Citations de Olivier Ka (106)
Tu avais du pouvoir sur moi. Tu en as joué, abusé. Un môme, c'est de la pâte à modeler. Tu poses tes doigts, l'empreinte reste. Tu m'as manipulé. Tu as brisé quelque chose en moi... définitivement.
Je réfléchis un instant. Je n'ai plus d'autres questions.
Ma mère a répondu à toutes celles que lui ai posées, pourtant je n'en sais pas plus qu'au début de la discussion.
Ça, c'est un truc d'adultes.
Je ne sais pas comment ils font, mais ils arrivent à parler des heures sans jamais rien éclairer.
J'aime les beaux draps plus que la guerre.
Le viol n'est pas une recherche de sexe, c'est une recherche de totale domination.
Que chaque jour tes pleurs fassent à présent ton bonheur...
Elle pensa que ça lui reviendrait au réveil.
Melkior aime discuter avec François. L'homme lui apprend à réfléchir, à regarder un problème sous différents angles et à se poser plus de questions qu'il ne s'en poserait lui-même naturellement. C'est intéressant et enrichissant. Mais ça lui fait autant de mal que de bien. Le bien, c'est qu'auprès de François, il se sent entier. L'homme s'adresse à lui comme à un être intelligent, doué de pensées, capable d'avoir des réflexions sensibles et cohérentes. Rien à voir avec ce qu'il subissait à l'école et ce qu'il endure aujourd'hui chez monsieur Camille. Le mal, c'est que depuis qu'il le fréquente, Melkior ne sait plus très bien qui il est et ce q'il doit faire. Comme s'il avait quitté une route bien droite, sur laquelle il avançait jusqu'à présent avec insouciance, pour s'engouffrer dans un labyrinthe. Aujourd'hui , il est devant un choix multiple de directions à emprunter, alors qu'avant il ignorait même que l'on puisse se trouver confronté un jour à un tel choix.
Maman, elle fait des bisous bruyants.
ça fait "Chmops!" sur ma joue. Et ça me chatouille. Ce sont des baisers qui veulent dire :"Je t'aime tellement que j'ai envie de te manger!"
Moi, ça ne me dérangerait pas d'être mangé par ma maman.
Il ne faut pas cracher sur les jeux de mots.
Ma mère est folle.
Je le dis simplement, comme j'aurais pu faire remarquer qu'elle est petite, qu'elle a les yeux bleus ou les ongles courts. Ma mère est folle, elle a toujours fait des choses bizarres, hors de propos. Elle n'est pas malade, non. Elle n'est pas atteinte d'une folie qui se guérit. Elle est seulement décalée par rapport au monde dans lequel elle évolue.
Quand le vent souffle fort, qu’il arrache les feuilles de mon arbre… et casse ses brindilles, je me demande si mes secrets restent bien accrochés. Peut-être que mes secrets montent dans les airs et volent pendant des heures, loin, très loin.
Non. J'ai déjà été nu avec des adultes, ça ne m'embête pas.
Votre histoire n’est pas un échec. Elle va t’emmener ailleurs. Elle va nourrir ton destin. Il est arrivé par hasard dans ta vie, c’est à toi maintenant de décider d’en faire quelque chose.
Les voyous des campagnes ont un certain charme , empreint de désuétude , suranné.
Pourquoi n'ai-je pas le droit à cela : un peu de réconfort, un peu de douceur ? Pourquoi notre existence est-elle si rude, si rêche, si chaotique . Jusqu'au irons-nous dans la saleté, l’écœurement, la violence ?
Quand est-ce que tout cela s'arrêtera ?
- Va savoir où elle a bien pu le cacher...
Bertrand lui répond :
- On a cherché dans toute la maison, on n'a pas réussi à mettre la main dessus...
Chez Maman, tout est gros. Son corps, son appétit, son amour. Moi, je veux qu'elle reste toujours comme ça. Et je veux toujours m'endormir dans ses bras mous. Parce que c'est tellement doux que tien ne peut m'arriver.
[Les 4 premières planches disponibles sur le site de l'éditeur (cliquer sur la petite flèche en bas de la couverture ; recliquer pour les agrandir dans une nouvelle fenêtre) ]
http://www.editions-delcourt.fr/catalogue/bd/pourquoi_j_ai_tue_pierre_edition_25_ans
Elle n’est pas vraiment en rupture avec sa famille, mais elle se fiche pas mal de ce que peuvent penser ses parents de la manière dont elle mène sa vie
Et, même si par moments, il mêle mensonge et vérité, même s'il ne sait pas toujours distinguer le fantasme de la vérité, Gabin n'est pas un monstre.
le_roux