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Critiques de Pelham Grenville Wodehouse (215)
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Les avatars de Sherlock Holmes

N'est pas Conan Doyle qui veut !!!

Certains pastiches sont tout de même drôles, mais on y perçoit un certain agacement/ jalousie envers la réussite et le succès de Holmes, du grand Sherlock.
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Les avatars de Sherlock Holmes

Les avatars de Sherlock Holmes est un court recueil (moins de 140 pages) regroupant huit nouvelles se voulant autant de pastiches.



Les choses vont plus loin, le ton est ici délibérément satyrique. La volonté de faire rire, de ridiculiser, de tordre le coup au célèbre détective est évidente. Cela pourra faire grincer quelques dents. Il s’agit ici d’écrits anciens, dont la plupart sont composés par des proches d’Arthur Conan Doyle ou de grands noms de l’époque.



Les nouvelles sont généralement courtes. Si certaines comptent plusieurs dizaines des pages d’autres tiennent en quelques pages, quitte à être de taille comparable à la présentation faite de l’auteur. Car oui, chaque auteur a droit à quelques mots de présentation ce qui est bien vu. Le ton sera ici toujours acide. Touts les écrits réunis ne sont pas forcément des inédits et auront pu être découverts dans d’autres compilations.



Une soirée avec Sherlock Holmes permet à James Barrie de composer le premier pastiche recensé. En l’occurrence, le protagoniste est ridiculisé lors d’un dîner… Extraits du carnet d’un détective pose les jalons pour une relecture burlesque du Canon, la démarche est bien tentée (qui aime bien châtie bien, n’est ce pas ?) mais peu convaincante.



Le retour de Sherlock Holmes offre une relecture du Problème final, dont Watson fait les frais. Le pauvre ! L’enlèvement de Sherlock Holmes est un écrit de jeunesse du créateur de Winnie l’Ourson, également auteur d’un polar considéré comme un classique du genre. Une énigme pragmatique est une sorte de blague… peu vraisemblable, au développement un peu long, mais la chute reste amusante malgré tout. Tiré par les cheveux ne retient guère l’attention.



Deux récits de Robert Barr sont ici retenus. Ceux-ci sauvent l’ouvrage du naufrage. Le mystère de Pegram est sans doute le meilleur récit des deux. Charlot Keumz est une version raté de Sherlock plutôt inspirée. L’affaire du second butin offre également une fin originale et met en scène Arthur Conan Doyle dans un rôle… inédit.



Il faudra donc avoir l’esprit particulièrement réceptif pour apprécier ces nouvelles. D’autant qu’il n’est pas impossible qu’une nouvelle compilation voit le jour…
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Les avatars de Sherlock Holmes

Sherlock Holmes c'est assez vite imposé auprès des lecteurs. D'ailleurs, au grand dam de son auteur qui peine à se faire connaître pour ces autres écrits. En plus, le détective s'impose et la frontière entre personnage de fiction et réel devient flou. Il est tellement apprécié qu'il va se faire parodier par de nombreux auteurs comme James M. Barrie, P.G. Wodehouse, Stephen Leacock ou Robert Barr.



Les pastiches vont aller bon train et ce dernier va montrer son talent ou sa totale incompétence. Des déductions certes avec des détails qui peuvent le mener à briller en société mais qui bien souvent l'emmène à de troublantes vérités biaisées. Il va parfois mettre sa curiosité dans des affaires qu'il a mal analysé et va mettre sa vie en jeu. Et certains jeux sont très chauds même électrique.



Toutes les histoires ne sont pas du même niveaux que cela soit au niveau de l'écriture ou la structure du récit. Mon histoire préférée sur les 8 proposées est celle de Stephen Leacock nommée Tiré par les cheveux. C'est déjà le récit le plus court, ce qui prouve que ce n'est pas la quantité qui fait la qualité. Une histoire ou Sherlock Holmes essaie de trouver le meurtrier grâce à un cheveu. Le coupable va être haut en couleur.



Le premier livre sympathique, d'une longue série qui devrait ravir les fans du détective.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Les avatars de Sherlock Holmes

PASTICHE 51

Quelques avatars du Détective Consultant qui valent le détour...Des textes humoristiques de très bonne tenue avec notamment des moqueries de P.G. Wodehouse, S. Leacock parfaitement réussies...Il manque juste des écrits du français Pierre Henri Cami (Loufock Holmes et l'affaire du yéti qui marchait au plafond) pour que le plaisir soit complet...Bref Elementary, my dear Holmes !
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Les avatars de Sherlock Holmes

Premier volume d’une série de recueils consacrés aux pastiches du plus célèbre des détectives de papier, Les avatars de Sherlock Holmes joue la carte de la parodie. En commençant par la première du genre, celle de James M. Barrie, alors encore futur auteur de Peter Pan, qui, en 1891 décide de faire sortir Holmes de ses gonds.

Car c’est un point commun à la plupart de ces parodies : il s’agit de mettre Holmes à l’épreuve, de se moquer de sa morgue et de sa suffisance, de remettre en question ses méthodes, de le prendre en défaut ou de le caricaturer outrageusement. Le Charlot Keumz de Robert Barr dans « Le Mystère de Pegram » est à ce titre particulièrement réussi de même que le particulièrement amusant « Une énigme pragmatique », de John Kendrick Bangs qui se plaît à user d’un nonsense total dans la manière dont Holmes présente ses déductions tout comme dans la chute de l’histoire.

Il y a dans ce petit recueil de quoi se divertir intelligemment pendant une heure ou deux. C’est malin, gentiment outrancier, indéniablement agréable.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Les avatars de Sherlock Holmes

De tous les personnages de fiction, Sherlock Holmes est sans doute celui qui s'est le plus fortement immiscé dans la vie des lecteurs... et des écrivains, puisqu'il n'a cessé de susciter suites, pastiches, films et séries.

Pour tout savoir sur la disparition et la réapparition de Sherlock Holmes, pour connaître la vérité sur le dénommé Moriarty ou pour découvrir la vraie nature des rapports entre Conan Doyle et son personnage, il faut lire ces parodies de P.G. Wodehouse, Stephen Leacock, J.M. Barrie et autres plumes iconoclastes. Entre leurs mains, le locataire de Baker street subit toutes sortes de métamorphoses, avec un seul mot d'ordre : humour, délire et fantaisie. Voilà ce que nous dit la quatrième de couverture

Des nouvelles faisant partie des pastiches des aventures de Sherlock Holmes, inspirées expressément du personnage et avec des contributions d'humoristes. Toutes ces nouvelles ne sont pas égales. Certaines ont su me séduire, d’autres m’en ennuyée, il faut bien le dire.




Lien : https://collectifpolar.com/
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Les avatars de Sherlock Holmes

À part le Moriarty: Le chien des d'Uberville de Kim Newman, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu des aventures autour de Sherlock Holmes.



Les avatars de Sherlock Holmes : Tome 1 proposent 8 pastiches des aventures de Holmes par des écrivains plus ou moins connus par ici ou alors connus pour autres choses que des romans ou nouvelles policiers. Au programme, James M. Barrie, auteur de Peter Pan, ami de Conan Doyle et auteur de la première parodie des aventures de Sherlock Holmes, P. G. Wodehouse, le créateur de Jeeves, E.F. Benson et Eustace H. Mills, A. A. Milne, le créateur de Winnie l'Ourson, John Kendrick Bangs, Sephen Leacok, auteur notamment de Bienvenue à Mariposa, et Robert Barr (pour 2 nouvelles). En plus d'une préface de l'éditeur français sur laquelle je reviendrais plus tard, chaque auteur est introduit par une courte notice bibliographique, ce qui permet selon de se souvenir de certains auteurs, d'en apprendre davantage sur leurs oeuvres ou carrément de les découvrir.



Les différents pastiches proposés respectent globalement le canon holmesien - en plus de Sherlock Holmes - à l'exception d'une nouvelle qui met en scène le détective Charlot Keumz - et de son violon - je n'ai pas trouvé de traces évidentes d'une quelconque solution à 7%*- , le Dr Watson, Moriarty et Conan Doyle sont présents. Comme indiqué en quatrième de couverture, les nouvelles, plus ou moins longues, se caractérise toutes par un « seul mot d'ordre : humour, délire et fantaisiste ». Les capacités de déduction de Holmes, lorsqu'il ne sera pas enfin tué par Conan Doyle - « un homme peut tomber dans l'abîme du haut des chutes du Reichenbach et en sortir indemne pour narrer plus tard son aventure, amis quand un courant de deux mille volts traverse un corps humain, le propriétaire dudit corps n'y survit pas » (Robert Barr) ; ce qu'un courant n'avait pas réussi à faire, un autre le fera au final - , seront tour à tour minimisées, mises en défaut, voire ridiculisées.



Autant j'aime bien la collection Rivages/Noir, autant avec Les avatars de Sherlock Holmes : Tome 1, il y a une certaine forme d'escroquerie qu'un Napoléon du crime comme Moriarty (dont on apprend encore qu'il n'existe pas en fait) n'aura probablement pas eu la bassesse de commettre. Et là j'en reviens à la préface dans laquelle on apprend que ces nouvelles sont issues de The Big Book of Sherlock Holmes Stories édité par Otto Penser, libraire - il est le propriétaire d'une libraire à New York consacrée exclusivement au roman policier - et éditeur (d'anthologies de nouvelles). Sauf que The Big Book Of Sherlock Holmes, c'est près de 83 nouvelles alors que Les avatars de Sherlock Holmes n'en compte que 9 ! Et oui Rivages avec un profond mépris pour les lecteurs va saucissonner The Big Book Of Sherlock Holmes en plusieurs tomes au bénéfice de son compte de résultat.



Mis à part ce procédé mesquin du monde de l'édition, ce premier tome des avatars de Sherlock Holmes reste d'une lecture plus que plaisante - et je n'ai pas boudé mon plaisir, même si je vais me rabattre sur la version d'origine pour la suite.



À Malraux, De Gaulle avait répondu « Tintin ? Mon unique rival ». S'il avait été anglais, il aurait certainement répondu « Sherlock Holmes ? Mon unique rival ».



* Voir La solution à 7% de Nicholas Meyer.
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Les célibataires anonymes

Pelham Grenville Wodehouse est le créateur de Jeeves, le majordome le plus célèbre d'Angleterre. Cette fois-ci, c'est sans Jeeves que se déroule cette histoire mais elle n'en reste pas moins extrêmement savoureuse.

Et l'on reconnait bien la patte de l'auteur qui sait inventer des intrigues loufoques dans lesquelles se débattent des personnages aux liens multiples, le tout avec toujours beaucoup d'humour.

Ce roman met en scène un club d'hommes, les Célibataires anonymes (comme les Alcooliques Anonymes) où l'objectif est d'empêcher les hommes de se marier car oui, le mariage est une sorte d'enfer où l'homme s'oublie 😁. Ivor Llewellyn, homme d'affaires américain, en est à son 5e divorce et il est bien décidé à ne pas se laisser avoir une 6e fois. Il doit se rendre à Londres et demande de l'aide à son avocat, Ephraïm Trout, membre actif du club. Ephraïm le confie sur place aux bons soins de Joe Pickering, jeune dramaturge qui vient de faire un flop avec sa première pièce. Mais Joe va tomber sous le charme de Sally, jeune journaliste qui va hériter d'une fortune sous la condition de ne pas fumer pendant deux ans 🤔. Ivor, lui, est sur le point de succomber à Véra Dalrymple, la comédienne star de la pièce de Joe. Ephraïm Trout va se rendre à Londres pour aider tout ce petit monde à ses risques et périls car l'amour peut frapper à chaque coin de rue 🤣.



Bref cela part dans tous les sens, on devine dès le départ comment cela va globalement se terminer mais peu importe, c'est le trajet qui compte. C'est drôle, subtil, et on ne s'ennuie pas une seconde ! Une lecture rafraichissante en ces temps difficiles !
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Les célibataires anonymes

Lorsque j'ai vu ce livre à ma médiathèque , j'ai pensé qu'il était grand temps de rencontrer cet auteur qui symbolisait à mes yeux l'humour britannique que j'affectionne tant. De Wodehouse , je savais qu'il avait été scénariste à Hollywood , et vu qu'il était né en 1881 , je m'attendais au style" vieille comédie en noir et blanc" avec Cary Grant , des dialogues qui percutent et un petit côté vieillot...

Et bien c'est tout à fait ça , ça a un peu vieilli...

Déjà le sujet ... Un producteur américain , qui vient juste de divorcer de sa cinquième épouse doit se rendre à Londres et fait appel à des amis ( du Club des Célibataires Anonymes: comme les "A A" !) pour le chaperonner , afin qu'il échappe au mariage dés la première péronnelle croisée. Celui qui est affecté à cette noble mission craque lui-même pour une journaliste laquelle reçoit un héritage . A ce moment là, j'ai senti un frémissement d'intérêt , ça aurait pu s'approcher d'Agatha Christie (série Thomas et Tuppence Beresford...) mais non ! Cette piste n'est pas exploitée .

Quelques jolies répliques, mais tous ces hommes qui proposent le mariage au bout du premier ou deuxième RV, j'ai beau aimer les comédies romantiques, je n'ai pas adhéré.

Pleine d'indulgence , je me suis dit que notre vision des rapports hommes/femmes avait beaucoup évolué depuis la jeunesse de Mr Wodehouse , et par curiosité j'ai regardé la première date de publication de ce tout petit roman : 1973 ! ...

Donc c'est vieillot ! charmant mais vieillot ...

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Merci, Jeeves

Coup de cœur pour humoriste « glacé et sophistiqué » – merci Gottlieb pour la formule ! –

D’abord, le nom de l’auteur qui semble à lui seul une invention tout à fait britannique pour ses sortes de roman du début du XXe siècle, les personnages que l’on peut retrouver dans des « romans pour dames » de Somerset Maugham ou même quelquefois d’Agatha Christie lorsqu’on s’enfonce dans la campagne anglaise… Trêve de suspense, il s’appelle Pelham Grenville Wodehouse, P-G – prononcer à l’anglaise, of course–pour les intimes et les couvertures où l’on manque de place pour le titre.

S’ensuit toute une série de romans où le personnage principal est le valet, inégalable de perfection, d’intelligence et d’entregent, qui répond au doux prénom de Jeeves ! Autour de lui gravite un tas d’incapables, aristocrates plus ou moins désargentés, parasites, prisonniers d’un conformisme étroit et stupide où une simple veste blanche pour un dîner devient un Hiroshima diplomatique, où la futilité le dispute à la bêtise, mais tout cela avec un humour et un sens du rebondissement tout à fait divertissant.

Un regard tendre, ironique et drôle sur la bonne société anglaise. Un couple irrésistible : Bertram Wooster et son valet Jeeves, débrouillard et diplomate, flegmatique et génial, qui aide son jeune et riche maître à se sortir des situations impossibles dans lesquelles il se met.. Heureusement Jeeves est là et il est maître de toutes les situations, attentif au bien-être de chacun, aux lubies des uns comme aux chagrins d’amour des autres.

Évasion garantie pour qui aime le délicat fumet d’un thé de Chine dans une porcelaine anglaise avec quelques délicieux scones, de la whipped cream et de la confiture de framboise.
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Merci, Jeeves

Revoilà donc le fidèle Jeeves, butler du très distingué et loufoque gentleman, Bertram Wooster. Bertie apprend le banjo, ce que ne supportent plus ses voisins londoniens ainsi que Jeeves. L'épisode commence donc par une séparation de Jeeves et de son maître et de celui-ci avec Londres. Tout ce petit monde ce retrouve à la campagne pour des aventures rocambolesques car Jeeves est entré au service de Chuffy, propriétaire d'un château à vendre et de cottages qu'habite justement Bertie, avec un autre valet, Brinkley.

Ce qu'on aime retrouver chez Wodehouse , c'est cet inaltérable humour anglais, ce style si particulier du majordome qui sort toujours tout le monde de situations des plus délirantes ainsi que ce détachement tragi-comique sur la société anglaise, agrémenté ici d'une critique du système américain, incarné par Stoker et sa fille, la belle Pauline, que Bertie faillit épouser lors du précédent épisode. Tout converge vers les amours de l'ami d'enfance de Bertie, Chuffy avec la jolie américaine. Bertie est voué au célibat et voit d'un bon oeil cette union. Mais ce n'est pas si simple car Stoker veut racheter le château de Chuffy, ruiné, et celui-ci se fait passer pour un coureur de dot, vu l'héritage important qu'attend Stoker.

On assiste à un vrai comique de situation où lequel Bertie va jusqu'à se grimer en "nègre" (sic) avec du cirage qui ne part qu'avec du beurre, où son nouveau valet est un fou qui poursuit les gens à coup de hachoir, où les nuits sont bien agitées, d'autant que rôdent les gendarmes auxquels il n'est pas facile d'expliquer chaque fait et geste.

Jeeves semble le pendant comique d'un autre butler plus récent de la littérature anglaise, le Stevens de Ishiguro dans les vestiges du jour . Tout se rejoint : la présence de l'américain acheteur de châteaux et l'époque, bien sûr, les années 30.

Replonger dans Jeeves quand on n'a pas le moral est une excellente thérapie...



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Merci, Jeeves

Ah... Comme j'ai aimé cette ambiance parfaitement anglaise ! Entre le vaudeville et le théâtre de boulevard, on se prend au jeu. Ici, pas de sujets graves, ou alors sont-ils à peine effleurés, pas de drames, rien de trop sérieux, et, parfois, ça fait du bien. Il faut aimer le théâtre je pense, et les comédies, surtout, pour apprécier Jeeves. On voit arriver les quiproquos et les situations délicates mais cela ne gâche rien. L'écriture colle au personnage de Bertram Woodster et de son valet, le ressenti de lecture aussi: on ne rit pas aux éclats, on sourit, on déguste les dialogues un peu guindés en les accompagnant d'une tasse de thé et de shortbreads et on ne voit pas les pages défiler. C'est facile, c'est confortable, c'est de l'humour un peu passé mais on s'y sent bien.



C'est une lecture rapide et relaxante, un livre qu'on prend comme on fait une pause.



Ça a vraiment été une découverte très sympathique pour moi en tout cas. Lire un Jeeves, c'est presque comme en avoir un à la maison, ça permet de se détendre. On s'assoit et on se repose.
Lien : https://mesmotssurlesleurs.w..
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Merci, Jeeves

Dans ce livre P.G. Wodehouse propose une histoire complète, impliquant Bertie Wooster et son impeccable majordome Jeeves. Dès les premières pages, la futilité de Bertie et l'impassibilité de Jeeves sont en scène et tout le reste de l'histoire et les péripéties qui s'accumulent ne sont que le prétexte de jouer sur le contraste entre ce nanti étourdi et ce domestique intelligent.

C'est de l'humour anglais en smoking et en livrée, on sourit du coin des lèvres et on s'aperçoit qu'il ne reste déjà que trente pages à lire. La lecture est donc indolore et même peut-être bienfaisante comme un bonbon des Vosges.

Le récit prenant place dans l'Angleterre aristocratique et haute-bourgeoise des années 30, les pérégrinations de tous ces richards sont un peu agaçantes (comme dans certains Agatha Christie). On aurait envie que Jeeves se serve de ses capacités intellectuelles et de son bon sens pour remettre ses "maîtres" à leur place. A quand Jeeves fait la révolution ?
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Merci, Jeeves

Roman exemplaire de l'humour anglais. Style un peu alambiqué au ton affecté typique des pièces anglaises où figurent majordomes hautains, aristocrates déjantés, vieilles tantes acariâtres. Malgré quelques longueurs, on passe un moment très détendant.
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Merci, Jeeves

ça pétille !!!! du bon humour so british.....
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Merci, Jeeves

Bertie, jeune aristocrate oisif, s’est mis en tête d’apprendre à jouer du banjo, ce qui ne convient pas à son valet de chambre Jeeves qui le lui fait savoir et qui lui donne son congé car, pour une fois son maître ne cède pas. Les voisins se plaignant des arpèges discordants tirés de l’instrument, notre apprenti-musicien décide de quitter Londres pour aller s’installer dans une petite maison du domaine d’un ami, nobliau campagnard désargenté, dans laquelle il espère pouvoir exercer sa nouvelle vocation en toute quiétude. Mais voilà qu’apparaissent Stocker, un milliardaire américain aussi acariâtre que mal élevé et sa fille dont Bertie fut autrefois amoureux… Si on ajoute que le cœur de la belle est partagé entre les deux amis, que l’achat du domaine se passe mal, que Bertie se retrouve enfermé dans une cabine de yacht et doit s’en échapper déguisé en musicien noir d’un orchestre de jazz New Orléans et que sa maison brûle, on se rend compte qu’on est embarqué dans une histoire picaresque à nulle autre pareille.

Pour ce nouveau tome des aventures de Bertie et Jeeves, l’étrange duo maître-butler, Wodehouse n’a plus recours au chapelet d’historiettes habituelles, mais à l’intrigue d’un véritable roman d’un seul tenant, avec des personnages loufoques, des situations cocasses et de multiples rebondissements remplis de suspens. Marivaudage et pétage de plomb à répétition… Qui aime vraiment Mabel ? Qui va-t-elle épouser ? Bertie va-t-il se sortir de toutes les galères qui lui arrivent ? Jeeves acceptera-t-il de revenir à son service ? L’humoriste anglais au sommet de son art et pour notre plus grand bonheur.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Merci, Jeeves

Je m'attendais à autre chose de ce maître en humour britannique. Certes, les situations sont cocasses mais parfois , c'est lourd. On dirait une surenchère de gags. Je vais malgré tout tenter un autre livre de cette série, pour ne pas regretter de passer à côté de ce phénomène.
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Merci, Jeeves

Il y avait déjà un petit moment que je voulais découvrir P.G. Wodehouse. Eh bien, c'est fait et je crois que je n'y reviendrais pas...



Le livre a failli me tomber des mains à la 32ème page, laissant Bertram Wooster prendre des nouvelles de la tante Myrtle de Chuffy, nouvelles qui, je vous l'avoue sans détours, ne m'intéressaient aucunement. Mais, je me suis ressaisie et j'ai décidé de donner encore une chance à cette histoire jusque là sans relief et qui ne m'avait pas titillé le plus petit de mes zygomatiques (oui, il y en a 3 de chaque côté du visage pour ceux que cela intéresserait ;-)).

Poursuivant courageusement, j'ai manqué m'endormir à la page 54 au milieu de révélations soporifiques sur un héritage. Et là, j'ai dit stop : comment se fait-il que je m'ennuie autant avec un auteur dont la 4ème de couverture déclame que tous les lecteurs l'adorent ? Hop, je fonce sur Babelio pour voir si je suis la seule à me sentir gagner par les effets d'une piqûre de mouche tsé-tsé au bout d'un paragraphe... Eh bien à l'exception d'un babélionaute également atteint par la trypanosomiase, les autres s'accordent pour décerner louanges et étoiles à ce livre qui décroche la très honorable note de 3,66/5 ! Bon, j'ai décidé de m'accrocher et petit miracle.... à la page 80, j'ai enfin souri et même beaucoup ri pendant les 80 pages suivantes où s’enchaînent quiproquos et méprises en pagaille, du pur vaudeville. Mais l'effet hilarant s'est ensuite estompé pour ne plus revenir du tout jusqu'à la page 301, ouf la dernière !



Contente d'en être venue à bout et d'avoir découvert le personnage de Jeeves mais déçue par ce livre à l'intrigue plus que plate, je n'accorderai donc qu'une étoile à ce roman, beaucoup trop daté pour moi.

Merci - quand même -, P.G. Wodehouse



Challenge multi-défis 2020
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Merci, Jeeves

Ce roman, c’est avant tout l’histoire d’un binôme. D’un côté, Bertram Wooster, aristocrate égocentrique aux attitudes dignes d’un enfant gâté et incapable de résoudre seul les moindres soucis qu’il peut rencontrer. De l’autre, Jeeves, majordome so « british » et totalement imperturbable face aux caprices de son maître.



Le roman nous propose ici une intrigue tournant autour de la séparation momentanée du fameux binôme pour une raison totalement absurde : Bertie adore jouer du banjo mais ses voisins n’apprécient guère ses talents musicaux et le lui font savoir. En somme, pour eux, c’est lui ou son banjo (et si possible, lui sans son banjo). Le problème, c’est que Jeeves n’en pense pas moins et se montre, lui aussi, peu compréhensif face à cette passion assourdissante. Forcé de quitter Londres pour vivre sa passion et de se séparer de son fidèle majordome, Bertie part prendre ses quartiers en pleine campagne chez l’un de ses amis, le baron Chuffnell… nouvel employeur de Jeeves.



On aime ainsi la franchise du majordome qui n’hésite pas à démissionner pour protéger son ouïe de cette musique irritante. On aime aussi la réaction indignée de Bertie qui n’arrivera jamais à comprendre qu’on puisse lui reprocher ses goûts musicaux. Mais rassurez-vous, le binôme, même séparé, ne parvient jamais vraiment à se quitter, Bertie ayant régulièrement besoin des conseils de Jeeves et Jeeves s’étant finalement attaché à ce célibataire endurci.



Mais ce qui est surtout appréciable et assez drôle dans ce roman, c’est son côté vaudevillesque. Une vraie pièce de théâtre avec des personnages haut en couleur. On passe de situations complètement absurdes à des quiproquos que Courteline ou Feydeau n’auraient pas reniés. Le tout parce que Bertie refuse de se retrouver fiancé à son ex dont le père est prêt à tout pour sauver l’honneur de sa famille.



Je vous recommande notamment deux scènes :



- celle du face à face, en pleine nuit, entre Bertie et son nouveau serviteur, Brinkley, qui, on doit l’avouer, n’a semble-t-il pas toute sa tête. ;



- la scène du petit-déjeuner chez le baron Chuffnell avec l’arrivée imprévue du père de Pauline qui fait écho avec quelques décennies d’avance à des numéros d’anthologie dignes de Louis de Funès tant le personnage de George Stoker est d’une mauvaise foi sans nom et d’un opportunisme qui frise le ridicule mais ravit le lecteur.



Au final, un roman très agréable à lire et qui annonce une saga représentative de ce dont sont capables nos voisins britanniques en matière de comique.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Merci, Jeeves

J'ai tellement souri en lisant ce vaudeville à l'humour british décapant. Les situations sont loufoques mais c'est vraiment dans les dialogues incisifs que tout l'art de l'auteur se manifeste. Jouant avec habilité sur moults quiproquos, mettant en scène des personnages à la dégaine rapide, entrecroisant les situations embarrassantes, Wodehouse a créé un bouquin aussi drôle que rafraîchissant. L'autodérision du narrateur, le caractères exacerbé des autres protagonistes, la placidité du fameux Jeeves, l'imperturbable majordome que rien n'étonne et au sang-froid à toute épreuve font de ce livre un pur objet de délassement. C'est la quatrième tome d'une série mais ne pas connaître les épisodes précédents n'a pas nui à l'appréciation de celui-ci. Et j'en lirai d'autres !
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