Je le sais, je vais vous paraître ringardissime en vous vantant une vieillerie pareille, mais tant pis, j'assume.
Au chapitre " Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ", je m'en viens vous parler des Bons Amis du fameux Père Castor. Pourquoi ?
Parce que voilà un album qui se prétend " première lecture " et, ô magie, qui est effectivement très pertinent pour les premières lectures. Une structure répétitive, avec un rappel de sonorités très intéressant dans l'optique d'un apprentissage de la lecture.
Et, aussi ringard que cela puisse paraître à nos yeux d'adultes habitués désormais à des choses plus pêchues et (soit dit en passant), pas forcément de leur âge, il faut reconnaître que les enfants débutants en lecture adorent (j'ai testé avec le malheureux livre délabré qui gît au fin fond de notre bibliothèque d'école, avec une myriade d'élèves).
Pour ma part, j'applaudis des deux mains une réalisation qui n'oublie pas le public auquel elle est destinée. Voici un livre pour enfant, VRAIMENT, pour les enfants.
Des idées simples, un texte adapté sans être trop, trop facile, et quelques valeurs morales (entraide, partage, souci de l'autre) qu'il peut être bon de promouvoir, aujourd'hui plus que jamais. Bref, un livre dont il ne faut pas se priver, mais ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie         621
Un article sur l'exposition des 90 ans des albums du Père Castor que Gallimard propose en ce moment m'a remis en mémoire Chante pinson qui a été mon tout premier livre : immense bouffée de nostalgie ...
Plus d'un demi siècle après, j'ai encore dans les yeux (car je n'ai plus le livre, donné à d'autres par ma mère dans un de ses moments de rangement par le vide ...) les images de l'écureuil mettant des champignons à sécher sur un fil ou apportant une boisson chaude au pinson alité et grelottant.
Une lecture qui devrait enchanter encore les enfants de ce siècle-ci, tout comme elle a enchanté ceux du précédent : la tendresse n'a pas d'âge ...
Commenter  J’apprécie         160
Mon fils, qui adore les oiseaux et collectionne les plumes, était très heureux de tomber sur ce vieux livre en brocante. Si les visages des enfants sont représentés assez grossièrement, il en va tout autrement des oiseaux et des paysages de Corrèze.
Les illustrations, qui me font penser aux vieilles planches ornithologiques comme celles d'Audubon, sont parfaites pour identifier nos amis du jardin et les repérer plus facilement par la suite. A ce titre, la quatrième de couverture est juste superbe avec tous ces oiseaux agrippés aux branches d'un arbre.
Le texte nous apprend plein de choses sur les habitudes des volatiles : le caractère, la nourriture, les relations entre les différentes espèces, la nidification... Paul François nous explique aussi comment construire facilement un abri, une mangeoire et comment fidéliser les oiseaux.
Un petit livre un peu vieillot mais vraiment parfait pour qui s'intéresse aux oiseaux du jardin. Une belle découverte !
Commenter  J’apprécie         140
Jolie histoire avec une morale qui rappelle De La Fontaine
Commenter  J’apprécie         120
petit livre pour petits enfants, cette réécriture du livre et de la tortue est accessible aux plus jeunes, avec un texte et des dessins épurés
Commenter  J’apprécie         80
Le cadeau parfait pour un petit enfant qui a l'âge qu'on lui lise des histoires avant de s'endormir. Pour Noël je veux dire, la saison où, comme dans ce livre aux dessins merveilleux, il fait froid et il neige. Seule l'amitié réchauffe et la leçon n'est pas lourde mais légère : il a deux carottes, il en mange une et va porter l'autre à son ami.
A conseiller, on ne peut faire mieux.
En gros, le partage de la lecture le soir avec mon enfant était peut-être le meilleur moment de la journée et il n'aurait pas su s'en passer. Je n'y ai pas pensé assez tôt peut-être, mails il y a des œuvres d'art pour les enfants dans ce que l'on crée pour eux.
Commenter  J’apprécie         60
Bon je préfère prévenir : c'est du Père Castor, donc critique absolument pas objective!
L'histoire est très bien écrite. Le texte ne prend pas l'enfant pour un idiot. Le lecteur est transporté au moyen-âge, dans le vie quotidienne du jeune Grégoire : moisson, troupeau, filage, médecine, fêtes... Différents aspects de la vie au moyen-âge est balayé dans un large spectre. De petits paragraphes explicatifs peuvent venir compléter la lecture, pour éclairer sur des détails particuliers.
Côté illustrations, bon il faut avouer que c'est tout de même bien rétro... mais un peu de rétro ne fait pas de mal de temps en temps.
Le texte est intemporel, l'image moins mais honnêtement : je m'en fiche, j'adore!
Commenter  J’apprécie         60
Edité pour la première fois dans les années 1950, le livre semble à première vue sentir légèrement le renfermé. Les dessins ne sont plus vraiment actuels, mais tellement mignons ! Alors je me suis laissée tenter et je suis repartie de la librairie avec la jolie chose sous le bras (et moult autres, évidemment).
Au cœur de l’hiver, petit lapin sort dans la tempête pour chercher à manger. Il trouve deux carottes, mange la première et dépose la deuxième chez son ami le petit cheval, qui va à son tour la déposer chez un autre ami…
La lecture fut un grand plaisir pour mon petit garçon et moi-même. Les phrases sont rythmées et jouent sur la répétition, un peu comme une chanson. Les dessins sont simples et doux. Il en ressort une ambiance chaleureuse et amicale, où les valeurs du partage et de la générosité prédominent.
Ne vous laissez pas refroidir par le côté un peu vieillot, c’est un très joli livre pour enfants, une référence à avoir dans votre bibliothèque !
Age de lecture : à partir de 2 ans
Commenter  J’apprécie         50
On ne présente plus les Trois petits cochons. Le tome en ma possession s'intitule en fait: Treûs Cossèts... C'est le même conte, évidemment, mais en wallon (de Liège, comme les gaufres et le sirop, pour les puristes).
C'est savoureux. Quasi illisible pour les non-initiés.
Mais au final, bien que l'on soit en Wallonie, région de frondeurs et de tièsses di bwès (têtes de bois), la fin reste la même... et les trois cochons n'ont d'autre recours que de se retrouver dans la maison en dur et d'y faire cuire le loup...
Commenter  J’apprécie         40
: Une version du conte traditionnel au texte condensé, réduit à l'essentiel et très accessible pour les tout-petits et les enfants en difficulté de lecture.
C'est une version ACCÈS éditions.
Le travail élaboré sur le texte et l'image est rédigé sur la quatriène de couverture et devrait convaincre les enseignants sur le bien fondé du projet de réécriture.
Ceux qui connaissent le conte ne seront pas gênés, retrouveront tous les éléments qui feront le sel de l'histoire, sans belles tournures de phrases.
L'illustration commandée par Christian Voltz est un bon bonus, offrant de la pleine page en double-page pour ses fantaisies découpées et collées.
Nous profiterons de ses petits jeux de matière en fond de découpages, de ses petits éléments metalliques ou à poils associés à ses personnages d'allure et expressions comiques.
C'est une version à retenir, vraiment pour entamer les contes avec les petits.
Commenter  J’apprécie         30
Quelle n'a pas été ma stupéfaction en découvrant, sur Babelio, le peu de lecteurs déclarés réunis autour de ce livre. La Grande Panthère Noire, star de mon enfance, royaume imaginaire que je croyais partager avec - au moins - l'ensemble de ma génération, est bien esseulée en cette année 2020. Il faut dire qu'elle a un caractère spécial... mais tout de même assez normal pour un félin sauvage. On se doute bien, que si on s'approche d'elle, elle ne va pas se mettre à ronronner et à faire des câlins. On risquerait plutôt d'y passer. Ceci dit, les chasseurs n'affichent pas non plus d'intentions vertueuses à son égard... C'est ce qui me plaît toujours beaucoup dans ce court récit : chacun est mû par ses formatages et ses besoins, pas forcément fraternels, fait ce qu'il peut pour sauver sa peau, ce qui est somme toute la dynamique de base de la vie, et le cycle se répète, encore et toujours, sans qu'on trouve de solution pour en sortir... une parabole bouddhiste en somme !
Commenter  J’apprécie         30
Une bien jolie histoire. Une jument grise qui a mauvais caractère et doit donc être isolée des autres animaux de la ferme. Mais voilà qu'un jour, une petite poule blanche parvient à l'apprivoiser.
Commenter  J’apprécie         30
Les histoires du Père Castor, j'adore ! L'intrigue avec une structure répétitive est parfaite pour les plus petits ou les apprentis lecteurs. C'est plein de bons sentiments (ça fait du bien de lire des histoires où les personnages sont gentils). Ca sent bon l'hiver et Noël. Les illustrations sont mignonnes. Bref, moi aussi je vais paraître ringarde et nostalgique mais j'assume pleinement ! Mes enfants adorent aussi. En plus, on peut même imaginer de le mettre en scène avec des marionnettes.
Commenter  J’apprécie         32
Un grand classique de la littérature enfantine. Une belle histoire qui raconte pourquoi et comment la solidarité et la mise en commun de l'intelligence peuvent venir à bout du danger. Des illustrations simples et classiques, elles aussi, qui plaisent aux jeunes enfants.
Commenter  J’apprécie         30
L'hiver est rude et les animaux de la forêt peinent à trouver de quoi se nourrir. Une belle histoire sur l'amitié et l'entraide. La structure répétitive et le fait que cela mette en scène des animaux plait aux enfants . Les illustrations sont tendres et mignonnes. Un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Commenter  J’apprécie         20
théâtre : les trois petits cochons , mise en scène par Thomas Quillardet "programmé en 2012 au studio théâtre (paris)
Après une longue errance , trois petits cochons , livrés à eux-mêmes décident d'investir un coin de nature pour s'y construire, collectivement, une maison. La première est en paille, la deuxième en bois et la troisième en brique. Survient le loup qui souffle sur les deux premières habitations, avant de dévorer tout cru les deux propriétaires à queue tirebouchonnée. Impuissant devant la maison en briques, il décide de tendre un piège au troisième cochon pour le faire sortir de son abri. Après de vaines tentatives, le prédateur aux dents acérées réussit à convaincre le cochon de se rendre à la foire. Arrivé le premier, celui-ci achète une baratte dans laquelle il se cache avant de dévaler la pente qui le ramène à sa maison. Furieux le loup passe alors par la cheminée, tombe dans la marmite de soupe et s'ébouillante pour le plus grand bonheur du dernier cochon qui le dévore tout cuit!
Commenter  J’apprécie         20
S'il y a un livre que j'ai adoré lire et relire à mes enfants, c'est bien celui-là. La grande panthère noire est partout mais nul ne peut l'attraper. Elle n'est pas féroce. Elle veut vivre et être libre. Et pour préserver sa liberté, elle déjoue les plans des humains, assez bêtes, on va le dire.
Les dessins sont magnifiques. Je suis une inconditionnelle de la grande panthère noire.
Commenter  J’apprécie         10