Citations de Patricia Briggs (498)
J’ai un diplôme d’histoire, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles je suis mécanicienne auto.
Tu aimeras ton ennemi disait la Bible. Ce à quoi ma mère adoptive ajoutait toujours : Ou, au moins, tu seras polie avec lui.
C’était avant le coming-out des faes, à l’époque où les gens pensaient encore que la science avait démontré que la magie n’existait pas.
MADEMOISELLE THOMPSON, disait le message en grandes majuscules impérieuses, JE VOUS PRIE D’EMPÊCHER VOTRE FÉLIN D'ENTRER DANS MA PROPRIÉTÉ. S'IL RECOMMENCE, JE LE MANGE.
De la politique de vampires, pensai-je. Humains, loups-garous ou, apparemment, vampires, ils sont tous pareils : mettez-en plus de trois au même endroit, et les luttes de pouvoir commencent.
Un combi Volkswagen, ça ressemble vaguement à un quatre-quart sur roues ; un quatre-quarts de quatre mètres cinquante sur un mètre quatre-vingts à peu près aussi aérodynamique qu’une porte de garage.
Insulter une sorcière faisait partie des choses à ne pas faire, en bonne place avec énerver un mâle Alpha ou faire des mamours à un jeune loups-garou à côté d'un cadavre.
Bran était la seule personne qui pouvait utiliser des mots comme « fripouille » en les faisant vraiment sonner comme de terribles insultes – il aurait dit « petit lapinou » sur ce même ton que j’aurais aussi senti la terreur me chatouiller l’échine.
- Miam ! dis-je en m'appuyant contre Warren pour mieux voir la nourriture, du boeuf à la mongole. Je crois que je suis amoureuse.
- Son coeur est déjà pris, répondit Ben dans mon dos. Et même si ce n'était pas le cas, tu n'es pas son type. Moi, en revanche, je suis tout à fait disponible.
- Le problème c'est que tu n'as pas de coeur, répliquai-je. Juste un trou béant à la place.
- Raison de plus pour me donner le tien.
Je me tapai la tête contre le dos de Warren.
- S'il te plaît, dis-moi que Ben n'est pas vraiment en train de filtrer avec moi.
- Hé! protesta Ben d'un air courroucé. Ce n'est pas d'amour dont je parle, mais de cannibalisme.
Il était presque drôle. Si je l'avais plus apprécié, j'aurais ri.
Warren me tapota le sommet du crâne et renchérit:
- Ce n'est rien, Mercy, juste un mauvais rêve. Mange un peu, et cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir.
Il effleura ma bouche de ses lèvres douces et légères et je m'appuyai de tout mon poids contre la pression de ses mains pour me rapprocher de lui. Il eut un rire de gorge et m'embrassa enfin pour de vrai. Avec mon bras cassé entre nous deux, notre langage corporel ne put s'exprimer que par nos bouches et nos mains. Il sentait l'eau de Cologne, un parfum riche et subtil qui s'harmonisait bien avec son odeur exotique.
Je n’aime pas les croix. Rien de métaphysique dans mon dégoût, contrairement aux vampires. Quand je vivais dans la meute de Bran, je portais ma croix, comme tout le monde. C’est juste que j’ai tout un raisonnement sur le problème qu’il y a à me balader avec l’instrument de la torture du Christ en guise de symbole pour ce Prince de la Paix qui nous disait qu’il fallait aimer son prochain.
C'est a ça que ça sert les amis, remarquai-je : vous aider a tenir debout quand ça ne va pas,, et vous donner un coup de pied au cul quand c'est nécessaire.
Le minibus était peint aux couleurs de la "Mystery Machine" de Scoubidou, ce qui en disait long sur le genre de vampire qu'était Stefan. Il m'avait dit avoir envisagé de le peindre en noir, quelques années auparavant, lorsqu'il avait commencé à regarder "Buffy contre les vampires". Mais au bout du compte, il avait décidé que la Tueuse ne tenait pas le coup face à Scoubidou.
- Pourquoi considère-t-on que les voitures sont des femmes ? demanda-t-il.
- Parce qu'elles sont capricieuses et exigeantes, répondit Zee.
- Parce que, si c'étaient des hommes, elles passeraient leurs journées à se plaindre au lieu d'agir, rétorquai-je.
Il se tourna vers moi, ses pattes avant posées sur le sole entre nos sièges. Puis il fourra son museau dans mon entrejambe et gémit. - Arrête ! hurlai-je en lui donnant une tape sur la truffe. C'est très mal élevé ! Il recula la tête et m'examina d'un air perplexe. J''en profitai pour vérifier sur le tableau de bord que je n'allais pas trop vite.
« Mémé disait toujours que la magie de mort laisse son empreinte sur la terre. »
-Non, non, non, psalmodia Jesse en tremblant. Ils le tueront s'il fait du mal à quelqu'un. Il ne faut pas... il ne doit pas... [...]
- ça suffit, dis-je d'une voix ferme et calme qui couvrit les gémissements de Jesse.
Son avertissement était inutile: je savais pertinemment qu'elle avait raison. Adam allait évidemment traquer et tuer ceux qui avaient fait ça à sa fille sans se soucier des conséquences. Et celles-ci lui seraient non seulement fatales à lui, mais probablement aussi à tous les loups-garous.
Je plongeai mon regard dans celui brûlant de colère d'Adam et continuai sur un ton plus tranchant:
- Tu ne crois pas en avoir assez fait à cette pauvre gamine? Mais à quoi tu penses? Depuis combien de temps est-elle ici sans que personne ait eu l'idée de désinfecter ses plaies? C'est une honte!
La culpabilité est un sentiment merveilleusement puissant.
« Quand les gens souffrent et qu'ils ont peur, ils font des choses stupides. Des choses cruelles. »
C'est le problème avec les secrets. Il suffisait d'en confier un à une personne, et tout le monde était au courant en un clin d'oeil.
J'avais l'impression de mal agir, d'accomplir une mauvaise action, dès lors que je ne me contentais pas de me défendre. Et Mémé disait toujours qu'à mauvais conscience bonne raison.