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Citations de Pearl Buck (665)


Mais la mère était de celles qui se contentent de vivre auprès de leur mari et de leurs enfants, sans penser à autre chose. Pour elle, connaître dans sa plénitude la fréquente ardeur de l'homme, concevoir par lui, sentir la vie se développer dans son corps, cette nouvelle chair prendre forme et croître, donner le jour, puis avoir les lèvres du nouveau-né buvant son sein, ces choses lui suffisaient.
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Il y a tant de choses pires que la mort.
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Et la mère gardait le silence sur le passé : il ne s'éveillait que parfois, au fond de son coeur
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Il refusait de croire qu'il s'était montré naïf, obstiné à poursuivre son idéal. Il fermait les yeux volontairement en s'affirmant que la corruption n'était que temporaire, la tyrannie nécessaire, pour imposer la discipline aux masses ignorantes. Dans son zèle, il avait oublié la puissance de l'amour, ou peut-être n'avait-il jamais vraiment aimé jusqu'alors. Se ouvrait-il qu'un homme fût incapable d'aimer, avant que son cœur ait été éveillé à l'amour par des êtres de sa propre chair : ses parents, et son fils, ces proches dont il avait été privés jusqu'à présent ?
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Je m'intéresse naturellement aux femmes de cette famille, comme je m'intéressais, en Chine, aux femmes de la famille Kung. Car c'est dans les femmes que l'on trouve le cœur de la famille et avant tout chez la mère. Mais pour la connaître vraiment, il faut avoir connu la jeune fille qu'elle était auparavant.
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Dans le cœur et l'esprit des gens ordinaires, le talent, l'originalité, le génie, éveillent une peur primitive, une haine naturelle. Cette haine se double d'un amour involontaire, d'une admiration envieuse.
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La grandeur se double toujours d'une malédiction. Maudits soient les puissants car les dieux et les hommes s'acharnent à les abaisser.
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Mais, monsieur, le but de l'art est-il de procurer du plaisir par le biais de la beauté ou de fournir à l'artiste une sorte de travail, même s'il est plaisant ? la réponse de M.Kung fut immédiate, comme s'il s'était lui-même souvent posé la question. Les deux. L'art est à la fois un travail et un plaisir pour le créateur. c'est une pulsion et son accomplissement, une joie et une exigence. L'art est masculin dans sa façon d'agresser la vie, féminin dans sa façon d'y prendre place. C'est la destinée d'un homme quand il a l'âme d'un créateur, et le plus court chemin vers le paradis s'il est touché par la grâce. L'art ne condamne personne. Il dépeint. Quoi ? La vérité la plus essentielle. Et ainsi, il atteint à la beauté.
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Tu dois tout connaître, lui avait dit Sharpe. Tout ce que tu peux trouver dans les livres est bon à prendre. Les livres sont un raccourci vers la connaissance totale. Tu ne peux pas tout apprendre par ta seule expérience. Utilise ton expérience pour tester ce que tu as déjà appris dans les livres.
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Lui, on l'appelle un communiste. Un mot nouveau - je l'ai entendu souvent et quand j'ai cherché à avoir des explications, j'ai cru comprendre qu'il s'agissait de brigands qui se mettent par bandes. J'ai interrogé le gardien devant la prison, celui qui tient un fusil en travers de son bras, et il m'a répondu : "C'est quelqu'un qui irait jusqu'à vous prendre vos terres et qui complote contre l'Etat, en sorte qu'il doit être mis à mort avec ses compagnons." Oui c'est cela dont il est coupable.
La mère écoutait de toutes ses forces. La clarté de la chandelle tombait sur son visage luisant de larmes, et elle répondit stupéfaite, d'une voix qui tremblait et qu'elle cherchait en vain à affermir : "Mais je ne crois pas que cela soit possible. Il n'a jamais prononçé un mot semblable devant moi. Je n'ai jamais entendu parler de ce crime. Tuer un homme, dévaliser une maison, laisser mourir de faim un parent, voilà des crimes ! Mais par quel moyen peut-on dérober des terres, les rouler comme une toile, les emporter avec soi et les cacher ?
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Elle resta sur son lit pendant bien des jours, purgée corps et âme ; tout son chagrin et même ses pensées bienfaisantes demeuraient en suspens, car elle n'avait pas plus de forces pour la douleur que pour l'espoir.
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The only quarrel that came out of teh jar of ordure was that her husband had a scholar's beard that he had raised with great trouble and only after years, for he was not a hairy man, as men of learning are not, and yet every scholar wants his beard. So he had his little beard at last and, try in every way he could, he could not now wash the stink out of his beard, and his wife, who all these years had put up with the foul breath that came out of his belly, complained that at least he could cut off his beard. But no, he could not small himself and he would not cut it off, and this came to be a quarrel between them, and it made something for the villagers to laugh at and they were glad to have it, for there was little else.
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"Vous croyez en Dieu, et moi je crois en la justice,... Vous vous efforcez d'atteindre l'un ; moi, l'autre."
Et il avait répondu :
"C'est la même chose." (281)
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Eh ! c'est parce que vous avez souffert qu'il ne faut pas faire souffrir les autres. Il n'y a que les êtres mesquins qui se vengent de leur souffrance...
Et quel sens aurait la douleur,..., si elle ne nous enseignait pas à nous, les forts, del'épargner aux autres ? On nous montre ce qu'elle est, on nous en fait goûter l'amertume, pour nous pousser au désir de la chasser de ce monde. Sans quoi, ce monde-ci serait l'enfer. (280)
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Une fois, lui avait dit André, un enfant était né à une jeune femme ; on ne connaissait pas son père. Tout petit, il émanait de lui un tel rayonnement que les hommes et les femmes l'adoraient encore comme un dieu parcequ'il était né de l'amour.
"Et pourquoi ne connaissait-on pas son père ? avait demandé Madame Wu.
-Parce que la mère ne prononçait jamais son nom.
-Qui s'occupait d'eux et qui les nourrissait ?--Un homme très bon, appelé Joseph,et qui les adorait et ne demandait rien pour lui.
-Et qu'est-il devenu de l'enfant rayonnant ?
-Il est mort très jeune, mais les hommes ne l'ont jamais oublié... (261)
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Les souffrances supportables sont celles que la vie peut couvrir et guérir. Les autres sont celles qui modifient la vie. Les tristesses qui se traduisent par la mort sont supportables, les autres sont inconsolables parce qu´elles changent le cours de l existence. On peut les comparer, comme Browning, à une pierre lancée dans une rivière : l 'eau continue à couler mais en la contournant et elle doit s'en accomoder, car elle ne peut retirer la pierre.
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Alors commença cette étrange entreprise qui, si l'âme de Wang Lung n'eut été en un lointain pays, aurait fait lever son corps de la terre ou il dormait, parce que de son vivant il avait haï par dessus tout la guerre et les soldats, et voici que sa bonne terre allait être vendue pour une telle cause.
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"J'ai un cadeau pour vous" leur dit elle.
Les petites filles s'écartèrent pour permettre à Madame Wu de s'avancer, et elle posa la plaque d’albâtre sur la table, au dessous des dieux et devant la grande urne d'encens en étain. (....)
Elle leur montra ensuite ce qui se trouvait de l'autre coté. L'artisan avait gravé quatre mots dans la pierre et il avait souligné en noir le contour des lettre. Ces mots étaient :
Notre Honorable Cœur Etranger
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La loi, ce gros rocher au milieu du chemin, cet obstacle irréductible !... Même l'amour ne pouvait pas le surmonter.
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Un homme n'a pas besoin de connaître une femme pour l'aimer. Il apprend à la connaître en l'aimant.
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