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Critiques de Paul Couturiau (68)
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Je meurs de ce qui vous fait vivre

Pour échapper à la tyrannie de son père qui refuse que sa fille devienne journaliste, Caroline Rémy accepte un mariage arrangé avec un petit fonctionnaire. Hélas son mari se révèle être un homme tempétueux qui la viole le soir de leur noce.

Au bout du rouleau, Caroline se tire une balle dans la poitrine en ce mois de mars 1881, au domicile de ses parents, à Paris.

Elle survivra et fera la connaissance de Jules Vallès, écrivain et homme politique d'extrême gauche, qui lui proposera de devenir sa secrétaire.

Elle deviendra la compagne d’Adrien Guebhard, un professeur de médecine issu d'une riche famille Suisse.

Au côté de Jules Vallès elle apprend le journalisme et le socialisme et grâce à Adrien, ils pourront relancer "le cri du peuple", journal politique et social qui parle du peuple au peuple.

La santé de Jules Vallès se dégrade rapidement et, progressivement Séverine, nom de plume de Caroline, se retrouve à la tête du journal.

Femme dans un monde d'homme elle doit redoubler de vigilance pour éviter les coups bas. Elle ne dérogera jamais à sa règle de conduite de défendre coute que coute les opprimés, organisant des collectes de fond pour les travailleurs en grève.

C'est une biographie passionnante de personnages que je ne connaissais pas et qui ont eu un impact sur la société de l'époque avec des idées très engagées. Un sublime portrait d'une femme qui a toujours suivi ses convictions, n'hésitant pas à se mettre en porte à faux avec son entourage pour parvenir à ces fins.

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Comme un parfum d'ylang-ylang

1886, un couple de Français débarque à Hanoï. Victor est avocat et son épouse Nicole institutrice. Ils s’intègrent rapidement à cette nouvelle vie. La gentillesse innée et le besoin d’agir de Nicole vont pouvoir s’exprimer lorsqu’elle décidera d’ouvrir une école ouverte à tous c’est-à-dire aussi bien aux petits Annamites qu’aux petits Français.

L’auteur fait découvrir à ses lecteurs, la Hanoï française, ses rues d’une ville en pleine métamorphose, ses pagodes, ses traditions, les pirates qui volent les cargaisons des commerçants Français devant une milice française impuissante.

Un bon roman d’aventures.

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Je partirai pour les terres lointaines

Philippe est le petit fils du célèbre Alphonse Daudet. Fils de Marthe et Leon. Loin de l'image bucolique que je gardais du fameux Moulin ( quoique je n'ai jamais apprécié la morale de la chèvre de Monsieur Seguin) ,ce roman nous présente une famille qui diffusait sa haine de l'autre à travers L'Action Française,revue née de Marthe et Leon la même année que leur fils Philippe. Fervente royaliste et antisémite,pourchasseuse de toute idée humaniste, cette famille va révulser le jeune garçon dès qu'il prendra conscience du message familial. "Dans ses tripes,la honte et le dégoût avaient précédé la révolte." Dès ses douzes ans, Philippe va tenter de d'échapper à sa famille. Trop jeune pour réussir ses fugues, il revient au bercail jusqu'à son ultime départ.

C'est un jeune homme doux,qui a soif d'idéal,de justice et s'est nourri de littérature sans être réellement confronté à la réalité de la vie en dehors du cocon familial. C'est un poète qui veut trouver la liberté et a rêve de rejoindre l'Alaska et ses grands espaces blancs. A défaut d'y parvenir ses pas le conduiront jusqu'au refuge des Libertaires. Mais là encore il est déçu. On ne le prend pas au sérieux. Il souffre . Il est vrai qu'au delà de sa répugnance aux valeurs familiales il n'a pas connu l'amour maternel. Sa mère déclarera " je l'avais tant désiré ce premier fils ! Puis, elle précisa - Pour la fierté du nom"...

Pour les besoins de la romance, Paul Couturiau invente la rencontre de Philippe avec une jeune prostituée, à laquelle il confiera son histoire afin qu'elle puisse l'écrire et ainsi faire connaître la vérité que ses parents ne manqueront pas de travestir. En dehors de cette jeune fille,les faits relatés sont réels.

C'est un roman facile à lire mais qui n'en est pas moins profond et touchant .
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Ce feu qui me dévore

*****



Responsable mais pas coupable... Bernard a 18 ans quand on fait sa connaissance. Face à sa maison en flammes, il assiste à la mort de sa mère et au supplice de son père. Pourtant, il ne verse pas une larme, il ne semble pas bouleversé et plutôt calme à cette vue terrifiante. Soutenu par son grand-père, il ne dévoilera jamais la vérité et sera emprisonné pendant 15 ans pour matricide. Il trouvera, plusieurs années après, le courage et les mots pour dévoiler son histoire...



C'est sans savoir que je m'avançais vers un vrai coup de cœur que j'ai débuté ce roman... Il est écrit avec beaucoup de finesse, de tendresse et sans jamais un mot déplacé ou de trop. Bernard, le personnage principal, nous touche profondément. Solitaire et en souffrance permanente, il se réfugie dans les livres, les mots qu'il lit et ceux qu'il écrit. Bernard est un être blessé, un adolescent en manque d'amour, un enfant qui ne sera jamais à la hauteur aux yeux de ses parents. Ce manque de confiance l'entraînera à protéger et à prendre la responsabilité d'actes qui ne sont pas les siens.



C'est un roman prenant et fort, qui laissera sa trace pendant longtemps dans ma mémoire...



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Presse de la Cité pour leur confiance...
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L'inconnue de Saigon

Un roman pas désagréable.

Un écrivain quitte tout et part à Saïgon pour retrouver une femme inconnue dont il a vu la photo sur un journal. Là, des intrigues se jouent, ça tourne au polar, sur fond de guerre d’Indochine.

On se laisse prendre au jeu. Dire qu’on s’en souviendra longtemps, ça c’est autre chose.

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Ce feu qui me dévore

Je me rends compte que j'ai complètement zappé de chroniquer Ce feu qui me dévore de Paul Couturiau, découvert grâce à net galley et les presses de la cité.

Ce feu qui me dévore est un roman avec pour personnage principal Bernard.

A tout juste dix-huit ans, Bernard Bertin est désigné coupable de l’incendie criminel qui a tué sa mère et laissé pour mort son père. Le jeune homme a toujours fait preuve d'une sensibilité à fleur de peau, il a été un enfant incompris de son entourage. Après sa peine de prison, il revient vivre sur les lieux du drame, à Metz. Il est devenu écrivain et n’a jamais levé le voile sur son histoire. La vraie et insoupçonnée. Ses retrouvailles avec Alexandra, son premier amour, vont le pousser dans ses derniers retranchements ... Arrivera t'il à révéler les souvenirs douloureux de cette enfance qui n'en fut pas vraiment une...

Bernard est un homme solitaire, en profonde souffrance, et il est impossible de rester indifférent à ce personnage. Il m'a beaucoup touché. J'ai apprécié le personnage, sa sensibilité, ses secrets...

Les apparences sont souvent trompeuses, on ignore ce qui se cache derrière les murs...

Un jeune homme peut accepter de prendre la responsabilité de quelque chose dont il n'est pas coupable.

Ce feu qui me dévore est un très bon roman, captivant, dont le personnage principal m'a beaucoup touché, et à qui je mets avec plaisir cinq étoiles :)
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Comme un parfum d'ylang-ylang

- 18 février 1859, prise de Saigon par les Français.

- 1882 Prise de la citadelle de Hanoi par le commandant Rivière.

- Par le Traité de Hué du 6 juin 1884 l’Annan reconnaît et accepte le protectorat de la France sur l’Annan…

Ces quelques dates pour mieux situer ce roman qui démarre en 1886 à Hanoi au nord du Tonkin.

A travers les péripéties de deux couples de Français, on découvre les coutumes ancestrales de ce lointain pays, le comportement de certains colons, qui se considèrent comme l’ élite , des profiteurs, exploiteurs, d’autres respectueux , idéalistes , cherchant à s’intégrer au mieux, et à tenter d’apporter quelques bienfaits à la population locale.

Il y a aussi les indigènes qui bon gré, mal gré, coopèrent avec l’occupant, ceux qui dans l’ombre poursuivent le combat pour se libérer d’une tutelle pesante, il y a aussi l'Empire du Milieu prégnant …

La première partie est instructive, on aime à découvrir Hanoi, qui se transforme peu à peu pour devenir la belle capitale de l’Indochine française.

La deuxième partie est très romancée, et perd en crédulité et en intérêt.



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Le paravent de soie rouge



Ma première lecture de 2014 !

J’ai voulu renouer avec le charme de l’Asie et faire revivre des souvenirs doux comme la soie rouge d’un « Ao Dai ». Pour moi lire c’est comme regarder un film par le seul pouvoir de l’imagination. Et quand ma meilleure amie, lectrice assidue, me dit que la lecture, pour elle, est un passe-temps qui ne lui demande aucun effort de concentration, j’ai vraiment du mal à comprendre cette façon de faire : lire sans s’impliquer émotionnellement, cela m’est difficile pour ne pas dire impossible !

Personnellement, j’ai besoin de « rentrer » dans l’histoire, de vivre intensément chaque phrase que je lis, de partager les joies et les peines des personnages, de s’émerveiller des mots encore et encore…

Dans « Le Paravent de Soie Rouge », le rêve et l’aventure me font vibrer dés les premières pages. Tout commence un 26 septembre 1792, un homme, Anglais, attend son exécution sur le sol Chinois. Qui est-il ? Quel est son crime ?

Je vous laisse apprécier quelques extraits de ce roman riche en enseignement sur le mode de vie en Chine impériale et surtout l’esprit Chinois :



Quelque cinquante ans plus tôt, les hommes de la Compagnie hollandaise des Indes orientales avaient massacre près de trente mille Chinois sous prétexte que certains fomentaient une révolte. Après un tel massacre, les Hollandais de Macao s’étaient pris à redouter des représailles, mais ils n’avaient pas tardé à être rassurés. L’Empereur Qianlong, qui régnait déjà sur l’Empire du Milieu, avait déclaré qu’il ne se souciait pas de ces êtres qui avaient abandonné les tombes de leurs ancêtres…



- Voulez-vous qu’un père de famille se jette à l’eau pour sauver un inconnu ? Il risquerait de perdre la vie dans cette confusion ! Que deviendraient ceux dont il assure la subsistance s’il se noyait ? Nul, ici, n’est assez insouciant pour agir de la sorte…



… Dés que nous réussissons à négocier avec un fonctionnaire, il est déplacé et remplacé par un autre qui se montre inflexible. Tout est toujours à recommencer. Ces Chinois imaginent qu’ils sont le centre du monde. Ils estiment n’avoir besoin de rien de ce qui vient de l’extérieur…





- Vous ne saurez rien, parce qu’un visage de Chinois est un masque, Tom. Vous autres, Occidentaux, vous ne savez jamais ce que cache le sourire d’un Chinois…

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Je partirai pour les terres lointaines

Roman très intéressant pour le feru d'histoire politique et de la troisième République que je suis.

Daudet un patronyme qui parle forcément aux français.

Dans la famille il y a Alphonse le grand père écrivain célèbre pour ses lettres, Léon le fils pamphlétaire et homme politique d'extrême droite, membre très influent de l'Action Française mouvement royaliste, nationaliste et antisémite sous la troisième République et il y a... Philippe le petit fils qui malgré sa courte existence défraya de sombre manière la chronique dans les années 1920.

C'est à cet adolescent rêveur, original et fragile et à son destin tragique que s'intéresse ce roman touchant.

"Je partirai pour les terres lointaines" un titre aux accents poétiques qui résume parfaitement l'état d'esprit au début des années vingt de ce grand enfant-poète mal dans sa peau, adolescent fugueur car trop à l'étroit dans le carcan idéologique extrémiste familial des Daudet.

Philippe ne supporte plus le monde dans lequel il a grandi rempli de haine, de violence,de préjugés...

A un âge où il construit sa personnalité et où sa personne est sujette à bien des influences Philippe étouffe sous le joug parental et aspire à rompre avec des parents castrateurs,il rêve d'un monde différent, meilleur, plus égalitaire.

Il fuguera plusieurs fois revenant toujours penaud au foyer familial jusqu'à une tentative mieux préparée à l'automne 1923 où rêvant de rejoindre les terres lointaines du Canada il quitte définitivement la maison parisienne dans laquelle il a été élevé.

S'il ne traversera pas l'Atlantique faute dun passeport il rompra pourtant définitivement avec son passé en se réfugiant dans les bras des opposants politiques absolus de sa famille,la sphère anarchiste parisienne gravitant autour du journal le Libertaire.

Pendant quelques jours dans l'anonymat le plus complet le garçon va chercher à se rassurer en essayant de faire sa place dans une organisation nouvelle se battant pour un monde nouveau.

Pas complètement rasserene dans sa quête d'idéal, cherchant toujours sa voie dans un monde réel trop décevant il ne trouva vraiment d'appui qu'auprès d'une fille de joie Marie Sarah,enfin ça c'est l'auteur qui l'imagine pour faire de la prostituée celle qui nous narre ici les dernières heures de Philippe Daudet.

Car oui c'est bien de la plus tragique des manières que le jeune garçon mettra fin à sa dérive psychique et à sa fugue en se donnant la mort le soir du 23 novembre 1923 à l'arrière d'un taxi parisien.

Une version officielle entretenue par ce récit à mi chemin entre le roman et le réel que Marie Sarah mettra dix ans à écrire suivant la promesse qu'elle avait faite à Philippe Daudet dans sa chambre d'hôtel.

Un récit touchant, troublant autour d'un fait divers fort qui ne manqua pas de provoquer de sombres remous dans la sphère politique française de l'époque.

Le récit ici est plus apaisé rempli tout à la fois de noirceur,d'angoisse mais aussi d'une vraie lumière de ton qui accompagne parfaitement la mémoire de Philippe Daudet ici en partie réhabilitée.



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Les Amants du Fleuve Rouge

L'action de situe en grande partie à Hanoï avec quelques escapades à Saigon et Phnom-Penh entre 1885 et 1892. Tout comme dans "Les brumes de San Francisco", l'auteur nous raconte l'histoire et la vie mouvementée d'une femme au caractère exceptionnel. On y retrouve aussi l'ambiance et le style d'Erwan Bergot dans "Sud lointain". Un ouvrage qui gagnerait à sortir de l'oubli.
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En passant par la Lorraine

C'est un roman qui se lit facilement et qui m'a permis de comprendre ce qu'ont vécu les lorrains pendant l'occupation allemande... Pas facile d'être à ce point tiraillé entre les deux pays. Les personnages sont très humains et on s'attache facilement à ce couple qui vit son amour entre résistance et lutte pour la vie.
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Ce feu qui me dévore

L'incendie criminel de la maison familiale de Bernard, 18 ans, dans lequel sa mère trouve la mort et son père est très grièvement brûlé va bouleverser totalement sa vie d'homme. Très vite, il est considéré comme coupable; en effet, sa passion c'est écrire pour échapper à la triste réalité et il a décrit la mort de ses parents dans une de ses histoires. Après 30 ans d'éloignement dont 15 en prison, après être devenu un écrivain célèbre, il retrouve Metz et son amour de jeunesse, Alexandra et la vérité va se dévoiler.

A travers ce roman, l'auteur aborde le difficile sujet des enfants maltraités par leurs parents dont ils continuent à quémander l'amour, leur sentiment de culpabilité de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Le processus est très bien décrit : enlever toute joie à l'enfant en lui interdisant de jouer avec d'autres enfants, en dénigrant tous ses efforts, en le dévalorisant sans cesse, en lui confisquant tous les jouets qu'il aime... Les conséquences sur l'enfant, dépeintes à hauteur de petit garçon, prennent aux tripes : repli sur soi, quête du moindre geste de tendresse, évasion dans l'imaginaire parfois peuplé de monstres, honte.

Le thème de l'écriture est central dans ce roman comme vecteur de vérité mais aussi comme refuge, comme compagne, comme exutoire, comme consolation.

Bref, un roman qui remue parce qu'au-delà de cette fiction, on sait que des enfants subissent ces maltraitances et que leur vie en est à jamais marqué, qu'ils seront à jamais dévorés par un feu intérieur.
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Le paravent de soie rouge

Ce roman est une lecture très agréable nous menant en Chine à la fin du XVIIIème siècle, époque où le pays était très fermé, déjà en proie aux conflits internes et bientôt aux difficultés causées par les débuts du trafic d'opium.

Dans ce contexte, le jeune musicien Thomas va vivre moults péripéties dans ce pays qui le fascine. le jeune homme a fui une peine de coeur sans se douter qu'il ne vivrait pas une vie de tout repos et ne pourrait pas s'adonner tranquillement à son art. J'ai eu quelques difficultés au début à m'attacher à ce personnage, le trouvant un peu trop méprisant vis à vis de la musique chinoise, mais il ne devait sûrement être que le reflet des étrangers de l'époque, estimant leur culture supérieure aux autres. Cela permet néanmoins au jeune Thomas de connaître une transformation en profondeur de son caractère et de sa façon de penser. Nous pouvons donc également considérer ce livre comme un roman d'apprentissage, notre jeune héros candide apprenant à ses dépens qu'il ne faut pas être aussi naif. Son caractère s'affirme, et il réfléchit aux choses importantes de la vie et à ce qui lui tient réellement à coeur.

Le roman a un bon rythme et est prenant. Grâce à l'auteur, nous découvrons des coutumes de l'époque qu'il a sur rendre très vivantes ! J'ai particulièrement aimé les détails concernant la présence étrangère sous Qianlong, les luttes politiques et les manigances des britanniques et de la compagnie des Indes orientales en vue d'un trafic d'opium.
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Allegra

Je remercie les éditions Genèse et Babelio (opération Masse Critique) pour cet envoi.



En 2014, à Londres, Barbara quitte son mari Michael Drapper et emmène avec elle leur fille Barbara. Elle voudrait que son mari l’implore, lui demande de rester, mais comme à son habitude, Michael reste impassible, plongé dans son monde or de la réalité, celui des livres.



Au même moment, Caroline, l’amie d’enfance de Michael l’invite à Florence. Cette bouquiniste a une surprise pour lui : la découverte d’un manuscrit inédit de Claire Clairmont, sœur de Mary Shelley et maitresse de Byron.



Il en fallait peu pour cet amateur de Shelley, qui décide de rejoindre Caroline, au détriment de sa vie de couple…







Michael prendra-t-il conscience de sa vie? Fera-t-il le choix de rejoindre sa famille au détriment de sa passion ?







La structure du roman bascule entre le présent, les souvenirs du passé, et les écrits de Claire Clairmont destinés à sa fille Allegra décédée depuis plus de soixante ans.



D’une écriture simple, vivante mais remplie de sentiments et d’émotions, Paul Couturiau nous emporte aux côtés de Michael, nous emmène dans son univers, et dans sa vie.



C'est un roman empli de réflexions, réflexions liées à la vie, aux choix que l’on a faits. Mais aussi des réflexions sur le futur, et les choix que l’on pourrait prendre. En somme, il s'agit d'une réelle prise de conscience par les mots et l’écriture.



Allegra est un livre à lire sans hésitation !


Lien : http://voldelivre.canalblog...
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Comme un parfum d'ylang-ylang

C’est l’histoire d’un couple de français qui va s’installer au Vietman. Tout ne se passe pas comme prévu, ils vont avoir affaire à la triade et à la mafia chinoise. Roman avec pas mal de rebondissements.



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Les Disparus de la Cour d'Or

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « Les Disparus de la cour d'or », roman de Paul COUTURIAU. J'ai découvert la très jolie plume de cet auteur lors de la lecture de « Ce Feu qui me dévore », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.





Paul COUTURIAU nous emmène à Metz, ville chère à son cœur, en 2018 où nous faisons connaissance avec Michel , conservateur du musée de la Cour d'Or, qui a perdu son épouse Anya depuis une dizaine d'années mais perçoit toujours sa présence à ses côtés. Bientôt à la retraite, passionné par son métier, Michel ne peut se projeter dans une vie hors du musée..



C'est donc au fil des mots de Paul COUTURIAU que nous découvrons les mystères liés à la disparition d'ouvrages précieux du Musée de la Cour d'Or lors d'un incendie perpétré par les allemands, fait qui a effectivement bien eu lieu pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Nous suivons les recherches effectuées par Michel et son assistante Gabriela qui sont persuadés que certains documents ont échappé au sinistre et souhaitent éclaircir ces mystères.

Nous prenons également connaissance des pages du journal qu'une certaine Odile Waldner, bibliothécaire aurait rédigé entre 1940 et 1945, journal qui a été conservé aux Archives....



J'ai bien aimé cet ouvrage très bien écrit et documenté sur les plans historique et régional, mêlant l'Histoire à des personnages de fiction qui se lit facilement et devrait séduire les amateurs du genre.



Un bon moment de lecture.



Blog : leslecturesdecerise74over-blog.com



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L'inconnue de Saigon

J'ai beaucoup aimé ce livre : la période, l'ambiance électrique de l'Indochine et j'ai trouvé l'idée originale : pourquoi tout quitter pour une fille en photo dans une coupure de journal et vouloir aller à l'autre bout du monde dans un contexte politique extrêmement tendu. C'est ce que va pourtant faire Maurice, et nous allons le suivre dans des ghettos, dans des hôtels miteux, mais ce livre nous envoute de part le style de l'auteur qui nous entraine dans son aventure comme sur une jonque sur la rivière de Saigon. Et nous aussi nous souhaitons tout autant savoir qui est cette inconnue.
Lien : http://exulire.blogspot.fr
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L'inconnue de Saigon

Se déroulant sur fond de guerre d'Indochine, ce roman est une véritable enquête policière mêlée à une histoire d'amour pour le moins originale. Deuxième livre sur l'époque indochinoise que je lis de cet auteur après "Cent ans avant de nous séparer", il est évident que ma curiosité de découvrir ses autres romans ayant pour thème le Viêtnam et ses liens avec la France sera comblée après la lecture des ses autres ouvrages.
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Les Amants du Fleuve Rouge

Belle histoire entre deux femmes amies d'enfance. La plus fortunée meurt du choléra en laissant une petite fille de quelques mois. La survivante va prendre son identité et devient donc la mère de l'enfant avec une belle fortune à la clé !

Amour, passion, intrigue tout est réuni pour dévorer ce livre en peu de temps.
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Les silences de Margaret

Pierre avocat, revient à Metz pour défendre sa sœur accusée de meurtre. Malgré la triste époque "guerre 39-45), la vie des protagonistes entre Metz et l'Allemagne est très bien décrite. L'intrigue est bien faite, de plus on s'attache à toute cette famille. Les secrets font beaucoupde mal. Bravo Paul Couturiau.
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