'age de treize ans , quand elle m'a forcée à acheter mes chaussures d'école avec mon propre argent de poche. Elle voulait donner une bonne leçon à mon père parce qu'il était en retard dans le versement de ma pension alimentaire."

Femme autonome, parfois rugueuse, Elayn n'était pas une mère conventionnelle et elle ne mâchait pas ses mots.

Son décès subit va tout remettre en question, surtout quand l'enquête de police va montrer qu'Elayn laminée par des douleurs qu'on ne pouvait traiter efficacement, a choisi de mourir.

Commence alors un parcours qui mène l'autrice à brosser le portrait d'une femme à multiples facette, mais aussi une enquête sur le suicide assisté, la manière, souvent inefficace dont on traite les douleurs physiques, les opérations souvent inutiles qui ne font que générer de nouvelles douleurs. Un long parcours qui permettra d'atteindre une forme de compréhension de ce geste et d'apaisement. Un texte fort.
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Après

L'on ne sait pas très bien où l'on met les pieds au début de l'ouvrage. Le résumé en dit si peu. Je n'ai pas voulu lire les avis d'abord ; et j'ai cru qu'il s'agirait là d'une fiction. Mais très vite, je reviens sur terre. Il s'agit d'une autobiographie. Et au bout de quelques chapitres, se dévoile là un véritable livre coup de cœur. Dans toute sa tragédie, il permet aussi de rendre hommage à la mère disparue, de parler d'un sujet très fort (politiquement incorrect en France encore) : l'euthanasie ; mais aussi de parler de résilience. Chapeau Mme Gemmell !
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Après

J’ai été très touchée par ce livre. Même si cette histoire est très personnelle, je n’ai jamais eu l’impression d’y être extérieure. Nikki Gemmel parvient à rendre universelle son histoire personnelle.

Elle aborde un certain nombre de sujets liés à la mort de sa mère, le droit à la mort dans la dignité, comment vivre après le suicide d’un proche, mais aussi de façon plus générale les relations mère-fille, le droit pour chacun de vivre sa vie telle qu’on le désire, et non pour se conformer à ce que d’autres attendent de nous, …. Elle se pose des questions, nous les pose et nous fait réfléchir, par petites touches.

J’ai aussi beaucoup aimé l’écriture, qui traduit si bien l’état d’esprit de l’auteure, en particulier les premières pages à la morgue, décrites en phrases très courtes, sans verbe souvent, qui ne nous laissent pas reprendre notre souffle.

En conclusion, une découverte heureuse d’une auteure que je ne connaissais pas du tout et que je lirai à nouveau surement.

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Avec mon corps

Dans une Australie isolée, le parcours initiatique d'une jeune femme qui tente de se réapproprier sa sexualité. C'est mystérieux et assez lent
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Avec mon corps

Un livre composé d'un peu plus de 220 chapitres, comme 220 leçons de vies, intimes pour mieux vivre notre féminité.



La narratrice se raconte, alors qu'elle sent le désir s'émousser dans son couple elle revient sur son passé et la découverte de la sexualité, retour sur une initiation qui l'échauffe, lui redonne confiance, l'amène à devenir, redevenir la femme libre et libérée qu'elle était, sure de ses envies pour rallumer le feu.



Un livre brillant, doux ou cru, particulièrement bien écrit qui m'a profondément touchée et que j'ai envie d'offrir à toutes les femmes.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Avec mon corps

Très bonne description de la relation amoureuse vue par une femme. Une vision très actuelle et tellement vraie.
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