Citations de Patricia Briggs (521)
Aimer, c'est toujours prendre un risque, n'est-ce-pas?
J'avais côtoyé la magie toute ma vie, et pas d'une façon joyeuse à la Harry Potter.
Chapitre 2 : Adam :
Pour Adam, tout a commencé durant le jeu des pirates. À vous de voir s’il a bien géré ou non mon départ inopiné et involontaire.
« Traversé par un éclair de douleur, Adam se leva en chancelant. L’écran qui se fracassa au sol le laissa totalement indifférent, car cette souffrance n’était pas la sienne, mais celle de Mercy. Lorsque l’écho de cette alarme frappa les liens de couple, il sentit la réaction immédiate des autres loups-garous, qui se levèrent aussitôt, alertes, attendant ses ordres.
Qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda Darryl. Un accident ? Elle va bien ?
Sa Mercy était fragile de corps sinon d’esprit. Fragile d’après les critères des loups-garous, en tout cas. Toute ma meute avait conscience de sa vulnérabilité et était déterminée à la protéger au point qui la ferait enrager si elle l’apprenait.
- Non, affirma Adam, habitué à utiliser la logique et l’action pour refouler sa peur. Je…
Alors qu’il se dirigeait vers l’escalier, un silence subit remplaça la douleur.
...»
Les quatre vampires firent ce truc glaçant qui consiste à bouger exactement en même temps, avec une synchronisation parfaite digne de la meilleure équipe de pom-pom girls du monde.
Le premier qui ose faire culpabiliser mes enfants pour ce qu’ils sont, eux ou n’importe quel autre enfant d’ailleurs, je lui apprendrai pourquoi les gens craignent davantage les mamans grizzlis que les papas. Je lui apprendrai que tout
enfant qui entre dans cette pièce devra y être en sécurité, même si ses parents sont des Martiens.
Charles et les délégués finlandais venaient enfin d’en terminer avec une série de problèmes complexes, rendue encore plus confuse par des difficultés de traduction. Ils prétendaient n’avoir personne qui parle anglais. Charles, lui, ne parlait pas finnois. Ils traduisirent donc par l’intermédiaire d’un loup norvégien qui parlait finnois et espagnol, et d’un Espagnol qui parlait anglais.
Ma préférence allait à une vieille église ou cathédrale splendide agrémentée de tours gothiques, du moins me semblait-il, dont les clochers pointus se dressaient vers les cieux, promettant l’empalement aux anges qui auraient le malheur de choir dessus.
« – Mes honoraires dépendant de mon degré d’exaspération pour chaque cas. Les vôtres viennent de doubler. Vous avez vu cette jeune fille. Ma porte est toujours au même endroit. »
La peur me donnerait des ailes.
D’une grande beauté, la femme qui venait de pénétrer dans la pièce possédait un visage aux traits puissants et harmonieux, mais si émaciés qu’il s’en dégageait une impression de fragilité. Ses cheveux bruns étaient rassemblés en une coiffure bien trop élaborée pour être qualifiée de chignon. Les mèches qui s’en échappaient avec un négligé artistique semblaient naturellement bouclées.
Elle était vêtue d’une robe de soie blanche qui ne couvrait que partiellement sa nudité et son extrême maigreur. L’étoffe immaculée contrastait avec son teint de miel et faisait ressortir de petites zones décolorées qui pouvaient avoir été laissées par des boutons… ou des morsures.
Il avait beau exercer un attrait sexuel indéniable, même sans magie, il n’était pas Adam. Ce qui signifiait que j’aurais pu l’apprécier sans pour autant être tentée, sauf que sa nature de vampire doublait ma résistance.
L’amour est la plus grande force au monde.
Médée miaula plaintivement, mais je pris le temps de lire le message qui était scotché sur sa cage avant de la libérer : « MADEMOISELLE THOMPSON, disait le message en grandes majuscules impérieuses, JE VOUS PRIE D’EMPÊCHER VOTRE FÉLIN D’ENTRER DANS MA PROPRIÉTÉ. S’IL RECOMMENCE, JE LE MANGE. »
Le message n’était pas signé.
J’ouvris la porte du panier et en sortis le chat dans la douce fourrure duquel je frottai mon visage.
— Alors, le méchant loup-garou a mis le pauvre minou dans une boîte et il l’a abandonné ? lui demandai-je.
Elle sentait mon voisin à plein nez, ce qui me laissait penser qu’Adam l’avait accueillie un bon moment sur ses genoux avant de la fourrer dans sa boîte et de la ramener ici. La plupart des chats n’aiment pas les loups-garous – ni les métamorphes comme moi, d’ailleurs. Médée aime tout le monde, cette pauvre vieille chatte, même mon grincheux de voisin. Ce qui explique pourquoi elle finit régulièrement dans sa boîte, sous mon porche.
Je dus faire tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas fuir le contact de sa peau calcinée sur mon bras. Beurk, beurk, beurk. J'avais l'horrible sentiment que cela lui faisait mal de me tenir ainsi et qu'à tout instant, sa peau risquait de céder et de se décoller du reste de son corps.
Il entrouvrit les yeux et je vis que ses iris étaient écarlates, au lieu de leur brun habituel. Il ouvrit et ferma la bouche une fois, puis deux, sans émettre le moindre son. Il serra encore plus fort mon poignet au point que je n'aurais pu me libérer si je l'avais voulu. Il inspira une goulée d'air pour pouvoir parler, mais cela ne sembla pas fonctionner, et j'entendis un sifflement d'air s'échapper de ses flancs, ce qui n'était pas un endroit naturel pour expirer. Du tout.
- Elle sait.
Je ne reconnus pas sa voix. Il tira lentement ma main vers son visage et, avec la fin du souffle qu'il avait inspiré, se contenta d'un seul mot:
- Fuis.
Puis il entreprit de m'apprendre à me battre - du moins c'est ce qu'il prétendait. S'il n'avait pas prévenu, j'aurais plutôt dit qui me tapait dessus à grands coups de bâton. Comme quoi tout le monde peut se tromper.
- « Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ne pas en devenir un lui-même » ? traduisis-je à voix haute.
Aiden sourit au vieux fae de toutes ses dents.
- Nous sommes tous des monstres, ici, affirma-t-il. Pour nous tous, il est trop tard pour être quoi que ce soit d'autre.
Ses paroles firent tressaillir de trop nombreux membres de la meute, y compris Adam.
- Ça dépend, répliquai-je.
Il me dévisagea d’un air inquisiteur.
- De ce qu’on entend par « monstre », compléta Tad. A qui permets-tu de te dire ce que tu es ? On est un ange ou un démon selon qui nous observe
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Mais tel est le cadeau à double tranchant de l’amour, n’est-ce pas ? La joie de recevoir et le chagrin de dire au revoir.
J’ai du mal à dire au revoir, Anna. Je ne le fais pas de bonne grâce, et ce n’est pas joli à voir. Les adieux vous arrachent le cœur et l’offrent en pâture aux charognards de passage.
Le téléphone sonna.
- Pompes funèbres Hauptman, lançai-je. Vous les passez au couteau, on les met au tombeau.
Baba Yaga commençait sérieusement à me fatiguer.
- les œufs, c'est durs que je les préfère, déclara-t-elle. Mais j'ai arrête de manger des œufs, pour la paix de mon ménage. Que t'a dit l'enfant-qui-n'en-est-pas-un?
Quand le directeur du Cantrip avait téléphoné pour se plaindre de notre manque de coopération, Adam lui avait indiqué sans ménagement où et à quelle profondeur il pouvait se la mettre, notre coopération.