Avec Résonances, J'ai encore passé un tres bon moment de lecture comme Patrick Senecal à le don de nous offrir, néanmoins je ne le classerai pas dans mes préférés de l'auteur.
Ici, on est tout de suite happé dans cette histoire à 100 à l'heure. Après un avoir passé un IRM, Theodore Moisan écrivan d'une cinquantaine d'années découvre que les choses autour de lui ne sont plus comme avant même sa femme semble différente..
On peut dire qu'on ne s'ennuie pas avec ce roman, on suit Theodore qui ne s'arrête jamais, comme perdu dans un labyrinthe. Comme d'habitude, vous trouverez des référénces à d'autres de ses romans, ce que j'adore!
La grande force de ce roman est pour moi le sujet principal qui est traité de façon très originale. Il y'a une belle reflexion sur le processus creatif, l'inspiration, mais aussi un des sujets préférés de Senecal les pulsions.
L'auteur aurait d'ailleurs dit que que Résonances serait 'weird, à la David Lynch", en tout cas je peux vous dire que c'est le genre de roman qui mériterait une seconde lecture pour en comprendre toutes les subtilités.
Bref, un roman loufoque et original.
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Théodore Moisan, écrivain, doit se rendre à l'hôpital pour des examens. Après une IRM éprouvante et angoissante (il ne se savait pas claustrophobe!), son quotidien va changer... Tout est pareil mais rien ne semble pareil, un petit rien qui fait que tout est différent: sa femme qui ne réagit pas comme d'habitude, des évènements incroyables dont il est le témoin, entre autres. Théodore ne comprend pas ce qu'il lui arrive et nous non plus!
C'est une ambiance étrange, tout nous semble irréel et pourtant réel. J'ai adoré! Comme à chaque fois, je trouve que Senécal a des idées totalement folles, farfelues et originales. Sa plume est toujours aussi addictive, on en redemande encore!
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Passer une IRM, être enfermé dans un cylindre blanc et soumis à des bruits infernaux, un traumatisme pour un claustrophobe qui s’ignore… Mais l’examen fini, la vie devrait reprendre son cours.
Pour Théodore Moisan, ce n’est pas le cas. Cet écrivain quinquagénaire a perdu des grands pans de sa mémoire. Il ne se rappelle même plus pourquoi il a subi une IRM. De plus, toutes sortes de choses insolites arrivent autour de lui : violences, perversions sexuelles, suicides, etc. Un flot continu d’événements improbables qui ne cessent de se répéter. Il y a aussi un tableau étrange, une photographie qui semble s’être modifiée chaque fois qu’il la regarde… Serait-il en train de devenir fou?
Comme c’est l’habitude pour Senécal, c’est une histoire de peur et d’émotions humaines à leur paroxysme, cœurs sensibles s’abstenir, beaucoup de sang éclabousse le texte. Mais cela n’empêche pas une certaine critique sociale, dénonçant les dérives des extrêmes, à la fois de ceux qui manifestent contre un mot, que ceux qui accusent les autres et sont prêts à toutes violences. Avec un personnage principal écrivain, c’est aussi un genre de réflexion sur le processus d’écriture.
Alors, « C’est de même! », un autre Sénécal, peut-être pas le meilleur, mais pour moi un bon moment de lecture.
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Comme plusieurs, j’ai tout lu de l’auteur car plusieurs oeuvres précédentes m’ont marqué.
Les derniers romans m’ont souvent laissé sur ma faim alors je tente de gérer mes attentes.
Franchement déçu du livre qui aurait pu faire 100 pages max. On assiste à la quête interminable du personnage pour trouver des réponses à ses questions….Tout comme le lecteur, le personnage principal sombre dans l’incompréhension de ce qui se passe jusqu’à la fin.
L’auteur réussit bien sur à garder l’intérêt du lecteur de page en page comme on aime.
Finalement, on nous laisse sur une fin décevante, voir, du déjà vu. Le parcours qui semblait excitant à lire semble avoir été moins intéressant en fin de compte.
Si vous n’avez pas le temps de lire, c’est possible de lire les 60 premières pages et les 30 dernières pour saisir l’essentiel.
Cela étant dit, je vais continuer à lire ses romans.
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Les fantasmes devenant tangibles, l’assouvissement de ses pulsions, l’écrivain devenant moteur de son récit, la folie, tels sont les nombreux thèmes abordés dans ce roman où la fiction se mêle de façon récurrente à la réalité. A l’exception du point de départ qui constitue la seule singularité du livre (Passage d’une IRM comme phénomène déclencheur), le roman n’offre guère de surprises. Sans vouloir spoiler l’intrigue, l’auteur s’est contenté de jeter pêle-mêle une myriade de situations un peu folles dans une boucle spatio-temporelle définie où Théodore doit devenir acteur de son histoire et non le spectateur malheureux. En outre, à l’image des nombreux films, séries ou romans déjà parus sur des thématiques similaires, la fin est plus que prévisible. Franchement dommage !!!
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Tout commence par une IRM, alors, oui, ce n’est pas un examen agréable vu les bruits et ce sentiment d’enfermement, mais quand Théodore Moisan passe la sienne son monde commence à changer.
Tout d'abord il a des pertes de mémoire, il ne se souvient même plus pourquoi il a passé son IRM, il sait qu’il est marié et père de famille mais ne souvient plus des détails de sa vie.
Et puis les gens autour de lui changent… À commencer par son épouse qui décide soudainement de satisfaire ses fantasmes sexuels, puis de sa fille qui agresse un serveur et ensuite de son meilleur ami qui devient un ivrogne macho. Mais, même le monde autour de lui semble devenir fou. Nous avons l’impression de vivre dans un monde sans filtres, les gens disent et font ce qu’ils pensent.
Ensuite apparaît le personnage de Paden qui essaie de lui faire comprendre quelque chose mais quoi? Théodore pense devenir fou car cet homme ne lui donne pas d’explications claires mais lui parle toujours par énigmes.
Sans compter un tableau insignifiant avec une photographie d’un bâtiment qui, à chaque fois que Théodore la voit, semble légèrement changer.
Que se passe t’il, devient-il fou? Plus on avance dans la lecture, plus certaines choses se répètent et deviennent de plus en plus violentes.
Tout au long du livre, Théodore a l’impression d’être comme dans une boucle. Il faut arriver à la fin pour avoir une réponse qui laissera certains sur leur faim mais qui m’a pleinement contentée.
Patrick Senécal nous emmène dans un livre qui joue avec nos nerfs et qui dénonce aussi certaines dérives extrêmes.
Personnellement je recommande ce livre sans hésiter.
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Je remercie une nouvelle fois les éditions Ramsay, de m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman.
Du grand cru de l'auteur, fidèle à lui même, il confirme qu'il est le maitre du thriller avec un esprit démoniaque. Il adore jouer avec ses lecteurs, surtout psychologiquement ce n'est vraiment pas humain., mais c'est une grande satisfaction, une grande jouissance pour lui, il en rigole encore.
Il a une nouvelle fois embarquer dans son univers de perversité , dans une histoire effroyable.
Je peux vous certifier que je lisais ce livre en apnée, je ne sais même plus, si j'ai eu le temps de prendre une bouffée d'air, de pouvoir respirer normalement.
Une histoire complexe, un tourbillon de folie ,un vrai meli mélo, C'est incroyable comment peut -on écrire une chose pareille, et oui Patrick Senécal l' a fait.
Suite à une IRM, la vie Théodore , écrivain, va changer dans tous les sens de terme. Il ne reconnait plus sa vie, celle de ses amis, de sa femme, de sa fille et de toutes les personnes qui croiserons son chemin.
Il a des hallucinations, il ne sait plus s'il est dans un monde parallèle ou dans la réalité. Certaines scènes se reproduisent plusieurs fois , Tom Hank sort du corp de Théodore, il est dans une incompréhension totale, nous aussi, de quoi de devenir complétement fou.
Il est confronté à des orgies sexuelles où sa femme joue le rôle central, des actes de violence, la descente dans les méandres de la folie est arrivée. Pourra t'il retrouver une vie normale. Un peu perturbée au début, je ne comprenais pas trop le déroulement de l'histoire, savoir où il voulait nous emmener.
Une fois les premiers chapitres passés, nous prenons une véritable claque, un uppercut, nous sommes littéralement scotchés.
La plume de l'auteur est toujours aussi percutante démoniaque, avec un brin de subtilité.
La lecture est perturbante et totalement addictive.
On se demande où l'auteur puisse ses idées pour écrire ses romans. Cet homme est un véritable extra terrestre.
Ce livre n'est pas du tout sanguinolant, il joue avec la psyché de ses lecteurs , c'est terrible. je crois que je vais devenir aussi folle que lui.
Un roman rapide, aucun temps mort, multiples rebondissements ,un suspens effroyable, une intrigue qui nous prend aux tripes.
Arrivez- vous à passer un IRM après un tel récit.
Le final est explosif
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Une bd humoristique, petite satire de la télé québécoise et de ses vedettes.
J’ai aimé, mais je n’y ai pas trouvé une grande originalité, le milieu des médias étant souvent la cible des humoristes.
Je ne le recommanderais pas non plus à des personnes qui ont peu de connaissance des pipoles du Québec… quoique peut-être y reconnaîtraient-elles des personnages semblables chez eux.
Une première incursion dans la bd pour Sénécal, espérons que la prochaine fois sera encore meilleure!
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C'est avec une immense peine que je mets 1 étoile à cette BD... C'est que voyez-vous, Patrick Senécal est mon auteur québécois préféré !!!!!!!!!!! Mais là, franchement, je me suis ennuyée à mourir. Présenté comme une satire du petit écran, cette BD regorge de cliché elle aussi ! Les dessins sont plutôt basiques et y'a du texte !!!!!!!! Tellement qu'on ne sait plus où regarder. Bref....
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J'avais entendue parlée de cet album à sa sortie et j'etait bien intriguée mais trouvais le prix un peu haut, j'ai oubliée. Je suis retombée dessus il y a quelques jours à la bibliothèque et je n'ai pas hésitée.
Sale canal! est une bande dessinée sarcastique sur les médias québécois. J'ai bien aimé cet humour deuxième degré, mordante. Mais le tout est très chargé. Tellement de dialogue qu'ont s'y perd dans chaque page. Pas de titre ou de séparation qu'ont se mele dans les histoires et parfois même entre les personnages. Et parfois, les gags sont si subtil qu'il faut s'y prendre a deux fois avant de bien saisir. Agréable mais un peu pointu, les néophytes des médias québécois seront perplexes.
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Premier livre pour enfant de Patrick Sénécal que j'ai lu par curiosité et que j'ai beaucoup appréciée. Bien loin de son habituel monde sombre et dure sur lequel il écrit, ont y découvre deux jeune enfant qui tente de comprendre ce qui arrive aux personnes de conte de fée (Pere Noel, fée des dents, lapins de Paques) qui ont bien changés. Bien écrit et qui fait sourire quand, dans le passé, vous avez lu 5150 rue des Ormes ou les 7 jours du Talion.
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Ce livre est un bon livre a lire
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L'idée de faire un roman d'horreur un peu plus "jeunesse" était une bonne idée, de même que celle d'utiliser la légende du Bonhomme 7 heures (ou setteur). Toutefois, je trouve que le résultat n'est pas du tout à la hauteur des attentes. Peu intéressant, peu intrigant, peu horrifiant...
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Lorsque mon fils de 10 ans m'a dit en rentrant de l'école : "eh papa, moi aussi je lis des livres de Patrick Sénécal à l'école! ", le monde s'est arrêté pendant un instant...et mon cœur aussi surement.
Je me suis empressé de lui demander le titre du livre et je suis allé voir sur internet.
Satisfait de voir que c'était un livre pour enfant mais intrigué d'en connaitre le contenu.
Une fois de plus , je ne fus pas déçu.
Mon fils a beaucoup aimé...lui qui commencait à avoir envie de voir des films qui font peur, il a découvert que les livres aussi pouvaient faire le même effet.
À lire et lire également la suite " Madame Wenham"
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J’ai beaucoup aimé ce roman pour enfants de Patrick Sénécal.
Je lirai la suite dans pas très longtemps 😊
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