AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Paolo Bacigalupi (129)


Les gens se bousculent autour d'elle en essayant de lire, ils se poussent pour s'approcher, se glissent, ils pensent tous qu'elle est l'une d'entre eux. Ils lui permettent tous de vivre uniquement parce qu'ils ne la voient pas telle qu'elle est.
Commenter  J’apprécie          100
Tout est changement, et le changement est la seule vérité.
Commenter  J’apprécie          101
Les gens des citées englouties étaient semblables aux animaux. Ils ne prévoyaient rien. Ils passaient leur temps à se battre et s'accusaient les uns les autres de leur malheur au lieu de s'organiser. En réalité les gens des citées englouties étaient pires que des animaux, parce qu'ils étaient capables de raisonner et qu'ils ne le faisaient pas.
Commenter  J’apprécie          100
Mahlia tourna son attention vers l'horizon, sur les ruines des Cités englouties qui dépassaient de la Jungle.
Commenter  J’apprécie          100
Je m'inquiète que Noi, Chart, Malee et Prem se soient réincarnés dans des corps d'automates. Nous ne sommes pas tous assez bons pour nous réincarner en phii de la Contraction. Peut-être que certains deviennent des automates dans les usines japonaises, travaillent, travaillent, travaillent, vous voyez? Nous sommes si peu par rapport au passé, où sont passées toutes ces âmes? Peut-être sont-elles allées aux Japonais? Peut-être dans les automates?
Commenter  J’apprécie          100
La bagarre s'étend dans la rue. Emiko ramasse les ordures pour s'en recouvrir. Derrière elle, du verre se brise. Quelqu'un hurle. Elle se recroqueville contre une caisse démantelée de ToutTemps, assemblant des détritus autour d'elle, des pelures de durian, le chanvre arraché d'un panier, des feuilles de bananier, n'importe quoi pour la cacher. Elle s'immobilise et se baisse quand les émeutiers pénètrent dans l'allée en hurlant. Partout où elle regarde, elle ne voit que des visages déformés par la haine.
Commenter  J’apprécie          100
Paolo Bacigalupi
Tu construis des châteaux de nuages avec la fumée de tes rêves.
Commenter  J’apprécie          90
S'il était honnête avec lui-même, Nailer admettrait qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il était en train de faire. Il s'inventait une nouvelle version de son avenir à chaque instant, dont la seule constante était que la fille de riches, qui n'était plus morte, devait en faire partie, avec ses yeux noirs scintillants, son bijou de nez en diamant, ses bagues en or et tous ses doigts.
Assis près du feu, les bras enserrant ses genoux, il regardait Pima donner le reste de l'orange à cette inconnue.
Deux filles, deux vies différentes. Pima, le teint sombre, forte, couverte de cicatrices, tatouée des entrelacs de son équipe de légers et d'autres symboles de chance, les cheveux courts, les muscles durs, prête à tout, vivante. Et cette autre, la peau bien plus claire, protégée du soleil, avec ses longs cheveux noirs, ses mouvements gracieux, précis, le visage et les bras dépourvus de toute cicatrice.
Deux filles, deux vies différentes, deux chances différentes.
Commenter  J’apprécie          90
– Tuer n’est pas gratuit. Ça t’extirpe quelque chose chaque fois. On prend une vie, celle-ci emporte une partie de notre âme. C’est toujours un échange.
Commenter  J’apprécie          80
- La justice est toujours perdante quand le Commerce s'en mêle.
Commenter  J’apprécie          81
Hock Seng baisse les yeux sur les deux malades puis sur la jeune fille. Ils sont quatre dans la pièce. Quatre. Il frémit à cette pensée. C'est vraiment un chiffre malchanceux, quatre. Sz. Quatre. Sz. La mort. Trois ou deux serait un meilleur chiffre...
Ou un.
Un est le chiffre idéal pour un secret. Inconsciemment, la main de Hock Seng se porte vers son couteau, il regarde la fille. Salissant. Mais quand même mieux que le chiffre quatre.
Commenter  J’apprécie          80
On ne juge pas les gens, parce qu’ils craquent sous la pression, on les juge pour ces quelques fois où ils ont la chance de pouvoir choisir.
Commenter  J’apprécie          80
Comment peut-on combattre leur argent ? L'argent est leur pouvoir. Qui se souvient de ses maîtres ? Qui se souvient de ses obligations quand l'argent jaillit aussi fort que l'océan lui-même bat contre les digues ? Nous ne combattons pas la montée des eaux. Nous combattons l'argent.
Commenter  J’apprécie          70
- Il est investi d'une cause, corrigea le mi-bête. C'est ce qui le rend dangereux.
- Moi aussi j'ai une cause, répliqua Mahlia. Garder la tête sur les épaules.
- Elle en vaut la peine, j'en suis sûr.
Commenter  J’apprécie          70
Anderson met le noyau dans sa poche.
- Je vais en prendre un kilo. Non. Deux. Song.
Il tend un sac de chanvre sans même tenter de marchander. Quoi que demande la paysanne, ce serait trop peu. Les miracles ont la valeur du monde. Un gène unique qui résiste à une épidémie calorique oui qui utilise plus efficacement l'ozone fait augmenter tous les prix. S'il avait examiné le marché à cet instant, partout cette évidence lui serait apparue. Les allées bruissent de Thaïs achetant de tout, depuis les versions piratées du riz U-Tex aux variantes vermillon de volaille. Mais toutes ces denrées sont de vieilles améliorations, issues des manipulations d'AgriGen, de PurCal ou de Total Nutrient Holding. Les fruits d'une science ancienne, élaborée dans les entrailles des labos de recherche de la Convention Midwest.
Le ngaw est différent. Le ngaw ne vient pas du Midwest. Le royaume thaï est malin quand d'autres ne le sont pas. Il prospère tandis que des pays comme l'Inde, la Birmanie ou le Vietnam tombent comme des dominos, meurent de faim et mendient les avancées scientifiques des monopoles caloriques.
Commenter  J’apprécie          70
Sun Tzu disait qu'il fallait choisir ses combats et se battre seulement lorsqu'on savait à quoi pouvait ressembler la victoire. La victoire s'offrait à ceux qui savaient quand passer à l'attaque et quand éviter le combat.
Commenter  J’apprécie          60
Des femmes, venues des tours, grouillent autour de l'échelle de Tranh. Elles lèvent les bras et caressent chaque sac qu'il descend vers le sol. Leurs doigts fouillent la toile et le chanvre, cherchent des trous, de petites déchirures, des cadeaux de chance. elles caressent sa charge un millier de fois, avec révérence, suivent les coutures et ne s'éloignent que lorsque les coolies les écartent pour soulever les sacs et les apporter à Potato God.
Commenter  J’apprécie          50
Sa température est effarante. Elle est en train de mourir. Anderson ouvre sa veste et tente de l'éventer. Elle surchauffe à cause de sa course et d'une mauvaise conception génétique. Il est absurde de faire ce genre de chose à une créature vivante, de l'entraver à ce point.
Commenter  J’apprécie          50
La chaleur émanant du corps de la créature était époustouflante, la fièvre faisait rage en lui, l'enflammait. Sa main se soulevait doucement au rythme lent des poumons du monstre. Un mouvement à peine perceptible alors même que les fourneaux de la mort se déchaînaient dans son corps.
Commenter  J’apprécie          50
Évoluer ou mourir. C'est depuis toujours le principe de la nature.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Paolo Bacigalupi (1138)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Sur Yvain Ou Le Chevalier Au Lion

Qui raconte son aventure au début du livre ?

Yvain
Calogrenant
Le roi
Gauvain

12 questions
1159 lecteurs ont répondu
Thème : Yvain ou le Chevalier au lion de Chrétien de TroyesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}