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EAN : 978B003X81OMY
153 pages
J ai lu n 738 (30/11/-1)
3.58/5   12 notes
Résumé :

Au coeur de la Chine secouée par la révolution communiste, dans l'atmosphère angoissée de leur presbytère transformé en pison, deux prêtres attendent... Pour le père Fitzgibbon, héritier d'une grande famille irlandaise, il n'et plus qu'un espoir : revoir son pays avant de mourir. Mais pour son compagnon, le père O.Banion, missionnaire à l'âme humble et simple, la Chine est encore lourde de tourments et de passions inassouvies. Il doit affronter les premières... >Voir plus
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Pearl Buck

4.16★ (1407)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Une histoire de Chine" est un roman de Pearl Buck, prix Nobel de Littérature 1938.

Un roman décevant, un peu bâclé, je n'y ai pas retrouvé le souffle romanesque des autres romans de l'auteure, ni les détails de la vie quotidienne en Chine.

Ici, Mao et les communistes ont pris le pouvoir et assignent en résidence deux prêtres catholiques irlandais. Une jeune chinoise, amoureuse du plus jeune des prêtres, essaie de les aider, mais le chef de la brigade des rouges la viole.

Ce roman commence bizarrement avec beaucoup d'humour (inhabituel chez Pearl Buck) entre les deux prêtres, puis tourne au drame à partir de leur arrestation et du viol de la jeune fille.

L'auteur donne une belle image de ces prêtres face au communistes, faisant preuve de courage, d'abnégation de soi et d'amour des ennemis.

Mais "la sauce" ne prend pas, le roman m'a donné l'impression d'une mauvaise pièce de théâtre, au décor de carton-pâte et pleine de clichés.
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Comme Pearl Buck en a l'habitude, elle va bâtir son roman sur une opposition. D'un côté il y a les révolutionnaires communistes, endoctrinés, reniant ce qu'ils ont été parce qu'ils croient qu'un avenir meilleur est possible. de l'autre il y a les prêtres catholiques qui malgré une vie retirée du monde se retrouvent sans le vouloir plonger dans une réalité matérielle qui les dépasse, pour la quelle ils ne sont pas préparés.

Chaque camp est représenté par des personnages assez forts et complexes. le père Fitzgibbon est très à cheval sur les principes, voit presque le péché partout, mais son emprisonnement va faire évoluer sa mentalité, il va perdre de sa rigidité, être un peu plus pragmatique. le père O'Banion va être partagé tout le long du roman entre sa volonté de respecter ses voeux et l'attirance qu'il éprouvera pour la jeune Siu-Lan. C'est un personnage que j'ai trouvé intrigant dès le début, il introduit du burlesque avec sa relation avec sa âne plus que têtu, se laisse martyrisé par son supérieur et peut d'un coup usé de violence contre ceux qui malmèneraient son supérieur. Ho-San peut être assez rapidement considéré comme le méchant : imbu de son autorité et de son pouvoir, prêt à utiliser la torture pour arriver à ses fins.. Mais il change lorsqu'il découvre son fils, fruit d'un viol. C'est peut-être cet optimisme un peu trop gros qui m'ennuie dans ce roman. Tout homme même s'il a commis des actes répréhensibles peut encore avoir en lui de la bonté. C'est pour moi une morale un peu trop chrétienne. C'est dommage d'avoir fini sur ça alors que j'avais plutôt apprécié les rapports complexes entre les personnages.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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Les deux tiers du livre sont très agréables. On assiste au choc entre la religion (ici catholique) et la montée du communisme, mais aussi à la montée du désir d'un prêtre pour une jeune chinoise. le dernier tiers m'a plus dérangé, même si la fin reste très logique pour l'époque, cela se conclue trop vite et à mon sens mal.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il refusait de croire qu'il s'était montré naïf, obstiné à poursuivre son idéal. Il fermait les yeux volontairement en s'affirmant que la corruption n'était que temporaire, la tyrannie nécessaire, pour imposer la discipline aux masses ignorantes. Dans son zèle, il avait oublié la puissance de l'amour, ou peut-être n'avait-il jamais vraiment aimé jusqu'alors. Se ouvrait-il qu'un homme fût incapable d'aimer, avant que son cœur ait été éveillé à l'amour par des êtres de sa propre chair : ses parents, et son fils, ces proches dont il avait été privés jusqu'à présent ?
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Même cette émotion, que l'on appelle l'amour, avait-il déclaré aux jeunes prêtres attentifs, peut être transformée pour la plus grande gloire de Dieu. L'amour éveille le cœur d'une femme, affine ses sens, rend son esprit plus tendre et plus réceptif. C'est là que vous pouvez intervenir avec tact. Effacez-vous devant Notre Seigneur, décrivez sa beauté et sa grâce, dont aucun homme ordinaire ne saurait approcher. Sachez transférer le cours d'un amour inférieur en un amour supérieur. En cela consiste le devoir du prêtre.
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Que cette tragédie soit une leçon pour toi, ta vie durant, O'Banion, proféra-t-il d'un ton sévère. Si, dès le début, tu avais refusé toutes relations avec cette femme, autres que celles qu'un prêtre doit à ses fidèles, rien de ceci n'aurait eu lieu. Elle ne t'aurait pas suivi, si elle n'avait pas eu l'espoir de réveiller l'homme en toi. Elle a flairé le péché en toi, car le flair d'une femme est plus aigu que celui d'un limier, en ce qui concerne la nature masculine.
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J'étais sévère avec le garçon, trop sévère peut-être, surtout au sujet des femmes. Mais il devenait beau en grandissant et il se destinait à la prêtrise. Je lui disais : seule une femme pourrait s'interposer entre Dieu et toi. Une femme peut tellement bien ensorceler un homme, qu'il se croirait au ciel, mais plus tard, il découvre qu'il est en enfer et en enfer avec elle...
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Il n'y a pas de Dieu. C'est ce que j'ai découvert. Vous m'avez trompé, prêtre étranger ! Vous m'avez paralysé dans un réseau de mensonges, alors que j'était tout enfant et que je vous croyais parce que vous me donniez à manger. Vous avez volé mon âme sous prétexte de bonté. Vous m'avez parlé d'un Dieu qui n'a jamais existé. Voilà pourquoi, moi, je ne puis vous pardonner.
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Video de Pearl Buck (1) Voir plusAjouter une vidéo

André Bay
- André BAY : ses goûts, ses croyances, son livre "Des mouches et des hommes" ; sa carrière de directeur littéraire aux Editions STOCK et HACHETTE, son travail de directeur littéraire ; sa rencontre avec Pearl BUCK, sa découverte d'Anaïs NIN ; ses écrivains préférés ; ses traductions ; le rôle de l'éditeur et du directeur littéraire ; anecdote sur Isaac Bashevis SINGER et sur Roger...
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