Nury Vittachi

Les gens ne comprennent pas l'importance de l'élimination, songea-t-il. Il doit y avoir autant de destruction que d'acquisition dans la vie d'une personne. Sinon le résultat est la stagnation, l'accumulation, et pour finir un blocage total de la circulation des énergies à cause d'éléments morts. Et cette inertie se transmet immédiatement à l'esprit de la personne qui vit dans l'endroit saturé.

Derrière le rideau, il se retrouva devant un miroir en pied. Il se tourna pour s' observer de profil.
Costume de chez Barneys.
Chemise Van Heusen.
Montre Seiko.
Sous - vêtements Calvin Klein.
Bedaine McDo.

Dehli, tout comme Hong Kong et Singapour étaient de ces villes frénétiques, très peuplées et où tous semblaient s’activer incessamment comme en perpétuelle mission urgente. Et pourtant, ici, se dégageait aussi une présence spirituelle. On voyait souvent des femmes ou des hommes les mains jointes comme en prière. Dieux, autels et autres images saintes foisonnaient – quelquefois côte à côte avec des posters des Spice girls ou d’Elvis Presley.

"En fait, ce n'était qu'en se confondant à des personnes qui ne cadraient pas tout à fait avec notre vision du monde que l'opportunité de grandir se présentait."

"Les vitamines S, C et G, c'est ce qu'il me faut pour redémarrer, expliqua-t-elle. Du Sucre, de la Caféine et du Gras." p. 150

'Si l'homme saint abandonne l'amour toute sa vie durant, il fait plaisir auc Cieux ; si l'homme saint abandonne toute sa vie pour l'amour, il fait aussi plaisir aux Cieux."

Joyce n'était pas du genre groupie, mais c'était une jeune femme. Comme toutes les autres depuis la nuit des temps elle avait été élevée à coups de contes de fées. Il aurait été absolument impossible qu'ayant appris la présence à proximité d'un véritable prince, ou approchant, vivant et célibataire, elle n'aille pas jeter un coup d'oeil.

" [...] tout en ce monde est imprévisible. Si j'ai appris une chose de la vie, c'est bien celle-là."

"Vois-tu Brin d'herbe il faut te souvenir que celui qui est riche de possessions est souvent pauvre en esprit. Et que celui qui est pauvre, est souvent riche d'esprit."

Le sage Lu Hsueh-Han disait :"Certains regardent et d'autres voient. Beaucoup regardent. Mais seul l'homme parfait arrive à voir."

"Ne demandez pas aux Immortels quelle est la taille du monde. Faites le monde à votre taille."

Et bien le fengshui nous aide à recréer cet environnement. C'est pour cela que le vert est une couleur relaxante. Et qu'on se sent mieux avec une montagne derrière soi et de l'eau devant. Etc., etc. Le fengshui fait de ta maison une réplique de cette maison idéale qui est enfouie tout au fond de ta tête.

"La vérité importe peu. Ce qui compte, c'est l'effet produit. C'est un des principes premiers du zen. Si une contre-vérité produit le même effet, alors c'est qu'elle contient aussi une vérité."

"[...], il ne faut pas écouter ce que te disent les uns et les autres mais entendre le véritable sens de ce qu'ils disent. Cette vérité, toute la nature la connaît. Seuls les humains l'ignorent."

La paix régnait sur le monde.
C'est alors que les vrais ennuis commencèrent.

Le maître du fengshui ferma les yeux. Il se souvint d'un vieux proverbe chinois : Tout comme à un tigre affamé, il n'est pas possible d'échapper à une femme amoureuse.

C.F.Wong avait cinquante-sept ans.La majeure partie de sa vie était derrière lui. Le nombre de permutations possibles s'était effondré, de l'infini à des quintillions puis à de simples trillions, milliards et millions. La pression d'avoir à choisir parmi un nombre quasi infini de possibilités s'était évanouie. Elle avait laissé la place à un sentiment tout aussi éprouvant : un désespoir refoulé, croissant, né de la conscience qu'étant donné le peu de choix relatifs encore disponibles, tous méritaient la plus grande attention.

"_Un corps n'est pas un détritus.
_Exact. Mais, même Confucius dit qu'un cadavre est une chose complexe. Si on le traite comme un objet qui a rendu l'âme, les gens vous reprochent de n'avoir pas de coeur. Pourtant si on le traite comme si la personne était encore en vie, les gens vous prennent pour un imbécile. Sans issue."

Le poète T'ang Yu a dit : "Les larmes peuvent mentir. La pluie non."

"Elle n'avait pas saisi son prénom.
_Dilip Kenneth Sinha, lui rappela-t-il. Mais mes amis m'appellent Dilip, ou D.K. ou plus souvent encore "vieil imbécile". Les plus honnêtes d'entre eux en tout cas..."