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Critiques de Nils Barrellon (139)
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La lettre et le peigne

Si vous devez lire un roman en ce moment, et que l’Histoire ne vous rebute pas, que vous cherchez à la fois un roman à énigme et un roman à message, un roman où on est tellement pris à la gorge par ce qui arrive aux personnages que certains passages vous laissent pantelants, au bord des larmes, alors ce roman est fait pour vous. Je ne connaissais pas l’auteur, c’est pour moi une découverte. Et pourtant, j’ai tourné la première page, avant tout poussé par la curiosité. Le premier chapitre m’a scotché …



Berlin, Avril 1945. La course poursuite est engagée entre les alliés pour récupérer la capitale allemande. Dans la ville en ruine, une femme erre dans les rues. Elle s’appelle Anna Schmidt et ses vêtements sont en lambeaux. Une femme accepte de l’héberger dans un immeuble, où les habitants se cachent dans la cave. Puis, les Russes débarquent et embarquent de jeunes filles et des femmes. Anna est choisie par un soldat. Il l’emmène dans un appartement de l’immeuble et la viole. Anna, résignée, ne songe même pas à résister. Elle veut survivre.



Berlin, 8 septembre 2012. Un vol vient d’avoir lieu au musée historique. Le gardien a été retrouvé assassiné. La caméra montre que deux hommes cagoulés ont pénétré l’enceinte et savaient parfaitement ce qu’ils venaient chercher. Seul un boitier contenant un peigne en ivoire et portant les sigles A.H. a été dérobé. Ce peigne aurait appartenu à Adolf Hitler. Anke Hoffer, qui appartient à la police fédérale criminelle est dépêchée de Francfort pour enquêter sur ce vol et ce meurtre.



Jacob Schmidt est bassiste dans un groupe de jazz et sort d’un concert. Il y a rencontré Ann, qui a eu une aventure avec un membre du groupe. Ils vont boire un coup et finissent par être bien entamés. Mais Ann veut passer la nuit seule alors Jacob rentre chez lui. C’est alors qu’il est agressé par deux hommes cagoulés, conduisant une BMW noire. Apparemment ils ont voulu le kidnapper. Le lendemain, en portant plainte au commissariat, il rencontre Anke.



On pourrait diviser ce roman en deux parties. La première fait la part belle à la famille Schmidt : Anna tout d’abord puis Josef son fils puis Jacob. La deuxième se passe en France, et j’y reviendrais. Car dans cette « première partie », l’auteur fait des allers-retours entre le présent de Jacob et sa sensation d’être poursuivi et persécuté et le passé de sa famille.



C’est 60 ans de l’histoire de l’Allemagne que Nils Barrellon va nous conter avec une aisance telle qu’on croirait qu’il est historien de formation. Il glisse quelques moments importants dans sa narration mais surtout, ce qui m’a fait fondre, c’est sa description d’une histoire de famille lambda au milieu de la grande histoire. C’est ces petites scènes communes qui, tout simplement deviennent des scènes très émouvantes, à tel point que j’avais l’impression de faire partie de cette famille, et j’en ai eu le cœur serré, gonflé d’amour pour Anna, Josef et Jacob.



Et quels personnages ! Anna est une mère amoureuse qui va tout faire pour élever, sauver et rendre son fils plus fort. Et elle va réussir ! Josef va devenir un mathématicien et gérer sa vie comme on résout des équations. Il va aussi tout faire pour son fils Jacob. Et Nils Barrellon arrive à nous faire entrer dans leur intimité avec une telle simplicité que c’en est époustouflant et surtout émouvant. C’en est impressionnant !



La deuxième partie, ou du moins, c’est comme ça que je l’ai ressenti commence quand Jacob débarque en France. A partir de ce moment là, il n’y a plus d’allers-retours passé-présent et le récit devient plus linéaire, plus classique. Le rythme s’accélère, la tension monte jusqu’au final surprenant, presque fataliste, en tous cas noir. Et cela clôt un roman à part, original dans sa forme sur les survivants, les battants de la deuxième guerre. Ce roman est une belle leçon de vie, une formidable réussite.



Je tiens aussi à signaler la couverture que je trouve tout simplement magnifique et fort bien trouvée par rapport au roman et à ce qu’il raconte.
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I invade you

Ce roman policier est impeccable pour découvrir le genre et ne plus en sortir ! Deux histoires sont mêlées cette des adolescents et l'Enquête dans le monde du street art. Très documenté cette lecture est un régal pour tout âge et reflète parfaitement une réalité sociale. Un vrai plaisir de lecture, sélectionné pour le Prix margot 2017-2018 d'un A /R dans le noir.
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Le Jeu de l'Assassin

Avec Le Jeu de l’assassin, Nils Barrellon propose un bon polar, écrit de manière efficace autour d’un excellent suspense, un agréable moment de lecture et de détente.



J’ai apprécié l’écriture très vivante, avec des dialogues qui sonnent juste ; certaines scènes sont très visuelles, presque cinématographiques. Le vocabulaire employé laisse transparaître une bonne connaissance du milieu de la police et de la justice et des différentes procédures. L’effet de réel est indéniable, grâce à l’emploi d’un jargon qui semble maîtrisé ainsi que dans les évocations du quartier parisien où se déroulent l’enquête.

À cela s’ajoute un humour récurrent qui se déroule comme un fil rouge dès les premières pages et qui permet de surmonter les détails gores des scènes de crime.

De plus, les personnages sont crédibles, bien campés, travaillés dans leurs failles et leurs points forts ; chaque lecteur ou lectrice peut ainsi s’attacher ou s’identifier à tel enquêteur, telle médecin légiste, etc… Les personnages féminins ont une belle place.

Certes le sujet est relativement bateau dans le genre : un tueur en série, un copycat qui veut jouer une étrange partie de cache-cache avec le commissaire chargé des enquêtes, un flic divorcé qui ne vit que pour son boulot, une équipe d’enquêteurs soudée jusqu’au bout… Mais c’est revisité avec bonheur et modernité.



Il y a d’autres romans de Nils Barrelon dans ma PAL et dans mon pense-bête et je vais prendre plaisir à le retrouver.

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I invade you

I invade you est une bonne découverte, ou plus exactement une bonne découverte du roman policier. Car ce roman étant destiné en priorité aux jeunes lecteurs, ce roman est une très bonne entrée dans ce genre littéraire. Si l’auteure a la bonne idée de ne pas mettre en scène de meurtres sanglants ou de détails morbides, comme dans le passage à la morgue, elle aborde tous les points de l’enquête avec la terminologie exacte. Elle fournit en fin de livre un petit lexique pour les jeunes lecteurs qui ne connaîtraient pas certains acronymes ou termes spécifiques de la police. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne se moque pas de son public, bien au contraire.



Les autres bons points de ce roman sont le parallélisme de deux histoires (l’enquête et l’histoire des adolescents), l’actualité du sujet (le vandalisme des œuvres de street art dans Paris), de la modernité avec un hacker-geek et une pointe de romance. L’écriture est parfaitement fluide qui nous fait voyager dans les rues parisiennes.



Enfin, si cela peut sembler secondaire mais c’est essentiellement elle qui nous décide de l’achat du roman, la couverture. Dans le cas du roman de Sarah Turoche-Dromery, je la trouve particulièrement réussie, en totale adéquation avec le roman, ce qui n’est pas une généralité dans le monde de l’édition. Si je le fais remarquer pour I invade you, c’est que la maison d’édition Thierry Magnier n’est pas particulièrement reconnue pour cette qualité, bien au contraire si l’on regarde les autres couvertures des romans de Sarah Turoche-Dromery.



Un beau roman inter-générationnel pour débuter avec l’univers des romans policiers.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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I invade you

Nils Barrellon quitte ses intrigues de seconde guerre mondiale, de tueur d’élite ou autres livres noirs pour nous offrir un roman jeunesse. A la réflexion, je raconte n’importe quoi, car il ne quitte pas vraiment son univers puisque nous sommes à la poursuite d’un tueur en plein Paris ! Mais Sarah Turoche-Dromery ( auteure jeunesse) doit surement amener la légèreté, l’insouciance pour que le jeune public apprécie cette intrigue.



Des joueurs de jeu vidéo d’un nouveau genre se font tuer dans Paris.. Un artiste pose un peu partout en France des mosaïques sur les murs, ponts, ou autres lieux publics. Lorsque vous en croisez un, vous le scannez et vous gagnez des points. Nous ne sommes plus à la chasse aux Pokémons, mais bien à la recherche des nouvelles œuvres. Malheureusement, cela s’avère dangereux !



Invader est un artiste de rue Français. Il dépose ses petites mosaïques de par le monde. Ici, il est un personnage central dans ce roman. Lorsque le réel s’invite dans une fiction ! Je ne connaissais pas cet artiste alors que je croise régulièrement ses œuvres dans la rue . Je n’ai jamais eu la curiosité de me renseigner. Et je découvre en plus qu’il existe une application pour flasher ces petits dessins ! (flash-invaders ) . Le monde tournerait-il sans moi ???



Ce roman bien que pour un jeune public est très agréable à lire. J’ai moi-même passé un très bon moment. Alors oui l’adulte a une certaine aisance dans sa lecture, mais l’intrigue n’en reste pas moins sympathique et étonnante.



A aucun moment l’on ne ressent l’écriture à 4 mains. Il y a une vraie osmose entre les deux auteurs. Par contre il ne conviendra pas à un lectorat trop jeune, non pas qu’il soit violent , mais certains mots seront difficile pour eux. Ma fille de 15 ans l’a lu en quelques heures mais c’est une grande lectrice par contre mon fils de 12 ans ne l’a pas terminé. Mais j’ai raté ce gosse ! Il n’aime pas lire !!! (Heu je plaisante, je suis très fière de mon fils sauf pour son incapacité à aimer la lecture).



Un roman de grand pour les plus jeunes c’est toujours très sympa. Je vous conseille donc ce roman pour vos enfants lecteurs. En plus y’a une histoire d’amouuuuuuuuuur 😉
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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I invade you

Du street art au pol’art



Message personnel à l’attention de Nils Barrellon : toi qui rêvais de, je cite, « m’avoir un jour », tu m’as eu ! Bon tu t’y es mis à deux et je ne veux pas savoir qui a fait quoi dans votre couple littéraire, mais ce roman jeunesse tient toutes ses promesses.



Les auteurs nous proposent plusieurs intrigues qui tout en se développant s’imbriquent les unes dans les autres pour un très bon bouquet final. Sur fond d’enquête policière, par ailleurs accessoire en fait, Sarah Turoche-Dromery et Nils Barrellon tissent la trame d’une histoire d’amours adolescentes sur fond de chasse aux pixels.



Un street artist français écume les rues de la capitale (et des grandes métropoles françaises ou internationales) pour y coller des œuvres d’arts pixelisées qui rapportent des points quand ses joueurs les flashent par l’entremise d’une application de smartphone. Or, depuis peu, des corps de joueurs sont retrouvés sous les dernières pièces collées par l’artiste.



Les auteurs emmènent évidemment les lecteurs sur de fausses pistes, habillement amenées et qui fonctionnent quand on n’a pas trop l’habitude de ce genre de romans… Je ne suis donc pas tombé dans tous les pièges mais cela fonctionnera très bien auprès d’un lectorat plus jeune.



Yalim, en hacker facétieux et amoureux, utilise l’application « Flash Invader » pour offrir à sa dulcinée qui l’ignore encore un jeu de piste amusant mais qui pourrait se révéler dangereux ; La fougue de la jeunesse permet aux héros de l’histoire de se livrer à un course poursuite dans les dédales parisiens au mépris du danger. Le livre fonctionne alors comme un roman initiatique, autant pour Yalim que pour la fille qu'il tente de prendre dans ses filets à travers l'application piégée. La découverte et l'apprentissage de l'autre ne passe plus alors par l'impression physique mais pour le premier par ce qu'il met de lui dans les parcours créés pour séduire la jeune fille et pour la seconde par ce qu'elle découvre de son mystérieux pygmalion et d'elle-même aussi.



Les auteurs font donc monter la tension petit à petit mais savent garder la mesure de leur lectorat cible : l’équilibre entre enquête, suspens, humour, amour est parfaitement maintenu tout au long du livre. On s’attache vite aux personnages même si on a parfois envie de les secouer pour les faire sortir de leur réalité toute virtuelle mais il faut bien que les protagonistes vivent avec leur temps et avec leur âge !
Lien : http://wp.me/p2X8E2-Qb
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I invade you

J'ai suivi avec beaucoup de plaisir ces personnages, tous attachants, Esther très amoureuse et se sentant bien seule depuis sa rupture. Yalim qui l'aime secrétement et prêt à tout pour ne pas la quitter des yeux et ces policiers, surtout Lila qui va au bout de ses idées et tient absolument à arrêter le meurtrier de ces femmes avant qu'il ne poursuive ses actes odieux.



Un livre à l'écriture vraiment très agréable et cette impression d'avoir voyagé dans les rues de Paris avec ces adolescents, comme un jeu de piste. J'ai regretté ne pas connaître mieux cette ville car visuellement cela aurait vraiment été un plus. Il est certain que je repenserai souvent à ce livre lorsque je verrai cet art dans les rues. Il se généralise maintenant dans beaucoup de grandes villes de France et dans le monde.
Lien : http://pausepolars.canalblog..
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I invade you

L'été passé, nos (très) (grands) ados partaient à la chasse aux Pokémons. Depuis, le soufflé est un peu retombé (pour le plus grand bonheur de mes promenades dans le parc voisin...), mais les Space Invaders, eux, tiennent le coup depuis plusieurs années. Nils Barrellon et Sarah Turoche-Dromery nous proposent de les suivre sur les pas d'Esther, dans une découverte de Paris version street art. Au cours d'invasions nocturnes bien rodées, Invader et Orbi déposent leurs personnages pixelisés sur les murs de la capitale française. Quelques heures plus tard, les chasseurs de Spaces se lancent à la recherche de ces mosaïques, armés de leur téléphone, dans le but de les flasher et d'engranger des points. Esther est de ceux-là, qui tente d'oublier dans ces longues promenades un chagrin d'amour encore douloureux. Ce qu'elle ignore, c'est qu'une jeune femme vient d'être assassinée au pied d'une des mosaïques...



C'est un tout bon roman policier que j'ai ainsi eu la chance de lire en avant-première. J'ai en effet trouvé à ce roman jeunesse plein de points positifs.



Le thème, tout d'abord, qui devrait se révéler accrocheur pour nos smartphone-addicts. Les personnages, ensuite, et leurs rôles. J'ai été ravie, en effet, de voir que les auteurs avaient évité l'écueil du jeune héros qui mène lui-même l'enquête comme un grand. Rien de moins crédible, selon moi (et je sais que certains de mes élèves partagent mon avis) qu'un gamin de 14 ans qui arrive à mener une enquête en pleine nuit (à pied!) et à accéder à des informations sensibles pour se retrouvez nez-à-nez avec un gros méchant qu'il abattra finalement d'un croche-pied. Je caricature? Oui, un peu. Mais pas tant que ça. Ici, l'héroïne et son soupirant sont des ados comme tous les autres, auxquels on prendra plaisir à s'attacher. De même, on suit une inspectrice débutante, pas franchement sûre d'elle dans cette première enquête, mais en évitant les bourdes irrécupérables, les grosses guéguerres inter-services et les clash retentissants avec les supérieurs, même si ces difficultés ne sont pas occultées.



Enfin, on est ici face à un vrai roman policier, qui n'élude pas certains contenus ou termes techniques sous prétexte qu'il cause à des jeunes. Et ça, de mon point de vue, c'est vraiment très appréciable! L'enquête emmène le lecteur jusqu'en salle d'autopsie, et le plonge au cœur de Paris et d'une brigade criminelle, en usant du jargon consacré. Un lexique en fin d'ouvrage reprend ces termes qui nous sont familiers, à nous amateurs de polar, mais qui risquent de gêner la compréhension des néophytes. Bref, c'est un roman que j'utiliserais sans hésiter pour aborder le policier avec mes élèves, d'autant que ce lexique pourrait tout-à-fait être mis en lien avec un article sur le fonctionnement de la police scientifique, sujet sur lequel ils sont toujours pleins d'interrogations.



J'ai en outre vraiment apprécié cette plongée dans le monde des chasseurs de Space Invaders. J'en avais déjà vus, mais je ne pensais pas que c'était aussi énorme et organisé. J'ai découvert, amusée, une communauté de grands enfants qui jouent depuis 2014 et réparent les invaders abîmés, et le nombre incroyable de mosaïques posées, y compris sous l'eau ou dans la Station Spatiale Internationale!
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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I invade you

Un moment de fraîcheur et d'humour comme on en a besoin en période de canicule. J'ai retrouvé avec plaisir le Nils Barrellon du "Jeu de l'assassin" qui m'avait tant fait rire - peut-être parce que j'ai le même esprit un peu tordu que lui… Livre pour ados ou pour adultes restés jeunes, une histoire simple mais où l'on ne s'ennuie jamais, qui donne envie de télécharger l'application et de partir en chasse à son tour… A emporter en vacances, pas sur la plage mais si vous allez visiter Paris, pas sûr que vous verrez l'intérieur de beaucoup de monuments.
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I invade you

Invader est un pro du street art et colle régulièrement des petites mosaïques : des monstres connus ou inconnus. Les passants peuvent les prendre en photo et gagner des points. Esther, chasseuse de pixels, arpente maintenant seule les rues, abandonnée par son copain. Yalim, amoureux d'elle, pirate le site pour lui offrir une balade personnalisée. Ce qu'ils ignorent c'est que quelqu'un n'apprécie pas vraiment cet art et tue les chasseurs.



Au début, j'ai été un peu désarçonnée par toutes les informations données, les personnages à priori sans liens entre eux, les meurtres sans raison. Doucement, tout se met en place comme un puzzle. L'enquêtrice, dont c'est sa première enquête, avance à tâtons comme le lecteur.



Un polar prenant, sorte de jeu de piste virtuel, qui donne aussi à voir un autre visage de Paris, véritable personnage.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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La fille qui en savait trop

C'est le deuxième livre de l'auteur que je lisais, avec le même commissaire Kuhn. Chronologiquement il se déroule avant "Le jeu de l'assassin" et du point de vue des personnages il vaut donc mieux commencer par "La fille qui en savait trop", bien que les histoires soient indépendantes.

L'histoire se déroule dans le milieu de la prostitution de jeunes étrangères amenées de force en France. J'y ai appris beaucoup de choses, même si le sujet ne m'était pas inconnu. Le style plein d'humour de l'auteur facilite la lecture de ce roman au thème difficile.

Les deux peuvent être emportés en vacances, ils sont d'une épaisseur raisonnable et tiennent assez en haleine pour être vite lus.
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Le Jeu de l'Assassin

C'est le premier livre de l'auteur que je lisais, j'ai acheté l'autre aventure de ce sympathique commissaire Kuhn dans la foulée. L'histoire est intéressante mais l'un des aspects que j'ai préférés est d'avoir commencé à rire dès la première page pour ne plus m'arrêter tout au long du bouquin. Ce qui aurait pu ressembler à des clichés, basés sur des expressions ou des histoires populaires, est tourné de telle façon que cela m'a amusée. Régalée.
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Le Jeu de l'Assassin

"Une partie d'échecs sanglante dans les rues de Paris."



Mon avis :



Première lecture de l'auteur après une première rencontre à Nemours, et je dois dire que vu l'humour et la bonne humeur de l'homme j'étais enthousiaste à l'idée de découvrir sa plume. Je ne suis pas déçue, loin de là, tant les jeux de mots et les calembours sont présents. Récit à la première personne avec un personnage prénommé Nils, il n'en faut pas plus pour imaginer l'auteur à travers le protagoniste. On est déjà assuré de passer un très bon moment. Ce côté humoristique permet d'alléger la noirceur du thriller et c'est toujours plaisant d'avoir une lecture feel good quel que soit le genre du roman.



Le commissaire Kuhn fait face à un meurtre violent, le premier d'une longue série. Pourtant, bien que les profils des victimes semblent être sensiblement les mêmes, l'enquête s'enlise tant l'assassin est retors et méticuleux. Jusqu'à ce qu'il décide de montrer son jeu, Nils Kuhn et son équipe devront s'armer de patience et faire contre mauvaise fortune bon coeur en ces temps estivaux où les effectifs sont réduits et les procédures ralenties.



On s'attache rapidement aux personnages, notamment le commissaire Kuhn déterminé et doté d'un humour irrésistible. Ses subalternes sont très intéressants également, un pirate blanc (gentil hacker), un keum de la téci, une jeune femme qui ne se démonte pas, un préposé aux autopsies et aux enquêtes de voisinage...



Une véritable partie d'échecs va se jouer, le compte à rebours est lancé, tous les coups sont permis même les plus discutables, un face à face terrible pour un Pat* inenvisageable (*Si le seul coup jouable est de mettre son roi en échec - ce qui est interdit - le roi est dit pat et la partie est nulle...).



Défi Lecture 2017, catégorie 60 : un livre d'un auteur que l'on a rencontré.
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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La position des tireurs couchés

Zlatan Gubic, que ses collègues surnoment Ibra, est THP, tireur de haute précision. Il a la maîtrise de son mental, la maîtrise de son corps. Le sang froid indispensable à ce métier de haute volé.

Tout ça il l'a apprit lors du conflit qui a déchiré son pays, la Bosnie-Herzégovine. De sniper il est devenu THP.

Lorsqu'un meurtre, puis une avalanche de morts sur sa route, le font basculer dans l'enfer.





Avec adresse, l'auteur va nous emmener sur une piste, plus que probable, la vengeance. Jusqu'aux derniers chapitres, où le retournement de situation va nous laisser pantois.
Lien : http://samdelivreseslivres.b..
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La lettre et le peigne

Trois générations, trois parcours étonnants



Ce roman débute à la fin de la seconde guerre mondiale et s'étend sur trois générations jusque fin 2012. Une lettre est au centre de toute l'histoire, elle fera beaucoup parler d'elle, nous fera voyager et passer des moments forts et émouvants.



Au fur et à mesure des châpitres on se pose pas mal des questions, qui auront leurs réponses aux toutes dernières pages du livre. Pour les obtenir , cela ne va pas être de tout repos, nous allons cotoyer des personnages pour certains attachants , pour d'autres très antipathiques , violents et déterminés.



Aucun répit , nous sommes pris dans le rythme qui sera soutenu jusqu'à la fin.



J'ai eu un peu de mal au début avec les retours sur les années antérieures mais ensuite tout s'est enchaîné et je suis partie dans une aventure formidable , malgré un sujet de fond difficile et poignant , la seconde guerre et toutes les horreurs commises en cette sombre période, et ce, du côté allemand ce qui est assez rare dans les polars français.



Nils Barrellon a écrit ici un roman qui lui a très certainement demandé du temps et de la recherche, même si il n'oublie jamais tout a fait ses précédents romans avec le commissaire Kuhn. . Je qualifierai ce livre de Thriller, polar et roman historique, tout cela en 296 pages.
Lien : http://pausepolars.canalblog..
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La lettre et le peigne

Nils Barrellon nous fait voyager dans l’espace : Berlin, Francfort, Paris. Mais il nous fait également voyager dans le temps.

En 1945, lors de la « libération » de Berlin par les russes et la vie d’Anna, difficile, impitoyable. Une vie de souffrance et de privations. Anna qui élèvera seule son fils Joseph.

Les années 60 et la mise en place du « mur » de Berlin qui laissera, à droite, les victimes à la merci de leurs bourreaux et à gauche, l’espoir, la liberté.

Les années 80-90, Joseph a la garde de son fils Jacob, et l’élève loin de sa mère, française, repartie seule pour le sud de la France.

De nos jours, avec Jacob qui tente d’échapper à son destin et qui devra se reconstruire.

Un magnifique roman qui nous en apprend beaucoup sur ces différentes périodes de l’histoire Allemande. Nous ne sommes pas habitués, en tant que français, à voir ce côté de l’histoire. Peut-être parce qu’on ne veut savoir que ce qui nous arrange. J’avoue ne m’être jamais posé la question avant de savoir ce qu’il s’était passé derrière ce « mur de la honte ». Le texte est certes un peu orienté selon moi mais sans excès et l’enseignement qu’il nous apporte est vraiment passionnant. Le récit est maîtrisé, abondamment documenté.

Un roman poignant, dur qui tire lourdement sur la corde de nos sentiments.

L’écriture est riche et les personnages sont touchants de véracité.


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La lettre et le peigne

Le poids du passé



Le peigne… il est volé dans les réserves d’un musée en Allemagne par deux personnes cagoulées aux méthodes expéditives qui tuent un gardien au passage.



La lettre… écrite par Anna pour son fils, remise à son cousin Heinrich, elle a traversé un demi-siècle avant que Jacob se lance à sa recherche de Berlin à Paris et jusque dans l’ouest de la France.



De l’ascension d’Hitler aux camps de la mort, du nazisme d’hier au nazisme d’aujourd’hui, de la montée en puissance des haines des races soi-disant inférieures d’hier aux haines raciales contemporaines, les croyances nauséabondes de certains n’ont pas beaucoup évolué. Nils Barrellon fait ainsi le lien entre les peurs du passé et celles émergentes d’un présent où le rejet et la haine retrouveraient des lettres de noblesse qui pourraient les ramener au pouvoir.



Alors, oui, on pourrait critiquer les partis pris historiques de Nils Barrellon et les différentes filiations qu’il crée entre les personnages du passé et ceux du présent, mais cela n’enlève rien à la qualité de son récit. C’est avec une certaine habileté qu’il entremêle passé et présent dans une histoire dans laquelle le lecteur est invité à s’immiscer aux côtés de Jacob.



Ce dernier part sur les traces de son père et de sa grand-mère, tous deux pris dans le tourbillon de la Seconde Guerre Mondiale. La lettre qu’il parvient finalement à localiser et à lire ne fera que conforter le lecteur dans ce qu’il pensait être la clef de voûte du récit. Pour une fois que je ne me serai pas trompé en essayant de deviner où l’auteur veut m’amener…



Nils Barrellon tient bien le fil de ses différentes époques : 1945-1953 avec Anna, les années 60 avec Josef et 2013 avec Jacob. Sur 70 ans, l’auteur tresse la trame de son récit en ne laissant aucun protagoniste sur le côté de la route. S’il ne donne évidemment pas tous les backgrounds de ses personnages, Nils Barrrellon leur donne de la consistance tout au long du récit, en dresse des portraits honnêtes et pas surjoués. On s’attache rapidement aux différents protagonistes.



Pour une raison que j’ignore, Nils Barrellon ne parvient pas à rendre les salauds de son histoire totalement antipathiques. Et pourtant Dieu sait qu’ils véhiculent des idées de haine, de rejet, de races, d’identités… autant de sujets aux relents nauséabonds. Mais s’ils sont des vilains dans l’âme, ils n’endossent pas pleinement leur rôle. Sans pour autant que l’auteur leur trouve, bien au contraire, quelques circonstances atténuantes que ce soit, mais les passages qui leurs sont consacrés ne suintent pas le dégoût comme cela aurait pu (aurait du ?) être le cas. Ce sera mon seul petit bémol.



C’est aussi et enfin un livre sur la perte de l’innocence. Celle d’un jeune homme et de sa grand-mère à quelques décennies d’intervalle…



Point donc de fol suspens ici, mais un récit prenant de par son thème, de par l’écriture de Nils Barrellon même si, à titre personnel, j’ai une préférence pour son précédent livre… « La lettre et le peigne » se lit comme un témoignage de la persévérance dans le temps des thèses racistes qui ont amenées Hitler au pouvoir et dont la parole porte encore aujourd’hui les mêmes idées haut et fort.


Lien : http://wp.me/p2X8E2-JY
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La lettre et le peigne

Introduction* : « Le peigne, c'était pour la moustache ? »







1945. 1953. 2012. Berlin. Trois époques, une femme en fuite, une famille, Jacob, le petit-fils de la femme en fuite, un assassinat. Nous sommes au mois d'avril 1945 et Anna survit tant bien que mal dans la ville de Berlin dévastée. Quelques années plus tard, la lettre qu'elle remet à un cousin s'adresse à son fils. En 2012, un objet est volé dans un musée. Les cambrioleurs n'ont pas hésité à tuer le gardien pour s'emparer d'un peigne soigneusement rangé dans les archives. Le capitaine Hoffer va enquêter sur cette affaire. Pourquoi le jeune Jacob a-t-il été brutalisé ? Et par qui ? Y a-t-il un lien avec la lettre de sa grand-mère ?







Nils Barrelon nous propose l'histoire d'une famille dans l'Histoire. Tout commence dans les ruines de la capitale allemande qui est sur le point d'être libérée. De nombreuses sautes temporelles nous font voyager et ainsi nous permettent de grappiller des informations qui éclairent les événements présents. Parfaitement contrôlée, cette construction aux chapitres courts brosse les portraits de membres d'une famille sur trois générations. Il ne fait aucun doute que l'auteur s'est imprégné des relents de l'Histoire, de cette période bouleversée par les secousses de cette guerre qu'il situe dans ce récit en Allemagne de l'Est. En 2012 des flammes allumées par le Troisième Reich il reste des cendres qui ne sont pas éteintes et un secret intime bien gardé.

La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2016/11/secret-d-histoire-la-lettre-et-le-peigne-nils-barrellon.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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La lettre et le peigne

Ce livre est une découverte. Très bien écrit, l'auteur arrive à nous captiver pages après pages, et sur plusieurs époques différentes. Un livre est pour moi un succès lorsqu'on languit de savoir la suite, tout en prenant plaisir à sa lecture. Pari réussi.
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La lettre et le peigne

Ce polar est vraiment une agréable surprise.

Dès le premier chapitre on est très vite happé par l'intrigue. C'est très bien écrit et très bien construit.

Le passage entre les différentes époques est réussit et clair. L'auteur ne perd pas son lecteur entre chaque saut dans le temps, bien au contraire, il le captive.

De plus il est très addictif, il est difficile de lâcher le livre, et c'est vraiment avec plaisir que je l'ai lu.

Certains passages sont très tendus et l'histoire est palpitante. Il n'y a pas de temps mort. Les thèmes abordés sont bien traités.

Une réussite!
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