Ophélie Courtain

Les coquelicots du désert est un chouette premier roman de Ophélie Courtain qui traite du burn-out. J'ai bien aimé la plume agréable de l'auteure. La première de couverture est juste magnifique. En effet, le coquelicot est une belle fleur fragile qui a toute une symbolique... C'est vraiment bien trouvé tout comme le titre du livre.

Nous retrouvons Marie, qui travaille dans un hôpital. Bien que passionnée par son travail d'infirmière, on lui en demandera toujours plus jusqu'à ce qu'elle finisse par tomber en Burn-out... Elle décidera de se faire aider mais à quel prix? Y arrivera-t-elle ? Ce qui est sûr c'est que ce ne sera pas aussi simple.

J'ai bien aimé suivre ce personnage avec son courage mais aussi avec ses faiblesses. J'ai bien aimé également suivre la vie de son couple parfois complexe mais aussi la vie de sa famille, de ses amis et de ses nouvelles rencontres. La lecture est vraiment fluide et les personnages attachants. Au fil des pages, on a toujours envie d'en savoir plus.

Il s'agit pour moi d'une très belle lecture que je vous recommande vivement.

Découvrez un roman émouvant, agréable et qui d'une manière ou d'une autre pourra vous faire réfléchir!

Quand l’auteure m’a proposé de lire son roman, j’ai su qu’il me plairait. Déjà, je tiens à souligner l’approche qu’elle a eu en faisant sa demande et je la remercie encore pour cette démarche originale ainsi que sa dédicace personnalisée qui m’a vraiment touché. J’aime quand les auteurs auto édité se démarquent.



Maintenant, passons à ce qui vous intéresse le plus, c’est à dire mon ressenti sur ce roman.



Sans surprise, ça a été une très belle découverte.

On suit Marie, une infirmière qui vit un burn out et les émotions sont vraiment bien retranscrits.

Qui mieux qu’une personne l’ayant vécu pour le décrire ? Les mots sont justes, proche d’une réalité que j’ai connue et c’est pour cela que que l’histoire de Marie m’a d’autant plus touché.



D’une plume réaliste et bienveillante, Ophélie Courtain mets des mots sur ce qui touche, malheureusement, de nombreuses personnes au cours de leur vie.

Et franchement, ça fait du bien.

Les sujets abordés sont nombreux et pertinents. La lecture est fluide, bien que (pour chipoter) j’aimerai dire que j’aurai préférée des chapitres plus courts.





Évidement, c’est un récit touchant de part son sujet principal, mais je ne l’ai pas trouvé plombant ou déprimant.

Au contraire, je trouve qu’il se dégage un vrai message d’espoir au travers de la dure reconstruction de Marie.

C’est un chemin long, semé d’embûches. Mais il est important de rappeler qu’on peut s’en sortir. Qu’un jour, on y voit le bout du tunnel.



Merci encore à Ophélie pour sa gentillesse et surtout pour ce roman qui a été une belle découverte.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Ce premier romain d'Ophélie Courtain est un roman authentique, drôle et humain, qui mêle rire, joie et larmes. Le sujet est touchant, actuel et traité avec vérité et sincérité. L'écriture est vraie, autant que ces personnages auxquels on s'attache rapidement. Il devient difficile de décrocher du roman. A lire et à relire !

Marie est infirmière au chevet de ceux qui luttent entre la vie et la mort mais au fil des mois, l’humanité de l’hôpital cède la place aux gestionnaires alors Marie se résigne et s’oublie peu à peu. Vint le jour du geste de trop, la main tendue de son médecin que Marie accepte presque malgré elle et la lente remontée, entourée de tous ces êtres cabossés. Marie a même honte de sa fatigue, de son chagrin, de son désespoir alors que tout semble lui sourire, comme un caprice d’enfant trop gâtée.



Alors qu’elle apprend à prendre soin d’elle et à s’affirmer, elle rencontre ses alliés qui l’aideront peu à peu à choisir son chemin.



Marie lut l'inscription au dos du tableau :



« La silhouette délicate du coquelicot, se balançant au gré du vent, symbolise l'hésitation. Malgré son apparente fragilité, il résiste et se montre d'une grande robustesse. Certaines graines dorment dans le sol - parfois pendant des décennies - avant de revenir à la vie, fleurissant les champs et les collines, mais aussi les déserts. Je crois que nous sommes nombreux, sans le savoir, à ressembler à ces coquelicots. À avoir la force de pousser, malgré notre vulnérabilité, même en plein désert. J'ai donc appelé ce tableau "Les coquelicots du désert". »



Marie leva les yeux et pensa à ses proches mais aussi à tous ces anonymes qu'elle croisait. À toutes ces tempêtes indétectables qui grondaient probablement derrière certains sourires de façade. À tous ces flots de paroles et ces rires fracassants qui venaient sans doute parfois combler un vide abyssal.

Peut-être n'était-elle pas si seule à affronter cette traversée après tout.



Une lecture toute douce empreinte de bienveillance qui nous rappelle à quel point il est parfois difficile de trouver sa voie et de profiter du bonheur quand il nous est offert.

Dans ce roman, il est question des violences conjugales. Elles existent depuis la nuit des temps mais sont particulièrement (et heureusement!) mises sur le devant de la scène ces dernières années. On tente de les comprendre, de les cerner, de les apprivoiser pour mieux y répondre.



Quelle personne ne s'est pas un jour dit : "Moi, jamais ça ne m'arrivera!" en se pensant plus malin(e) que ces " pauvres" femmes ou hommes qui subissent cela? Qui?



Qui n'a pas pensé que cela arrivait surtout aux personnes un peu soumises, manquant de caractère, d'une "basse sphère sociale", qui?



Qui encore n' a pas déjà pensé que la violence, c'est surtout avant tout la femme ou l'homme qui se fait rouer de coups et tuer comme relayée parfois à la une des journaux pour se donner un semblant de bonne conscience et de compassion en en parlant?



Qui encore n'a pas pensé sévèrement, jugeant "Mais pourquoi elle/il ne part pas , c'est pas compliqué quand même avec toutes les aides en France, elle/il est maso? ! ". Qui?



La vérité, crue et amère, c'est que tant que l'on n'a pas côtoyé de près l'enfer de la violence et le gouffre dans lequel elle nous entraîne, on ne peut  juger. Jamais.



Être présent(e), toujours, écouter, et donner des pistes SI elles sont sollicitées. Être très observateur(rice). Parce que la violence a mille visages tout comme son "bourreau".



Comment dès lors la détecter et donc venir en aide quand la personne qui fait subir dans l'intimité est jovial(e), sociable, loin de tous soupçons?

Antoine travaille dans une association dédiée à soutenir les femmes victimes de violences conjugales. Lorsque l'une de ces femmes trouve la mort sous les coups de son mari, l'ensemble de l'équipe est ébranlé. Ce tragique événement remet en question leur compréhension de la violence. Malgré leur engagement quotidien, ils découvrent que cette dernière peut se manifester là où on ne l'attend pas.



Ce livre m'a chamboulée de la première à la dernière page. Ophélie Courtain aborde ce sujet difficile avec une justesse et une finesse remarquables, dévoilant la complexité des relations humaines et la cruauté insidieuse de toutes formes de violence conjugale. J'ai ressenti une palette d'émotions allant de la colère impuissante à l'espoir fragile. L'auteure mélange habilement intrigue captivante et profondeur émotionnelle.



Chaque personnage que nous rencontrons au fil de ces pages est habilement présenté. Quel que soit son rôle et sa place dans l'histoire, chacun est développé avec soin rendant leur humanité, leur douleur et leur résilience palpables. On ne peut que s'attacher à certains d'entre eux.



Ce livre est, pour moi, bien plus qu'un simple roman. C'est un cri silencieux contre l'injustice, un plaidoyer pour la reconnaissance des victimes, et une exploration courageuse de la face sombre des relations humaines. Ophélie Courtain nous offre une œuvre d'une profondeur inouïe, qui résonnera longtemps après avoir refermé le livre.

C'est un très beau roman qui nous procure beaucoup d'émotions, l'histoire est touchante et passionnante, j'ai adoré chaque passage du livre je n'ai pas vu le temps passer tellement on est absorbé par l'histoire, l’écriture est fluide tantôt grave et tantôt délicate ce qui donne du caractère aux évènements. Je le conseille vivement!!!

Dans ce livre percutant qui aborde la complexité des violences conjugales et des relations toxiques, l'autrice décortique avec justesse et sensibilité les contradictions de l'amour face à l'emprise. Elle lève le voile sur les mécanismes de manipulation et les préjugés relatifs à ces problématiques.



A la frontière du thriller psychologique, le suspense tient le lecteur en haleine. Je vais donc devoir vous cacher certains éléments de l'intrigue afin de préserver votre expérience de lecture. A ce propos, j'ai beaucoup apprécié l'originalité de l'angle choisi par l'autrice.



Si la construction du roman peut paraître déroutante de prime abord, elle est tout à fait limpide à la lecture. La mise en page est au service du propos : sept parties rythmées par des fragments de scènes de la vie des personnages comme des pièces d'un puzzle que le lecteur assemblerait tout au long du récit. On ressent ici la passion d'Ophélie Courtain pour les enquêtes.



L'autrice met en scène un jeu de dupes où les apparences sont reines. L'image de la porte comme fil conducteur de l'histoire prend ainsi tout son sens (devant la porte, derrière la porte, la main sur la poignée, l’entrebâillement, par la grande porte). Les points de vue se multiplient et nous poussent à nous demander ce qui relève de la réalité et ce qui relève de l'interprétation.



Deux éléments m'ont bluffée en lisant ce roman : la finesse de la psychologie des personnages et le travail phénoménal de recherches entrepris par l'autrice : ouvrages, podcasts, témoignages (thérapeutes, policiers, victimes, associations...).



Plusieurs personnages m'ont touchée mais mon préféré reste Louis. Petite anecdote : il s'est appelé X pendant 10 mois, le pauvre, mais c'est tout à fait logique quand on pense à son insaisissabilité.

Mon Dieu, quel coup de cœur ! Quelle claque ce livre ! J’ai tellement pleuré … pour Marie, pour Abi, pour Clémence, mais aussi pour Nicolas. Outre le burn-out professionnel, ce roman traite des états psychologiques complexes et je trouve chaque tige de chaque coquelicot extrêmement bien travaillée. Je suis vraiment très touchée par ce récit, je m’y suis parfois retrouvée, d’autres fois j’ai ressenti l’envi de réconforter un personnage. C’était très prenant, très puissant, très poignant. Tout ce que j’aime.

Merci, merci Ophélie de m’avoir fait confiance mais surtout de m’avoir permis de découvrir ce texte incroyable, qui s’inspire de ta propre histoire. Merci d’avoir abordée ces sujets, d’avoir mis en lumière ceux qui chutent mais aussi ceux qui les relèvent (ou qui essaient du moins). Merci pour cette plume si authentique et pour cet hommage à la vie, à la persévérance, à l’espoir, à la renaissance.

Dans son livre Ophélie Courtain nous offre l'opportunité de mieux comprendre le burn-out.



Inspiré de sa propre expérience, ce roman auto-édité est une pépite nous permettant d'entrer le psyché de Marie et de ressentir son désarroi. Cette lecture met en avant les blessures d'enfance ressurgissant à un moment de la vie où il est encore possible de prendre son envol vers soi-même.

Au fur et à mesure des pages, Marie fait des rencontres, décortique sa vie, met des mots sur ses maux les plus profonds. Loin d'être une traversée limpide, elle avance à son rythme... déconstruit pour mieux reconstruire.

Qu'importe le temps que ça prendra...



Les coquelicots du désert est évidemment un livre que je conseille à ma patientèle.
Lien : https://uncheminverssoi.blog..

Magnifique découverte ! Au delà de l'histoire, c'est un roman qui m'a permis de remettre certains points de ma vie en question...



J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice, la lecture est très fluide, les pages tournent toutes seules sans que l'on s'en rende compte. Les mots, aussi puissants que rassurants... j'ai été prise de beaucoup d'émotions au courts de ma lecture.



Pour en venir à l'histoire, je l'ai beaucoup appréciée. L'autrice s'est inspirée de son propre Burn-out pour l'écriture de ce roman et ça se sent ! Le récit devient beaucoup plus profond.



Marie, cette femme d'une force incroyable, qui se relève et qui se redécouvre au fil du roman... c'est impressionnant !



Et Nicolas, je pense que c'est l'un des personnages qui m'a le plus marquée. Il est d'un respect et d'un amour indescriptible vis à vis de Marie. J'ai beaucoup aimé son approche au fil du roman et sa force également pour laisser Marie se reconstruire seule à son rythme.



Je pourrais vous citer tous les personnages ! Chacun est mis en avant dans ce récit, avec des parcours de vie différents et des blessures qui ne sont pas encore guéries...



Je vais m'arrêter là pour vous laisser découvrir cette histoire, mais vous l'aurez compris, une très belle découverte pour ma part.

Qu'est ce que cette lecture a été dure émotionnellement pour moi. Pour tout vous dire, je l'ai commencé quand j'étais très mal physiquement et psychologiquement j'ai donc dû la stoppée pour la reprendre un peu plus tard tant c'était difficile à encaisser.



Dans ce roman on assiste à la descente aux enfers de Marie, une infirmière qui vit un Burn out. Elle n'a plus le goût de rien, se sent minable et pense au pire. Elle se fait donc hospitalier en psychiatrie. Elle ne se sent pas légitime, elle pense que les problèmes des autres sont pires, elle a du mal à ce qu'on prenne soin d'elle ...



Ce roman est tellement rempli de réalisme et d'émotions qu'on ne peut que s'identifier aux personnages.



Une plume fluide, empathique et bienveillante très agréable à lire. De plus, la mise en page accentue le page Turner du roman.



J'ai adoré suivre la reconstruction compliquée de Marie. Cette protagonistes m'a extrêmement touchée. C'est un véritable cri du coeur et une réelle prise de conscience. Merci à l'auteure pour le message d'espoir qui nous permet de ne pas baisser les bras.



En conclusion, c'est une pépite littéraire auto- édité qu'il vous faut absolument vous procurer !

Alors que le but premier n’était sans doute pas celui de nous faire voyager, Ophélie Courtain m’a fait voyagé à travers ce roman. Mais pas un voyage traditionnel, un voyage au cœur de mes tripes.



Qui ne s’est pas reconnu à un moment donné dans le personnage de Marie ? Qui n’a jamais voulu, un jour, tout envoyer valser ? Qui ne s’est jamais senti illégitime d’aller mal alors que tout semble aller bien dans sa vie ? A chaque instant j’ai vécu l’histoire auprès de Marie. Lentement, insidieusement la dépression prend place. Marie sombre, et remet tout en question : son couple, sa vocation, ses amitiés. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Marie, elle m'a beaucoup touché.



Inspirée du propre burn-out de son auteure, ce roman est délicat, l’écriture est fluide, tantôt grave et tantôt délicate. Chaque pièce du puzzle est bien en place, et petit à petit on comprend pourquoi Marie a sombré. De la Marie enfant à la Marie adulte, de l’une, pas assez maternée par sa mère, à l’autre, trop maternée par son conjoint, Marie trouvera-t-elle sa place ?



En résumé, voilà un livre que j’ai vraiment aimé. Il se lit tout seul, je n’ai pas trouvé de longueurs, j’ai aimé tous les personnages, et en tout cas, si certains m’ont agacé, au moins, ils ne m’ont pas laissé indifférente ! Pour un 1er roman, c'est une réussite, émouvant, et agréable à lire (et jusqu'au dernier point des remerciements ! 😁)

Marie travaille à l'hôpital, dans son service les patients sont entre deux mondes, entre vie et la mort . Elle se donne à fond, prends soins d'eux et de leurs familles au quotidien, quitte à s'oublier .

Mais la nouvelle direction recherche de la rentabilité, il n'y a plus de temps pour l'humanité, s'en est trop pour Marie, elle perd pieds.



Elle sombre , une traversée du désert qui remettra en question, sa famille, son couple, son travail. de rencontres improbables en questionnement, la vie reprendra t'elle sa place?





J'ai été ravie de découvrir la plume d'Ophélie Courtain, sensible, légère, fraîche.

Je me suis vite attaché à Marie, j'ai aimé suivre son parcours, ses remises en question. C'est un livre qui vous amène à un certaine réflexion.



C'est un roman remplie d'humanité, de résilience , de vie et d'espoir.

Il s'agit d'un et roman qui raconte l'histoire d'une femme qui se retrouve en plein burn-Out alors qu'elle travaille dans le monde médical, elle qui apporté tellement de passion et temps pour les autres elle va aller jusqu'au maximum de sa force et se retrouver en psychiatrie là où elle va faire le point de sa vie, de son entourage et va se reconstruire ...

"Les coquelicots du désert" est un roman très agréable à lire. L'écriture est captivante et présente une palette d'émotions. Le Burn-Out est un sujet qui concerne de plus en plus de personnes. Il s'invite discrètement et envahi progressivement son hôte. C'est un sujet sombre et pourtant le talent de l'auteure Ophélie Courtain, en a fait une oeuvre littéraire captivante. Il y a du rire au rendez-vous, de la tristesse et différents personnages présentés avec tendresse. Le cheminement avec le personnage principal est riche. Je recommande cette auteure et son roman.

J'ai beaucoup apprécié ce livre.

Le style est fluide et l'histoire, bien que traitant de sujets parfois ordinaires, m'a touché, parfois ému, à minima interpelé. La force de ce livre est que beaucoup de lecteurs/trices peuvent retrouver dans les protagonistes des proches ou moins proches qui leur/nous ressemblent.

Il en est de même pour Marie qui hormis son séjour hospitalier (que fort heureusement nous ne vivons pas tous) traverse des questionnements existentiels qui la rendent attachante car un peu identifiable en nous.

Mon héros reste Nicolas qui je dois le dire est parfois à la limite de m'agacer :)

Ce livre devrait être posé sur chaque table de nuit des couples, du côté du garçon en priorité !

Je suis ravi d'avoir découvert cet auteur !

Retour sur : "Les coquelicots du désert" de Ophélie Courtain



GENRE: littérature blanche (inspiré du burn-out de l'auteure.)



Marie, jeune femme dans le milieu médical, s'occupe de ses patients comme ci ils faisaient parti de sa famille.

Tous dans le coma, elle s'attache facilement, trop facilement à eux et à leur famille.



Mais quand le nouveau "chef" prend les commandes du service tout se dégrade et c'est petit à petit que la dépression prend place chez Marie...



Jusqu'au jour où la cocotte minute explose et que le verdict du burn-out tombe..



Malgré le soutien et l'amour de son conjoint, Marie va de plus en plus mal...



Un roman émouvant, touchant qui nous prend aux tripes..

On vit les montagnes russes en même temps que Marie.

On s'attache très facilement et rapidement à tous les personnages. .

La plume de l'auteure est à la fois légère et percutante...

Un premier roman qui j'espère ne sera pas le dernier...

Merci ophelie pour cette belle découverte littéraire.



RÉSUMÉ: Marie fit pivoter le cadre entre ses mains et lut l'inscription au dos du tableau :



La silhouette délicate du coquelicot, se balançant au gré du vent, symbolise l'hésitation. Malgré son apparente fragilité, il résiste et se montre d'une grande robustesse. Certaines graines dorment dans le sol - parfois pendant des décennies - avant de revenir à la vie, fleurissant les champs et les collines, mais aussi les déserts. D'où son association aux idées de mort et de renaissance. Je crois que nous sommes nombreux, sans le savoir, à ressembler à ces coquelicots. A avoir la force de pousser, malgré notre vulnérabilité, même en plein désert. J'ai donc appelé ce tableau " les coquelicots du désert "



Marie leva les yeux et pensa à ses proches mais aussi à tous ces anonymes qu'elle croisait. A toutes ces tempêtes indélectables qui grondaient probablement derrière certains sourires de façade. A tous ces flots de paroles et ces rires fracassants qui venaient sans doute parfois combler un vide abyssal. Peut-être n'était-elle pas si seule à affronter cette traversée après tout.

Un roman très émouvant, avec des personnages touchants qui m’ont marqué. J’ai aimé l’atmosphère malgré l’ombre du burn-out qui plane. Un bon rythme, une écriture fluide pour son premier roman.

Je le recommande et espère lire le prochain très vite !

Marie est infirmière en réanimation, là où les patients sont entre la vie et la mort.

A son retour de vacances, elle va apprendre le décès d'un patient dont elle était très proche. Par convenance, sa hiérarchie a menti aux proches de cet homme. C'est la goutte d'eau pour Marie qui s'emporte contre le médecin responsable et son supérieur hiérarchique.

Marie va alors entrer en centre pour se soigner, penser à elle, s'en sortir.



Marie m'a tout de suite touchée, émue je me suis sentie très proche d'elle. le récit est criant de vérité et très actuel. On va suivre son parcours, ses rencontres, ses rechutes, ses doutes et puis sa reconstruction.

Les coquelicots du désert est un roman lumineux malgré la tristesse qui le jalonne. Il parle du burn-out d'une soignante, mais aussi et surtout d'une femme. C'est une très belle histoire de résilience.

Les amies et le mari de Marie ont une place importante dans le récit. La famille également. Au travers de son cheminement, Marie va devoir résoudre différents conflits.

Abigaelle et Nicolas sont mes 2 coups de coeur en personnages secondaires, je les ai adoré. La reconversion de Marie m'a surprise puis en tout fin m'a donné de l'espoir. On n'est pas soignant par hasard, c'est tellement triste que le système nous dégoute de notre vocation.

Seule la longueur des chapitres m'empêche de décrocher le coup de coeur.

Je tiens à remercier chaleureusement Ophélie Courtain pour l'envoi de son roman, pour la jolie dédicace et surtout d'avoir écrit ce roman, nécessaire et plein d'espoir.