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Citations de Pascal Marmet (441)


_ Un commandant m'a dit un jour : "la première lutte perdue est celle que l'on n'a pas menée." Puis-je te donner un conseil éclairé, chère enfant ?
_ Non ! J'aime bien votre ton militaire, mais les recommandations d'un homme qui a été marié plusieurs fois m'inquiètent fortement.
_ Cela prouve simplement que je n'ai jamais raté une occasion d'être bienheureux et qu'à chaque fois que le désir m'a foudroyé, j'ai répondu présent à mon addiction à l'amour. Ce qui est important, c'est de s'éclipser lorsque les peines taisent les joies.
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Chanel regarda l'homme qui, durant presqu'un demi-siècle, avait travaillé à la lumière des néons. Il était grand, ses mains fines et longues comme celles d'un pianiste. Des rides s'éparpillaient sans contrôle sur son visage fatigué de vivre et sur ses tempes , de fins cheveux couleur de sel couraient. Ses traits réfléchissaient la bonté, qui lui donnait des airs d'apôtre. Mais l'étincelle de porteur d'espoir d'un peule était éteinte depuis trop longtemps. Toutefois le but était atteint, puisqu'il avait agi envers ses semblables comme un frère.
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Je vous rappelle que, pour l’application de leur mission, les experts sont habilités à procéder à l’ouverture ou à la réouverture des scellés aux fins de procéder au reconditionnement des objets qu’ils sont chargés d’examiner. La règle veut que les experts soient choisis parmi les personnes physiques ou morales qui figurent sur la liste nationale dressée par les cours d’appel.
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Il faut l'avouer, j'étais en triple A : à cran, accro, amoureuse.
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Après 60 ans, on a irréversiblement la gueule qu'on mérite. La gentillesse s'y lit tout comme la méchanceté. Tous les vices finissent par se feuilleter sur nos rides. Tout se paie, tout remonte à la surface dans un tribunal invisible où sont dénoncés nos entorses, nos travers et nos peines.
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Albane rayonnait en se trémoussant les fesses, en faisant sa Marilyn.
Elle claironnait son triomphe intérieur et sa revanche sur ce que la vie ne lui avait pas servi au berceau. Ne mâchons pas les mots: elle était une manipulatrice, une peste écarlate victorieuse à coups de sabre ensanglanté, une reine rouge, piégeant les hommes par sa beauté pour les enfermer dans un cachot de douleur, et une virtuose de l'arnaque.
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N'ayons pas peur de le penser : Albane avait l'étincelle d'une séductrice rompue à la manœuvre des mâles, de celle qui vous calcule en billets de banque avant de vous sortir le grand jeu des porte-jarretelles parfumés à L'heure Bleue de chez Guerlain.
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Chanel était un célibataire, un fils unique, un chercheur de vérité, un inclassable, un sans enfant, sans ami, sans parent, un sans attache, un "sans".
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Samy lui caressa la tête et dit d'une voix peinée: " t'es un brave môme même si j'aime pas tes pompes vertes trop voyantes"
-Pas grave! t'es mon copain. Alors on fait quoi comme jeu maintenant? Et si on jouait au loup?
-J'ai bien mieux à t'offrir Lolo! On se choisit un immeuble bien rupin, on attend qu'un proprio en sorte,on coince avec élégance la lourde avec un panard et on se la joue à pic-et-pic-et-colégram pour choisir entre l'escalier A, B, C....
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Qu'ils soient soporifiques ou percutants, le commandant Chanel abhorrait les discours. Il préférait le murmure des aveux et le bruit intense de la respiration du présumé coupable.
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Savez-vous ce que c'est ?

- Un orgue à parfums ?

- C'est cela. Il y a cinq cents flacons d'extraits. Trois fois plus dans les tiroirs. Il faut apprendre à mémoriser les odeurs de tous les composants. Jasmin, santal, cire d'abeille... Chaque odeur a plusieurs nuances, qui en émanent plus ou moins, selon le mélange d'ingrédients. Un parfum est une composition inspirée par une idée, une sensation, un sentiment. J'imagine une formule d'après ce que j'ai envie d'exprimer.
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Ses créations sont comme l'apparition d'une soucoupe volante dans le ciel du luxe et, à chaque lancement, c'est l'évènement planétaire.
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J'ai le souci instinctif, naturel, des autres et la vie était trop compliquée pour m'embarquer dans des satisfactions ou des aigreurs.
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Chanel adorait les trains parce qu'avec la SNCF, tout était possible.
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Une idée surgit. Il glissa autant de billets que son slip pouvait en contenir, fourra dans son sac à dos la statuette à la pierre bleue et le reste de liasses. Son bras s'immobilisa. Une seconde idée vint. Il conserva une petite liasse de billets dans la main et referma le panneau dissimulé dans la structure du bureau qui, au vu de la couche de poussière, ne semblait pas avoir été ouvert récemment.
En descendant l'étroit escalier, il vit la femme ramper péniblement en traînant ses jambes mortes. Elle s'accouda à une commode et tenta d'ouvrir un tiroir. Laurent vint à son secours et libéra le casier. À l'intérieur, il y avait une remarquable boite en cuir noir qu'il ouvrit pensant qu'elle y cherchait des médicaments. Il découvrit un imposant révolver dans une mousse qui avait pris sa forme. Il y avait aussi deux chargeurs, dix balles et un long tube noir.
La femme scintillante au regard bleu océan le fixa. Elle ressemblait à sa mère, mais en bien plus admirable.
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Jusqu'à minuit passé, le crime et le bon vin furent notre affaire .
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— Je ne suis pas prof !
— Vous êtes quoi alors ?
— Voici enfin une question frontale qui appelle une vraie réponse. Je suis fonctionnaire de l’État.
— C’est d’un chiant ! Ça veut dire que vous êtes dans la paperasse jusqu’au cou toute la journée. Je vous plains,mon brave.
— Je ne suis pas votre brave ! Et il y a bien plus suant que ça. Prenez les oisifs par exemple. Eh bien, ils se tuent à ne rien penser, et ne rien faire mène au désespoir qui lui-même conduit à la nullité.
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"Je suis une perfusée de la haine, une ratée de la société, une poussière insoumise, une toxico de l'école buissonnière."
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-Et rester dans le rang en oubliant de vivre sa vie, ça vous dit quelque chose ? Moi, je veux un monde plus humain avec plus de visages souriants, moins de machines idiotes, plus de politesse, moins de stressés, moins moins de finance, moins de laissés-pour-compte et moins moins de performances abrutissantes, pour plus de délicatesse et plus plus d'amour pour harmoniser ce monde qui ne pense que pognon et zéro écologie.
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"Je suis une perfusée de la haine, une ratée de la société, une poussière insoumise, une toxico de l'école buissonnière." (…) Une fille sans armure qui s'ouvrait à tous les dangers, une écorchée au cœur d'artichaut, une pleine de doutes, une nana fragile et déconstruite par une famille indifférente.
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