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Critiques de Paola Calvetti (92)
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L'amour est à la lettre A

Emma, "naïve,imprudente et obstinée" aux dires de certains est une charmante quinqua divorcée,une battante et une créative qui sait mener sa barque et tenir bon le cap.Sa barque, ou plutôt sa libraire milanaise Rêves et Sortilèges "spécialisée dans les amours" navigue entre les Anna, Rebecca et Olga...les héroïnes de ses multiples lectures romantiques à souhait et connait un succès grandissant.

Son cap sera celui de Belle île en mer où chaque 10 avril (date fétiche),elle rejoindra Frederico, un ancien amour de lycée revu entre les rayonnages glamour.

Le seul hic de cette belle idylle est qu'il est architecte à New-York, est marié, est un et n'est pas un salaud (traduction:il est incapable de quitter sa femme bien qu'il la trompe en pointillés mais est-ce bien tromper si cette épouse irréprochable ne le sait pas).

Une longue correspondance (de 2001 à 2006) s'en suit de boite postale italienne en boite postale américaine, entrecoupée par les réflexions (style journal) d'Emma.

Souvenirs communs,projets,quotidien,échange de citations littéraires..épistolaires....vacances bretonnes en chair et en os mais plus chair qu'os bien-sûr...la relation paradoxale se tisse indestructible et fragile à la fois.

C'est frais et tendre car L'amour est à la lettre A est un Amour avec un grand A.

Le style d'écriture, le côté authentique et les émotions à foison m'ont évoqué les romans de Jeanine Boissard en particulier Moi, Pauline de la série L'esprit de famille car Pauline l'amoureuse lit pour "se sauver" et écrit pour s'épancher deux choses chères à Emma, une Emma bien vivante contrairement à l'héroïne de Flaubert.

Cinq ans c'est long et le lecteur voit défiler de loin en loin le 11 septembre fatidique ou la guerre en Irak.Mais point de violence ici car l'Amour balaie tout sur son passage et provoque le destin. Après, est-ce bien crédible? Je connais peu de femmes incapables de lancer au bout d'une année un ultimatum du genre c'est elle ou moi, tu choisis! Emma est ici d'une patience angélique, contrairement au caractère impétueux italien et lui semble mou de chez mou alors qu'il est italien d'origine aussi.

Paola Calvetti, journaliste,scénariste et romancière italienne a écrit dans le même genre L'Amour secret.
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L'amour secret

Au décès de son père,Lucrezia découvre une boîte contenant les lettres . Traces d'un amour hors mariage , elle décide de rencontrer cette femme pour mieux connaître son père.



Costanza se plonge dans le passé, relit son amour pour ce musicien et la difficile place d'être la maitresse , elle dans la passion , lui dans la retenue...



La narration est faite par Costanza qui écrit à une amie Gabriella, cet élément n'est pas perceptible tout de suite et gène la lecture au début. L'espèce de relation d'amitié avec la fille de son amant me semble douteuse et peu crédible .Quant à l'histoire d'amour avec cet homme, elle n'est pas inintéressante sans être tout à fait passionnante.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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L'amour secret

JE n'ai pas aimé,texte fade, sans saveur ,.On ne ressent aucune émotion.Je suis très déçue par ce livre!
Lien : http://annette.hurlin@gmail...
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L'amour secret

Un amour adultère... des lettres... Je m'attendais à un récit passionné, à une superbe histoire. Je reste sur ma faim. Je trouve le texte très plat, sans saveur et ne ressens pas l'élan de deux amants, ni leur désir. Un livre dont j'ai compté les pages qui me rapprochaient du point final. Lecture sans passion aussi... Un roman parmi d'autres sans plus! Un livre que je vais très vite oublier. Un coup pour rien, une erreur d'aiguillage que cette lecture et ma découverte de Paola Calvetti.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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L'amour secret

" A la mort de son père, célèbre violoncelliste, Lucrezia met au jour dans les affaires du défunt une boîte remplie de lettres, toutes écrites par la même personne : une certaine Constanza, qui, des années durant et dans le plus grand secret, fut la maîtresse du musicien.



Surprise de découvrir cette relation dont elle ne soupçonnait pas l'existence, Lucrezia décide de se rendre en Provence, chez Constanza, afin d'en apprendre davantage sur son père. Le temps d'un week-end, celle-ci va lui parler de l'homme qu'elle a aimé."







Une quatrième de couverture prometteuse, des lettres, un joli souvenir de la librairie de L'amour est à la lettre A, alors pourquoi pas?







Hélas! Je suis rarement autant passée à côté d'une histoire...







En fait Constanza est la narratrice, censée s'adresser à son amie Gabriella, mais à part embrouiller le lecteur je n'en vois pas l'intérêt. Fort heureusement elle décide de vouvoyer Lucrezia, sinon je risquais d'être un peu plus perdue!



" C'est une excellente idée, ai-je répondu, même si je répugnais à quitter cette cuisine spacieuse et confortable. Et tu le sais, Gabriella, je préfère parler en étant assise. Ce doit être à cause de ma petite taille."







Constanza accueille donc Lucrezia, elle égrène ses souvenirs, relit quelques unes des lettres. A aucun moment cette grande passion ne m'a intéressée. J'étais loin aussi de la plume de Zweig ou de Madame de Lafayette qui savent transfigurer les passions les plus intenses. C'est mou, sans rythme, décousu, on n'y croit pas.







Andrea le violoncelliste souffre du bras, il ne peut plus jouer, c'est sans doute ce qui peut lui arriver de pire j'imagine. Constanza : " Comment puis-je te parler de notre avenir quand tu n'es plus à l'écoute que de tes tendons, essayant de dompter cette gêne qui gâche le plaisir que tu as à jouer? Tu verras, le prochain spécialiste saura guérir cet auguste bras. En attendant, je tente de mettre à distance ce qui me fait souffrir."



[Eh oui, Andrea, si tu comptais sur moi pour te soutenir, c'est raté.]







Lucrezia :" - Comment était-il, au lit, mon père?



(...) L'ennui, c'est que je ne me rappelais pas quel amant était son père."



[ Ah c'est ballot! Les grandes passions, vraiment...]







Pourtant j'avais apprécié L'amour est à la lettre A, plus abouti, plus vivant. Je ne voudrais pas vous détourner de ce roman, faites vous votre propre idée... La passion éthérée ne me touche guère, tant pis.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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L'amour secret

j’ai préféré de loin ce premier roman et pourtant traduit après l’amour est à la lettre A, pour avoir lu les deux, ce premier roman est bien mieux écrit que le n°2, l’écriture est plus fluide, mesurée, douce et agréable, bien plus aérien que le roman suivant.



C’est un roman épistolaire et moi j’adore ce genre de bouquin forcément c’est à coup sûr des histoires d’amour, mais comme : pas une histoire ne se ressemble, à chaque fois c’est toujours tentant…



J’ai bien aimé, cette vieille dame qui revient sur cet amour secret, la fille de son ancien amant qui lui rend visite et se tisse un lien presque familial entre deux femmes. L’histoire nous plonge dans la musique classique, (le violoncelle fait partie de l’un de mes instruments de prédilection) et le roman est bâti comme une symphonie tant par le découpage en 4 morceaux tant par le rythme, tout est bien orchestré, la douceur est de mise, je me suis sentie bercée par cette lecture, j’ai ressenti une tendresse extrême de la part de cette vieille dame, qui nous conte son histoire d’amour secret. Les lieux sont également très agréables : La Provence en l’occurrence.



J’ai passé un bon moment de lecture, rapide comme si j’étais là aux côtés d’elles, à écouter cette histoire impossible.



Si je devais résumer ce livre je dirais qu’il est douceur, une pointe de mélancolie, certes mais combien je me suis sentie comme dans de la ouate en lisant ce livre… un pur moment de détente et tendre. Il se dégage une grande sagesse de ce livre, c’est touchant, jamais de haine, ni de réels remords, des regrets sans doute mais toujours atténués par la résignation du destin.




Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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L'amour secret

Costanza, maintenant grand-mère, va revivre plusieurs mois de sa vie grâce à la visite d'une jeune femme, dont le père, célèbre violoncelliste, a été son amant.



C'est en rangeant les papiers de son père que Lucrezia découvre des lettres, triées et rangées minutieusement dans une boite. Elle contacte l'auteur de ces mots d'amour gardés précieusement, qui accepte de la recevoir et une étrange relation de confiance et d'estime, presque d'amitié se crée entre les deux femmes, rapprochées par cet homme qu'elles ont toutes deux aimé, mais connu sous un jour totalement différent.



L'écriture de ce roman n'est pas désagréable, mais je n'ai pas réussi à me laisser embarquer par l'histoire que j'ai trouvée tirée par les cheveux et totalement factice. A mes yeux, je ne peux imaginer qu'une telle relation se crée d'emblée entre une femme et l'ancienne maîtresse de son père, même si je conçois que cette relation peut ensuite se développer au fil du temps. Mais si vite ! De plus, cette grand-mère me parait presque un peu malsaine. Je ne lui jette pas la pierre pour avoir aimé quelqu'un en dehors des liens du mariage, mais parce que je trouve son attitude un peu gamine, très superficielle du haut de ses 74 ans.



Le procédé narratif est assez intéressant



Suite sur Les lectures de Lili
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L'amour secret

on m'en a parlé
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L'amour secret

J'avais eu la chance de découvrir son premier roman "L'amour est à la lettre A" et que voici que j'ai la chance de découvrir son second livre.



Au départ, j'avoue que j'ai eu un peu patauger avec les personnages mais après cela a été beaucoup mieux.



Tout comme l'année passée, je pense que c'est un bon roman mais il ne sera pas mon coup de coeur. A croire que je sois devenue hermétique aux romans d'amour maintenant.



Je continuerais à lire cette auteure que j'aime bien ainsi que son style d'écriture dès que l'occasion se présentera de nouveau !
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L'amour secret

J’avais beaucoup aimé L’amour est à la lettre A de Paola Calvetti. Surtout pour la librairie que l’auteure avait créée et qu’on voudrait trouver dans chaque ville.



Je n’ai pas été la seule dans cette situation. Toutes celles à qui j’ai fait lire le livre ont apprécié leur lecture et il s’est vendu des milliers d’exemplaires de ce titre dans plusieurs langues. Flairant la bonne affaire, c’est-à-dire des ventes massives occasionnées par des achats impulsifs, l’éditeur français de Paola Calvetti s’est empressé d’acquérir les droits de son précédent (et premier) roman, L’amour secret, et de de le mettre sur le marché.



Or, ce premier roman ne méritait ni une traduction vers le français ni la mise en marché auquel il a eu droit. En effet, L’amour secret, qui a pour point de départ des lettres d’amour envoyées à son amant, un célèbre violoncelliste, par celle qui a été son amante pendant des années, lesquelles ont été trouvées par une de ses filles, a peu d’intérêt et n’a rien à envier à certains romans à l’eau de rose.



C’est donc par une lettre de Costanza que s’ouvre le roman, celle-ci destinée à sa meilleure amie, afin de lui raconter la visite de la fille de l’homme qu’elle a tant aimé, venue lui remettre les lettres dont elle copiera de longs bouts. Une rencontre qui se passe magnifiquement bien (comme dans les livres, me dit une petite voix pas loin) et qui permettra à Costanza de mettre un point final à cette histoire d’amour puisque celle-ci n’a fait que disparaître sans jamais rompre, il y a de cela près de quarante ans.



Les bons sentiments n’ont pas souvent été à même de faire de la bonne littérature. Nous en avons à nouveau la preuve. L’amour secret aurait mieux fait de rester secret.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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L'amour secret

L’espace d’un week-end, une femme de soixante-dix ans, Costanza, reçoit chez elle en Provence la fille de son ex-amant, ancien violoncelliste aujourd’hui disparu. La jeune femme a découvert des lettres adressées à son père. Les souvenirs de Costanza remontent à la surface. Le couple illégitime s’aimait et pourtant leur relation a pris fin subitement. Costanza évoque avec la jeune femme cet amour manqué. La relation entre les deux femmes prend une tournure amicale...



On a beaucoup parlé de ce roman "semi-épistolaire" sur les blogs, mais en termes si peu élogieux que j’avais un peu la flemme de le commencer. Je l’ai pourtant lu relativement vite et facilement. Quelques jours sa lecture, il ne m’en reste toutefois pas grand-chose. Sans doute parce qu’il ne s’y passe pas grand-chose, justement. Le charme de ce livre tient à son ambiance un peu surannée mais je rejoins la plus part des avis, on s’y ennuie un peu.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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L'amour secret

Il y avait longtemps que je n'avais pas autant lutté pour finir un roman aussi court. Surtout qu’il est écrit relativement grand. Je me suis ennuyée du début à la fin. Je n’ai pas accroché à l’histoire de Costanza, la narratrice. Surtout que le style du roman est assez bizarre. Il s’agit d’une lettre que Costanza écrit à une amie. Elle lui raconte la visite de Lucrezia. Mais dans cette lettre elle intègre les lettres qu’elle a écrit dans le temps à son amant (le père de Lucrezia). Ce qui fait que le texte est assez fouillis. J’ai eu du mal à m’y retrouver. Et puis toutes ces histoires sur la musique classique et cette histoire d’adultère ne m’ont absolument pas passionnées. Et j’ai trouvé Costanza très égoïste.



Bref rencontre ratée avec ce livre!


Lien : http://mondedemara.canalblog..
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L'amour secret

Découverte
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L'amour secret

Le début de l'ouvrage m'a fait songer à "Je l'aimais" d'Anna Gavalda, et sa fin à "Lettre à D." d'André Gorz. Au rythme d'une symphonie, de ses pauses et et de ses mouvements, Costanza va délivrer son histoire à sa visiteuse, une histoire d'amour où la musique a toute sa place. Lettre après lettre, elle lui avouera sa difficulté croissante à vivre un amour secret, "un amour qui n'existe pas", la douleur de se sentir considérée comme un "corps étranger" et la nécessité de fuir. D'écriture agréable et rapide, un livre qu'on aimerait savourer en une après-midi d'été, par exemple sous un arbre sur une chaise longue, vous imaginez un peu le tableau ?


Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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L'amour secret

Je n'ai pas accroché à cette histoire, je l'ai trouvé trop lente, pas très structurée. La narratrice écrit à une amie mais ce n'est pas très net dès le début.







Cette femme qui se plaint de ne pas avoir son amant pour elle seule, mais elle savait qu'il était marié (elle aussi d'ailleurs !) mais je sais qu'il y en a que ça ne gêne pas .....







Elle lit certaines des lettres qu'elle a écrit à son amant à la fille de celui-ci, et même certains passages très intimes, beaucoup trop pour être lus à quelqu'un surtout à la fille du destinataire de la lettre.



J'ai trouvé ça plutôt malsain.







Je n'ai pas du tout été sensible à cet "amour", il m'a semblé qu'elle avait décidé qu'il serait à elle, et que lui s'est laissé faire.







Cette Costanza paraît vraiment soûlante à parler tout le temps, il faut dire que lui était plutôt du genre silencieux.



Je n'ai pas ressenti l'amour de l'homme pour cette femme, j'ai eu l'impression que c'était à sens unique.







Il me faut découvrir de cet auteur L'amour à la lettre A qui semble mieux que cette histoire là.




Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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L'amour secret

Je me suis ennuyée ! Déjà, il m’a fallu quelques pages pour comprendre que Constanza s’adressait par écrit à Gabrielle son amie.



Très vite, Cosntanza m’est apparue égoïste et très imbue de sa personne. Certes, il est question de l’amour entre cette dernière et Andréa mais je n’y ai pas été sensible.

La musique classique est omniprésente tout au long de cette histoire. Et, j’ai eu le sentiment que la passion pour la musique était plus forte que l’amour entre Andrea et Cosntanza.



Un rythme lent, une antipathie envers Constanza…bref, je suis complètement passée à côté de cette lecture.


Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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L'amour secret

"L'amour secret" est le premier roman de la journaliste italienne Paola Calvetti. Sorti en Italie en 1999, soit 10 ans avant "L'amour est à la lettre A", il vient d'être publié en français aux éditions des Presses de la Cité.

Depuis sa maison en Provence, Costanza écrit à son amie Gabriella pour lui raconter en détails le séjour de Lucrezia, la fille de son ancien amant violoncelliste.

C'est qu'à la mort de son père, Lucrezia est tombée sur une boîte remplie de lettres et s'est montrée curieuse de rencontrer cette femme dont l'existence, de même que le lien qui l'unissait à son père, lui était jusque là demeurée inconnue.



Inutile je pense de préciser pourquoi j'ai accepté de découvrir ce roman. La seule mention du genre épistolaire suffit généralement à me donner envie...

La première chose qui m'a assez vite sauté aux yeux dans ce roman, c'est sa construction étrange.

Déclinée en quatre mouvements entrecoupés d'entractes et clôturés par une finale, à la manière d'une symphonie, cette structure n'est pas sans évoquer le métier du père et amant disparu, cet homme qui réunit Costanza et Lucrezia dans un lieu où chaque souvenir se voit empreint d'une certaine musicalité.

Jusque là, tout va bien. Mais...ce roman se présente avant tout comme la correspondance adressée par Costanza à son amie. Non seulement elle y retranscrit dans son intégralité les conversations entre elle et Lucrezia, mais elle y distille également ses souvenirs appuyés d'extraits de lettres et de propos tenus par son amant.

Plusieurs fois, j'ai du relire une phrase pour savoir à qui s'adressait Costanza. Malgré la présence de guillemets et de phrases en italique, cette histoire m'a fait l'effet d'un sacré mic-mac.



S'agissant des personnages, il n'y a pas grand chose à dire. Lucrezia est venue visiter Costanza dans le seul et unique but d'en apprendre davantage sur son père. C'est une femme réservée qui n'intervient que très peu dans le récit. Il faut dire qu'elle se trouve être à la merci d'une femme dont elle attend les révélations.



Costanza est une vieille dame de 74 ans, habituée des théâtres et qui donne l'impression d'être en éternelle représentation.

Dans la mesure où elle assure le rôle de narrateur, toute l'histoire n'est jamais envisagée que de son point de vue à elle, situation qui l'avantage d'autant plus qu'elle occupe la position d'hôtesse.



Lorsqu'elle parle de son ancien amant à Lucrezia, ce n'est que pour souligner à quel point il se montrait peu démonstratif et parcimonieux en déclarations, contrairement à elle qui ne manquait pas une occasion de lui clamer son amour.



Aussi n'apprend-t-on pas grand chose sur cet homme finalement, d'autant qu'à aucun moment, Costanza ne pose de questions à Lucrezia sur l'homme qu'était son père.

Au contraire, elle se contente d'étaler ses souvenirs enrichis de détails à l'intérêt souvent discutable.



Des personnages lisses. Un long monologue de la part d'une vieille femme qui radote pour se mettre en avant. Beaucoup de clichés et un sentiment d'inertie qui ne m'a pas quittée jusqu'à la dernière page.
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L'amour secret

« Aimer un homme marié, c’est apprendre à composer. On cultive l’art de retenir, résumer, enfermer dans des limites spatiales et temporelles. »



Un livre toux doux, qui se lit d’une traite ou presque, et surtout le plus clandestinement possible pour ne pas déranger nos deux personnages réunies dans un huis clos pour se parler. Clandestinement, car j’ai souvent eu l’impression d’être de trop, d’écouter à la porte, de connaître une histoire qui ne me concerne pas tant cela touche au plus profond de l’intime : les sentiments.



Et pourtant cette histoire, celle d’un amour caché, est belle, tout simplement ; sans mièvrerie. Deux être qui se sont aimés, il y a longtemps, qui ont eu la musique en partage.



A la fois épistolaire, et narratif, la construction est originale. Dans ce qu’on suppose une lettre à une dénommée Gabriella, Costanza fait le récit de la rencontre avec Lucretia, tout en y incorporant des lettres dont on devine très tôt la provenance.



Ce qui frappe c’est la dignité de Costanza. Elle ne demande rien, cueille ce qui lui et donné quand cela lui est donné. Elle aime, passionnément, accepte, ne juge rien ni personne.



L’impression de percer l’intimité de ces deux femmes est intensifiée par ces lettres touchantes d’une femme condamnée à la clandestinité. C’est avec la même discrétion que nous quittons cette lecture, en prenant bien soin de refermer la boite dans lesquelles ces lettres étaient rangées.



L’écriture est toute en musique. L’ouvrage est composé comme une partition : 4 mouvements séparés d’entractes, encadrés d’un prélude et d’un finale . Nombreuses sont les références d’œuvres musicales, pour mon plus grand plaisir.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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L'amour secret

J'ai mis du temps à rédiger un commentaire. Je n'ai pas aimé ce roman et je n'avais plus envie d'en parler. Je n'ai pas aimé la forme, tout d'abord. Costanza écrit à sa meilleure amie et relate donc sa rencontre avec Lucrezia mais passe d'une narration à une autre, tutoie son amie et vouvoie Lucrezia, lit les lettres de son ancien amant. On ne s'y retrouve plus! Je n'ai pas compris l'intérêt d'écrire un roman épistolaire. Cela n'apporte rien, si ce n'est le ton de la confidence... Mais pour jouer sur ce plan là, il aurait fallu creuser davantage les personnages. Ce qui était une bonne idée de départ et aurait pu faire un bon roman nous conduit finalement dans une histoire peu crédible et impudique. Lucrezia pose d'étonnantes questions sur son père, comme de savoir si c'était un bon amant. Costanza évoque ses souvenirs complètement égocentriques, sans apporter quoi que ce soir à Lucrezia censée être là pour apprendre des choses sur son père disparu. Aucune complicité, aucune intimité entre les deux femmes... Et cette histoire d'amour, censée être intense, qui ne nous fait même pas frissonner... C'est dommage! L'aspect positif de ce livre est l'ambiance de la maison de Provence de Costanza. On s'y sent bien, on sent la lavande et le feu qui crépite dans la cheminée...
Lien : http://lecturesnag.blog.free..
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La ronde des désirs impossibles

Une romance contemporaine sur deux trentenaires qui cherchent leur place dans la société. Elle vient de se faire licencier. Lui ne sait pas s'engager avec les femmes et traine le fantôme de son frère décédé très jeune.

En alternant leur point de vue et en utilisant des flash back, l'auteur nous décrit leurs tourments, leur psyché et leurs espoirs, jusqu'à cette rencontre improbable, ce heureux hasard, cette sérenpidité chère aux yeux du personnage féminin.

Une belle histoire, bien écrite et poétique. Petit bémol cependant : Les passages correspondant au héros sont moins intéressants que ceux de l'héroïne.
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