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Citations de Pearl Buck (665)


Elle aimait les vins exotiques et elle cajolait mon père pour qu’il achetât un liquide jaune pâle avec des bulles à pointes d’argent qui montaient du fond. Cela la faisait rire et bavarder, et ses yeux brillaient comme des cristaux noirs.
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" Lente montée, onde de joie
Emplissant mes veines et mon pouls
Jusqu'à ce que le désir porté à incandescence
Explose_____comme une vague se fracasse en plein
Océan
Alors je suis Toi, mon Amour, et tu es Moi. "
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Quelle chose terrible que l'amour, s'il ne peut couler d'un cœur à l'autre, librement, dans toute sa fraîcheur!
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Quelle chose terrible que l'amour, s'il ne peut couler d'un cœur à l'autre, librement, dans toute sa fraîcheur!
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Ensuite, après que le grain avait été mesuré dans le village, il fallait encore préparer un festin pour l'homme d'affaires, et chaque maison devait fournir un plat. Même par cette année de solitude, la mère prit une poule, la tua et l'accommoda pour ce grand souper. Elle la fit mijoter à petit feu, à la vapeur, jusqu'à ce qu'elle se trouvât à point. S'imaginer la saveur de cette volaille, respirer son odeur pendant les longues heures de cuisson, c'était plus que les enfants ne pouvaient supporter ; ils ne quittaient pas les abords de la cuisine, et le petit garçon s'écriait : "Je voudrais que ce soit pour nous ! Je voudrais qu'une fois au moins nous puissions manger un poulet nous-mêmes !"
Mais la mère répondit, aigrie par la fatigue : "Qui peut manger de cette viande-là, sinon un homme riche ?"
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- Tous les hommes ne sont-ils pas frères, sous le ciel ? répondit Pivoine, en empruntant la parole des sages.
David secoua la tête.
- Ces bonnes paroles s'entendent partout, mais on ne voit pas partout de bonnes actions.
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"Il m'a affirmé que c'étaient des peaux de mouton", murmura la mère, le regard fixé sur le colis.
(...)
Mais il n'y avait que des livres : beaucoup de livres, petits, et imprimés en noir, puis un grand nombre de feuilles de papier dont quelques-unes étaient illustrées d'étranges scènes de mort et de sang ; on voyait des géants battre de petits hommes, trancher leurs membres avec une lame de couteau. Devant ce spectacle, ils restèrent bouche bée et se regardèrent tous les trois sans comprendre, ils se demandaient quelle raison peut entraîner un homme à voler et à cacher du simple papier marqué d'encre.
Ils avaient beau considérer ces livres, ils n'en découvraient pas le sens ; aucun d'entre eux n'était capable d'en lire un mot, ni même de savoir ce que signifiaient ces illustrations ; ils voyaient simplement qu'il s'agissait de tueries, d'hommes poignardés et mourants, de gens coupés en morceaux et de ces spectacles sanglants et atroces comme il n'en existe que chez les brigands.
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Avez-vous vu parfois une jolie vallée grises, sous un ciel lourd ? Puis brusquement les nuages se séparent, le soleil descend, et la vie, la couleur surgissent joyeusement et chantent partout. C’est à cela qu’elle ressemble en ce moment-ci. Le bonheur fait vivre ses yeux, et sa voix est une perpétuelle chanson.
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Quand on sacrifie la moitié de sa vie pour une raison quelconque, dit-il d'une voix calme et nette, on change de personnalité. On ne devient pas seulement la moitié de ce qu'on était destiné à être, mais une créature tout autre, tordue et déformée par le sacrifice. (p.182)
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Alors je penchai la tête un peu plus bas et m'en remis à lui, renonçant à mon passé :
" Si vous voulez m'en indiquer le moyen, je débanderai mes pieds. "
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Ton idée est bonne comme un œuf , mais couve la un peu, qu'il en sorte un poussin.
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Sans se l'expliquer, les enfants se sentirent soudain comme environnés de chaleur, et cette chaleur semblait émaner de leur mère. Ils étaient remplis de joie et se mirent à bavarder et à lui raconter une chose après l'autre. Le plus jeune lui dit :
"J'ai deux sous que j'ai gagné aujourd'hui en jouant à pile ou face dans la rue. J'ai tellement de chance, je gagne toujours."
La mère le couvait des yeux, elle le trouvait joli et vigoureux et s'étonnait de ne pas s'en être aperçue plus tôt.
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C'est très bien de ne pas croire aux dieux lorsque nul danger ne menace, mais à l'heure où le chagrin pèse sur nous, vers qui donc irions-nous ?
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Il lui fallait vivre, non dans le monde qui passe, mais dans les profondeurs de son être. (p.210)
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- Ceux qui adorent leur Dieu sont bizarres. Ceux qui ne l'adorent pas sont comme tout le monde. Durant ma longue existence dans cette ville, j'ai remarqué que le culte d'un dieu spécial produit une race spéciale.
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La jeune femme était à la mort (…). Un voisin suggéra de l'envoyer à l'hôpital étranger, mais ma mère ne considéra pas la chose comme possible. Nous ne connaissons rien des étrangers. Et puis, comment pourraient-ils se rendre compte de ce qui ne va pas chez une Chinoise ? Les médecins étrangers comprennent les maladies des leurs, qui sont des gens tout à fait simples et barbares en comparaison des Chinois, extrêmement compliqués et cultivés.
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Cette nuit- là, les fêtes, les rires et les plaisanteries terminées, je m'assis seule sur la couche dans la chambre nuptiale. La peur m'étouffait. L'heure que je m'étais imaginée toute ma vie, que j'avais crainte et désirée était venue - cette heure, où, pour la première fois, mon mari regarderait mon visage et où nous serions seuls ensemble. Mes mains glacées se pressaient l'une contre l'autre sur mes genoux. Alors, il entra, toujours aussi grand et sombre dans ses vêtements foncés. Il vint à moi tout de suite, et, silencieusement, souleva mon voile et me regarda longuement. Ainsi, il m'admettait.
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"Toutefois, lorsqu'elle eut travaillé la terre un moment, la douce brise d'automne souffla dans son coeur agité et le rafraîchit a son insu. Les feuilles qui tombaient, le flanc brun des montagnes, dépouillé de la verdure de l'été, le ciel gris et le cri lointain des oies sauvages volant vers le sud, le pays paisible, toute la tranquille mélancolie de l'année finissante pénètrèrent son âme sans qu'elle s'en doutât et la rendirent de nouveau bonne. Et pendant que sa main éparpillait le blé d'hiver dans la terre molle et bien cultivée, elle redevint sereine et se souvint qu'elle aimait cet homme, dont le visage rieur lui apparut et l'émut."
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—La science fait les esprits clairs, lui répondait-on, et les livres ouvrent l’intelligence de l’homme au ciel et à la terre (Poche, p.115)
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Ma mère est une sage. Quand, à l'âge de dix ans, je cessai d'être une enfant et devins une jeune fille, elle me dit ces paroles : "Une femme doit garder un silence de fleur devant les hommes et savoir se retirer au premier moment propice, sans montrer de confusion."
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