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Critiques de Éric Oliva (160)
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Le vase rose

Mille mercis à Masse critique Mauvais Genre du mois d'octobre2018, et à Taurnada éditions (accompagné d'un petit mot de Joël) pour l'envoi du livre d'Eric Oliva : "Le vase rose" -

Avant de mettre ma critique, un petit mot sur l'auteur : Eric Oliva est né à Casablanca en 1967, il fait carrière dans la Police nationale. Il a travaillé à Paris et Marseille et à présent à la P.J. de Nice. Il est passionné par son métier et les fonds sous-marins et s'est également pris de passion pour l'écriture. Il a déjà écrit 4 romans.

Le vase rose, titre bien doux pour cette histoire.

Frédéric Caussois, gérant de société est marié avec Luan qui gère une micro société de prestations à domicile, ils ont un gamin de 9 ans, Tao. Ils mènent une vie bien tranquille dans une bourgade au sud-ouest de Lyon. Tao souffre de zonas à répétition, maladie pas très répandue, surtout chez les enfants. C'est souvent le papa qui reprend Tao à l'école des Tilleuls. Ce jour-là, il est en retard à cause d'un client, Tao l'attend donc bien sagement sur les marches de l'école. Quand son père arrive, il doit encore passer par la pharmacie chercher le Zovirax , traitement que Tao doit suivre. Une dose chaque soir avant le coucher. Comme chaque soir, Frédéric raconte une histoire à Tao, ils en sont au chapitre où il est question du vase rose du salon, du livre Les récrés du Petit Nicolas. Tao a déjà pris son médicament.

Il commence à se plaindre de maux de ventre, de tête, les douleurs s'amplifient, il vomit, il convulse et finit par mourir devant les yeux effarés de son père impuissant qui a hurlé à sa femme occupée dans la maison d'appeler les secours. Mais pour Tao, il est trop tard. Autopsie, interrogatoires, enquête menée par le Maréchal des Logis Simon Tedeski, et deux autres gendarmes.

Soupçons portés sur le père, la mère, mais au fil des jours, rien, aucun élément probant pour trouver un ou une coupable à cet acte monstrueux.

Le couple ne résiste pas à cet horrible événement. Frédéric et Luan se séparent. Luan quitte la maison familiale. Frédéric dépérit, il n'a qu'une idée en tête, trouver qui a tué son fils et il mène son enquête de son côté. Il récolte des informations chez la pharmacienne qui lui a vendu le Zovirax, Linda qui lui remet une longue liste de noms de personnes suivant ce même traitement. Il en vient à croiser Cindy, caissière dans une supérette, le compagnon de Cindy, Ahmed Taïeb homme brutal grossier, violent frappant sa compagne et le fils de celle-ci, il cherche et fait ses petites enquêtes chez chaque personne de la liste. Il y a aussi Maryvonne Pingent qui vient porter plainte à la Police parce qu'elle retrouve ses chats empoisonnés. Six mois se sont passés et toujours rien. le papa de Tao en vient à douter de la justice. Il soupçonne Ahmed, mais doit bien vite conclure que malgré son passé, ce n'est pas lui.

L'histoire commence à se corser et c'est ici que j'arrête ma critique afin de ne pas vous dévoiler la fin qui est pour le moins très, très surprenante et inattendue. Eric Oliva a un certain talent pour tenir en haleine son lecteur, en l'occurrence moi, j'ai fait mille et une suppositions quant au coupable,

et je suis restée bouche bée à la fin du livre. Un bon petit policier nous emmenant dans l'histoire d'un père qui cherche à n'importe quel prix à savoir qui a empoisonné son enfant.
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Le vase rose

"Tu fermes ta gueule et tu sors d'ici tranquillement. Par contre, si je découvre que je me suis trompé et que tu es pour quelque chose dans la mort de mon fils, je te poursuivrai jusqu'au bout du monde pour te crever. Je t'en donne ma parole."



Qu’y a-t-il de pire au monde que la perte d’un enfant ? Pas grand-chose je crois… Existe-t-il pire situation que voir son enfant mourir dans ses bras après lui avoir fait prendre son médicament habituel ? Sans doute pas…



C’est cette abomination que va vivre Frédéric Caussois. Après la mort atroce de son petit Tao, rien ne sera plus jamais comme avant. Au-delà de la douleur insurmontable, Il est comme pris dans une spirale infernale, c’est toute sa vie qui s’écroule. Une seule chose lui permet encore d’avancer : son obsession à découvrir la vérité…



Avec Le Vase rose, Éric Oliva réussi un excellent thriller qui se lit quasiment d’une traite. Il nous prend dans les filets de son histoire pour ne plus nous lâcher. L’empathie fonctionne à plein régime. Comme lui, on veut connaître la vérité, savoir ce qui s’est réellement passé et que le coupable soit puni…



Petit plus, après une histoire totalement haletante, un twist final aussi inattendu que bienvenu !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Le vase rose

Avant de commencer cette critique, je tiens à remercier Joël des éditions Taurnada pour sa confiance et l’envoi de ce roman avant sa parution.



Le vase rose, c’est l’histoire de Frédéric Caussois, qui dirige sa boite, est marié et père du petit Tao. La vie est belle pour lui jusqu’au jour où tout bascule. Tao est malade, il lui donne une cuillère de sirop et Tao meurt en quelques minutes sous ses yeux, empoissonné à l’arsenic. Comment ce sirop qu’il vient juste d’aller chercher à la pharmacie a-t-il été empoisonné ? Il va tout faire pour le savoir.



C’est le premier roman d’Eric Oliva que je lis et je dois dire que cet auteur aime beaucoup balader son lecteur. Il y a une multitude de personnages secondaires et qui se croisent à divers moment, mais pendant les trois quart du roman je me suis demandé comment ils allaient tous se retrouver. Et puis finalement, toutes les pièces du puzzle s’emboitent pour former une intrigue très prenante. C’est pour dire, j’ai dévoré le livre en deux jours ! Je ne peux pas trop parler de la fin, de peur de révéler certains éléments de l’intrigue mais je m’attendais à tout sauf à ça. J’adore les romans ou nouvelles avec une chute, un retournement de situation totalement inattendue et j’ai été gâté ici.



Coté personnages Fréderic m’a plu, j’ai aimé sa détermination à connaitre la vérité. Il est attachant et l’on prend plaisir à être à ses cotés lors de l’enquête. Mais mon personnage préféré reste Linda que j’ai trouvée tellement touchante. J’ai presque regretté que Fréderic soit marié et qu’ils ne puissent pas finir ensemble… Dommage ils auraient formé un très joli couple.



Le style de l’auteur m’a plu et je n’ai pas été surpris en lisant dans sa biographie qu’il était policier de métier. On sent que l’on a affaire à quelqu’un qui s’y connait, notamment dans les abréviations des différents corps de la police ou des procédures de l’enquête. Il y a aussi certains petits clins d’œil qui m’ont fait rire : « Depuis toujours, Luan avait le don de régaler ses hôtes avec presque rien. Et même si ses origines semblaient lui avoir apporté des facilités quant à l'utilisation de certaines épices, elle savait en saupoudrer ses mets sans excès. Ses filets de poisson avaient disparu des assiettes de chacun en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

Comme souvent, les actualités nationales amenèrent leur lot d'argumentations sur la politique très approximative du moment. Rien ne semblait plus aller dans ce pays au bord de la crise de nerfs et bienheureux seraient ceux qui parviendraient à s'en tirer sans trop de dommages. Heureusement, la famille Caussois n'avait pas à se plaindre, sauf peut-être au mois de septembre, lorsque Bercy, énorme machine à la mémoire indéfectible, s'empressait de lui faire parvenir ses fameuses feuilles d'imposition. »



Bref, c’est un très bon roman à suspense, à paraitre le 3 mai que je ne peux que vous recommander. De mon côté, il faut que je lise l’histoire que Fréderic lit à son fils le soir et dont le titre fait référence : "Le vase rose du salon", une histoire du "Petit Nicolas" de Sempé et Goscinny.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Mrs Meredith Brown

J'étais curieuse de découvrir cet auteur de roman policier, qui sait de quoi il parle puisqu'il est enquêteur en police judiciaire depuis longtemps. Merci à Babelio et aux éditions Eric Oliva pour cet envoi.



Le début est assez inhabituel , et m'a fait penser à Columbo puisque le tueur nous est très vite présenté en pleine action. le roman va en fait nous emmener dans deux directions: les agissements et pensées de l'assassin, qui continue à tuer, et l'enquête de la police française, associée à celle de Londres, pour tenter de le retrouver et surtout d'arrêter le carnage.



Tout semble en tout cas converger vers une famille anglaise très riche, les Brown, qui sont des magnats de finance internationale. Trois frères, dont l'un est la première victime...



Je n'en dirai évidemment pas plus, je reste en tout cas mitigée, après lecture. Certes, c'est un roman agréable à lire, fluide, sans temps mort, mais qui manque , selon moi, d'empreinte personnelle, d'ambiance. Les personnages ne sont pas assez fouillés. Et surtout, en ce qui concerne l'assassin, le lecteur reste frustré car ses motivations semblent floues, ne sont pas suffisamment explicitées, on ne comprend pas bien pourquoi il s'en prend à ces gens, sans avoir au préalable vérifié certains éléments. Et toute cette haine semble exagérée...Ou alors, je suis passée à côté...J'ai même fait des retours en arrière pour tenter de trouver une réponse à mes interrogations. En vain. Je vais lire ce qu'en ont pensé d'autres lecteurs. Plutot déçue, donc.
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Sentence immédiate

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose « Sentence immédiate »de Eric Oliva. L’auteur nous invite à suivre un père de famille à la vie paisible mais misérable, criblé de dettes et qui se retrouve incarcéré suite à un cambriolage. C’est alors que tout son univers s’écroule et que le cauchemar commence. J’ai beaucoup aimé ce polar très émouvant, sombre et tragique qui fait la part belle aux amitiés carcérales. Les personnages sont très attachants, leur psychologie finement analysée et le lecteur se retrouve témoin de leur détresse et leurs douleurs. L’histoire est captivante, réaliste, dure et parfaitement maîtrisée par la plume addictive, incisive et visuelle de l’auteur. Un excellent polar à découvrir au plus vite!
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Le vase rose

Voici un roman qui me sort de ma zone de confort, plus habitué à lire de la fantaisie et de la littérature jeunesse me voilà en train de lire ce thriller qui n’a pas fait long feu, (moins de 24 h). En effet une fois celui-ci commencer il m’est devenu difficile de le lâcher trop absorbé dans ma lecture auprès de Frédérique pauvre père de famille qui voit son fils de neuf ans mourir sous ses yeux empoisonnés sans que celui-ci ne puisse rien faire. Cet épisode tragique va le détruire, et celui-ci va s’enfoncer dans une profonde dépression. Dans sa vie plus rien ne va : sa vie de couple, son travail. Plus rien ne compte pour Frédéric que cette nuit ou dans ses bras il a perdu son enfant et la farouche détermination de savoir qui est le responsable de ce malheur. l’enquête de la gendarmerie n’avance pas, Frédéric s’enfonce un peu plus chaque jour dans son désespoir en ressassent des idées noires jusqu’au jour ou grâce à Linda pharmacienne lui ayant vendu le produit ayant couté la vie à son garçon une nouvelle piste pour découvrir la vérité va lui être révélé. Il va alors creuser celle-ci étant prêt à tout pour découvrir la vérité. Quant à la fin, celle-ci est surprenante, en réalité je l’ai relue 3 fois pour être sûr de bien l’avoir comprise. Si surprenante en fait que je ne suis pas sur de l’apprécier celle-ci me laissant un brin perplexe mais je suis sur quel ravira certain lecteur. Vous l’aurez donc compris dans l’ensemble j’ai beaucoup apprécié cette lecture qui ma sortit de ma zone de confort habituel et je ne doute pas de retenter l’expérience avec un autre roman très bientôt
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Le vase rose

Que se passe-t-il, est-ce un effet de la nouvelle année ? J'ai l'impression d'être en décalage... Cela fait déjà trois fois que mon ressenti vis-à-vis d'un livre diffère beaucoup de la tendance... Que faire, il fait pourtant bien être sincère...

Bref, tout cela pour dire que je n'ai pas adoré ce roman. Je l'ai bien sûr terminé (les romans policiers sont ceux qu'on lit le plus jusqu'au bout, l'envie de savoir étant souvent la plus forte).

J'ai aimé la couverture, originale et attirante. J'ai aimé le sujet, bien pensé.

L'écriture m'a perturbée, d'un côté avec un certain style dans les tournures, les jeux de mots, plutôt sympa, mais en même temps, un je ne sais quoi de pas très naturel, trop travaillé, cela sentait "l'atelier d'écriture", à mon (très) humble avis.

La trame elle-même ne m'a pas séduite. L'émotion ne m'a pas gagnée, malgré un sujet qui s'y prêtait oh combien, pas de montée d'adrénaline, pas de nuit blanche, et une chute qui m'a plus fait trébucher que tomber de haut.

Mais je dois confesser que je suis loin d'être une experte en romans policiers; peut-être ne connais-je pas assez les codes en vigueur dans ce domaine...
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22 V'là les flics

Il y a un bout de temps que je voulais me procurer ce petit bouquin. Je l’ai vu pas mal tourné sur les réseaux sociaux et pourtant j’y vais de moins en moins. Et le week-end dernier, l’occasion s’est présentée. Je rejoignais la ligue du chapitre 22 pour fêter ses 4 ans et Sacha Erbel était là. Aussi quand elle a sortie ses livres dont celui-ci, je lui ai dit, je le veux, mets moi deux exemplaires pour le faire gagner sur notre blog.

J’avais envie de le lire car dans tous ses auteurs contributeurs, il y avait quelques ami-es et quelques connaissances. Aussi je voulais absolument lire leur texte afin de me rendre compte de leur talent dans un exercice pas facile qu’est la nouvelle.

22 v’là les flics, comme son nom le dit si bien est écrit par des policiers ou d’anciens policiers. Toujours an active ou jeunes retraités. Des hommes et des femmes qui vivent leur métiers comme une passion, un sacerdosse.

Car vous l’aurez compris vous avez là un recueil de nouvelles à travers lesquelles les auteurs mettent en scène leur vécu dans la police mais pas que, il y parle aussi de l’enfance mais pas que…Mais c’est vrai que l’enfance, ici tiens une place importante. C’est vrai aussi et on le comprends que nos policiers sont souvent confronté au maux ou aux mots des enfants, des adolescents dans cette société qui va mal. Et on comprend que tout ceci puisse les toucher comme va nous toucher ses histoires qu’ils nous offrent. Enfin je vais pas tout vous révéler tout de même, hein !!!

Le recueil comporte les nouvelles suivantes : « Les Mouettes« , de Jean-Marc Bloch, « Ruben, d’Olivier Damien, « Une si belle journée« , d’Éric Dupuis, « La Petite« , de Sacha Erbel, « Zippo« , de Didier Fossey, « Entre deux tours« , de Christophe Gavat, « En lettres dorées« , de Christophe Guillaumot, « V.I.F.« , de Frank Klarckzyk, « Sur un aire de guitare« , de François Langer, « L’Obscurité dans nos cœurs« , de Rémy Lasource, « Nous pensons donc nous sommes« , de Paul Merault, « Si j’avais su... », de Patrick Nieto, « Briser les verrous de ma mémoire« , d’Éric Oliva, « La Nuit porte conseil« , de Lionel Olivier, « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ? », de Jean-François Pasques, « Devenir une tueuse« , de Pierre Pouchairet, « Men-tensel« , de Jean-Marc Souvira, « Le Poids des mots« , de Danielle Thiéry, « Engrenage« , d’Emmanuel Varle, « Cosette au coin du feu« , de Luc Watteau et « Quand je serai grand« , d’Ivan Zinberg.

Vingt et une bonnes raison d’acheter ce livre. Près de 450 pages pour vous régaler, vous évader, vous faire peur, vous faire vibrer et aussi vous faire réfléchir et plus encore… Et tout cela en faisant une bonne action. Car en effet une partie de la vente sera reversée aux orphelins de la police.
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Sang pour sang thriller, mais pas que, tome 5

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose : « Sang pour sang Thriller, mais pas que Saison 5 ». Un recueil de 19 nouvelles écrites par 19 auteurs dont la vente servira à financer la sixième édition du salon de Longperrier: « Sang pour sang thriller » organisé par Nadine Doyelle. J’ai tout d’abord été séduite par la belle couverture de Ludovic Metzker puis par les préfaces sympathiques de Nil Borny et Deborah Coladonato, parrain et marraine du salon. Les nouvelles sont très différentes, originales captivantes et percutantes, toutes sur le thème du thriller, du noir, du polar et même du paranormal. Le lecteur baigne dans une atmosphère angoissante, sombre, glauque, effrayante, sanglante non dénuée d’humour parfois. Un excellent recueil de nouvelles que je vous invite à partager sans hésitation autour de vous .
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Sentence immédiate

Quand la descente aux Enfers peut descendre encore plus bas… ou comment une vie peut voler en éclats.

Christian et Valérie forment un couple « normal », heureux d’avoir réussi à mettre au monde leur fille Roxane alors que les grossesses avortées s’enchainaient. La petite famille vit tranquillement du côté d’Epinal, jusqu’au jour où Valérie développe une maladie orpheline qui va les contraindre à déménager plus au Sud ; une allergie grave au Froid qui pourrait se révéler dramatique allant jusqu’au choc anaphylactique.

Ils décident de partir s’installer à Nice mais leur activité professionnelle en pâtit grandement ; Valérie trouve un boulot tandis que Christian, au chômage, enchaine des petits travaux chez les particuliers, mal rémunérés et sans avenir.

L’horizon financier s’assombrit mais il n’est pas question de baisser les bras, ni même de laisser penser à Roxane que ses projets d’études de kiné à l’étranger vont devenir intenables…

Pris à la gorge par les banques et leurs créanciers, Christian se laisse séduire par un plan « sans risque » et lucratif… juste une fois lui promet-on… mais l’aventure se termine mal et la vie de cette famille vole en éclat…

Dans « Sentence immédiate », on reconnait bien la « patte » du flic : l’auteur Eric Oliva est flic depuis plus de 25 ans ! Il connait bien les truands, grands ou petits, les procédures et le milieu carcéral… Ce polar sans concession nous plonge au cœur même d’un récit terrible où les victimes ne sont pas celles que l’on pense…

J’avais fait la connaissance de cet auteur à travers une nouvelle du recueil « 22 v’là les flics » et sa plume est toujours aussi efficace et sans fioriture…

Un polar très noir pour un moment de lecture intense. A découvrir 😊

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Coïncidences

chronique de Flingueuse : Le ressenti de Jean-Paul pour Collectif Polar

Coïncidences, Eric Oliva

Bonjour à toutes et à tous…

Une histoire inspirée de faits réels écrite avec beaucoup d’émotions.

Les coïncidences ont régulièrement suivi ma vie, et cela depuis mon plus jeune âge.

Pourquoi ?

Est-ce parce que je fais plus attentif aux détails en général, mais que nous sommes tous concernés de la même façon ?

Ou bien n’y a-t-il que certains “élus” ?

J’avoue que je suis incapable de répondre à cette question, mais le dernier livre d’Eric Oliva a résonné en moi comme quelque chose de familier…

Pour lire la suite du ressenti de Jean Paul, il vous faut cliquer ci-dessous ! 😉
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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22 V'là les flics



C’est un recueil de nouvelles écrites au profit des orphelins de la police.

La particularité des auteurs est qu’ils ont tous fait partie de la police avant de prendre la plume.

Le thème est celui des enfants, ce qui donne une tonalité très poignante à tous ces récits. C’est parfois même insoutenable.

Le quotidien de ces flics qui n’appartient pas à la fiction projette souvent le lecteur au bord de la nausée. On sent le désespoir devant l’éternel recommencement de la cruauté, de la misère. L’expression « c’est du vécu » n’est pas galvaudée et l’authenticité se ressent au fil des pages. Ces hommes et ces femmes sont fracassés par le spectacle désolant auquel ils ont été confrontés.

Si la qualité du style varie parfois, le fond reste toujours percutant.

C’est donc un recueil intéressant à plus d’un titre. Il me donne envie de mieux connaître les romans de ces auteurs qui mettent en mots la réalité qui a été la leur.

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22 V'là les flics

21 nouvelles - 21 auteurs français de polar - Tous anciens flics devenus écrivains, dont 6 lauréats du Prix du Quai des Orfèvres, plus 1 qui nous livre une préface poignante.



Pour une bonne cause : les orphelins de la police.



J'en connaissais certains, plein d'autres non, et j'ai énormément aimé.

Parce que leurs mots sonnent juste, parce qu'ils se sont attachés à parler de l'enfance massacrée, des violences faites aux femmes, de la difficulté d'être flic dans un monde de brutes.



Parce ce que ce sont des hommes et des femmes qui s'engagent pour nous protéger et qui en meurent parfois.



Et puis parce que j'aime les polars, aussi sous forme de nouvelles, si vous aussi, je vous conseille fortement ce livre !



Jean-Marc Bloch - Les mouettes

Olivier Damien - Ruben

Eric Dupuis - Une si belle Journée

Sacha Erbel - La petite

Didier Fossey - Zippo

Christophe Gavat - Entre deux tours

Christophe Guillaumot - En lettres dorées...

Franck Klarczyk - V.I.F.

François Lange - Sur un air de guitare

Remy Lasource - L'obscurité dans nos coeurs

Paul Merault - Nous pensons, donc nous sommes

Patrick Nieto - Si j'avais su...

Eric Oliva - Briser les verrous de ma mémoire

Lionel Olivier - La nuit porte conseil

Jean-François Pasques - Qu'est ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ?

Pierre Pouchairet - Devenir une tueuse

Jean-Marc Souvira - Men-Tensel

Danielle Thiéry - Le poids des mots

Emmanuel Varle - Engrenage

Luc Watteau - Cosette au coin du feu

Ivan Zinberg - Quand je serais grand



Olivier Marchal - Préface
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Le vase rose

Le Vase Rose de Eric Oliva est un roman noir, construit sur le désespoir d’un père.



Frédéric Caussois est marié et père d’un petit garçon Tao. Ce dernier étant souffrant, Frédéric donne le traitement prescrit à son fils, lorsque brusquement Tao réagit violemment et meurt dans sa chambre d’enfant. Les premiers éléments de l’enquête indiquent que Tao a été empoisonné.



Les jours passaient sans se préoccuper de lui, son chagrin, ses désirs et ses doutes. Et lui s’inquiétait de moins en moins d’un avenir qu’il avait mis entre parenthèses.



Commence l’enquête d’un père désespéré, qui s’effondre et s’accroche à l’espoir de trouver le responsable de la mort de son fils.



Tout part à vau-l’eau dans la vie de cet homme. Sa femme le quitte. Son entreprise ne l’intéresse plus. Il est dépressif et son instinct lui dicte de faire justice lui-même. Plus on avance dans cette histoire et plus ce roman se noircit en fonction de l’état du personnage.



Eric Oliva signe un roman prenant. Cette histoire touche les tréfonds de votre âme de parent. On s’identifie rapidement à cet homme au fond du trou.



Juste un bémol sur la fin de cette histoire qui m’a surprise. Elle est un peu trop facile et idéalisée à mon gout. Le vase rose n’en reste pas moins un roman très agréable à lire. Une intrigue simple, mais efficace qui vous harponne pour ne plus vous lâcher.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Le vase rose

Une petite famille sans souci, un train de vie honorable, une ambiance sereine et paisible... Jusqu'à l'impensable... la mort d'un enfant. Et là, le fragile équilibre apporté par le bonheur implose. Le chagrin déferle aussi soudainement et implacablement qu'un raz de marée, la dépression engloutit toutes les énergies et la rage désespérée de n'avoir pu protéger sa chair et son sang s'installe en unique dictateur...



Souvent les résumés en dévoilent trop alors qu'il est plaisant ici de lire une 4ème de couv' succincte mais accrocheuse! Le lecteur est rapidement mis au parfum, dès les premières pages, et l'empathie est immédiate, a fortiori si nous sommes des parents. 



C'est le portrait d'un père qui s'effondre, d'un couple qui se délite sous le poids de l'horreur quand chacun s'enferme dans son accablement et ses tourments. Et la seule béquille de François est sa volonté de savoir. De déterminer un coupable. Cette quête ne lui rendra pas son fils, ne l'apaisera pas mais en être doté d'intelligence, il a besoin d'éclaircir les circonstances de ce drame, de remonter le cours des événements et de les réécrire pour essayer de se les approprier et de les comprendre.



Et il mène son enquête, en solo, comme il est seul, se sent seul, à pleurer son fils. 

Le roman est cours, il est addictif car nous aussi, on veut savoir!

Car quand un des derniers gestes d'amour d'un père est de lire l'épisode du vase rose avec le Petit Nicolas, personnage de René Goscinny, illustré par Sempé, personnage bien connu de nos chers petits, on ne peut rester indifférent.



Mise à part une fin que je trouve un peu "idéale", j'ai apprécié suivre François dans sa descente aux enfers et son enquête. La plume de l'auteur est agréable, nerveuse et fluide. Il a su apporter de l'émotion sans tomber dans le piège du pathos du thème de la disparition d'un enfant. Il a su mêler les affres de la douleur et du deuil avec cette quête de la vérité qui représente la seule énergie vitale qui demeure, et créer la surprise avec un dénouement déroutant.



Ce thriller est un bon moment de lecture et l'heureuse occasion de découvrir un auteur que je vais suivre!




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Mrs Meredith Brown

Le roman est bien construit dans l’ensemble.

Ce qui déstabilise un peu c’est que l’on sait dès le début qui est le meurtrier. Ce qui n’est pas dévoilé c’est la raison de ses meurtres. C’est là tout le mystère de l’histoire. Tout au long nous pouvons donc essayer de deviner les raisons de ces meurtres.

Ce n’est que vers la fin qu’une partie de ces dernières est dévoilée… Mais là encore certaines parties de l’histoire restent floues une fois le roman fini et cela est un peu frustrant. Finalement on ne sait pas tout et j’ai eu l’impression de lire un roman inachevé ou d’attendre une suite… mais je ne pense pas qu’il y aurait matière à faire un autre tome…



Les personnages sont attachants, sincères, sensibles et nous semblent presque familiers. J’ai beaucoup aimé l’équipe d’inspecteurs. Pour ce qui est des membres de la famille j’ai eu un peu l’impression qu’ils étaient moins approfondis. Pour l’ensemble des personnages du roman j’ai trouvé qu’Eric Oliva ne s’attardait pas assez sur leur personnalité ou leur vie. Il y a certaines situations qui auraient pu être plus approfondies et qui sont au contraire laissées en suspens.



Ce que j’ai beaucoup apprécié c’est le fait qu’il y ait différents points de vue, cela nous permet de voir vraiment comment se passent les choses pour tous les personnages.

Je pense tout de même que cela aurait été mieux de laisser le coupable anonyme jusqu’au bout ou du moins une bonne partie du roman. Au final il n’y a pas vraiment de suspense, c’est un peu décevant…

L’enquête des policiers reste un peu en retrait. Je m’attendais à vraiment entrer dans la peau d’un inspecteur de police (ou tout autre gradé) vu que le roman est écrit par un fonctionnaire de police. Mais le roman pourrait être écrit par un écrivain n’y connaissant rien et ayant été chercher des informations.



La fin est bonne mais elle me laisse un goût d’inachevé, c’est un peu frustrant. Finalement on ne sait pas vraiment ce que sont devenus les personnages par la suite. Certains protagonistes pourraient revenir dans un prochain roman pour que l’on suive leur évolution, cela pourrait être intéressant.

En résumé un bon roman dont j’ai, malgré certains points un peu négatifs, apprécié la lecture.
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Hotspots

En refermant ce roman, émue, je me dis qu’il est bon de lire des romans policiers exempts de clichés !

Ainsi pas de flic divorcé, alcoolique ou en proie à ses démons. Aucun lieu commun pour ce polar mais bien la description d’une réalité.Tout y est, de la véracité des logiciels utilisés au manque de moyens en passant par le respect scrupuleux du déroulé d’une enquête de police.

Eric Oliva m’a emmené dans son univers, non seulement par ce respect mais aussi et surtout par une écriture fluide et très visuelle.

Chaque scène de crime provoque des débuts de nausée et le lecteur perçoit sans difficulté l’horreur, la peur des victimes...

Le récit est rythmé, l’écriture vive et percutante.

Les personnages ont du coffre et de la matière, on s’attache à eux et à leurs histoires individuelles.Juste un petit bémol sur le "tueur" qui manque de consistance à mon goût.

Outre ces aspect, Eric Oliva évoque les difficultés de la presse écrite fasse à l’avènement des médias numériques. Enfin, il rend régulièrement hommage à Nissa et sa région au détour de l’intrigue.



Un bon polar bien noir !
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Sentence immédiate

Il ne m’aura fallu que deux jours pour déguster ce savoureux roman policier. Christian Saulnier, Valérie sa femme et Roxane, « Roxi », leur fille avaient une petite vie tranquille à Épinal. Ce n’était pas le grand luxe mais ils ne manquaient de rien. Et puis Valérie a développé une maladie orpheline, elle est devenue allergique au froid et aux variations de température. Pour ne pas aggraver son état de santé ils décident de s’installer dans la région de Nice. Christian a du mal à trouver un travail stable et Valérie ne fait que de trop courtes périodes d’intérim. Les problèmes d’argent commencent petit à petit à devenir important et l’engrenage de la banqueroute se met en place inexorablement : interdit bancaire, huissier, et resto du cœur. Alors quand on propose à Christian de participer au braquage d’une bijouterie moyennant une belle enveloppe, il voit là un bon moyen pour combler son gouffre financier et se remettre d’aplomb. Mais le braquage tourne au carnage et Christian va se retrouver en garde à vue. Dans ce nouvel opus j’ai trouvé que l’auteur avait remisé l’enquête policière en second plan pour nous faire prendre conscience des dommages collatéraux des familles de victimes. Un cambriolage qui tourne mal, un braquage qui vire au cauchemar, et Christian qui va se retrouver en taule laissant sa famille à la dérive. Il traite aussi de l’addiction aux stups, ces conséquences physiques et psychologiques, sujet que l’auteur maîtrise de par son ancien métier (Je vous conseil de lire son polar « Stups »). C’est prenant de suivre ces personnages, de vivre avec eux le « après ». C’est tellement rare chez les auteurs de roman policier, j’avoue que j’y ai vraiment pris du plaisir, ça file des frissons et ça procure des émotions. Mais qu’on ne se méprenne pas, ça reste un polar de très grande envolée, palpable, captivant et audacieux. Il va vous entraîner dans une spirale infernale et intense jusqu’à ce final foudroyant qui m’a fait dire le mot de Cambronne ! Une très grande réussite, encore plus abouti que ses précédents opus, un gros coup de cœur une fois de plus, vivement le prochain.
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22 V'là les flics

Ils sont venus ils sont tous là… Non Charles, ils ne sont pas tous là mais ils sont quand même 21. Si l’on ajoute la brillante et touchante préface signée Oliver Marchal, ce sont 22 auteurs, flics ou ex-flics, qui ont répondu à l’invitation des éditions Lajouanie.



En faisant cohabiter enfance et police deux schémas se dessinent, soit l’enfant est victime, soit notre chère petite tête blonde n’est pas si innocente que ça. Un raccourci un peu rapide je le reconnais volontiers, ce serait sans compter sur le talent et l’imagination des auteurs pour nous surprendre. Après tout la collection polar des éditions Lajouanie s’appelle bien Romans policiers mais pas que…



Parmi les auteurs qui ont participé à ce recueil il y en a que je connais pour avoir lu un ou plusieurs de leurs romans (Sacha Erbel, Didier Fossey et Christophe Guillaumot), d’autres que je connais uniquement de nom (Christophe Gavat, Jean-François Pasque, Pierre Pouchairet, Jean-Marc Souvira, Danielle Thiéry et Ivan Zinberg), et les derniers que j’aurai le plaisir de découvrir.



Des nouvelles qui flirtent allégrement avec le noir, survolant les multiples abjections dont l’être (in)humain peut être capable. Selon les auteurs l’aspect strictement policier sera plus ou moins (voire pas du tout) présent, mais le thème de l’enfance demeurera le fil rouge. De nombreuses thématiques d’actualité seront abordées de façon plus ou moins approfondies mais toujours parfaitement intégrées au récit.



Des nouvelles qui sont aussi l’occasion d’aborder les nombreuses problématiques avec lesquelles les policiers doivent composer tant bien que mal : lourdeurs des procédures administratives, budgets toujours revus à la baisse qui engendrent à la fois sous-effectif et surcharge de travail… avec les conséquences, parfois dramatiques, qui peuvent en découler.



Je ne m’étendrai pas sur chacune des nouvelles composant le présent recueil, en lieu et place je vais les lister en leur attribuant une note (basée sur un ressenti purement personnel) sur 5.



Jean-Marc Bloch – La Mouette : 3

Olivier Damien – Ruben : 5

Eric Dupuis – Une Si Belle Journée : 3.5

Sacha Erbel – La Petite : 4

Didier Fossey – Zippo : 5

Christophe Gavat – Entre Deux Tours : 5

Christophe Guillaumot – En Lettres Dorées : 3.5

Frank Klarczyk – V.I.F. : 5

François Lange – Sur Un Air De Guitare : 3

Rémy Lasource – L’Obscurité Dans Nos Cœurs : 3

Paul Merault – Nous Pensons, Donc Nous Sommes : 5

Patrick Nieto – Si J’Avais Su : 5

Eric Oliva – Briser Les Verrous De Ma Mémoire : 5

Lionel Olivier – La Nuit Porte Conseil : 5

Jean-François Pasques – Qu’Est-Ce Que Je Vais Bien Pouvoir Dire Aux Enfants ? : 4

Pierre Pouchairet – Devenir Une Tueuse : 3

Jean-Marc Souvira – Men-Tensel : 2.5

Danielle Thiéry – Le Poids Des Mots : 3.5

Emmanuel Varle – Engrenage : 3

Luc Watteau – Cosette Au Coin Du Feu : 4

Ivan Zinberg – Quand Je Serai Grand : 5



Comme vous pouvez le constater les nouvelles sont classées par tri alphabétique sur le nom de leur auteur. Un ressenti inégal – comme souvent dans ce genre de recueil – qui, je le répète, n’engage que moi. Il n’en reste pas moins que le recueil s’en tire avec la très honorable moyenne de 4. Que j’augmente avec plaisir d’un demi-point pour saluer l’initiative de ce recueil et le reversement de 1,5 € aux orphelins de la police.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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22 V'là les flics

Pas de résumé cette fois-ci.

En effet, " 22 v'la les flics" est un recueil de nouvelles écrites par des policiers et anciens policiers.

Je ne vous les citerai pas (par paresse), mais sachez qu'ils ne sont pas à leur coup d'essai.

Les auteurs décrivent leur vécu dans des fictions qui, pour certaines, font froid dans le dos.

Plusieurs récits sont consacrés aux enfants, l'une des priorités, je pense, des forces de l'ordre, ce qui rend les nouvelles à la fois émouvantes et révoltantes.

Comme d'habitude, je vais encore râler, mais certaines histoires sont tellement captivantes que j'aurais aimé qu'elles soient encore plus longues.

Pour chaque achat, 1.50 euros est reversé aux orphelins de la police, de quoi joindre l'utile à l'agréable......
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