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Citations de Patricia Briggs (517)


Puis il fourra son museau dans mon entrejambe et gémit.
- Arrête ! hurlai-je en lui donnant une tape sur la truffe. C'est très mal élevé ! Il recula la tête et m'examina d'un air perplexe.
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- Ben a craché le morceau, annonçai-je. Il n’existait aucun complot visant à te rendre veuf par l’intermédiaire d’une minicitrouille volante. C’était un accident.
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- Tous les hommes politiques mentent, rétorqua Adam. C’est écrit dans leurs âmes damnées. Ça ne devient un problème que lorsqu’ils se mettent à croire à leurs propres mensonges.
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« Quand il la regardait avec le don de son grand-père, il voyait tous les liens qui convergeaient vers elle, que ce soit avec le cheval, les arbres ou les montagnes…Et le sien. Elle était tellement belle. »
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" Il avait décidé qu'il valait mieux ouvrir l'œil qu'essayer de nous dissimuler aux regards".
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- La neutralité ne fonctionne pas, décréta Charles. Quand on regarde ses alliés perpétrer des atrocités, qui sont les vrais coupables ? Ceux qui commettent des viols et des pillages, ou ceux qui ferment les yeux au lieu d’intervenir ?
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Les mensonges ne nuisent pas toujours, si ? Parfois, mentir ne fait de mal à personne.
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- C'est le rôle des amis de dire des vérités qu'on sait déjà.
[George à Mercy]
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« D’habitude, quand il oubliait d’adopter une apparence humaine, cette étrange immobilité me mettait mal à l’aise, mais ce soir-là, elle m’apaisait. Je ne voulais qu’un seul battement de cœur à mon oreille. Celui d’Adam. »
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J’insistai particulièrement sur le « déjeune » : il était hors de question que je travaille avec un loup-garou affamé à moins de deux semaines de la pleine lune.
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J'ai une entreprise à faire tourner et un mari que j'aime. Je n'ai aucune envie de me faire écrabouiller comme un moustique pour vous faire plaisir.
[Mercy]
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- Mon amour, tu as droit à tout ce que je suis, tout ce que j'ai, affirma-t-il avec intensité. Je détruirais la planète pour toi. J'ai même joué les diplomates pour toi, sacrifice encore plus grand. Un petit évanouissement, ce n'est rien.
[Adam]
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Chapitre 1 :

«… J’allais bien. Je ne souffrais d’aucun traumatisme crânien. Pour en avoir déjà eu, j’en connaissais les symptômes. Cependant, il était inutile de tenter d’argumenter avec Adam. Je levai simplement les yeux au ciel devant Mary Jo dès qu’il eut le dos tourné.

Elle me tira la langue en faisant semblant de loucher. Nous nous entendions mieux depuis un moment, en partie grâce au charmant policier avec qui elle sortait. Depuis qu’elle le fréquentait, elle ne lorgnait plus Adam. Après réflexion, c’était sans doute entièrement

grâce à son nouveau petit ami que nous nous entendions mieux. Ça me faisait plaisir de la voir heureuse.

Adam surprit sa grimace (elle n’avait pas essayé de la lui cacher) et se tourna vers moi. Mais c’était trop tard : je regardais droit devant avec une expression parfaitement candide.

— Je t’ai entendue lever les yeux au ciel, me lança-t-il, phrase qu’il réservait généralement à sa fille, qui avait été championne du levage d’yeux au ciel à l’âge de treize ans.

Je pouffai.

— Rendez-vous dans une heure chez Oncle Mike ! annonça Adam au reste de la meute.

— OK, patron, répliqua Warren. On gère le ménage. … »
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Prologue :

«… Mais un bref instant seulement. Car Mercy, contrairement à lui, ne faisait pas de mal aux innocents. Elle protégerait son magnifique trésor, songea-t-il avec une soudaine certitude, soulagé de comprendre enfin l’impulsion qui l’avait poussé à apporter la ceinture dans cette maison.

Il s’allongea sur le lit, la tête posée sur l’oreiller du compagnon de Mercy, et pressa les anneaux de soie contre sa joue. Puis il ferma les yeux.

Il n’était pas chrétien et ne l’avait jamais été, pour autant qu’il s’en souvienne. Pourtant, les paroles ironiques de la prière enfantine lui vinrent naturellement à l’esprit.

Seigneur, avant de me coucher,

Je Te confie mon âme,

Et si jamais je ne devais pas me réveiller,

Je Te prie, Seigneur, de l’emporter.

Il rit en silence, les larmes aux yeux. Ses lèvres remuèrent contre la vieille ceinture de soie, articulant sans un son les mots « Ardeo. Ardeo. Ardeo ».

Je brûle. .…»
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Chapitre 2 :

«… Peu à peu, le rythme de sa respiration se cala sur le mien et son corps se détendit, s’assouplissant contre le mien. Il finit par m’enlacer.

— Désolé, murmura-t-il, ses lèvres contre ma tempe. Je suis vraiment désolé.

— Ne le sois pas désolé. Résous le problème.

Malgré le rire silencieux qui secoua sa poitrine, l’expression qui se lisait dans son regard me serra le cœur.

— Je ne sais pas comment faire.

— Eh bien, chercher. Pour commencer, tu devrais peut-être me laisser entrer.

Je tirai légèrement sur notre lien de couple afin de bien lui faire comprendre à quoi je faisais allusion.

— Non, protesta-t-il avec véhémence. Il y a des choses…

— Quel genre de choses ?

Il secoua la tête.

— Des choses.

Ses bras se resserrèrent autour de moi et nous restâmes enlacés, blottis l’un contre l’autre comme deux enfants apeurés dans le noir.

Mais il ne me laissa pas entrer. … »
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Chapitre 1 :

«… Il marqua une pause après avoir traîné la petite fille dans la cuisine avec une irritation qui tendait vers la colère. Son agacement sembla s’évaporer tandis qu’il observait la pièce et que son cerveau, qui n’avait rien d’enfantin, décryptait les émotions de ses occupants.

— Désolé, s’excusa-t-il. Ce n’est pas le moment.

La fillette qu’il avait tirée derrière lui devint subitement coopérative et avança d’un pas.

— C’est tout à fait le moment, au contraire, répliqua-t-elle. J’adore les bagarres. Le sang, la mort, les cris éplorés…

Elle gratta ses cheveux emmêlés, me décocha un regard sournois, puis adressa un sourire ravi à la ronde.

— En-Dessous, dit Adam d’un ton menaçant. Que faites-vous chez moi ?

En-Dessous était un ancien royaume magique. Elle était assez puissante pour avaler des faes et les recracher. Même ceux qui avaient le pouvoir de soulever des océans ou d’ouvrir la terre se méfiaient d’elle. Ses caprices confinaient à la perversité et, quand elle le choisissait, elle se manifestait sous la forme d’une petite fille de l’âge d’Aiden. .…»
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Chapitre 1 :

«… Il souleva le corps décapité et le jeta sur son épaule, indifférent au côté gore de la scène. La jambe déboîtée du cadavre se balançait mollement, et le reste du corps pendouillait bizarrement du fait de la colonne vertébrale brisée.

— Je vous laisserais bien le tout, mais il faudrait que j’explique à ma femme que je suis revenu de la chasse sans rien à manger. La tête devrait vous suffire pour l’identification.

Il lança un dernier coup d’œil au crâne esseulé, une ombre de regret sur le visage. Je me demandai s’il avait connu ce gobelin ou s’il était simplement peiné d’avoir eu à tuer l’un des siens.

Lorsqu’il leva le regard et se rendit compte que je l’observais, il marmonna :

— Les yeux, c’est le meilleur.

J’en restai baba.

Il m’adressa un salut militaire assorti de son sourire sérieux, recula d’un pas et se volatilisa. Comme ça. « Pouf ».

Ben laissa échapper un son dubitatif.

Au bout d’un moment, quand l’odeur du roi des gobelins se fut estompée, il lança :

— Puisque c’est ça, casse-toi, et bon appétit.

— Peut-être qu’il plaisantait, suggérai-je sans grande conviction.

J’avais beau apprécier Larry, il demeurait pour moi une énigme. … »
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Chapitre 1 :

«… — Bon, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Mary Jo au bout d’un moment. On attend que l’ennui pousse le gobelin au suicide ?

Bizarrement, je ne perçus aucun sarcasme dans ses paroles. Ça ne signifiait pas qu’elle ne se moquait pas de moi, mais tout simplement qu’elle faisait preuve de prudence. Mon compagnon s’était montré très convaincant quand il avait menacé de faire s’abattre la foudre divine sur les membres de la meute qui oseraient me manquer de respect. Je réprimai un grondement.

— On attend les renforts, répliquai-je.

Je scrutai le ciel avec inquiétude. Je n’avais rouvert mon garage que depuis deux jours et ne pouvais me permettre d’arriver en retard.

— Enfin, j’espère qu’ils vont venir.

— Qui t’a énervée au point de mériter ce châtiment ? demanda Ben.

— Il ne m’a pas énervée, mais, comme je me suis dit qu’on aurait besoin d’un expert, j’ai contacté Larry.

— Le roi des gobelins, compléta Mary Jo, une note d’admiration dans la voix. (Ou d’horreur, mais j’optai pour la version optimiste.) Tu as appelé le roi des gobelins au milieu de la nuit ? Qu’est-ce qu’il a bien pu te faire ?…»
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- Pompes funèbres Hauptman, lançai-je. Vous les passez au couteau, on les met au tombeau.
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- C'est un loup-garou, maugréai-je. Ils sont doués pour les conneries de ce genre.
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