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Critiques de Patrice Dard (43)
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Un San Antonio pur jus, qui plaira aux fans du genre, avec son lot d'action à la James Bond, de sexe et d'armes à feu. Sans oublier l'habituel vocabulaire truculent.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Quinzième opus de la série San-Antonio depuis qu'elle a été reprise par Patrice Dard, ce roman propose une enquête étrange du célèbre commissaire, étrange car structurée autour d'une histoire d'éventuels extra-terrestres. La trame est assez touffue et emberlificotée pour faire durer le mystère jusqu'à la fin. Béru est toutefois quasiment absent car neutralisé dès le début pour les besoins du scénario. Neutralisé comment ? On se le demande un peu, et il est vrai que les scènes d'enlèvement qui sont assez nombreuses dans le livre sont assez floues. Bref, Béru manque... Il n'en reste pas moins que l'on prend plaisir à retrouver notre San-A et notre vieux Pinuche, ainsi que d'autres personnages pittoresques inventés par le sieur Patrice. Le langage est toujours là, moins dense que celui de son père, mais chacun son style après tout. Les jeux de mots fusent, les néologismes aussi, mais cela se calme à mesure que l'enquête se resserre ce qui est un peu dommage. Pas le meilleur de Patrice Dard, même si l'on ne boudera pas son plaisir de vois exister encore cette série culte.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Un certain Wilhelm Sadoz, à l'article de la mort s'accuse des meurtres d'une pharmacienne et de sa fille qui ont eu lieu quatorze années plus tôt. Par cet aveu, il disculpe celui que San Antonio avait mis sous les verrous, Carmino Bourassa, un italo-canadien qui avait tout avoué à l'époque. Le célèbre commissaire aurait-il fait condamner un innocent et, à sa grande honte, raté une enquête ? Bérurier se retrouve obligé d'endosser l'uniforme des soldats du feu pour démasquer un psychopathe. Sans oublier Pinaud, ruiné par de mauvais placements en Bourse qui doit reprendre du service aux côtés du propre fils de San-A...

Ce joyeux polar est sous-titré « Les nouvelles aventures de San-Antonio » car, depuis la mort du grand Frédéric, c'est son fils Patrice qui a repris la plume pour continuer « l'oeuvre » prolifique de son père. Mais pour qui a aimé les San-Antonio première mouture, il ne sera pas dépaysé par celles-ci. Même gouaille, même style fleuri d'argot, de calembours et de jeux de mots plus ou moins réussis. L'histoire policière est bien menée et se lit dans la foulée. Après tout, elle n'est pas essentielle. L'important, c'est la rigolade, la détente, la gouaille, en compagnie de personnages picaresques, caricaturaux, déjantés et tonitruants. Et le lecteur ne boude pas son plaisir même si quelquefois (ou souvent) le rire est un peu gras...
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Bérurier, toujours égal à lui-même, et San-Antonio fils ont la redoutable charge de recueillir la plainte de madame Godagno, Pélagie de son prénom, charmante et jeune quadragénaire, qui vient d’être agressée chez elle par un pompier.



Pour preuve elle est en peignoir et nue dessous, ce que Béru demande à constater de visu. La procédure explique-t-il. Donc madame Godagno vient d’être agressée par un pompier, du moins par un individu casqué, brandissant une hache de pompier, mais la figure masquée par une cagoule.



Sur ce entre dans le bureau des pleurs San-Antonio père qui assiste à la fin de la déposition. Le mari de madame Godagno est parti sans crier gare en ne lui laissant que quelques bricoles intimes dont des olibos, d’ailleurs elle a amené les objets du délit qui servent au lit, tandis que l’agresseur a dérobé quelques ustensiles dont on se demande à quoi cela pourra lui servir. Fin de la récréation car une autre affaire bientôt accapare le commissaire, autrement plus sérieuse. Et c’est là qu’on voit à quoi le commis sert.



Un patient en fin de vie dans un hôpital parisien désire le rencontrer. Malade du sida, il avoue être le coupable d’un meurtre perpétré quelques années auparavant. Un aveu qui contrarie San-Antonio car il avait arrêté le présumé coupable qui depuis passe ses jours en prison. Trop de faits concrets accusent le malade et l’inculpé du nom de Carmino est libéré. Seulement, peu après l’infirmière qui s’occupait du malade est retrouvée assassinée. Carmino échappe à la surveillance des policiers qui devaient le pister.



Le pompier dont s’est plainte madame Godagno fait à nouveau parler de lui, enchaînant ses méfaits, et les crimes de sang, et le seul moyen possible pour découvrir son identité conduit à ce que Béru intègre une compagnie de pompiers. Ce qui l’amènera à circonscrire un incendie dans des conditions particulières.







Si l’intrigue de cette histoire est bien menée, ce sont les délires linguistiques qui prévalent. Les jeux de mot, les à-peu-près, les calembours, les situations humoristiques, décapantes, oserai-je écrire jouissives et grivoises, gauloises puisque nous sommes en France, s’enchaînent les unes derrières les autres comme des chenilles processionnaires.



Mais parfois, c’est un peu trop et l’aimerait pouvoir suivre l’histoire en toute sérénité, car l’attention est bien souvent accaparée par la logorrhée verbale au détriment du suivi de la narration. Ce n’est qu’un détail, mais qui compte pour le lecteur.



Tel père, tel fils, et l’on sent une continuité dans l’œuvre dardienne concernant les aventures du commissaire chéri de ces dames. Commissaire qui va ressentir des sueurs froides mais Salami, entre autre, est là pour rétablir bon ordre dans la maison.



Patrice Dard retrouve la verve de la première période consacrée à la saga du trio composé de San-Antonio, Béru et Pinaud, oui le vieux débris fait également partie de la distribution, et le style m’incite à penser fortement que les derniers ouvrages de Frédéric Dard sous le pseudo de San-Antonio sont peut-être de son cru. Comme le volume titré Napoléon Pommier paru le 11 mai 2000, soit quelques jours avant le décès de Frédéric Dard le 6 juin 2000.


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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Honte sur moi je n'avais jamais lu de San Antonio. Mais comme j'ai adoré je m'appelle Requiem et je t' et qu'il y a des références à ce héros je me devais d'en lire au moins un. Le soucis c'est que j'ai choisi un livre des nouvelles aventures de San Antonio je ne saurais dire s'il y a beaucoup de différences avec les premiers.

Quand j'ai commencé ce livre je me suis dit dans 2 jours il est fini en effet ce volume n'est pas très épais. Et bien c'est une erreur j'ai mis du temps à le lire pas parce qu'il ne m'intéressait pas mais parce qu'il est bourré de jeux de mots alors on le savoure et on rit....

Ce qui m'intéresse dans un livre en règle général c'est l'histoire il faut qu'elle m'embarque et bien ici on s'en fout un peu de l'histoire. On s'arrête plus sur l'écriture de l'auteur et sur ses personnages.

J'ai aimé San Antonio mais il y a tellement de jeux de mots qu'on en oublie un peu l'histoire et pour moi c'est dommage.

Mais ce n'est que mon avis....
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Dard Patrice - «ça sent le sapin» - Fayard, mars 2010 (ISBN 978-2-213-65159-0).



Le seul intérêt de ce livre consiste à vérifier dans quelle mesure le fils a pu imiter le père, puisque l’auteur Patrice Dard n’est autre que le fils de Frédéric Dard (1921-2000), l’auteur des quelques 175 aventures du commissaire San-Antonio, publiées entre 1949 et 2001, qui furent en leur temps un véritable phénomène éditorial.



Le fils Patrice Dard a repris les personnages (San-Antonio, Béru, Pinaud) et a déjà publié une vingtaine de romans imités de la fibre paternelle. Dans les années 1970, Frédéric Dard alias San-Antonio était lu par pratiquement tous les lycéens (pas par les lycéennes ?), histoire de se familiariser avec du langage bien bien cru et vert, enrobé dans le vocable «rabelaisien».



On retrouve la truculence, le déchaînement des mots (un peu forcé tout de même), les situations outrancières et beaucoup d’autres caractéristiques du paternel original. Mais il me semble – à première et unique lecture – qu’il manque l’élément qui faisait que même certains profs de lettres pouvaient cautionner la lecture de ces œuvres, à savoir les petites phrases «profondément philosophico-politiques» qui émaillaient çà et là, sans crier gare, le récit san-antonionesque.



Est-ce un effet de l’âge ? Je ne retrouve pas non plus le souffle délirant, les torrents de mots et de synonymes, les formules percutantes. Enfin, dans les récits de Frédéric Dard affleuraient des sentiments dissimulés sous un voile et à peine esquissés, phénomène que je n’ai pas retrouvé dans le roman du fils.

Il faudra que je lui accorde une deuxième chance, éventuellement…

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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

En route vers l'hôpital où séjourne Bérurier, San-antonio apperçoit dans les poubelles un beau carnet de cuir en excellent état. Détestant le gaspillage, le commissaire s'en empare. Quelques secondes plus tard, un infirmier sort, se dirige vers les poubelles et les fouille frénétiquement, avant de rentrer bredouille. Interpellé par ce comportement singulier, San-Antonio le piste jusque dans son service, où il le retrouve assassiné. S'ensuit alors une enquête dans un service hospitalier spécialisé dans les maladies rares.



C'est la première fois que je lis San-Antonio repris par le fils de Frederic Dard (j'ignorais d'ailleurs qu'il y avait eu une reprise). Il est toujours difficile de conserver l'univers de précédent auteur, tout en apportant sa touche personnelle. Personnellement, je n'ai pas été convaincu par ce livre : tout d'abord, je m'étais habitué aux San-Antonio des années 50-70, et découvrir le commissaire pianotant sur son téléphone portable, et Bérurier dialoguant sur Skype, ça me plait moyennement. Difficile aussi de se faire à un San-antonio grand-père. Mais ce qui m'a le plus déçu, c'est l'argot : autant celui de Frederic Dard était haut en couleur, autant celui-ci m'a paru bien pâle.



Le roman n'est pas mauvais en soi, mais souffre de la comparaison avec ceux du père.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

C'est gentillet et marrant... Le père n'est plus là, le fils reprend le flambeau... Why not... Pas de quoi sauter au plafond, quand même !
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

retrouver le monde de San Antonio est toujours divertissant et Bérurier devenant candidat à l'élection présidentielle est pour le moins original !
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Un train à prendre, peur de manquer de lecture ....la peur est comme toujours mauvaise conseillère...Tel père, tel fils...et bien non, succédané du père comme bien souvent, lorsque le père est remarquable...et bien souvent meilleur que le père lorsque celui ci est défaillant, Frédéric étant inimitable, l'amour filiale devrait se contenter de gérer les royalties, plutôt que vouloir faire survivre les personnages de son "illustre" géniteur...ce polar lui remuerait une c.... sans toucher l'autre.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

L’île de(s) buté(s)



Dans la famille San-Antonio, je demande le grand-père, le père et le fils, pour une « nouvelle aventure » en Corse, avec tous les clichés possibles et imaginables sur ce (très) beau département français. Côté intrigue, zéro pointé, je n’ai strictement rien compris, jusqu’aux dernières pages…

Dans la famille Dard, je ne demande pas le fils.

Raté.

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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Patrice Dard. San Antonio. Ca se corse. 2003. Pocket. 303 p. 1 étoile.

Que dire ? Simplement, je ne suis pas le bon public.

Œuvre machiste, récit grossier, plat, …

Lecture arrêtée sans espoir de relire du San Antonio.

Non, définitivement pas le bon public. A qui ça plaît ? Aux parisiens je m’imagine puisque de Lyon, la famille a émigré en banlieue parisienne. A d’autres aussi sûrement. Mais pas à moi. A personne de ma connaissance.

Il y a même une association :

« Depuis 1997, l'Association des Amis de San-Antonio, Frédéric et Patrice Dard édite un trimestriel puis un semestriel depuis 2020 visant à faire connaître l'œuvre de Frédéric et Patrice Dard par des études, des notes de lecture ou par des interviews de personnalités amies de Frédéric ou de Patrice Dard. » Wikipedia.

Il faut de tout pour faire un monde…

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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Une semaine après l'étrange disparition sur un bateau au large des Seychelles de Jean Ballatouva, l'acteur qui devait interpréter le rôle du commissaire San Antonio dans une adaptation du producteur Claude Sologne pour le cinéma, c'est au tour de Gérald Troipardeu (contacté pour celui de Bérurier) d'être poignardé à l'aide d'un pic à glace par un clown à Saint Germain des Prés. Après une enquête éclair, San Antonio retrouve le clown, un certain Ilmäa Nikkelkuu, étrangement asphyxié au gaz dans son appartement. Pour ne rien arranger, Claude Sologne use de ses appuis gouvernementaux pour obliger SanA et Béru à partir aux Seychelles pour jouer leur propre rôle dans son film et par la même occasion démêler cette abracadabrantesque affaire.

Que cherche le lecteur dans ce genre de roman policier déjanté ? Un gros moment de détente sans chichi bien sûr, une bonne pinte de franche rigolade un tantinet grivoise quand ce n'est pas franchement paillarde. Et c'est particulièrement bien réussi dans cet opus qui présente un festival de gags, calembours, jeux de mots, trouvailles futées ou approximatives et contrepèteries quelquefois d'aussi bon goût que les flatulences du gros dégueulasse. Les clins d'oeil et allusions au monde du cinéma et à ses moeurs particulières sont légions. On s'amuse en lisant ce livre. On rit beaucoup et de bon coeur. Avec en prime, quelques traces de haute philosophie comme celle-ci : « Les seuls véritables instants de liberté d'un humain, c'est quand il jouit, qu'il pisse ou qu'il chie. Qu'on se le dise une fois pour toutes : la libération passe par nos sphincters. »
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

un livre qui peut avoir un air de déjà lu pour les amoureux de Frédéric dard. puisque pour cette aventure de notre commissaire, patrice dard

s , inspire d'un livre de son père ( san Antonio Crusoé)

pour nous embarqué dans une aventure drôle et délirante.👍
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

J'ai voulu voir ce que donnait ces "Nouvelles" aventures de San-Antonio, j'ai vu.

Verdict :

Mouais, bof ! Je n'ai même pas terminé le lecture de ce roman, qui m'a fâcheusement rappelé, les plus mauvais des San Antonio, ancienne manière, qui se trouvent être également les plus récents.

Certaines personnes médisantes (ou bien informées, au choix) prétendent que le fils avait pris le relais bien avant la mort du père.

A lire cette médiocre farce, c'est en effet plausible !

Certes, Frédéric Dard, ne faisait pas toujours dans la dentelle, ses jeux de mots sur les noms des personnages, ne volait pas toujours très haut, mais là, non merci, je passe mon tour.

Je préfère lire, relire et conseiller, les plus anciens San Antonio (grosso modo, les 100 premiers, ce qui laisse déjà du choix) ou les romans policiers signés de son vrai nom.

Ainsi, perdurera je l'espère, le souvenir d'un véritable auteur populaire de talent...
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Une semaine après l'étrange disparition sur un bateau au large des Seychelles de Jean Ballatouva, l'acteur qui devait interpréter le rôle du commissaire San Antonio dans une adaptation du producteur Claude Sologne pour le cinéma, c'est au tour de Gérald Troipardeu (contacté pour celui de Bérurier) d'être poignardé à l'aide d'un pic à glace par un clown à Saint Germain des Prés. Après une enquête éclair, San Antonio retrouve le clown, un certain Ilmäa Nikkelkuu, étrangement asphyxié au gaz dans son appartement. Pour ne rien arranger, Claude Sologne use de ses appuis gouvernementaux pour obliger SanA et Béru à partir aux Seychelles pour jouer leur propre rôle dans son film et par la même occasion démêler cette abracadabrantesque affaire.

Que cherche le lecteur dans ce genre de roman policier déjanté ? Un gros moment de détente sans chichi bien sûr, une bonne pinte de franche rigolade un tantinet grivoise quand ce n'est pas franchement paillarde. Et c'est particulièrement bien réussi dans cet opus qui présente un festival de gags, calembours, jeux de mots, trouvailles futées ou approximatives et contrepèteries quelquefois d'aussi bon goût que les flatulences du gros dégueulasse. Les clins d'oeil et allusions au monde du cinéma et à ses moeurs particulières sont légions. On s'amuse en lisant ce livre. On rit beaucoup et de bon coeur. Avec en prime, quelques traces de haute philosophie comme celle-ci : « Les seuls véritables instants de liberté d'un humain, c'est quand il jouit, qu'il pisse ou qu'il chie. Qu'on se le dise une fois pour toutes : la libération passe par nos sphincters. »
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

San-Antonio tente de mettre hors d'état de nuire un tueur en série qui multiplie les crimes de façon fort étrange : il bute ses victimes en respectant le rituel du pentathlon moderne. Ses deux premières victimes subissent l'épreuve du tir, les deux suivantes celle de l'eau et une autre celle de la course à pied. Toutes gravitaient dans l'entourage de Dorota, une délicieuse athlète polonaise de cette discipline déclassée pour dopage aux précédents Jeux Olympiques. Le monstrueux « Charcutier » qui signait autrefois chacun de ses meurtres par un indice comestible (tripes, boudin, rillettes...) et qui avait échappé à la fine équipe serait-il en train de rééditer ses exploits ? Et pour ne rien arranger, ne voilà-t-il pas que Bérurier se découvre un talent particulier au lancer de marteau...

Encore une histoire aussi embrouillée que rigolote avec ce même style gouailleur et picaresque caractéristique d'un certain esprit français capable de transformer les situations les plus glauques et les plus dramatiques en un immense éclat de rire. Ce ènième San-Antonio ne lésine pas sur la caricature et la parodie, mi-thriller, mi-reportage sur le monde du sport avec toujours cette langue verte pleine de calembours, jeux de mots et trouvailles lexicales dont raffolent toujours les lecteurs du grand Frédéric ou ceux d'Alphonse Boudard ou d'ADG, tous trois malheureusement disparus. Merci à Patrice Dard de maintenir cette tradition si sympathique.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Une nuit, San-Antonio est réveillé par un coup de téléphone pour le moins surprenant. Victor, un gamin de neuf ans, l'appelle à son secours car quelqu'un vient de kidnapper son vétérinaire de père et lui réclame une forte rançon. Le monde à l'envers. Et quand San-Antonio croit être sur le point de tenir la responsable de l'enlèvement, elle est assassinée quasiment sous ses yeux... En fait, le célèbre commissaire se retrouve au coeur d'une affaire de famille des plus embrouillées et dont il sortira comme à chaque fois avec les honneurs sans oublier quelques privautés érotiques de la part de charmantes demoiselles de passage.

Sur le thème de la famille et de la paternité (ne lésinant ni sur la vraisemblance ni sur la faconde, Patrice Dard va jusqu'à faire entrer en scène trois pères pour un unique gamin, mais il ne faut pas en raconter plus sous peine de trop déflorer une histoire assez improbable d'ailleurs), un nouveau bon gros polar à la française dans le style picaresque, gouailleur et grivois qui a fait le succès de la célèbre série qui commence à atteindre des records de titres produits. L'auteur en rappelle d'ailleurs l'interminable liste entre les pages 23 et 28. Amusant, mais donnant l'impression de tirer à la ligne. De même, le côté grivois et les personnages aussi peu distingués que Bérurier et sa compagne Berthe restent souvent sur le fil du rasoir et pourraient même tomber dans le scabreux ou l'insupportable pour certains lecteurs. Mais la caricature et les outrances sont tellement énormes que le lecteur ne peut les prendre que par leur bon côté : la franche rigolade paillarde et la grossièreté si gargantuesque qu'elle en devient acceptable... A noter : une numérotation des chapitres dans toutes les langues et dialectes connus y compris les plus inattendus.
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Rouleaux de printemps à toutes les sauces

Le plus compliqué pour les rouleaux de printemps c'est soit de trouver des bonnes galettes de riz, soit de les plier !

Technique des torchons bien mouillées (torchon en maille d'abeille) et ensuite le pliage avec des doigts ni trop mouillés (ça colle) ni trop sec (le pli ne tient pas) ! Mais Rouleaux de printemps à toutes les sauces présentent très bien la technique et avec un peu d'entrainement le tour est joué.



Un dimanche à la maison, un bon film, une soirée plateau télé et des rouleaux de printemps !

Nos préférés : Rouleaux de printemps vietnamiens (mer et terre), rouleaux de boeuf grillé.

Attention à l'épicerie importante et riches de saveur mais les hypermarchés du quotidien n'offrent pas tout.
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Savoir déguster : Les vins

Livret présentant peu d'intérêt tant les informations fournies sont peu nombreuses. Juste de quoi renseigner les amateurs sur quelques millésimes et grand noms de vins.
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