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Citations de Pearl Buck (665)


Les aveugles possèdent un regard intérieur et ils voient ce qui nous demeure caché. Leur cécité devient une force qui les fait craindre.
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Elle s'arrêta, les dévisagea à tour de rôle et dit encore : "Vous êtes en face du ciel et des dieux, qu'ils vous jugent, vous et les actes que vous avez bien pu commettre."
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Se lever à l’aube, nourrir sa maisonnée, soigner les animaux, ensemencer la terre et récolter ses fruits, puiser l’eau à boire et ramasser, des journées entières, l’herbe sauvage sur la montagne, tandis qu’on est baigné de soleil et balayé par le vent ; cela lui suffisait.
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Et ils se mirent à manger,Ezra but et mangea si bien que les veines ressortaient,rouges,sur son cou,et qu’il bavardait constamment,joyeux,insistant pour servir ses hôtes.Seul parmi les convives,Aaron,pale,gardait le silence.Il mangeait vite et goulûment comme s’il avait été privé de nourriture depuis longtemps.Leah lui lança un regard de reproche,mais il n’y prêta aucune attention.Une fois,rencontrant le regard de sa sœur,il lui fit la moue.
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Ils se levèrent ensemble et se rejoignirent au milieu de la barre de soleil qui coulait sur les dalles. L'élan de Madame Wu appela chez son mari une réponse. Il saisit la main de sa femme ; pendant ce court instant ils furent unis et se regardèrent dans les yeux. Elle avait un tel désir de lui expliquer pourquoi elle était heureuse et pourquoi ils se sentaient si proches l'un de l'autre ! Ce miracle d'amour en lui, elle aurait tant voulut qu'il sût comme elle le prenait. Dans l'amour, qu'il vienne d'un homme supérieur ou d'un gibier de maison mal famée, d'un prêtre ou d'une prostituée, le miracle est le même. Cachée au fond de son pavillon, Madame Wu en avait été touchée, et ce même miracle l'atteignait, lui, venant d'une maison de fleurs, et il les transformait l'un et l'autre. Mais elle savait bien qu'elle n'aurait pas réussi à lui faire comprendre le miracle. Elle ne pouvait que l'aider à le parfaire.
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Il y a beaucoup de manières de briser un cœur. Les romans sont remplis de cœurs brisés par l'amour. Mais ce qui brise réellement, c'est de lui retirer son rêve, quel que soit ce rêve.
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"Si je pouvais seulement lire et écrire, me disait-il, mais"c'est comme si j'étais aveugle."
...
Savoir lire, c'est allumer une lampe dans l'esprit, relâcher l'âme de sa prison, ouvrir une porte sur l'univers." (309)

Te rappelles-tu, mon fils, qu'un jour ton précepteur t'a dit qu'enseigner c'est inviter l'âme à se diriger vers le ciel, mais jamais l'y contraindre ? (329)

Nous avons appris de lui le droit à une existence personnelle... (330)
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Mais les mots sont des moules trop raides pour contenir l’essence spirituelle de l’amour. Autant emprisonner un nuage rose dans un vase de fer, ou chercher à peindre un papillon avec un dur pinceau de bambou
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« Je suis une pauvre femme bien malheureuse, car je n’ai, en fait d’homme, que celui que je me forge avec des mots et des tromperies. » (p. 102)
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"Toutefois, lorsqu'elle eut travaillé la terre un moment, la douce brise d'automne souffla dans son coeur agité et le rafraîchit a son insu. Les feuilles qui tombaient, le flanc brun des montagnes, dépouillé de la verdure de l'été, le ciel gris et le cri lointain des oies sauvages volant vers le sud, le pays paisible, toute la tranquille mélancolie de l'année finissante pénétrèrent son âme sans qu'elle s'en doutât et la rendirent de nouveau bonne. Et pendant que sa main éparpillait le blé d'hiver dans la terre molle et bien cultivée, elle redevint sereine et se souvint qu'elle aimait cet homme, dont le visage rieur lui apparut et l'émut."
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C'est l'amour qui compte le plus, la capacité d'aimer, et non la personne aimée. Et lorsque que tu ne peux plus aimer, tu n'es plus une personne vivante. Le coeur ne peut que mourir s'il perd la possibilité d'aimer.
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C'était au mois d'avril, à Pékin, le quatrième mois de l'année solaire 1852, soit le troisième mois de l'année lunaire de la deux cent huitième année de la dynastie mandchoue, la grande dynastie des Ch'ing. Le printemps se faisait attendre et les vents du nord, chargés de l'impalpable sable jaune du désert de Gobi, soufflaient sur les maisons comme en hiver. Le sable s'engouffrait dans les rues, s'envolait en tourbillons et s'infiltrait sous les portes et les fenêtres. Il s'accumulait dans les coins, s'amoncelait sur les tables et les chaises, ainsi que les plis des vêtements. Il séchait sur les joues des enfants en larmes et s'incrustait dans les rides des vieilles gens.
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La vieille revenait de si loin que ses enfants lui avaient acheté le meilleur cercueil possible et le tenaient tout prêt. Mais elle était si résistante qu'elle avait usé deux costumes destinés à son ensevelissement. La mère en était heureuse. Dans le bourg cette longue vie qui ne voulait pas finir devenait sujet à plaisanterie. Selon la coutume de la contrée, l'aïeule portait, sous sa veste bleue, une casaque rouge, que sa bru lui avait faite pour l'enterrer. La vieille était parvenue à user la première, à la réduire en loques, si bien qu'incommodée elle avait dû se plaindre à la mère afin d'en obtenir une neuve, qu'elle revêtit joyeusement. Si on lui criait à présent : "Êtes-vous encore de ce monde, bonne vieille?" Elle répondait de sa petite voix flûtée : "Oui, je suis dans mes beaux vêtements mortuaires. Je les use, et qui sait combien j'en userai encore!"
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Mais lui, comme les autres, avait réclamé d'elle un côté de sa personnalité et avait fléchi sous le poids de ce qu'elle apportait en plus. (p.436)
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Hors de sa pensée ne veut pas dire hors du coeur. Ils étaient toujours dans son coeur. (p.174)
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Où la peur existe, il ne saurait y avoir d'amour.
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Au milieu de quels déchirements l’enfant de notre frère et de notre sœur n’a-t-il pas pris vie : sa mère quitte son pays et sa race ; la mère de son père renonce dans la douleur à son fils unique ; son père malheureux abandonne sa demeure, ses ancêtres et le passé sacré !
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Pearl Buck
Cependant il est bon que vous sachiez ce que j’ai vu,poursuivit Kao Lien.(Et,cette fois-ci,il s’adressa à David.)Vous ignorez qu’a l’occident notre peuple n’est pas libre de vivre où il veut,dans les villes.Il doit habiter un lieu prescrit,dans les quartiers les plus pauvres.Et encore on l’en chasse.J’ai vu ses maisons en ruine,les portes enfoncées,les fenêtres à demi arrachées,les magasins pillés et détruit.Et ce n’est pas tout!J’ai vu les gens de notre race s’enfuir le long des routes,hommes, femmes et enfants.Et ce n’est pas tout.
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« Nous, qui sommes des hommes pacifiques et raisonnables, que nous soyons de ce côté ou de l’autre côté de la terre, nous devrions nous unir et refuser la vie à tous ceux qui font les guerres. Lorsque nous verrions un enfant avoir de tels instincts, nous devrions l’enfermer s’il refusait de changer. »
Plus il y pensait et plus il se disait que seule une certaine espèce d’hommes rassemblait les fauteurs de guerre et que si l’on pouvait se débarrasser de ces hommes, on aurait enfin la paix.
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Ling Tan, lui, ne savait pas lire. Il n'en avait jamais éprouvé le besoin. Tôt ou tard, disait-il toujours, un homme sait ce qu'il doit savoir. Si ce sont de bonnes nouvelles, il les apprend rapidement et, pour les mauvaises, il les connaît toujours assez tôt.
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