J'ai bien aimé ce polar. L'écriture n'est pas flamboyante, l'intrigue n'est pas époustouflante et un peu cousue de fil blanc.. mais ça a fonctionné pour moi. J'avais sûrement besoin d'une lecture sans prise de tête. Juste le plaisir de suivre une enquête, un peu d'amour, un peu de suspense et une pincée de violence. Et qu'importe qu'on déroule rapidement les ficelles de l'intrigue ( à défaut de tricot), j'ai passé un agréable moment.
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C'est le quatrième roman de l'auteure que je lis, quatre histoires différentes, mais toujours cette même plume agréable à lire. L'histoire débute avec l'installation des parents d'une jeune fille disparue près du domicile de ses meurtriers. Deux futures mamans qui s'affrontent, des secrets, des remords et l'angoisse de perdre pied, font de ce roman une très agréable lecture. Prise par l'intrigue, j'avoue l'avoir lu très rapidement et apprécié le twist final. Olivia jones nous roule dans la farine!
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UN ROMAN QUI FAIT DU BIEN
Tout d’abord un extrait de la 4ème de couverture :
Dans ce livre, très éloigné de ses habituels sentiers bretons, Olivia Jones explore le cœur humain, un peu comme au théâtre, avec ses rêves inaccessibles, son mal de vivre, sa folie parfois. « Il y a toujours un piano quelque part », est son premier roman, enfin publié.
Voici mon ressenti :
L’optimisme du roman d’Olivia Jones est rafraîchissant. C’est un hymne à l’amour et à la vie...
À Paris, dans la « rue des rêves », dans un immeuble occupé par des hommes et des femmes, solitaires, et un couple au bord de la rupture, s’ignorent, vivent seuls et sans amis, dans un confinement qu’ils se sont créé.
Martin, un jeune fantôme de 17 ans, vit parmi les anges, après un court séjour au purgatoire, jusqu’à ce que Dieu l’expédie sur terre hanter cet immeuble de le « rue des rêves » où il a passé son enfance. Ce fantôme est un bon petit diable qui ne peut s’empêcher de vouloir faire le bien, contre vents et marées. C’est aussi un petit plaisantin qui aime faire des farces.
Sous son influence, tout ce petit monde va se rencontrer, s’apprécier, devenir amis et trouver le bonheur, chacun à sa façon.
Au fil de l’histoire, on découvre que tous ont un amour, passé, présent ou en train de se construire.
Olivia Jones parle de l’amour et de la musique avec des mots justes, des idées profondes, avec beaucoup de lyrisme et de poésie. Elle nous invite à la rencontre, aller vers l’autre, à la générosité, à savourer les plaisirs simples de la vie et à les transformer en moments d’exception.
On prend plaisir à suivre les histoires d’amour de chacun, en plusieurs épisodes, plusieurs moments clés de leur vie.
UNE CONSTRUCTION ATYPIQUE.
Ce n’est pas un « gros mot » ou une insulte, être atypique, c’est le fondement de l’acte artistique.
J’ai été enchanté par cette construction de l’histoire qui m’a fait penser aux films de Pedro Almodovar, avec ses histoires dans l’histoire et ses ruptures de ton provoqués par la musique et le danse. J’ai pensé aussi au film « Lalaland ». Des histoires d’amour à suspense, toutes les formes d’amour, en passant par l’amitié et l’amour pour les animaux.
Merci petit fantôme, bon petit diable, tu m’as fait passer un moment diablement divertissant.
Merci Olivia Jones de m’avoir donné le plaisir de lire ton roman « Il y a toujours un piano quelque part ». Tu as rechargé mes batteries, de bonne humeur, et donné des pistes de vie pour l’après confinement. Faire de nouvelles rencontres, ce ne sera pas facile, mais je vais essayer. Poursuivre et approfondir mon histoire d’amour avec ma femme, ça ce sera facile... Depuis toujours, je l’aime tous les jours, « Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. » Tu vois, je suis sur la bonne voie que tu suggères. Merci pour cette lecture.
Besoin de vous remonter le moral ? Lisez vite « Il y a toujours un piano quelque part » !
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« LE FEU SOUS LA PEAU », UN THRILLER PSYCHOLOGIQUE
Tout d’abord sa 4ème de couverture :
Que s’est-il passé le 15 avril 1994 ? Une femme et ses trois enfants meurent dans l’incendie de leur maison. Un cinquième cadavre, étranger à la famille, est découvert, une arme gît non loin de son corps carbonisé. Qui est cet homme ?
Vingt-cinq ans après les faits, que cache Marialys Le Mellec ? Quel est le secret de cette mère de famille perturbée, anxieuse, fragile.
Que cache le Docteur Fabien Neuville, mari et père des disparus, dévasté par la mort atroce de sa famille bien-aimée ?
Et que cherche le Commissaire ? Flic à la retraite, obsédé par cette vieille affaire qui ne cesser de le tourmenter, et par la promesse faite à une mourante.
Terrible drame familial, mensonges en tout genre, secrets bien gardés, tels sont les ingrédients de ce roman, fort en émotions.
Mon ressenti :
« Entrez dans ce roman. Devenez-en un des personnages... »
L’incendie de Notre-Dame de Paris, transmis en direct à la T.V éveille des consciences et fait écho à un autre incendie qui a provoqué la mort de cinq personnes il y a 25 ans. Un crime non résolu qui cache de nombreux secrets de famille.
Y-a-t-il un ou plusieurs coupables ? L’obstination d’un commissaire à la retraite apportera-t-elle la solution ?
Qui est le coupable ?
Est-ce l’intérêt primordial de cette histoire aux multiples rebondissements ?
C’est l’intérêt qu’on porte à chacun des personnages et la construction de la narration qui, pour moi, est la clé du roman. Un roman qui m’a fait ressentir des sensations étranges, sans doute jamais ressenties avant.
Tous les personnages ont des secrets, des remords et le besoin de se confier. Chacun, peu à peu, nous raconte sa version des faits, et ainsi l’histoire se construit peu à peu, révélant parfois des surprises.
On s’attache à ces personnes qui s’adressent directement à vous, sans filtre. On est dans leur tête, à partager leurs pensées intimes, leurs doutes et leurs hésitations. On est avec eux...on a envie de les consoler, de les conseiller. On finit par devenir l’un d’eux. Personnage, à notre tour de cette histoire, protagoniste de ce roman.
Et c’est tout l’art de l’auteure de transformer le lecteur en personnage et de lui faire ainsi éprouver des sensations étranges. On ne vit pas le roman, comme cela arrive souvent, ON EST dans le roman. Un tour de force !
Ainsi la tentation est grande de tourner les pages de plus en plus rapidement. Et déjà on est à la fin...
Je dois remercier l’auteure d’avoir donné au méditerranéen que je suis, amoureux de la mer, l’envie de découvrir la Bretagne et l’océan.
N’hésitez pas à vous laisser emporter dans ce voyage atypique.
Amateurs de sensations inédites, ce roman est pour vous. Osez !
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Excellent suspense
Quand le thriller se mélange à la romance, on obtient un parfum de lavande et de sang.
La construction du récit ajoute à l’intérêt du roman : le meurtrier s’invite et s’exprime au cours de l’histoire. Le lecteur tente de deviner à qui appartient cette voix mystérieuse sans toutefois la percer à jour.
Le suspense est rondement mené et invite à tourner les pages pour aller plus loin dans les rebondissements et surtout dans la quête de la vérité.
L’histoire que vit Liz en parallèle ménage quelques moments de douceur bienvenue.
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Pour lire tous les livres de cette auteure dès qu’ils sont publiés, je ne pouvais que dévorer celui-ci également. J’y ai retrouve la plume alerte et mystérieuse d’Olivia Jones, distillant avec parcimonie de petites informations pour que le mystère ne soit résolu qu’à la toute fin...et quelle fin ! Je ne m’y attendais pas !
Un bon thriller au rythme soutenu, au récit prenant et au dénouement inattendu...Encore un bon Olivia Jones, quoi !
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Ce livre est addict, on avance dans l'histoire peu à peu, surfant sur une écriture fluide, directe, simple et efficace.
On "vit" les émotions, on s'interroge, on s'étonne, on s'inquiète, on s'attendrit, on se réjouit, à aucun moment on ne s'ennuie.
Olivia Jones maîtrise parfaitement son récit et livre les éléments pas à pas, nourrissant subtilement notre soif de découvrir la suite...
Bref, Bravo, Olivia, et merci!!!
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Une fresque onirique et malicieuse...
Quand l'avatar de Casper, le gentil petit fantôme malicieux, débarque dans un banal immeuble parisien plutôt glauque, ça déménage! Pas au sens propre, et sans l'assistance des Déménageurs Bretons dont l'auteure est originaire, mais dans les âmes et les esprits. Martin, c'est son nom, est un ancien occupant des lieux, trop tôt disparu et avide de rattraper le temps perdu: le sien mais aussi celui des habitants en place. Pour cela, il investit les combles de l'immeuble et se met à errer d'appartement en appartement, de pièce en pièce, à l'écoute des confidences, des souvenirs et des regrets de personnages disparates plus ou moins blessés par la vie. À travers ses pérégrinations bienveillantes, on s'immisce dans leur destin tortueux fait de solitude, d’espoir, de mal de vivre, d’occasions manquées ou de rêves brisés. Au fil de ces interactions tour à tour cocasses, émouvantes ou tragiques se dénoue la trame d'existences pas si banales qu'il n'y parait... Une fresque onirique aux accents surréalistes qui dresse une belle galerie de personnages antagonistes en quête d'amour, de reconnaissance ou "tout simplement" de bonheur. L'espiègle Martin est là pour les y aider. Pas si simple...
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Excellent roman à lire sur une plage quand on ne pense à rien, que la vie est belle et qu'on n'a pas envie de se casser la tête. Roman "gentilé" malgré les nombreux meurtres mais tout est téléphoné et écrit en style "Harlequin" donc pas besoin de réfléchir. C'est un peu du gâchis parce que l'idée était bonne au départ . Une jeune femme, Liz, prise dans un attentat qui aide une adolescente et qui la sauve, Cette même ado qui devient médium , ça ouvrait la porte à un côté fantastique mais il n'en a rien été . On en rajoute? Liz est artiste peintre et au cours d'une promenade-photos elle voit un couple en plein ébat et les photographie pour en faire des tableaux. Quelques jours plus tard elle apprend que ce couple a disparu. Là encore , l'auteure aurait pu nous étonner un peu plus mais c'est assez décousu et les "gentils" sont gentils et les méchants méchants! Mais bon, je l'ai quand même lu jusqu'au bout sans me fatiguer et ce n'est pas si mal.
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L'idée est bonne mais l'écriture n'y est pas. C'est beaucoup trop brouillon à mon goût. Il n'y a pas de fil conducteur, tout est deconstruit, certains passages sont bâclés, on passe d'un jour à l'autre sans précision, il y a même des moments où j'ai eu l'impression d'avoir sauté une page.
C'est vraiment dommage car l'histoire était intéressante mais ça ne l'a pas fait...
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J'avais besoin de lire un roman fantastique pour un challenge, et la couverture de ce livre, atypique, m'a tapée dans l'oeil ( cette robe rouge qui finit en gouttes de peinture/sang ). Mais le côté fantastique est très peu présent, on s'oriente plutôt vers un roman policier classique avec une pointe de romance.
Tout démarre de façon très originale : Liz, une jeune artiste peintre, traumatisée pour avoir vécu un attentat, aperçoit une tache rouge dans la forêt. S'approchant, elle tombe sur un couple en train de faire l'amour, la femme est à moitié vêtue d'une robe rouge. Avant de s'enfuir , elle prend des photos, elle en fera plus tard des tableaux...
Quelques jours après, elle apprend que le couple a disparu. Commence alors, ce qu'on peut appeler des "disparitions /réapparitions", après que le kidnappeur ait battu ses victimes et violé les femmes, il les balance sur un bas-côtés de route déserte.
Juliette, qui a connu Liz dans les attentats, voit des choses. Elle prédit que les victimes vont réapparaître . Dés le début, et elle est formelle, le ravisseur a un complice.
Liz en parle au commandant Godart, le flic qui a pris sa déposition, mais celui-ci est septique, la voyance, c'est pas trop son truc.
A ce stade dans ma lecture, je m'attendais à ce que Juliette revête une importance capitale dans la résolution de l'enquête. Il n'en est rien, la partie voyance ne sert pas à grand chose... Et c'est bien dommage, parce que ça aurait permis à l'auteur de prendre un peu de liberté avec les procédures policières, scientifiques et juridiques, qu'elle ne maîtrise pas , tout en restant crédible...
Un témoin qui, en plein début de l'enquête, a des relations sexuelles avec l'enquêteur principal, c'est interdit et ça peut annuler toutes les preuves patiemment accumulées au cours d'un procès, de même que le même enquêteur qui copine avec témoins et victimes , leur passe commande pour des cadeaux ...
Moult fois, je levais les yeux au ciel pendant ma lecture, car visiblement l'auteur (française) ne s'est pas documentée...
D'ailleurs il n'y a pas que ça qui m'a fait lever les yeux au ciel : le style est plat, assez pauvre. Les personnages se parlent de façon bien trop "ampoulée" , quand ils ne sont tout bonnement pas, ridicules...
Le commandant convoque une femme au commissariat. C'est la secrétaire du garage où travaille une des victimes (retrouvée dans un sale état ). Elle a aussi joué les "familles d'accueil" pour ce jeune, et c'est son mari (le garagiste) qui avait signalé la disparition du jeune homme .
"- J'ai quelques questions à vous poser concernant cette abominable série de meurtres, j'imagine que vous êtes au courant. "
Tu m'étonnes qu'elle est au courant ! Pour toutes les raisons évoquées plus haut ! Et puis aucun flic ne parle comme ça ! Jamais ...
Je vous épargne la scène d'amour qui est dans le même style, et tout aussi ridicule, ( même Harlequin n'oserait pas faire aussi tartignole).
Une histoire qui avait du potentiel, une certaine originalité , mais qui n'a pas été exploitée au mieux...
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Agée d'une trentaine d'années, Angèle tient depuis cinq ans un magasin dans un village de Bretagne. Elle est antiquaire, mais aussi couturière et contrepointière et restaure de petits meubles. Abandonnée alors qu'elle n'était qu'un bébé, elle a passé son enfance dans plusieurs familles d'accueil et n'a gardé de contact avec personne. le seul objet qui lui vient de ses parents est une vieille poupée de chiffon qu'elle conserve précieusement.
Elle a été mariée pendant trois ans mais son mari l'a quittée pour une autre. C'est pour cela qu'elle est venue s'installer dans ce village, elle voulait changer de vie. Son divorce l'a rendue quelque peu amère et « imperméable » aux hommes, elle veut oublier et a même coupé sa longue chevelure frisée que son ex- mari aimait tant.
Elle a réussi à se reconstruire, même si elle n'a pas d'amies ni de copines. Son métier lui plait beaucoup, son magasin n'attire pas la grande foule, mais cela lui convient.
Un matin, elle reçoit une commande qui par la suite va bouleverser sa vie.
La « dame du château », Victoire Grandvillier, souhaite qu'Angèle fasse des rideaux pour la chambre de sa petite fille de 17 ans. Angèle accepte malgré le délai très court. Victoire est une femme d'environ 70 ans, méchante, froide et hautaine. Mais Angèle ne se laisse pas démonter, elle aussi a du caractère ! C'est à la suite de cette commande qu'elle fera la connaissance de Julia, la fille de Victoire. Bien qu'une quinzaine d'années les séparent, elles s'entendent bien et vont devenir amies. Julia donne l'impression de cacher un secret qui l'attriste. Une chose est certaine, sa mère ne l'aime pas et elle ignore pourquoi…
Très vite, on sent qu'il y a un secret de famille chez les Grandvillier. Mais de quoi s'agit-il exactement ? On se doute de quelque chose, mais on est bien loin d'avoir tout compris…
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Angèle est un personnage attachant que l'on prend plaisir à suivre. Une enfance pas si heureuse que ça, une femme qui veut s'en sortir et redémarrer et qui voit sa vie chamboulée presque du jour au lendemain. J'ai aimé la suivre dans sa vie de tous les jours, la voir prospecter pour trouver des objets à vendre ou travaillant pour finir ses commandes à temps.
Autant Angèle nous parait sympathique, autant Victoire est détestable dès les premiers mots qu'on lit sur elle. Quelqu'un de snob qui n'aime personne, même pas sa propre fille. Julia est pourtant pour nous attachante aussi, on la sent fragile, comme si quelque chose la minait.
L'histoire est basée sur un secret de famille et ses conséquences. Ce qui est assez « courant ». Tout dépend de ce que l'auteur en fait. J'avoue qu'au départ j'étais assez sceptique, m'attendant à du « réchauffé ». Mais dès le début je me suis attachée à Angèle et j'ai eu envie de savoir ce qui allait lui arriver. L'auteure a su la rendre vivante, à la fois forte, fragile et pleine d'espoir malgré tout. Une battante qui veut s'en sortir.
Aucun des personnages ne laisse indifférent d'ailleurs, même ceux qui ont un rôle plus secondaire. C'est très appréciable.
On se laisse prendre au jeu presque malgré nous, entrainé par le style fluide et agréable d'Olivia Jones. Elle a su alterner des moments plus calmes avec des instants « révélations », elle a glissé quelques phrases qui nous intriguent et nous donnent envie de lire la suite.
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En bref, un excellent moment de lecture. Rien de gore ou de violent, mais un suspense et une envie de connaitre la vérité qui s'installent sans que l'on n'y prenne garde.
Je vous souhaite une bonne lecture !
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j’ai voulu faire une petite pause dans mes lectures noires, très très noires… j’ai trouvé ce livre dont le titre m’a plu tout de suite « Un parfum de lavande et de sang » d’une auteure que je ne connaissais pas : Pauline Madigan. Je m’attendais à lire le premier ouvrage de cette auteure, mais en fouinant dans ma bible de références « Babelio », j’ai découvert qu’elle écrivait également sous le nom de Olivia Jones (ce qui explique le style abouti de l’écriture).
La lecture idéale pour les amateurs et les amatrices de « noir soft », le suspense est bien présent et les suspects sont tous des assassins potentiels ! on accroche tout de suite à l’histoire… bien sûr, il y a des crimes, bien sûr il y a des assassins, mais cela reste accessible aux âmes sensibles !
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