AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Odile Bouhier (97)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


On ne meurt pas la bouche pleine

Combiner lecture et nourriture, le rêve non ? Odile Bouhier, auteure et Thierry Marx, chef étoilé, l’ont fait pour nous avec ce récit à quatre mains et c’est un régal ! Un mélange de genre particuliers dans la littérature mais très savoureux !



Au fil d’une enquête entre la France et le Japon, on se balade entre cuisine moléculaire et un passionnant cours sur les yakuzas et la culture japonaise ! Une immersion totale dans le monde de la mafia japonaise, saupoudrée d’un peu de poésie avec quelques haïkus et aromatisée d’empoisonnements mystérieux. Les morts s’enchaînent et on voyage sous la baguette de nos deux auteurs.



Le roman étant très cours mais dense en informations culturelles et culinaires, je n’ai pas eu le temps de m’attacher aux personnages autant qu’à l’intrigue. Cela n’a absolument pas gâché mon expérience. Un excellente dégustation !



Petit plus : C’est l’un des premiers livres (ou même LE premier) de la sélection des Nouvelles Voix du Polar Pocket 2019 ! Une première sélection qui donne le ton pour cette année !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
Commenter  J’apprécie          10
On ne meurt pas la bouche pleine

Odile Bouhier et Thierry Marx nous offre ici une belle mise en bouche avec ce polar gastronomique original. Le résumé alléchant n’est pas en reste puisqu’effectivement, malgré une enquête policière qui peut s’apparenter à du déjà-vu et tomber dans le genre classique, on se régale avec ce voyage à travers la culture Japonaise qui est de mise et qui constitue l’élément majeur et novateur de cette histoire qui nous emmène au cœur de la gastronomie moléculaire et Nippone et au cœur de la société étrange et fascinante des yakuzas.


Lien : https://blogleslecturesducha..
Commenter  J’apprécie          10
On ne meurt pas la bouche pleine

Une partie qui se déroule à Paris et une partie qui se déroule à Tokyo .Dans ces deux villes , des morts subites qui ont l'air naturelles mais le commandant Simmeo a des doutes car tous les morts appartiennent à une caste , le cercle des yakuzas , la pègre japonaise .Comme par hasard , ces victimes ont maugé dans le restaurant du grand chef Elliott Principal , un cuisinier adepte de la cuisine moléculaire à base de plantes .Bien que ses supérieurs ne le suivent pas , Simmeo insiste et va prendre sur ses propres deniers pour rejoindre la ville de Tokyo et tenter d'éclaircir le mystère
Commenter  J’apprécie          10
On ne meurt pas la bouche pleine

Achille, qui survit difficilement à la mort de sa femme Chloé, assassinée par un psychopathe est un commandant de police pointilleux qui aime que les choses soient bien claires. Aussi lorsque ses supérieurs décident de classer le dossier sur la mort simultanée de deux japonais considérée comme naturelle. Il trouve la coïncidence un peu trop évidente et décide de fouiller un peu plus, ce qui dérange un peu sa hiérarchie.

Cette dernière lui propose de prendre des congés, d’autant qu’il a des choses personnelles à régler comme l’héritage de son père naturel.

A la suite de cela, il décide donc de partir au Japon pour trouver des réponses à la mort des japonais et pour se faire, il a recours aux compétences d’un étudiant journaliste qui va lui permettre d’entrer à l’ambassade de France et d’être en contact avec un policier japonais lui aussi très pointilleux et donc de participer à l’enquête en local.

Cela va nous emmener dans le monde des yakusas et nous permettre de comprendre les ramifications de leur organisation au sein de la société et l’économie japonaise tout en nous faisant découvrir la vie tokyoïte et ce roman a un dénouement aussi évident que déroutant.

Et cela sous fond de cuisine nouvelle tendance où se mêle la chimie, la technicité, les textures et le goût, ce qui montre la patte de Thierry Marx.



Cependant ce roman est quelque peu brouillon car on part dans différentes directions qui parfois débouchent sur un élément qui va faire avancer l’enquête et parfois on perd le chemin emprunté sans savoir ce qu’il est par la suite… Est-ce juste des portes ouvertes sur un futur roman ? Des éléments pour étoffer cette histoire ?

Ce roman est agréable à lire et nous expose l’art de vivre à la japonais avec un sens de l'organisation, de la politesse, de la discipline et de la rigueur.



Commenter  J’apprécie          10
De mal à personne

Si je n'ai pas aimé son style d'écriture, j'ai été touchée par le sort de ces enfants " martyrs ", on peut le dire, taillables et corvéables à merci, même pas propriétaire de leur corps.

Pouah !
Commenter  J’apprécie          10
Le sang des bistanclaques

Lyon 1920, une femme inconnue en état de décomposition avancée est retrouvée dans un champ ainsi qu'une vieille ouvrière des métier a tisser. Ces deux meurtres ont plusieurs points communs : c'était deux femmes âgées,presque aveugles et elles ont été toutes les deux violées. Le commissaire Kolver est chargé de l'enquête et va devoir faire preuve de déduction mais aussi de tact pour réussir a débrouiller les fils de ce mystère.



Voici un roman original, pas sur la forme qui est plutôt classique mais sur le fond en situant l'enquête dans les années 20 qui correspondent au début de la police scientifique. L'autre point fort est indéniablement les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires, entre un commissaire revenu de la première guerre avec une jambe en moins, le patron du laboratoire de police scientifique dont une des filles est atteinte d'une maladie génétique incurable, son adjoint roi de l'escalade et un inspecteur des brigades du tigre revenu défiguré de la guerre et dont le passe temps favori est de réaliser sous le manteau des films érotiques. L'intrigue et le contexte historique se nourrissent l'un et l'autre et immergent parfaitement le lecteur dans ce Lyon du début du 20 ième siècle et les prémices de la police scientifique. Un roman policier qui se lit avec beaucoup de plaisir grâce a une intrigue parfaitement menée et une immersion historique complète.



Des personnages qui nous tardent de retrouver dans d'autres aventures(deux autres titres a ce jour sont déjà sortis) après cette première enquête rondement menée. Ma note : 8/10 pour ce polar d'entre deux guerres.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
Commenter  J’apprécie          10
De mal à personne

De l'auteure, j'avais beaucoup aimé "Le sang des bistanclaques". Mais comme souvent avec une suite, j'ai été déçue.



Malheureusement, je ne peux pas en dire autant de ce tome. Il n'est pas mal ceci dit, bien écrit, l'action est ramassée, et l'on apprend pleins de choses sur les origines de la police scientifique (notamment les premières analyses ADN). Mais je n'ai pas retrouvé l'histoire de la ville.



Certes, l'auteure se focalise dans ce tome sur les bagnes pour enfants et leur arrière-cuisine peu ragoutantes. Mais comme son écriture va à l'essentiel, elle ne laisse que peu de place au développement de son sujet.



En revanche, on en apprend un peu plus sur les personnages récurrents et leurs vices.



Affaires à suivre avec son troisième opus.



L'image que je retiendrai :



Celle de la première crèche d'entreprise créée par la femme de Firmin Dutard.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          10
La nuit, in extremis

Une nouvelle enquête des ancêtres des experts mérite que je bouscule mes priorités de lecture. Certains livres restent longtemps au fond des piles. Celui-ci est commencé à peine dans mes mains. Les deux premiers tomes, Le sang des bistanclaques et De mal à personne étaient tellement bien, que j'aspire très vite à retrouver cette atmosphère si particulière créée par Odile Bouhier, un (gros) brin de modernisme dans l'époque troublée de l'après-guerre. Les 30/40 premières pages resituent les personnages ou permettent à ceux qui ne les connaissent pas encore de savoir qui est qui. Puis l'enquête ou plutôt l'attente de Victor Kolvair démarre. Et je me dois de dire ici que je suis un peu déçu par le début de ce polar. Chaque personnage, que ce soit, Victor Kolvair le commissaire, Bianca Serragio l'alièniste, Hugo Salacan le scientifique, Jacques Durieux son assitant ou encore Damien Badou le légiste, chacun est dans son coin, mène sa vie, son propre travail indépendamment de ses collègues. Ils ne travaillent pas tous sur la même histoire. H. Salacan et D. Badou sont préoccupés par des histoires personnelles, J. Durieux par les anarchistes, B. Serragio frustrée de ne pas voir V. Kolvair et lui-même empêtré dans ses certitudes et ses vieux démons. L'ensemble est un peu décousu, comme si Odile Bouhier avait écrit plusieurs histoires, une par personnage, puis, les avait accolées en un seul livre ensuite. Il manque un lien entre toutes.

Puis, l'histoire et la collaboration démarrent enfin lorsque 3 cadavres sont retrouvés mutilés. Et comme dans les épisodes précédents, Odile Bouhier développe son contexte, la toile de fond de son roman. Elle s'intéresse aux avancées de la médecine des années 20. Bianca Serragio est très en avance et prend en compte les nouvelles théories de médecins étrangers sur l'aliènation, les maladies psychiatriques. Elle s'oppose avec vigueur à ceux qui ne veulent pas évoluer, sûrs de leur savoir. Elle parle de schizophrénie, de paranoïa là où ils ne parlent que de simulation et de "jeux d'acteurs". Pendant ce temps, H. Salacan s'intéresse de près aux travaux de chercheurs canadiens sur l'insuline qui soignerait les diabétiques. C'est la recherche médicale qu'elle soit classique ou psychiatrique qui peut relier les différents acteurs de cette histoire. Les traumatismes de la guerre sont également au coeur de ce livre, tant du côté des meurtriers que des enquêteurs. Toute ce contexte, très bien documenté, donne tout l'intérêt à cette troisième enquête de l'équipe.

Malgré mes réserves (mais peut-être est-ce parce que j'ai un peu trop idéalisé l'équipe Kolvair-Salacan ? ), je n'ai pas boudé mon plaisir de replonger dans le Lyon des années 20. Et puis, je n'ai pas tout dit, le procureur Rocher est toujours aussi antipathique, réactionnaire, et l'inspecteur Legone toujours aussi retors et mauvais. Et il en reste encore à découvrir dans ce troisième tome, mais je laisse un peu de suspense...
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
Commenter  J’apprécie          10
De mal à personne

Ah, quelle joie de revoir toute l'équipe du laboratoire, Victor Kolvair et le professeur Salacan en tête ! Sans publier bien un autre personnage important, Bianca Serraggio qui entame une liaison pas toujours facile avec le commissaire. La première enquête intitulée Le sang des bistanclaques m'avait plu et avait fait parlé notamment le très connu libraire de La griffe noire Gérard Collard qui avait aimé lui aussi. Cette seconde intrigue est encore mieux selon moi. Les personnages sont bien installés, Odile Bouhier sait leur donner vie en dehors de leur travail ; il s'affirment, tissent des liens entre eux, d'amitié, d'amour, de respect, de pouvoir mais aussi de défiance, notamment Kolvair/Legone. L'intrigue est prenante jusqu'au bout et les à-côtés, la vie des différents protagonistes donne de l'humanité au roman.

Ce qui est très bien également dans ce roman, c'est tout le travail qu'a dû faire Odile Bouhier pour se -et nous- plonger dans le Lyon de 1920. La ville, certes, mais aussi bien sûr les débuts de la police scientifique et encore les colonies pénitentiaires pour mineurs délinquants. Car, comme il est envisageable qu'un enfant ait commis le meurtre, l'auteure nous emmène visiter un centre de détention pour mineurs et franchement, ça fait peur. Au départ, les raisons pour lesquelles les enfants sont envoyés dans ces centres ne sont pas toujours justifiées

Ensuite, les conditions d'accueil, si je puis utiliser ce vocable, sont plus que déplorables, elles sont absolument lamentables. Les enfants sont battus, certains isolés, au mitard et d'autres abusés par des plus grands ou victimes de réseaux de pédophilie. Le constat est terrible. Un juge, le juge Puzin se bat -dans ce roman- pour tenter de créer le premier tribunal pour enfants de Lyon contre sa hiérarchie et contre une partie de l'opinion publique qui raffole encore et assiste aux exécutions publiques. Alors, certes, les conditions actuelles de Protection de l'enfance ne sont pas au top -essentiellement pour cause de manque de fonds : il vaut mieux sauver les banques que les enfants en danger (raccourci facile sûrement)-mais, je le sais pour travailler dans ce domaine depuis 5 ans, énormément d'efforts, de travail et de professionnalisation ont été fort heureusement effectués depuis ces années terribles et même depuis une vingtaine d'années.

Voilà, c'est tout cela ce roman d'Odile Bouhier. On peut le lire sans avoir lu le premier mais si vous avez l'occasion, lisez les deux, je vous promets que vous ne le regretterez pas ! Vous ai-je déjà menti ? Bien sûr que non, donc faites-moi confiance et allez-y les yeux fermés (et rouvrez les pour lire, ce sera plus facile.)
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
Commenter  J’apprécie          10
Le sang des bistanclaques

L'auteur a choisi de placer son intrigue à Lyon, en 1920, juste après la Première Guerre Mondiale.



Les personnages principaux sont un commissaire revenu de la première guerre avec une jambe en moins, un patron du laboratoire de police scientifique dont une des filles est atteinte d'une maladie génétique incurable, son adjoint roi de l'escalade et un inspecteur des brigades du tigre revenu défiguré de la guerre et dont le passe temps favori est de réaliser sous le manteau des films érotiques.



L'auteur donne une bonne reconstitution de l'univers lyonnais du début du XXème siècle.



J'ai trouvé ce polar très sympathique, à l'intrigue bien menée dans un univers historique intéressant.
Commenter  J’apprécie          00
On ne meurt pas la bouche pleine

Une très très belle découverte ! J'ai trouvé ce livre en boite à livres, je ne connaissais pas l'auteur. C'est très bien documenté sur la mafia japonaise, son fonctionnement, son ancrage dans la société, les rituels des yakuza. Il est également question bien sûr de la cuisine japonaise et de la cuisine moléculaire

Ce fut une lecture très agréable, il n'y a pas de lourdeurs, ni de description à rallonge. Tout est subtil comme la culture japonaise. Il y a parfois des choses qui se passent rapidement sans plus de détails, mais ça laisse le libre recours a son imagination

Je recommande à 100%!
Commenter  J’apprécie          00
Le bazar de la charité

La RTBF repasse la série avec Audrey Fleurot, Julia de Bona et Cammile Lou sur cet incendie. J'ai repensé à ce livre lu il y a quelque temps. Pas à la hauteur de la série, car mièvre et qui manque de profondeur, même si les faits sont chronologiquement bien relatés. Le 4 mai 1897 une vente de bienfaisance se tient à Paris. Les notables s'y pressent LOrsque le feu se met à tout dévorer, cela devient un drame humain indescriptble. Les morts s'amoncellent. Il n'y a pas de vrai suspense, car tout est annoncé sur la 4e page de couverture. Au feu, tout brûle ! "La tour infernale" est bien meilleur dans le genre incendie. Bien sûr, je pense à l'incendie de l'Innovation en 1967 qui a fait beaucoup de morts.

Commenter  J’apprécie          00
On ne meurt pas la bouche pleine

très mauvais
Commenter  J’apprécie          00
On ne meurt pas la bouche pleine

Achille Simmeo, policier aguerri au 36 quai des orfèvres sera impliqué dans une enquête policière l'emmenant jusqu'à Tokyo. Il découvrira la plus criminelle des organisations : les yakuzas, la mafia japonaise.



Il devra faire face à une arme de crime déroutante : l'empoissonnement par une substance difficilement décelable si personne ne s'y attarde. Il mettra en lien la chimie et la cuisine gastronomique et découvrira la vérité mêlant histoire de famille, haine et vengeance.



Intéressant car on découvre le milieu des yakuzas et la culture criminelle à Tokyo. Cependant, j'ai été un peu mitigée sur le final n'étant pas, pour moi, ni époustouflant ni inattendu.
Commenter  J’apprécie          00
On ne meurt pas la bouche pleine

Bof… L'intigue est intéressante et les personnages aussi mais le style laisse à désirer et c'est dommage tant l'histoire aurait méritée une meilleure plume
Lien : http://brizou55.canalblog.com/
Commenter  J’apprécie          00
On ne meurt pas la bouche pleine

Commenter  J’apprécie          00
Le sang des bistanclaques

Ce petit polar au titre énigmatique ravira tous les amoureux de Lyon et des années folles. Il est court, vite lu et très plaisant. Odile Bouhier nous parle de Lyon en 1920, une époque de grands changements tant sur le plan technique et scientifique que social. La France se relève à peine de la Grande guerre, les anciens soldats se réintègrent mal dans la société civile, ce qui entraîne des violences, mais surtout la barbarie de ce conflit mondial a laissé de nombreuses personnes mutilées dans leur corps ou dans leur âme. D’ailleurs deux des policiers de ce roman appartiennent à ces soldats traumatisés, le commissaire Victor Kolvair qui a été amputé d’une jambe et l’inspecteur Legone est défiguré, ce qu’on appelait alors les gueules cassées.



Et sur quoi vont enquêter ces policiers? Sur deux meurtres de vieille femme particulièrement barbares, avec agression sexuelle. L’une d’elles est retrouvée dans un champ près de l’hippodrome dans un état de putréfaction avancée tandis que la seconde est une vieille ouvrière qui travaillait dans le quartier de la Croix Rousse. Dans un esprit de rivalité avec Paris, le procureur promet une résolution rapide de ces crimes. Il confie l’affaire à la fois aux brigades du Tigre, qui enquêtent à l’ancienne sous la direction de l’antipathique inspecteur Legone, et au commissaire Kolvair qui dirige le premier laboratoire de police scientifique au monde (créé à Lyon en 1910, et non à Miami ou Manhattan comme pourrait nous le faire croire une certaine série télé!). Kolvair et son adjoint le professeur Salacan, rejoints au milieu du roman par Bianca Serragio, une talentueuse aliéniste qui se base sur les recherches de Freud pour jouer les profileuses avant l’heure, récoltent des indices et mettent en pratique de nouvelles méthodes d’investigation. Ces nouveautés ne sont pas du tout au goût de Legone et les deux services de police entretiennent une grande rivalité. Un troisième meurtre survient, mais les policiers comprennent vite qu’il s’agit de l’oeuvre d’un imitateur après la parution d’un article sur les meurtres dans Le Progrès. Et voilà nos policiers sur les traces de deux assassins.



Ce livre fait la part belle à l’Histoire de Lyon et de son industrie de la soie ainsi qu’à la description de la ville. Les personnages sont très complexes et l’on espère les retrouver dans de prochaines aventures. L’écriture est très agréable, les chapitres sont courts et l’on a l’impression de suivre les héros comme dans un film. Parfois les descriptions historiques ou architecturales ont de la peine à s’intégrer harmonieusement dans le cours de l’histoire et semblent un peu plaquées de façon artificielle, mais cela ne m’a pas dérangée, car je compte parmi les amoureux de Lyon et j’ai pris plaisir à ces descriptions d’endroits que je connaissais. Un livre que j’ai trouvé plaisant, original et que je recommande chaleureusement.




Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          00
De mal à personne

Nous retrouvons le commissaire Victor Kolvair, à Lyon en 1920. Firmin Dutard, un richissime industriel possédant une usine d’automobiles est retrouvé mort dans l’arrière-cour du Grand Hôtel, il a été poignardé. Le commissaire pense que cet homme a de nombreux concurrents et que sa fortune attire les convoitises, il s’oriente donc vers un crime crapuleux. Kolvair est en charge du premier laboratoire de police scientifique en collaboration avec le professeur Salacan. La reconstitution des coups de poignard sur un mannequin démontre que l’agresseur mesurait un mètre vingt-huit. Il s’agit donc d’un enfant. L’enquête auprès du personnel de cuisine de l’hôtel confirme qu’un enfant a été aperçu dans le voisinage. Le portrait robot permet d’arrêter le jeune Thibaud, un enfant placé dans un centre pour mineur délinquant suite à de menus larcins.



Toutes les preuves scientifiques accusent Thibaud, mais le commissaire sait que l’enfant ne pouvait pas être présent sur les lieux du crime. Il va dès lors se battre pour éviter une terrible erreur judiciaire.



L’intrigue est assez simple et présentée en courts chapitres très agréables à lire et mettant en avant l’un des personnages. Ce livre se lit vite et de façon très plaisante. L’intrigue est surtout un prétexte pour nous présenter la société française de l’époque et ses terribles injustices. Les classes défavorisées et les enfants en particulier sont violemment maltraités par les pouvoirs en place. Les riches abusent sans vergogne des pauvres, de leurs domestiques en particulier. On assiste aussi à l’une des dernières exécution publique, et l’on peut voir que les citoyens d’il y a cent ans ne se comportaient guère mieux que les Romains.



Outre la violente critique sociale de l’époque, on assiste aussi à la mise en place de la police scientifique, qui est encore mal vue de certaines autorités judiciaires qui préfèrent les méthodes à l’ancienne. Si le commissaire Kolvair est un homme passionné par la science, le progrès et la justice, il n’hésite pas à faire usage de cocaïne. Un autre policier l’inspecteur Legone, des brigades du Tigre est l’incarnation même du ripou.



Ce tableau de la société des années 1920 est vraiment passionnant. Il y a aussi des touches d’humour et des clins d’oeil à notre époque plutôt amusants, comme lorsque Legone croit que la fin du monde aura lieu en 2012.




Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          00
On ne meurt pas la bouche pleine

Je ne connaissais pas Odile Bouhier, par contre, j’ai eu la chance de goûter à la cuisine de Thierry Marx, l’alliance des deux, se révèle savoureuse, quand ils s’associent dans un polar culinaire !!

Les hauts gradés de la mafia japonaise meurent les uns après les autres dans des circonstances étranges, des maladies incurables et éclairs…

Le commandant Simméo, passionné d’Arts Asiatiques, ombrageux et solitaire depuis le meurtre de sa femme, se plonge dans cet univers de Yakusas, s’immerge dans la culture et les rites japonais, tout en côtoyant un grand chef, spécialiste de la cuisine moléculaire.

Et si tout était lié et pourquoi ??

D’une écriture et d’un ressort assez classiques, ce héros rejoint les flics solitaires, marqués par les drames personnels comme ceux de Grangé, Thilliez ou Chattam.

On reconnaît « la patte » de Thierry Marx, avec la cuisine, bien sûr, mais également avec sa passion pour l’Asie.



C’est agréable, bien mené, vous n’aurez qu’une envie, à la fin, goûter à sa cuisine, aller au japon et découvrir les autres policiers d’Odile Bouhier !!



Commenter  J’apprécie          00
Le sang des bistanclaques

L'histoire :



On est en 1920 à Lyon.



Un premier corps, impossible à identifier, est découvert près de l'hippodrome. Il s'agit d'une femme d'un certain âge.



A la même époque une autre femme âgée est assassinée dans un atelier de filature où elle avait l'habitude de travailler seule de bon matin.



L'enquête est confiée au commissaire Kolvair qui a perdu une jambe dans les tranchées pendant la guerre qui vient de s'achever.



Le policier est en concurrence avec les célèbres brigades du Tigre de Paris mais son approche est différente et préfigure les évolutions techniques à venir.







Mon avis :



Je suis partagée. J'ai aimé le fait que l'histoire se situe après la guerre et à Lyon.



Après avoir apprécié les références historiques, j'ai fini par trouver, au gré de ma lecture, que toutes ces références étaient un peu pénibles par leur coté répétitif et artificiel.



L'intrigue n'est pas le top du top et on a deviné bien avant la fin ce qui s'est passé...



Bref je ne suis pas trop fan même si le personnage du commissaire Kolvair est assez attachant.
Lien : http://mespoliciers.canalblo..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Odile Bouhier (286)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
118 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}