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Critiques de Pedro Mairal (34)
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L'Uruguayenne

Sur conseil de Bookycooky, je continue mon aventure argentine, et une nouvelle fois, ce fut un conseil avisé!



J'aime énormément cet auteur contemporain qui nous relate l'aventure extraconjugale banale d'un quadra entrecoupée d'une expédition d'une journée à Montevideo moins banale...



Pedro Mairal arrive à dépeindre le quotidien de Mr et Mde tout le monde avec un réalisme saisissant. Sa description du déclin de la vie sexuelle d'un couple est terrible mais tellement réaliste. Ce livre n'est probablement pas à mettre dans les mains de jeunes gens en âge de se marier, ou alors ils seront tellement fleur bleue qu'ils affirmeront que cela ne leur arrivera pas, pas à eux:)



Foncez sans tarder sur l'Uruguayenne...

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L'Uruguayenne

Histoire assez chaotique d'un homme, mal dans sa vie, looser, avec des dettes, écrivain sans succès, marié avec un enfant vivant en Argentine. Il décide de partir une journée en Uruguay retirer deux acomptes versés par des éditeurs en prévision de la sortie de 2 livres. Pourquoi l'Uruguay car le taux de change y est meilleur.

Plus qu'un voyage synonyme de danger, il va tenter de se sentir libre et vivre..... quelques rebondissements à prévoir.

Écriture agréable, riche mais l’histoire ne m’a pas accroché.
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L'Uruguayenne

Etrange livre que celui de ce loser magnifique qui a des problèmes métaphysiques tant avec sa femme qu’avec son fils ou sa maîtresse.

Il quitte son train-train suffocant argentin pour une journée à Montevideo dans la quiétude uruguayenne. Il va rejoindre sa pseudo-maîtresse et retirer son argent loin des impôts. Celui-ci lui permettra de sauver son couple et sa carrière d’écrivain.

In fine il passera sa journée rocambolesque à soliloquer, philosopher, tenter d’oublier en se remémorant, combattre ses démons, fantasmer, tenter de se prendre en main, se perdre.

Un auteur et une écriture à découvrir.

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Tôt ce matin

Pedro Mairal est un auteur argentin que j'apprécie car sa prose est claire et ses histoires bien balancées.

Ici nous avons 12 récits très différents, très réussis. Les histoires se tiennent très bien.

J'ai beaucoup ri avec l'histoire du couple adultère qui se rend à Colonia pour un WE romantique...mais rien ne sera comme rêvé...Ou l'histoire Amazonie où les pauvres soldats en pleine Conquête crèvent sous les armures chauffées à blanc, les bestioles petites et grosses et sont gagnés peu à peu par le délire le plus total...ou le conte sur la virginité de Karina Duran, une histoire angoissante qui montre très bien l'irruption dans la vie privée des gens des réseaux sociaux et de l'usage que l'on peut en faire...
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Salvatierra

Art brut? Influence des luministes de Majorque? Rouleaux chinois ou japonais?

Non simplement,un journal intime, en images, de 4 kilomètres de long!!!Soixante toiles suspendues dans un hangar par deux frères chargés à la mort de leur père,peintre de génie,muet suite à une horrible chute de cheval,de garder la mémoire vivante.

Un sentiment de paix s'en dégage, "tissage de vies,de gens,d'animaux,de jours,de nuits,de catastrophes",c'est une oeuvre "inhumaine" colorée qui a absorbé toutes les couleurs.

Où est passée le 61° rouleau? A-t-il été volé?Que représentait-il?

La parole passe souvent par la peinture. Elle dévoilera bien des secrets!

Une enquête bien menée et deux questions à méditer:connaissons nous tous les pans de vie de nos proches et faut-il les révéler lorsqu'ils ....nous sautent aux yeux!

Un bon roman presque policier (qui tient en haleine) au rebondissement final imprévu, basé dans le milieu artistique contemporain d'Amérique latine.

Un auteur d'une quarantaine d'années né à Buenos Aires,qui a déjà publié: Tôt ce matin,Une nuit avec Sabrina Love (adapté au cinéma) et L'intempérie tous chez le même éditeur Rivages-Payot et traduit de l'espagnol(Argentine).
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Tôt ce matin

J'ai découvert Pedro Mairal grâce à Bookycooky et je l'en remercie.



Si j'ai adoré 'une nuit avec Sabrina Love', j'ai un peu moins accroché avec ce recueil de nouvelles. Douze nouvelles assez courtes (livre de 150 pages). On retrouve le style très agréable de l'auteur et son côté décalé. Maintenant, comme souvent dans cet exercice, le niveau est un peu inégal.



Sans tomber dans la psychologie de bazar, et après avoir seulement lu 2 livres de Mairal, il me semble qu'il a été marqué par les accidents de voitures, ainsi que par le porno. Si le 1er thème, fort récurrent, est peut être tributaire des routes argentines, le 2ème est sans aucun doute l'affirmation de son identité masculine au 21ème siècle!
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L'Uruguayenne

Le narrateur, argentin comme l'auteur, vit à Buenos Aires. Il rêve d'être reconnu comme écrivain mais son emploi de professeur, et le maigre salaire qu'il en tire, ne lui permet ni de soutenir le train de vie bourgeois hérité de ses parents ni de se consacrer pleinement à l'écriture. C'est sa femme qui fait bouillir la marmite et cette situation le désole. Ayant sollicité diverses maisons d'édition étrangères, il avait entrevu une issue quand il avait reçu des promesses d'à-valoir de la part de deux d'entre elles pour des livres ou des articles à venir. Encaisser en Argentine même les chèques annoncés revenait à abandonner à l'État un gros pourcentage de ce revenu en raison du taux de change ; il avait donc ouvert un compte dans une banque de Montevideo, en Uruguay, sur l'autre rive du Río de la Plata.

Quelques mois plus tard, il se rend à Montevideo pour empocher, en liquide, les à-valoir et pour retrouver une jolie Uruguayenne rencontrée lors d'un festival littéraire. Avec elle, il avait longuement conversé, s'était promené et avait failli "conclure", d'autant plus innocemment que son couple bat de l'aile : il soupçonne sa femme de le tromper avec plus conquérant que lui, ce qu'il comprendrait tout à fait. Mais rien dans cette escapade d'un jour ne se passe comme prévu.

Rédigé sous la forme d'une longue lettre à sa femme, le roman ne se borne pas à relater avec un grand luxe de détails ce petit voyage à la fois sentimental et pécuniaire : il analyse finement, mais non sans humour, les hauts et les bas par lesquels peut passer un homme plutôt dépressif et cependant conscient de son état, comme un écrivain ferait d'un de ses personnages. Sans oublier le destin ou le hasard, qui quelquefois vous terrasse, et d'autres fois vous remet en selle.
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El Gran Surubi

Je vous propose de nous plonger dans un livre d’images, format paysage, concocté par Pedro Mairal et Jorge González. L'histoire ? Une terrible fable, où ce poisson titanesque revêt bien des rôles... La suite de cette chronique à découvrir sur mon blog :
Lien : https://notesvagabondes.word..
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Tôt ce matin

Douze nouvelles qui ont pour décor l'Argentine d'aujourd'hui. C'est bien écrit, chaque nouvelle a une coloration particulière , des personnages uniques et fort bien campés. Des nouvelles comme je les aime!









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Tôt ce matin

Je dois d'abord remercier Bookycooky, membre babelio, pour sa liste Petits-Bijoux-littéraires, qui m'a fait découvrir l'univers de l'écrivain argentin Pedro Mairal.



Tôt ce matin, est un recueil de nouvelles étonnant. Les premières lignes de chaque nouvelle nous amènent à chaque fois sur des pistes différentes. Personnages, lieux, style, narration se succèdent laissant place à un recueil hétéroclite. Il y a du comique, du surnaturel et parfois on s'approche de la fable. Au cours des premiers paragraphes, on peut même avoir le sentiment d'un exercice littéraire et on ne peut s'empêcher de chercher à le comparer aux grands écrivains de nouvelles, Raymond Carver, mais pas seulement, il y a aussi du Bolaño, du Fante.



Mais dès les premiers paragraphes passés, l'univers de Mairal apparait progressivement, avec fermement. Cet univers est étonnant, car peu importe le sujet traité, il laisse transparaitre une douceur, une fraicheur et peut-être plus que tout, une candeur. Chacun des personnages des douze nouvelles abordent la vie avec une innocence rassurante, comme s'ils vivaient à côté d'eux même, se laissant couler selon les événements du quotidiens, ordinaires ou inattendus.



Que ce soit le correcteur remplaçant, la femme qui n'arrive pas à avoir d'enfant ou encore le petit garçon qui assis à l'arrière de la voiture regarde défiler les années, chacun se réconforte dans le siège du passager, regardant la vie défiler par la fenêtre, acceptant ce qui arrive, avec désillusion, mais sans amertume.
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L'Uruguayenne

Voici un roman facile à lire, il fait à peine 166 pages et il sonne si vrai...

L'auteur nous sert une histoire hyperréaliste, celle d'un écrivain argentin (homodiégèse?) vers la cinquantaine, marié avec un enfant, qui s'ennuie et déprime.

Il part en Uruguay chercher de l'argent pour des travaux, un argent qu'on lui paye en avance et qu'il pense doubler en utilisant le marché noir du dollar...(Ah, la combinazione argentine...).

Cet écrivain avait autrefois vécu en Uruguay une liaison torride avec une jeune femme de 20 ans qu'il va surnommer Guerre. C'était à l'occasion d'un Festival du Livre. Il est tombé éperdument amoureux de Guerre, de sa jeunesse.

Il fantasme à mort avec l'idée de revivre une aventure pareille en abandonnant femme et enfant si nécessaire.



Un film sera tourné en 2021par Hernan Casciari.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Salvatierra

A la mort de leur père, deux fils, Miguel et Luis, retournent dans le village de leur enfance. Ils ont désormais la charge de s'occuper de l’œuvre de leur père. Celui-ci, devenu muet dès l'enfance à la suite d'une chute de cheval, a conjuré le silence par la peinture. Sa vie durant, il a raconté son existence et celle de ses proches sur de larges rouleaux de toile. C'est une toile immense, de plusieurs kilomètres, sur laquelle se déroule la saga d'un village. La peinture de Salvatierra est conservée dans un vieux hangar, où pendent des dizaines de rouleaux suspendus. Les fils vont les redécouvrir et feront surgir bien des secrets avec eux. Interrogeant le gardien du hangar, ils vont en apprendre plus sur le travail de leur père. Ils vont aussi se rendre compte qu'un des rouleaux manque et qu'amputée d'une partie, l’œuvre reste hermétique. C'est finalement à une quête d'eux-mêmes que se livreront les frères car rechercher le rouleau manquant, c'est rechercher leur histoire.
Lien : http://liber-libri.blogspot...
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Salvatierra

Que dire de ce livre ? Je n’ai déjà pas besoin de vous parler de l’histoire, la quatrième de couverture le fait vraiment très bien, sans en dire trop, ni pas assez.



Il reste à parler des personnages et du style, qui dans le cas de ce livre sont indissociables. Le livre est écrit comme si on vous racontait une histoire, et de préférence une histoire qui puisse s’adapter en film. Les personnages sont donc décrits par leurs actions et à chacune d’elles, vous avez des images qui vous viennent en tête. Pour vous donner une idée, à un moment, Miguel parcourt le village à vélo (il est tout de même assez vieux et le fait un peu au ralenti) pour découvrir qui a volé le rouleau manquant de la peinture de son père. J’ai pensé à des vieux films policiers. Pour dire que je voyais la scène. Pour ce qui est des “surprenants secrets”, je dois être un peu blasé car je les ai trouvé tout ce qu’il y a de plus légitime dans un roman. Peut être que cela m’aurait plus convaincu si cela avait été développé mais l’auteur ne peut pas se le permettre car il a situé le narration trop tard par rapport à ces secrets. Pour donner une idée, le peintre est mort à 81 ans, le roman se passe dix ans après, si on peut penser que l’essentiel des secrets que peut avoir un homme (surtout de cette génération) est entre ces 20 et 50 ans, que les témoins de ces fameux secrets ont à peu près le même âge (voire plus vieux), vous voyez aisément le problème.



Cette manière de raconter une histoire qui aurait pu être passionnante dessert le propos car finalement, elle rend les personnages sans âme (ils agissent, moi aussi et alors ?). Seul à de très rares passages, Miguel s’interroge sur sa relation avec ce père hors-norme. Il ne raconte que certains souvenirs qui lui reviennent à partir de la toile (qui décrit toute la vie de Salvatierra) mais ne décrit pas ce qu’il ressent à ses souvenirs et les prend comme une chose faite.



Je dirais que c’est un roman agréable à lire (je l’ai lu dans le bus en une journée, je n’ai pas rechigné à le finir), avec des chapitres courts, une narration simple et agréable, une histoire intéressante mais il manque à tout cela un quelque chose qui en ferait un roman passionnant. Je suis méchante mais j’ai lu un autre roman argentin, Mes deux mondes, juste avant qui m’a beaucoup plus convaincu et ce livre a donc souffert de la comparaison à mon avis.
Lien : http://cecile.ch-baudry.com/..
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L'Uruguayenne

un exercice de style? une métaphore? ou simplement un court roman? agréable mais laisse un peu sur sa faim.
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