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Citations de Paul Vacca (100)


Attention, ils vont te garder ! Es-tu sûr qu’on te laissera sortir ? Une façon puérile de jouer avec une peur imaginaire et spectaculaire pour se déjouer d’une autre peur. Celle, bien réelle, de se trouver confronté à la maladie, à la vieillesse, à la déchéance….
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Au départ, ce sont quelques mots qui émergent d’une discussion au téléphone : « immersion », « 24 heures », « centre fermé », « unité psycho-gériatrie », « maladie d’Alzheimer », « encadrement »… Des mots qui, livrés à eux-mêmes, portés par leur propre force, font inévitablement surgir des images. Des images issues d’un imaginaire collectif.
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Pour dépasser la surface trompeuse et potache des mots, peut-être faudrait-il creuser ? Se documenter sur la maladie d’Alzheimer, sur ce qu’est réellement un centre. Compulser une encyclopédie médicale. Consulter internet. (…)
J’hésite. Et c’est la voix de Bartleby qui s’impose : je préférerais ne pas me documenter. Car même approfondie, cette documentation serait encore des mots. Rien que des mots. Toujours des mots.
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Et lui, Thomas Leclerc, jeune garçon à houppette et lunettes épaisses, capable de résoudre les problèmes de mathématiques en un éclair et de voyager dans les galaxies les plus reculées par la force de la pensée, sera-t-il Tom L’Éclair ?
Si sa mère est désespérée par son incapacité à transmettre des émotions, son inaptitude à sourire ou à pleurer, son impossibilité à communiquer avec les autres humains qu’aucun médecin ne réussit à traiter, lui sait, depuis ce jour de septembre 1968, que c’est parce qu’il est un super-héros.
N’est-il pas comme tous ces super-héros un être jeté dans un monde qui ne semble pas être fait pour lui ?
Pourquoi ne serait-il pas comme eux, dont les superpouvoirs constituent aussi le revers d’un handicap secret ? Dont les actions masquent souvent une profonde solitude ?
Mais pour quels exploits ? Pour quelles missions ? Pour quels superpouvoirs ?
Thomas ne le sait pas encore.
L’histoire de Tom L’Éclair reste à écrire.
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Sauver le Monde. La belle affaire ! Le monde de Tom se réduit à maman et papa, une résidence avec des maisons et des familles bien comme il faut, un chemin aller-retour au collège comme un cercle parfait et le collège avec ses places attitrées et ses journées sans surprise…
Tom en viendrait presque à regretter de ne pas vivre dans une famille nombreuse et malheureuse, de ne pas avoir été adopté par des bourreaux, dans un pays en guerre… Là au moins l’héroïsme - et a fortiori le super-héroïsme - aurait un sens.
Peut-on être un super-héros dans un monde sans histoires ?
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« Un superhéros doit affronter le monde. Et Tom doit traverser ce mur du silence pour aller voir ce qui se passe de l’autre côté. » (p. 54)
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C'est devenu une manie.
À la récréation, Palma traverse le mur invisible de Tom, entre ses arbres-mondes, et s'installe à ses côtés. Elle lui parle. Sans attendre qu'elle lui réponde oui qu'il engage la conversation. Elle parle comme si elle se confiait à son journal intime. Sans ordre ni censure, se reprenant souvent, donnant l'impression parfois de raturer ce qu'elle vient de dire, pour le rectifier par petites touches, assurant seule les questions et les réponses, riant parfois à ce qu'elle dit ou mimant la perplexité, les yeux vers le ciel et l'index sur sa bouche boudeuse.
Que raconte-t-elle? Tom n'en a aucune idée. Il ne l'entend pas. Ce qu'elle dit glisse sur lui comme une goutte d'eau sur le duvet d'un canard. Il a réussi à recréer un autre mur invisible autour de lui. Lui reste totalement mutique, sans prendre la peine d'opiner de la tête ou de faire semblant de l'écouter. Il attend que cela cesse. Reste qu'il ressent toujours ce même malaise, comme la première fois. Le sentiment d'être prisonnier de ses tentacules.
Et de sa bulle de Malabar.
Demain de toute façon il change d'endroit.
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Car l'obscène possède la même ambivalence que le sublime : attrayant et repoussant à la fois. Comme le sublime, l'obscène annonce la perte de soi.
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Il est dangereux de vouloir vivre comme Kant.
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Comment se fait-il que chaque fois qu'on est guéri de l'amour, on n'a qu'une seule chose en tête : retomber amoureux?
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Et sur quoi repose l'amour finalement? Sur une pure affinité. Nous aimons ceux qui nous ressemblent. C'est le plus petit dénominateur commun. Et, in fine, on n'aime que soi lorsqu'on dit aimer l'autre. C'est donc le contraire de l'universel. CQFD.
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N'as-tu jamais pensé que toutes les guerres sont davantage le fruit de l'amour que de la haine? Ou, plus exactement, que la haine n'est que le revers d'un amour exclusif? Car on en vient à haïr des gens, non pour ce qu'ils sont en réalité, mais parce qu'ils constituent une menace à ceux que l'on aime le plus, que l'on veut protéger.
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Un frisson me parcourt. Ce n'est pas un livre, c'est son livre. Ce ne sont pas que des phrases, ce sont les phrases qu'elle a lues, son regard les a parcourues, sa bouche les a prononcées. Ces lignes pleines et serrées, je ne cherche même pas à en percer le sens. Je sais avec certitude qu'elles renferment ce qui lui plaît. Je sens que j'ai sous les yeux la clef qui me permettra, enfin, de pénétrer dans le monde mystérieux des femmes.
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A cette époque, je le surprends à me fixer bizarrement, à la recherche, d'indices.
Papa rumine. La nuit, il doit se retourner dans le lit, rester les yeux ouverts fixés au plafond, incapable de trouver le sommeil, rongé par les affres de l'incertitude concernant son fils.
Suis-je de la jaquette flottante ? C'est la question qui le hante.
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Lire c'est aller vers l'inconnu, chercher à découvrir de nouveaux mondes, à percer de nouvelles énigmes...Sans garantie de succès. D'ailleurs, on ne fait jamais le tour d'un livre, on n'épuise jamais la totalité de son mystère. C'est même peut-être ce qui nous échappe qui est le plus important...
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Lire, c'est aller vers l’inconnu, c'est chercher à découvrir de nouveaux mondes, à percer de nouvelles énigmes......Sans garantie de succès. D'ailleurs, on ne fait jamais le tour d'un livre, on n'épuise jamais la totalité du mystère. C'est même peut-être ce qui nous échappe qui est le plus important.
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Je ne sais pas encore à quel point ce livre va changer notre vie. Son auteur, Marcel Proust, est un parfait inconnu pour moi. Quant à son titre, du côté de chez Swann, je trouve qu'il sonne plutôt pas mal...
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Un verre se brise dans l'évier et, soudain, papa explose d'un tonitruant:
- Ce Proust, il commence à me les briser franchement!
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Comme à ces savants qui découvrirent que deux droites pouvaient à la fois être parallèles et se croiser dans l'infiniment petit, l'impensable vient de lui être révélé : oui, on pouvait aimer à la fois Proust et le football !
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Mon nom est Botul, Jean-Baptiste Botul.
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